Entre les mains du Maître, par Bakht Singh

par nicolas le 11 octobre 2009 · 4 commentaires

dans la rubrique Témoignages de conversion à Jésus-Christ

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En Chemin

Comment J’ai Trouvé la Joie Ineffable et Glorieuse

« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; mais c’est moi qui vous ai choisis et qui vous ai établis. » Jean 15 :16

Dans ce verset le Seigneur nous assure que c’est Lui qui fait le premier pas en nous choisissant. Ce n’est pas nous qui Le connaissons ou le choisissons les premiers. C’est Lui qui nous choisit, mais nous ne comprenons ce mystère qu’à partir du moment où nous L’acceptons comme notre Seigneur et notre Sauveur. J’aimerais vous dire comment le Seigneur m’a choisi conformément à la Parole: « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; mais c’est moi qui vous ai choisis et qui vous ai établis. » Jean 15 :16

Ma Jeunesse

Dans ma jeunesse, j’étais fort aigri contre l’Évangile de Christ. Bien qu’ayant été élevé dans une école secondaire de la mission au Pendjab, où j’ai séjourné pendant sept ans, je ne m’étais jamais soucié de connaître quoi que ce soit de Christ. La plupart des garçons qui faisaient leurs études dans cette école haïssaient les chrétiens et se moquaient des maîtres et des pasteurs chrétiens. J’ai fréquenté pendant cinq ans ce collège. Les Hindous et les Musulmans vivaient d’un côté, les chrétiens de l’autre. Pendant ce séjour de cinq ans à l’internat, je ne crois pas avoir visité une seule fois le côté chrétien. Cela vous donnera une idée de mon opposition à tout ce qui était chrétien. Je ne me rappelle plus ce que j’appris alors, mais je me souviens d’avoir haï les élèves chrétiens qui faisaient leurs études avec moi. D’autre part, la plupart d’entre nous, jeunes Hindous, nous avions des préjugés profondément enracinés contre les Musulmans, mais tandis que nous avions l’habitude de jouer et de parler librement avec eux, je ne crois pas que nous nous soyons jamais liés avec les jeunes chrétiens.

Un Rêve

Pour récompenser mon succès à un examen, je reçus un jour une magnifique Bible. J’en déchirai le contenu et ne conservai que la couverture, parce que c’était une très belle reliure cuir. Pendant tout mon temps de collège, je fus un ennemi acharné de l’Évangile de Christ; mais comme j’étais très fervent dans l’exercice de ma propre religion, je passais de nombreuses heures dans les temples Sikhs , accomplissant tous les rites requis.

Certains d’entre vous savent peut être que les Sikhs sont renommés pour leurs oeuvres sociales. Je prenais également une part active dans de telles tâches, mais je ne puis pas dire que j’aie jamais trouvé une véritable joie en observant de tels rites.

Alors que je fréquentais le collège, il m’arrivait fréquemment de faire un certain rêve: Je gravissais avec beaucoup de difficulté une colline haute et escarpée et, après de grands efforts, j’arrivais au sommet. Dès que je l’avais atteint, quelqu’un se trouvait là et me jetait en bas. Dans ma chute, les pointes des rochers labouraient mes côtes. J’en souffrais à tel point que je me mettais à crier dans mon rêve. Mais à la fin de mon rêve, je me trouvais couché sur des coussins de soie très doux, tellement doux que je m’y enfonçais. Le fait d’être ainsi couché sur des coussins doux me donnait un sentiment céleste et je me disais que, si l’on pouvait avoir une telle joie sur des coussins de soie, cela valait bien la peine de subir les souffrances endurées au cours de la chute. Lorsque j’avais neuf ou dix ans, il m’arrivait souvent d’avoir ce rêve; après ma conversion, il se présenta à nouveau et la voix intérieure me dit: « Voilà ton témoignage ».

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{ 4 commentaires… lisez-les ci-dessous ou ajoutez-en un }

1 RHB 14 octobre 2009 à 17 h 26 min

Non. Il n´y a que Christ.

2 Néhémie 13 octobre 2009 à 18 h 17 min

…il y a la raison dégénérée et il y a la raison saine éclairée par l’Esprit de Dieu.("la muraille de jérusalem".

3 RHB 13 octobre 2009 à 17 h 23 min

Un court passage, sur la foi, Martin Luther, commentaire de sur l´Epître aux Galates :
"Mais la foi sacrifie la raison et elle tue cette bête que le monde entier et que toutes les créatures ne peuvent pas tuer. Ainsi Abraham la tue par la foi dans la Parole de Dieu qui lui promettait une descendance, sortie du sein stérile et épuisé de Sara. La raison, en Abraham, ne donnait pas aussitôt son assentiment à cette parole mais, assurément, elle combattait en lui contre la foi, jugeant qu´il était ridicule, absurde et impossible que Sara, cette femme nonagénaire mais encore naturellement stérile dût enfanter un fils. Tel est assurément le combat qu´en Abraham la foi dut livrer à la raison. Mais c´est la foi qui, en lui, remporta la victoire; elle sacrifia cet ennemi de Dieu acharné et mortel. Tous les fidèles qui entrent ainsi avec Abraham dans les ténèbres de la foi mortifient la raison et disent : Toi, raison, tu es insensée, tu ne connais pas les choses de Dieu, c´est pourquoi ne m´importune pas mais tais-toi, ne juge pas mais écoute la Parole de Dieu et crois. Les fidèles matent ainsi cette bête plus grande que le monde et ils offrent ainsi à Dieu un sacrifice et un service qui lui sont très agréables."

4 RHB 12 octobre 2009 à 17 h 20 min

Il y a dans ce témoignage de quoi mesurer toutes nos déficiences. Et la première serait la simplicité intransigeante et parfaite d´une foi pure n´ayant pour mire que Christ ! Pour finir, il ne peut règner qu´ainsi. Certes, il le fera.

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