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« sentinellenehemie »
Moïse avait diminué jusqu’au point zéro. Autrefois, il avait été tenu en haute estime, respecté dans les milieux haut placés du gouvernement, grand en réputation et prestige. Il avait fréquenté les gens riches et influents, il avait été probablement l’homme le plus connu de son temps. Il avait été le conseiller des potentats.
Mais Dieu ne pouvait pas l’utiliser jusqu’à ce qu’Il l’ait éloigné de sa popularité et de l’estime dont il jouissait. Qui le connaissait maintenant ? Caché loin du monde, à l’abri des regards – acculé au silence et sans influence. Il n’avait aucune porte de sortie pour exprimer sa grande énergie. Personne maintenant ne s’accrochait littéralement à aucune de ses paroles. Quel dirigeant dans le monde écouterait un tel homme – un berger isolé, un ringard ?
Mais à partir du moment même où Moïse atteignait le point le plus bas – quand sa réputation fut totalement perdue et qu’il n’y avait plus rien du vieux Moïse, cherchant sa propre promotion – il se tenait sur le lieu saint !
Combien de temps Dieu avait-t-Il attendu dans ce buisson, prêt à Se manifester par une glorieuse nouvelle révélation? Uniquement jusqu’à ce moment final, critique, où Moïse ne se préoccupait véritablement plus de son œuvre ou de sa réputation. Quand il renonça aux dernières parcelles de la réputation, il trouva la révélation.
Le Seigneur Jésus s’est tenu sur ce même lieu saint. Les Ecritures disent :
« Il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes. » (Philippiens 2:7)
Ce fut un choix volontaire – abandonner la réputation et devenir un serviteur. Que Dieu soit loué pour ceux qui de nouveau sont appelés à un tel lieu saint, cherchant à diminuer afin qu’Il croisse.
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Pourquoi David Wilkerson laisse-t-il entendre qu’il s’agit d’un « lieu saint » matériel (« Dieu, aide-nous à revenir à ce lieu saint. »), alors que NOUS sommes ce « lieu saint » : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple (grec ναὸς : lieu où Dieu réside) de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » (1 Co 3.16) ?
Sans réputation, nous le sommes. Pire, pour (et par) le monde, nous sommes « égorgés », mis à mort (Ro 8.36, Ap 2.13, Ap 6.9) : physiquement (Inquisition, arènes de Rome), économiquement et professionnellement (ni acheter ni vendre : Ap 13.17 ; métiers qui requièrent un serment : Mt 5.34, Ja 5.12), socialement (cf. les insultes qu’ont eu et ont à subir ceux qui se conforment à la volonté de Dieu), affectivement (vous serez haïs de tous : Mt 10.22 ; cf, aussi Lc 6.26) et religieusement (volonté de détruire de la foi : Marx, Freud…).
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