Maris, aimez vos femmes, par Brad Dickson

725 lectures, par colibri le 3 mai 2010 · 1 commentaire

dans la rubrique Christianisme, Des relations dans l'amour, Edification, Problématiques chrétiennes

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Quelquefois, nous souhaiterions presque que l’apôtre Paul ait laissé ce
commandement sans précisions. Après tout, à chacun de décider ce que « aimer sa
femme » veut dire vraiment. Mais ce n’est pas le cas. Dans ce texte, l’apôtre livre
deux images qui placent la barre de l’amour conjugal chrétien très haut !
« Aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Eglise. »
Cette première comparaison nous laisse un peu rêveur. Comment appliquer cela à son mariage ? Pour
répondre à cela, Paul devient plus spécifique : « il s’est sacrifié pour elle. »
L’amour c’est donc le sacrifice. Peut-il y avoir un message plus pertinent que celui-ci pour aujourd’hui,
où aimer ne signifie guère plus que « faire l’amour » ? Aimer, ce n’est donc pas prendre, mais donner.
Ce n’est pas profiter, mais investir. Ce n’est pas s’appuyer, mais porter. Après vingt-trois ans de mariage,
je crains d’oublier parfois qu’amour rime avec sacrifice.
Il y a quelques années, mon esprit de sacrifice a été mis à l’épreuve. Mon épouse a souhaité se former
pour un ministère de conseil conjugal et familial. Ceci impliquait qu’elle suive des cours onéreux et
prenants.
J’étais prêt à consentir à ces investissements. Mais un aspect de ceux-ci me pesait particulièrement. Pour
financer ses cours nous ne pouvions nous permettre de nous priver des ressources générées par son
travail d’assistante maternelle. Il a fallu alors que je la remplace parfois pour aller à l’école maternelle
pour chercher nos enfants plus les trois que mon épouse gardait le midi. Leur faire à manger ne me
faisait pas trop peur.
C’était plutôt la pensée de marcher dans le quartier suivi de six petits canetons qui froissait mon orgueil
masculin ! Cet égoïsme a failli faire capoter le projet, mais j’ai fini par surmonter ce blocage, et même
par m’attacher aux petits canetons ! Après tout, c’était pour le développement personnel de mon épouse,
et pour l’équiper pour un ministère.
Pourquoi le Christ a-t-il donné sa vie pour l’Eglise ? Habituellement, Paul répondrait : « pour la
racheter. » Mais ici, où il veut que l’exemple du Christ serve surtout à nous enseigner l’amour conjugal,
il répond avec une insistance étonnante que le Christ s’est sacrifié « pour la rendre sans tache, ni ride,
rayonnante de beauté. » (Bible du Semeur)
Mes frères, nos sacrifices pour nos épouses ne sont ni injustes ni vains quand nous les faisons avec les
mêmes intentions que Jésus ! Ce sont des investissements en vue de leur épanouissement, et de leur
sanctification. Puis-je oser la comparaison avec l’entreprise, où le bon chef s’efforce de s’assurer que ses
collaborateurs aient les encouragements et les moyens nécessaires pour avancer ?
Nous aimons affirmer que, selon la Genèse, la femme est destinée à être « une aide » pour son mari, et
c’est vrai. Mais dans ce paradigme, selon le modèle du Christ, nous découvrons que nous sommes aussi
destinés à être une aide pour elles !
La première image de l’amour conjugal dans notre texte est compréhensible surtout par ceux qui ont un
engagement chrétien. Paul utilise encore ‘une deuxième image qui trouvera une résonance universelle.
« Maris, aimez vos femmes comme votre propre corps ! »
Cette fois, l’exhortation de Paul devient douloureusement terre-à-terre. Combien de temps passons-nous
par jour à nous occuper de notre corps ? La toilette, l’alimentation, l’habillement, le sport, le médical…
tout cela chiffre très vite ! Tenons-nous à notre épouse avec la même sollicitude, étant prêt au même
investissement que pour notre propre corps ?
Au début de notre mariage, nous avons lu un article très utile qui comparait le mariage à la gestion d’un
compte en banque. Le principe de base est que le compte fonctionne aussi longtemps que l’on y dépose

Koina.org

Quelquefois, nous souhaiterions presque que l’apôtre Paul ait laissé ce commandement sans précisions. Après tout, à chacun de décider ce que « aimer sa femme » veut dire vraiment. Mais ce n’est pas le cas. Dans ce texte, l’apôtre livre deux images qui placent la barre de l’amour conjugal chrétien très haut !

« Aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Eglise. »

Cette première comparaison nous laisse un peu rêveur. Comment appliquer cela à son mariage ? Pour répondre à cela, Paul devient plus spécifique : « il s’est sacrifié pour elle. » L’amour c’est donc le sacrifice. Peut-il y avoir un message plus pertinent que celui-ci pour aujourd’hui, où aimer ne signifie guère plus que « faire l’amour » ? Aimer, ce n’est donc pas prendre, mais donner. Ce n’est pas profiter, mais investir. Ce n’est pas s’appuyer, mais porter. Après vingt-trois ans de mariage, je crains d’oublier parfois qu’amour rime avec sacrifice.

Il y a quelques années, mon esprit de sacrifice a été mis à l’épreuve. Mon épouse a souhaité se former pour un ministère de conseil conjugal et familial. Ceci impliquait qu’elle suive des cours onéreux et prenants. J’étais prêt à consentir à ces investissements. Mais un aspect de ceux-ci me pesait particulièrement. Pour financer ses cours nous ne pouvions nous permettre de nous priver des ressources générées par son travail d’assistante maternelle. Il a fallu alors que je la remplace parfois pour aller à l’école maternelle pour chercher nos enfants plus les trois que mon épouse gardait le midi. Leur faire à manger ne me faisait pas trop peur. C’était plutôt la pensée de marcher dans le quartier suivi de six petits canetons qui froissait mon orgueil masculin! Cet égoïsme a failli faire capoter le projet, mais j’ai fini par surmonter ce blocage, et même par m’attacher aux petits canetons ! Après tout, c’était pour le développement personnel de mon épouse, et pour l’équiper pour un ministère.

Pourquoi le Christ a-t-il donné sa vie pour l’Eglise ? Habituellement, Paul répondrait : « pour la racheter. » Mais ici, où il veut que l’exemple du Christ serve surtout à nous enseigner l’amour conjugal, il répond avec une insistance étonnante que le Christ s’est sacrifié « pour la rendre sans tache, ni ride, rayonnante de beauté. » (Bible du Semeur)

Mes frères, nos sacrifices pour nos épouses ne sont ni injustes ni vains quand nous les faisons avec les mêmes intentions que Jésus ! Ce sont des investissements en vue de leur épanouissement, et de leur sanctification. Puis-je oser la comparaison avec l’entreprise, où le bon chef s’efforce de s’assurer que ses collaborateurs aient les encouragements et les moyens nécessaires pour avancer ?

Nous aimons affirmer que, selon la Genèse, la femme est destinée à être « une aide » pour son mari, et c’est vrai. Mais dans ce paradigme, selon le modèle du Christ, nous découvrons que nous sommes aussi destinés à être une aide pour elles !

La première image de l’amour conjugal dans notre texte est compréhensible surtout par ceux qui ont un engagement chrétien. Paul utilise encore ‘une deuxième image qui trouvera une résonance universelle.

« Maris, aimez vos femmes comme votre propre corps ! »

Cette fois, l’exhortation de Paul devient douloureusement terre-à-terre. Combien de temps passons-nous par jour à nous occuper de notre corps ? La toilette, l’alimentation, l’habillement, le sport, le médical… tout cela chiffre très vite ! Tenons-nous à notre épouse avec la même sollicitude, étant prêt au même investissement que pour notre propre corps ?

Au début de notre mariage, nous avons lu un article très utile qui comparait le mariage à la gestion d’un compte en banque. Le principe de base est que le compte fonctionne aussi longtemps que l’on y dépose

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1 Eric 3 mai 2010 à 21 h 21 min

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