Du nouveau sur la naissance de Jésus-Christ (II: Dieu cache)

693 lectures, par jean T le 30 avril 2010 · 2 commentaires

dans la rubrique Edification, Etudes bibliques, Science et foi, Signes eschatologiques

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Ndlr: Cette mise au point sur l’article précédant résulte d’une reflexion complémentaire sur le sujet. En effet, j’ai pris connaissance des traditions juives de l’époque quant aux temps de service des classes de sacrificateurs. Ceci ne rend pas possible la prévision de l’année de naissance, seulement le mois d’une année quelconque. Notre Père a voulu que « l’état-civil humain » de son Fils reste largement masqué car (Michée 5:1): Il est « Celui… dont les activités remontent aux temps anciens, aux jours de l’éternité »… Il n’est pas étonnant qu’il n’y ait pas d’An 0 (origine) en tant que l’Eternel par qui tout a été créé son origine remonte avant la création de l’Univers!

Considérations complémentaires  sur le Temps de  « naissance de Jésus » :

Les classes de sacrificateurs ne fonctionnaient pas comme on pourrait le penser par de simples calculs et par contrecoup les choses n’étaient pas si simples :

Les 24 classes de sacrificateurs n’officiaient pas successivement tous les 15 jours, soit approximativement toutes les demi-lunes, mais 2 fois une semaine par an, les tours revenant à peu près tous les 6 mois. Ce qui ferait 24*2 = 48 semaines. En fait il y avait 51 semaines dans une année normale de 12 mois lunaires du calendrier hébraïque (soit 357 jours au lieu des 354  jours qu’il comporte à cause du décalage dû aux semaines comptées d’un samedi au samedi suivant). Les 3 semaines restantes (51-48) correspondent aux 3 fêtes avec pélerinage où les 24 classes opéraient ensemble (1-Pessah/Pâque, 2-Chavou’ot/Pentecôte et 3-Souccot/Tabernacles) à cause du grand nombre de pèlerins.

Or l’écart entre le début Nissan (1er mois) et le début Tichri (7ème mois), 6 mois lunaires plus tard, est toujours le même quelle que soit l’année.  Il en est de même des fêtes. Il est donc impossible de connaître l’année de naissance de Jésus (et c’est dans sa souveraineté, Lui dont « l’origine remonte aux temps anciens ») de cette manière. Seule la période, plutôt avant ou au début de la fête des Tabernacles, quand arrivent les pèlerins, est à peu près certaine.
C‘est durant la 26ème semaine (175 au 182ème jour) que tombait la fête des trompettes du 1er Tichri après le 1er Nissan précédant… ce qui correspond au service des 24 classes de sacrificateurs + 2 services de fêtes (2 semaines à Pessah et à Pentecôte) ayant été accomplis collectivement par toutes les classes. La fête des Tabernacles est décalée de 2 semaines supplémentaires, elle tombe la 28ème semaine, soit avec la 26ème classe de sacrificateurs mais renforcée par toutes les autres classes, vu la foule à servir.

Ainsi la classe qui officiait pour la fête des Tabernacles était la seconde, la même que celle qui officiait pour la Pessah. Selon où débutait il pouvait y avoir jusqu’à 6 jours de décalage faisant terminer le service l’un des jours des 2 fêtes. Ainsi, en Nissan, en était-il de la seconde classe qui faisait alors 2 services successifs dont l’un avec toutes les autres (tout comme lors de la fête des Tabernacles les 28 et 29èmes semaines).
C‘était aussi le cas de la période où  Zacharie (8ème classe, celle d’Abdia) officiait la 9ème semaine (8+1 dû à la fête de Pessah) Il devait aussi officier la 10ème à cause de la fête de la Pentecôte (Pessah +7 sem +1 j de la sem suivante = 2+7+1 sem suppl. = 10 semaines). C’est sans doute ce qui explique que beaucoup de monde attendait à l’extérieur du Temple (Luc 1: 21) qu’il ressorte alors qu’il avait reçu la promesse d’un fils, Jean Bâptiste. N’est-il pas merveilleux que ce dernier soit annoncé vers la Pentecôte précédant l’année de naissance du Seigneur ? Et que tous 2 sont venus en périodes de fêtes ? Que le Seigneur lui-même ait plus tard exactement accompli la Pessah devenue Pâque pour nous ? Ce Jean-Baptiste annoncé à la période qui vît plus tard susciter l’Eglise par la dispensation du Saint-Esprit nous rappelle Elisée (type de l’Eglise qui a suivi le Maître) qui reçut une double portion de l’Esprit d’Elie… Cet Elie qui doit revenir pour conclure le temps de l’Eglise, comme témoin annoçant le retour final du Seigneur (Apoc. 11 : 3-6) !

Pour résumer :
1) On peut dire que le Seigneur est né un mois de Tichri, au moment où arrivent les pèlerins, un peu avant ou au début d’une fête des Tabernacles. Mais on ne peut dire le jour, bien sûr, compte tenu des incertitudes sur les grossesses et les années (positions des mois lunaires et des semaines dans une année solaire).
2) On ne peut donner l’année car tous les écarts entre Nissan et Tichri sont égaux, seules changent les positions des mois lunaires d’une année grégorienne (ou julienne) à l’autre : les  dates changent.
3) Il est souverain du Père que la date de naissance de son fils JC soit ainsi cachée… car il est Celui « dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité » ! Il en est de même d’ailleurs pour l’absence d’An zéro qui a la même signification. Il ne veut pas que l’on connaîsse l’homme de chair, né comme tel, mais celui qui prit nos fautes et nous réconcilia avec son Père par sa mort et sa résurrection. Même le jour de sa crucifixion (homme de chair mis à mort) fait débat : un Vendredi 3 avril 33 (14 Nissan) ou un Mercredi 5 avril 30 (14 Nissan, mais jeudi 6 possible : tout dépend du début du mois déterminé par l’observation ou non de la nouvelle lune pas seulement calculée en ce temps) -3 j et 3 nuits de Jonas- ? Seul le jour de sa résurrection, le 8ème (de samedi soir à dimanche soir) est absolument certain, fêté par tous les chrétiens. En d’autre mots : seul notre Christ en résurrection, en nouveauté de vie (a laquelle nous accédons avec Lui et par Lui) est le résultat qui intéresse le Père ! L’Homme nouveau, créé en ce Christ ressuscité et dans lequel nous croissons pour parvenir à Sa ressemblance: c’est ce qu’Il désire! Nous devons le vivre et l’expérimenter!
Ainsi, lorsqu’Il va ouvrir des sceaux dans Sa Parole (Daniel parle de tels sceaux dans le même passage où il dit que « la connaissance augmentera ») ce sera pour l’utilité et pour plus de révélation pratique et spirituelle de Lui, notre Dieu.
Que le Seigneur nous éclaire dans sa Grâce pour saisir plus profondément Sa Parole et Le vivre plus intimement !

Jean T


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1 jean T 5 mai 2010 à 12 h 01 min

- Concernant les classes de sacrificateurs et le fait que ce soit celle d’Abia qui officie à la Pentecôte, c’est, entre autres, ce que dit l’article complémentaire et rectificatif ci-dessus… ne voulais-tu pas mettre ce commentaire plutôt dans ceux de la première partie du 26 avril ?

- Concernant le second service en novembre, conviens qu’il va beaucoup moins bien et que tu prends une marge plus grande… car car courant novembre + 3 mois = courant février, limite début mars : ce n’est pas vers Pâques mais un mois et demi avant…

- Pourquoi les fêtes auraient-elles étaient instituées dans l’Ancien Testament si ce n’est pour qu’elles soient accomplies en leur temps ? De plus il y a de nombreuses redondances au cours de l’histoire sur ces temps de fêtes, même de nos jours : Beaucoup d’événements sont survenus autour des temps de fêtes importantes pour Israël. Par exemple, rien que depuis 2000 :
La seconde intifada a débuté le 28 septembre 2000, juste avant (29 soir) la fête de roch hachana, le nouvel an juif de l’année 5761. L’évacuation de gaza en août 2005 a été décidée un 9 av, executée dans les jours qui ont suivi (à la mi-août). Or ce jour est un jour de deuil et de pénitence pour Israêl car le 1er et le 2d Temple ont vu les sacifices interrompus et leur destruction a suivi en -586 (29 juillet) et 70 (4 à 29 août). De nombreux autres malheurs leur sont arrivés à cette même date (chassés d’angleterre, d’Espagne, fin deu faux messie Bar kochba en 135… etc).
La guerre malheureuse contre le Hezbollah en 2006 a encadré cette date du 9 av.
Moins de 6 mois après les 60 ans d’Israel (1948), le Krack boursier du 29 septembre 2008 à Wall Street était déjà le 1er Tichri 5769 en Israël, lors de la cloture qui vit l’indice affiché -777.7 pts, soit -7% juste au 7ème mois, tichri en Israël (pas encore à N York) et 7 ans après que les 2 cornes (twin Towers) de la puissance des USA soient abattues : Le jugement économique des Nations a alors commencé (je développerai dans un article).
Avant c’était pareil (guerre des six jours de 1967 une semaine avant pentecôte, geurre du Kippour, etc…).

Pour la naissance de Jésus ce ne doit pas être différent : il s’est glissé dans les fêtes et tous les contextes le font penser. Mais l’essentiel est ici, cdit dans le texte de l’article ci-dessus :
Il est souverain du Père que la date de naissance de son fils JC soit ainsi cachée… seul notre Christ en résurrection, en nouveauté de vie (a laquelle nous accédons avec Lui et par Lui) est le résultat qui intéresse le Père !

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2 martin.k 3 mai 2010 à 8 h 23 min

Pour compléter mon intervention,
il me semble que, selon des sources relativement fiables, les sacrificateurs officiaient sur 7 jours et non sur 15 jours, comme le supposerait l’article ci-dessus.
(dans les manuscrits de Qumran 4Q 320-330, on trouve le calendrier des services du Temple , lequel calendrier est attesté par l’historien Josèphe)
il en résulte que le premier tour de la classe d’Abiya était la semaine suivant la pentecôte. Le deuxième tour devait être 25 semaines plus tard (vers novembre-décembre).
Suivant que l’on se base sur le premier tour ou le deuxième tour, on trouve la naissance de Jésus vers la fête de souccoth ou la Pâque.

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