Le nombre de femmes pasteur a doublé dans le monde protestant ces 10 dernières années

6 lectures, par nicolas le 14 septembre 2009 · 193 commentaires

dans la rubrique Problématiques chrétiennes

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Barna Research Group

Après plusieurs dizaines d’années de stagnation, le nombre de femmes pasteures est en pleine croissance depuis 10 ans, ainsi que le révèle une toute récente étude du Groupe de Recherche Barna.

Du début des années 1990 jusqu’en 1999, seuls 5% des pasteurs dans les églises protestantes étaient des femmes. En 2009, cette proportion a doublé (10%).

Sans surprise, une grande partie de ces femmes qui ont embrassé le pastorat sont membres d’églises protestantes historiques – c’est à dire d’églises comme les Eglises Baptistes Américaines, l’Eglise Unie du Christ (équivalent en France de l’Eglise Réformée, ndt), l’Eglise Episcopale, l’Eglise Luthérienne d’Amérique, l’Eglise Méthodiste Unie ou encore l’Eglise Presbytérienne.

Les femmes prédicatrices sont en général plus diplômées que leurs collègues masculin et en moyenne plus âgées également.

>>> plus d’info (en anglais)


{ 193 commentaires }

1 MJ 27 octobre 2009 à 9 h 02 min

Bonjour Eric,

Dans l’A.T Testament il y a une classe de sacrificateur et de lévites, chargés du culte et de l’enseignement.
La loi s’adresse à des hommes charnels, et les actes sont charnels.
Ainsi en témoigne la sanction de Dieu pour ceux qui ne suivraient pas les sacrificateurs et les lévites.

Dans le NT nous sommes tous sacrificateurs, nous devons toujours nous soumettre à l’enseignement des sacrificateurs, mais comme nous le sommes tous, cette loi devient « soumettez vous les uns aux autres », et la sanction sera celle du jugement rendu par Dieu.

Tu n’as rien enlevé ni ajouté à l’Ancien Testament, mais tu n’as toujours pas compris comment l’A.T se réalise dans le nouveau.

Tu lis et tu juges avec la chair.

Dans ta manière de parler je retrouve vraiment les méthodes des églises abusives.
D’abord on laisse sous entendre sans dire vraiment, puis on commence à condamner, et enfin on dit tu t’attaques à Dieu faisant du serviteur Dieu lui même.
On veut enfermer l’autre dans la culpabilité et la peur, en déformant volontairement les propos de l’autre. Ainsi tu me dis : « Attention a ce que tu conclues par rapport a la vie de Paul et de ses choix » et de rappeler que Paul à l’Esprit Saint et que donc je m’attaque à l’Esprit Saint c’est à dire l’Esprit de Dieu.

Mais dans mon post je ne m’attaque pas à Paul, mais à ceux qui font de Paul un nouveau « pape », ce qui est remis en cause, ce n’est pas ce que Paul dit, c’est l’extension, l’interprétation que certains en font, faisant d’une réponse circonstancielle, une loi de Dieu. Or si Paul applique une loi de Dieu, je dois la retrouver dite par Dieu, et là rien !
Et plutôt l’inverse car Jésus dans le N.T, l’Eternel dans l’A.T condamneront plusieurs fois la dureté et l’aveuglement des hommes vis à vis des femmes.

Il y a une hiérarchie dans le N.T, à la tête duquel se trouvent les évangiles, Parole de Dieu au travers de Jésus, (Jean 1 : 1 à 17) Jésus est la Parole de Dieu faite chair.
Il y a ensuite ce que l’on appelle les épîtres générales, qui traitent de points de doctrine, valable d’une manière générale, pour tous, d’où leur nom d’épîtres générales, et les épîtres particulières, lettres adressées aux différentes églises de l’époque et destinées à résoudre des problèmes de l’époque. Ceci n’est pas de moi, mais c’est le simple découpage théologique du N.T.

Toutes les épîtres doivent être soumises aux évangiles, qui restent la Parole de Dieu.
Cela n’exclue nullement une réponse particulière adaptée à une question particulière relevant de circonstances particulières.

C’est le cas de la lettre aux Corinthiens. De 1 Corinthiens 7 à 14, Paul répond aux questions qui lui ont été posées. Il ne parle donc pas de doctrine générale.
Sur ce point tu devrais lire le post N° 77 écrit par Carole sur le fil des sœurs. Il est on ne peut plus clair, et répond à ton interrogation.

Paul répond à une question concernant les épouses bavardes de l’église de Corinthe, et pas sur la place des femmes dans l’Eglise, d’ou les interrogations que toi tu as, mais que nous nous n’avons pas. Car nous avons restitué la réponse de Paul dans les circonstances ou il est amené à la dire, c’est à dire réponse précise à une question précise et non pas un point de doctrine.

Nous n’avons pas de problème avec Paul, car nous n’y trouvons pas de contradiction, par contre visiblement vous avez du mal à trouver une position cohérente avec votre compréhension des écrits de Paul, car trop souvent votre dernier argument est « Paul à dit, tout est dit ». Et ce n’est pas Paul que je mets en cause, mais vous.

MJ

2 MJ 25 octobre 2009 à 19 h 03 min

Bonjour Tommy,

Non pas de blog et pas de site….du moins pas encore…

Eric je te réponds demain si j’ai le temps.

MJ

3 Eric Mabele 25 octobre 2009 à 17 h 38 min

Bonjour MJ,

Il n’y a pas de fourberie dans mon post.
IL est important de donner le conseil de Dieu en entier et de ne pas cacher la partie qui ne plairait pas a notre chair.
Le conseil du Seigneur en entier dans Deut 24:8 est:
"de prendre garde a la plaie de la lèpre afin de bien observer et de faire tout ce que vous enseigneront les sacrificateurs; les lévites."
Je n’ai rien enlevé ni rien rajouté pour tordre le sens de cette parole.

Dans 1 Cor 14 tu dis qu’il ne s’agit pas des femmes mais des épouses. Dans ce cas la ce ne serait qu’aux épouses de garder le silence dans les assemblées ? Cela me semble incohérent.

Attention a ce que tu conclues par rapport a la vie de Paul et de ses choix (peut être malheureux) qu’il a fait.
Que Paul, Pierre, Jean est fait des compromissions dans leur vie ne remet AUCUNNEMENT en question leurs enseignements inspirés par l’Esprit Saint.
C’est sur la base de Jésus Christ et de l’enseignement des apôtres que notre foi est basée.

Ne mélange pas aussi le témoignage, l’instruction ou l’enseignement qu’une femme donne lorsqu’elle témoigne de sa foi et l’enseignement dans les assemblées car c’est de cela qu’on parle.

4 tommyab 25 octobre 2009 à 4 h 16 min

-très bons points MJ. merci. avez-vous un site ou un blog?

-Mme Jeanne, merci pour votre témoignage… en fait je suis tout à fait d’accord avec la plupart de ce que vous dites. L’exhortation de Paul en 1 Timothée 2 est justement que les femmes soient "tranquille" et qu’elles "ne dominent pas" les hommes. Point.

ce qu’on peut aussi apprendre dans les Écritures, c’est que le système misogyne qui est celui du christianisme traditionnel où les hommes dominent les femmes est aussi incorrect.

on y voit aussi que la notion de clergé est inexistante dans les Écritures, sauf pour dire qu’il ne doit pas exister, pour parler d’une autre religion, ou pour dénoncer des fausses doctrines (ex: 3 Jean)

5 henri 24 octobre 2009 à 17 h 04 min

@ dame Jeanne
Erratum:
je viens tout juste de m’apercevoir que dans mon tout dernier post je vous ai cité parlant de l’inconscient collectif évangélique.
Comme je sens que , non plutôt devrais-je dire comme je "pense" que vous allez bondir dessus pour m’analyser en disant que c’est moi qui fait inconsciemment une sorte de projection, je suis obligé de rectifier bien vite en précisant que vous aviez plutôt parlé de conscience collective évangélique; car bien entendu les évangéliques pourvus d’une conscience collective très forte sont loin d’être inconscients du moins si ça l’est c’est à ma connaissance pas collectif.

6 henri 24 octobre 2009 à 16 h 05 min

Bonjour Jeanne,
si j’ai passé une bonne nuit? Non une très mauvaise; non pas à cause de vous mais à cause d’une mauvaise grippe qui a finit par m’achever après votre très vilain post. Aujourd’hui je suis un peu requinqué quoi que pas totalement mais suffisamment pour affronter vos nouvelles flèches empoisonnées.
Alors ainsi vous voilà devenu psychanaliste? qui de plus s’attache à analyser mon psychisme? Dites, vous vous écoutez parler? Tuer la femme en moi? et vous donc, je devrais peut être dire que dans vos derniers posts vous avez résolument tué la merveilleuse femme vertueuse à l’âme sensible fragile et délicate qui transparaissait entre les lignes de vos premiers posts?!
Ne savez vous pas que votre délicate fémininité avait chaviré le coeur de plus d’un homme sur ce blog? Pas moi en tout cas car dès l’instant de vos premiers posts j’ai bien évidemment déviné la malice qui se cachait derrière votre soit disante voix doucereuse : trop de miel gache le miel! voilà mon avis..
Comprenez : je suis sensible à la poésie mais quand même! il y avait un problème de taille, car à chacun de vos posts la même mission transparaissait ma brave dame Jeanne. Et puis vous faisiez bien trop de fioritures au bout de vos phrases pour être innocente dans cette affaire : vous aviez bel et bien un but en tête.
Vous me parlez de mes obsessions qui transparaissent dans mes reproches; mais dois-je à nouveau vous faire remarquer que si je parle de pupitre c’est parce que vous avez parlé d’estrade ? : "convient-il (disiez vous) qu’une femme arpente l’estrade en martelant " repentez-vous". Alors estrade pour vous je le devine assez bien signifie aussi certainement pupitre et chaire voire séparation prononcée clergé-laïc.
Par ailleurs je vois que vous aimez bien parler de l’inconscient des autres puisqu’auparavant vous parliez de "l’inconscient collectif évangélique". Je pense qu’inconsciemment vous faites une sorte de projection dont je vous parlerai plus en détail si nous nous voyons dans les prochaines semaines.
Mais de quel droit vous permettez-vous de définir qu’un homme n’a pas le droit de "sentir" laissant cette émotion (que vous considérez peut être féminine ) aux femmes.
Je n’aime pas vos façons de cloisonner l’âme (et ses émotions) entre homme et femme, car figurez vous que moi qui sait "sentir" les choses de loin, je laisse parfois "penser" ma femme (contrairement à d’autre). et il en sort des réflexions profondes qui en plus de m’édifier m’exhortent et m’enseignent sur les voies du Seigneur.
Concernant Darby, pensez si vous voulez que j’ai un complexe d’infériorité mais j’avoue très humblement connaitre très peu ce personnage que vous prenez pour un pape ; l’a-t-il donc été pour vous?
Ma femme est plus brillante que moi dites-vous, je l’avoue et alors???! m’en plains-je? non je m’en réjouis plutot!
au moins les hommes me louent aux portes de la ville car disent-ils "voilà l’homme à la femme vertueuse si brillante!" Voyez-vous, d’une certaine façon cela rejaillit sur moi et c’est moi en finalité le grand gagnant. votre mari de son vivant a -t-il été loué à votre sujet?
Votre mari est mort suicidé ? on se demande à peine pourquoi..Néanmoins paix à son âme.

Vers la fin de votre vilain post je finis par comprendre qu’à cause d’une seule femme que vous définissez comme imbue d’elle-même, orgueilleuse, cassante, qui par son ambition dévorante et une agitation maladive etc etc ,vous souhaitez faire taire et voir disparaitre toutes les autres. Ne seriez vous pas tout simplement aigri d’avoir un peu plus froid que de coutume cet hiver? (vous comprendrez fort bien mon allusion).
A nouveau je ne vous remercie pas, même si vous lire ne me déplait pas à mon grand désarroi je l’avoue à nouveau et à peine humblement cette fois.
Mais en vous laissant je veux vous mettre en garde :
vous dites
" Henri, je me refuse à ce que la femme et l’homme soient condamnés à jouer perpétuellement la même pièce."
Laissez moi vous répondre que dans vos posts c’est vous qui semblez les séparer irrémédiablement en entités définitivement opposées qui ne peuvent se rejoindre dans la complémentarité ni travailler ensemble dans la solidarité se bénissant l’un l’autre.
Sachez que pour moi, si les hommes et les femmes ont été créés en deux genres bien différents (et dans le couple l’un devant être le chef de l’autre), je conçois aisément que Dieu les a prévu complémentaires et solidaires. Mais on dirait que votre conception étanche et morganique ( j’ai un peu de culture Moi aussi, quoi que très peu) du couple évacue allégrement cette donne importante.
Et puis notre Dieu dont les pensées sont bien au dessus de vos petites méninges n’a que faire de vos compartimentations d’épicerie de quartier.
Tenez par exemple: ce qui m’a plu dans ma femme la première fois que j’ai été en sa présence c’était la petite lueur septicolore qui dansait dans ses yeux alors qu’elle me parlait du Seigneur et de ses œuvres magnifiques. Il y a avait dans cet instant mémorable quelque chose d’indicible qui allait bien au delà de la simple fascination ressentie en présence de quelqu’un qui vous plait juste humainement. Même si ce jour-là je me suis dit en mon fort intérieur "voilà celle qui sera mienne", ma première pensée a été "oh cette femme a du se tenir des heures au pied de son Seigneur pour que le parfum de sa bouche embaume à ce point ce lieu de l’odeur du ciel!" J’étais voyez-vous, un peu jaloux de la façon dont elle parlait de son Seigneur; mais en réalité avant que ce sentiment ait le temps de devenir néfaste en moi, je me suis rendu compte qu’elle avait éveillé en moi le désir de mieux connaître ce Seigneur capable de susciter tant d’émoi chez une femme si douce et au teint si délicat.
Figurez-vous que depuis, son Seigneur est devenu mon Seigneur et c’est désormais à deux que nous déversons du Nard pur sur Ses pieds ainsi que de l’huile de Myrrhe sur Sa tête.
Alors allez-vous penser que je suis une mauviette parce que je m’adonne à ce que certains nommeraient un excès de sentimentalisme féminin? Si vous le pensez, moi je dis que le Seigneur qui m’a sauvé du péché où j’étais embourbé mérite bien que je devienne femme de temps à autre si c’est ainsi que je peux lui dire tout mon amour d’homme.

7 Mach'In 24 octobre 2009 à 12 h 31 min

Eric Mabele : les lévites ne peuvent plus transmettre leur sacerdoce car Christ en venant lui-même a changé ce sacerdoce (voir l’épitre aux hébreux) Le sacerdoce de Christ n’est pas transmissible (alléuia) il n’est plus nécessaire d’offrir des animaux en sacrifice puisqu’il est mort une fois pour toutes !Ceux qui seraient par la foi descendant des lévites sont les véritables adorateurs, qui adorent le Père en esprit et en vérité!
Quant aux femmes, celles qui ont été rachetées par le sang de Jésus SONT SACRIFCATEURS (apocalypse 1/6)
elles ont donc le droit d’enseigner, à moins que vous ne considériez que leur salut n’est pas valable… il semblerait qu’il n’y ait pas si longtemps, les femmes n’avaient pas d’âmes..
reste à savoir maintenant si toutefois elles ont une âme, leur salut à la même valeur que celui des hommes…

8 MJ 24 octobre 2009 à 12 h 28 min

Bonjour Eric,

Alors soit logique, ou devrais je dire vrai de cœur ? car on sent la fourberie entre ce que tu dis dans ton post 164 et ce que tu dis dans ton post 182, car il n’était pas besoin de citer le verset 9 pour asseoir ta position sur l’A.T
Pourquoi l’as tu donc cité ? si ce n’est pour intimider et condamner selon la chair ? Tu vas même jusqu’à citer Nombres 12.2 pour enfoncer le clou. Ta volonté est claire même si tu t’en défends. Car Deutéronome 24.9 et Nombres 12.2 n’ont pas leur place si tu veux prouver que seuls les hommes peuvent enseigner, par contre ils ont toute leur place si tu veux laisser entendre sans le dire, que les femmes qui veulent le faire sont punies par Dieu. La réponse de Tommy ne fait que pointer ce que tu suggères en disant je ne l’ai pas dit…. Mathieu 5.37

Tu te réfères à Deutéronome 24.8 pour dire que les sacrificateurs enseignent et qu’il n’y a que des hommes sacrificateurs, donc il n’y a que des hommes qui enseignent.
Tu acceptes que tous nous soyons sacrificateurs dans la nouvelle alliance, mais bien qu’il n’y ait aucune restriction sur le rôle du sacrificateur, tu vas exclure les femmes de l’enseignement qui fait partie de la sacrificature en t’appuyant sur Paul.

Sur 1 corinthiens 14.34 une fois de plus il ne s’agit pas des femmes mais des épouses comme le confirme le verset 35. Donc extrapolation de la pensée de Paul.
Sur 1 Thimothée 2.12 : « je ne permets pas d’enseigner à l’épouse de prendre autorité sur l’époux » J’ai développée cela sur un autre fil, il y a quelques temps (années ?) confirmé par un théologien suisse.
Sur 1 Corinthiens 11, l’erreur est telle qu’elle contredit les ordonnances de Dieu, or Paul mieux que personne les connaît. Mais j’ai déjà précisé sur un autre fil, que le moment n’est pas encore venu pour parler de cette étude.

Les catholiques ont soumis la Parole de Dieu au Pape, acceptant son infaillibilité, comme si il était Dieu.
Mais je crois qu’aujourd’hui certains se sont fait un nouveau pape : Paul, puisque sa parole pour certains est infaillible, plus puissante que celle de Dieu, et que souvent la Parole de Dieu est soumise à celle de Paul.

Attention Paul fait des compromissions ! voir Actes 16.3 par rapport à Actes 15. 24 à 29.
Voir 21.20 à 26, en particulier 23 et 26, sachant que Paul dit clairement en Romains que la circoncision de la chair ne compte pour rien, car Dieu veut la circoncision du cœur.

Ma base reste ce que Jésus à dit : Faîtes de toutes les nations des disciples ……….et enseignez leur tout ce que je vous ai prescrit.
Les disciples sont appelés à faire des disciples, qui feront à leur tour des disciples, qui feront à leur tour des disciples. Comment ? en enseignant tout ce que Jésus à prescrit. Jésus ne parle ni d’hommes ni de femmes, mais de disciples.
Si tu vas jusqu’au bout de ton raisonnement tu dois exclure les femmes des disciples d’aujourd’hui, parce que pour faire le travail d’un disciple, il faut enseigner les autres pour qu’à leur tour ils deviennent disciples et enseignent à leur tour. Mais dans la pensée de Jésus, il n’y a aucune supériorité du disciple qui enseigne, car son but est de faire de l’autre son vis à vis, un disciple qui lui aussi enseignera.

MJ
Réponse très rapide par manque de temps, mais sur laquelle je peux revenir si nécessaire.

9 domy 24 octobre 2009 à 12 h 16 min

Ah! Jeanne, comme vous me faites rire avec vos facéties(j’ai bien dit,facétie,non pas bouffonnerie). c’est toujours un moment de détente de vous lire, lorsque vous mêlez la profondeur à l’humour.
Mais n’avez-vous pas été aussi mariée à un J.T. misogyne? amoureux platonique des chiffres..euh!pardon..des nombres.
J’ai cru reconnaitre une écriture gémellaire
Au plaisir de vous lire!

10 Jeanne 24 octobre 2009 à 11 h 00 min

Bonjour Henri,

Avez-vous passé une bonne nuit ? Juste avant de vous lire hier soir je regardais l’émission sur Elizabeth Badingter, je ne sais plus sur quelle chaîne. Quelle personnalité fascinante ! Hélas perdue à jamais peut-être pour l’Evangile, entichée comme elle est du siècle des lumières. Elle s’est beaucoup intéressée aux rapports hommes-femmes, et à moment donné, elle faisait remarquer que dans l’armée américaine, pour endurcir les GI, on leur répétait qu’il fallait «tuer la femme en eux ».

En vous lisant, Henri, je me suis demandé si vous n’étiez pas en train d’essayer de tuer la femme en vous. Je ne crois pas que vous y soyez parvenu entièrement, car j’ai trouvé votre façon d’exploser, comment dire… plus fragile que virile. C’est cela oui. Je vous supplie de ne pas le prendre comme une réponse de la bergère au berger, je ne veux que vous aider.

Vous avez besoin de considérer en face vos obsessions, qui transparaissent dans les reproches que vous m’adressez. Nos obsessions sont ce miroir de l’âme que vous refusez de regarder, elles parlent de nous et non des autres, et seule la vérité peut nous en délivrer.

Objectivement, il n’y avait rien dans mes posts qui parlent du pupitre ; c’est donc votre inconscient surexcité par ce mot qui fait ici irruption. Vous me dites ingénument que vous « sentez » ces choses de loin, en oubliant que votre rôle d’homme est de penser et non de sentir. Pareillement rien dans mes posts ne démontrait une grande culture ; rien n’impliquait que je sois un grand connaisseur de Darby, dont tout le monde à entendu parler. C’est donc ici un complexe d’infériorité qui se manifeste.

Votre cas est clair : vous avez fait un mariage morganatique (cherchez le mot) dans lequel votre femme est nettement plus brillante que vous, et vous lui en voulez. Comme vous ne pouvez pas en tant que chrétien respecté, lui manifester de l’humeur, vous vous défoulez sur internet, et sur moi éventuellement.

Je vous l’ai dit, je ne veux pas vous accabler de flèches mais vous inviter à déposer ces combats inutiles. Tenez, je vous en donne pour gage quelques bribes de ma vie :

Mon pauvre mari, n’était pas pasteur comme vous le supposez, mais un très riche banquier. Il s’est suicidé. Je suis veuve maintenant, hélas par ma faute, pour une raison que je ne peux par rapporter ici. J’étais autrefois la Présidente des Dames Evangélistes ; j’étais froide et dure, au point de scandaliser les païens et tout Paris. Vous trouverez assez facilement mon histoire avec mon nom. Elle a été rapportée par un biographe non chrétien, mais qui voyait souvent juste dans la mécanique de nos petitesses. C’est le même qui a raconté aussi l’histoire d’un de mes neveux, que vous connaissez je crois, et qui nous quitté brusquement après un incident au Vatican.

Henri, croyez vous que nous pouvons changer ? Moi je le crois. La mission que je me fixe, n’est pas de perpétuer une caste dominatrice et masculine dans les églises. Je veux prouver qu’une femme imbue d’elle-même, orgueilleuse, cassante, qui par son ambition dévorante et une agitation maladive, a su s’assurer une sorte de gloire dans le monde évangélique, en y excitant les plus mauvaises passions de révolte, je veux prouver qu’une telle femme peut se repentir et changer.

Sans doute, je le confesse, il me reste bien des traces de ma méchanceté naturelle, et vous les avez justement devinées ; mais je vais travailler.

Henri, je me refuse à ce que la femme et l’homme soient condamnés à jouer perpétuellement la même pièce. Aussi je vous quitte en vous conjurant de croire à mon changement et en vous exhortant à changer aussi.

Jeanne Autheman.

11 henri 23 octobre 2009 à 21 h 40 min

Ma Dame Jeanne
Faites très attention quand vous me parlez. je vois bien votre état d’esprit il est celui du petit chef même si vous portez une jupe; puisque par lapsus vous dites que je qualife votre texte de poésie au lieu de dire que je qualifie. Moi j’y vois que vous pensez déjà califat et la suite le confirme bien puisque vous parlez de devenir calif e à la place du calife.
Je ne suis pas sûr que beaucoup raisonnent ainsi.
Sinon je ne sais pas si c’est parce que vous croyez avoir une révélation de je ne sais où ou si vous pensez avoir reçu une mission pour ce blog peut être?Mais même si on vous a muni d’un Arc je vous conseille d’éviter de me lancer des flèches. Mon seul tort est de vous apostropher en pensant en mon fort intérieur que sur l’échelle définie par RHB vous étiez plus proche de la sainte vierge que de la marâtre mais j’ai peur d’être bien loin du compte en considérant votre impudente et perfide réponse.
Vous êtes une femme qui parlez de soumissions?? et vous osez m’interpeller de la sorte en public sur un blog? et de plus me contester ?
Ecoutez :
1- c’est vous qui avez commencé à parler de vos avantages de femmes sur les hommes pour mieux saisir les choses spirituelles.
2- et puis votre façon de prendre de la hauteur pour me faire la moral laissez moi vous dire qu’elle fait plus virile que fragile. On dirait que vous cherchez à me dominez par votre grande culture. Ne voyez vous pas que votre style fait très enseignement façon pupitre? alors que vous semblez dénoncer ceci.
3- parlons-en de ce pupitre qui semble malgré vos dires vous attirer plus que tout ( à moi on ne la fait pas je sens ces choses de loin et vous en parlez bien trop pour que ça soit anondin). Vous semblez être une grande connaisseuse de Darby et pourtant selon vos dires une femme ne dvrait pas s’intéresser à la théologie! ni aux dires des théologiens à plus forte raison les étudier.
4- concernant les auteurs hommes de la bible c’est vous qui avez cité la 60 taine de livres de la bible en disant que aucun n’avait été écrit par des hommes et là maintenant vous me chantez que vous ne vouliez parler que des livres du Nouveau Testament? Mais étant donné que vous considérez la chose biblique comme une affaire d’homme je ne vous tiendrai pas rigueur de cette flagrante incohérence.
5- concernant cette phrase
"Une discussion internet, que les acteurs soient hommes ou femmes, ne peut en aucune façon être assimilée à un enseignement ex cathedra dans l’église locale. Non qu’elle n’ait aucun effet, mais elle ne tombe pas sous la coupe de la défense faite à la femme de se constituer autorité publique dans l’assemblée."
je dis que c’est typique des califes en place qui ont peur de perdre leur chaire mais bien évidamment je ne peux décemment vous en accuser (vous êtes une femme) mais je pense pouvoir le faire en ce qui concerne votre mari que je soupçonne être celui dont vous venez défendre ici le gagne pain au point d e dire qu’avec ces idées de femmes qui enseignent ce serait la fin de l’église. Alors je ne vous demanderai même pas ce que vous entendez par église ni enseignement à destination de l’église car j’imagine très bien que pour vous ça rime avec clocher chaire et estrade sans oublier costume cravate du dimanche plus poignets de main à la sortie de la salle.
6- vous me dites que vous ne savez pas empiler comme nous des arguments bien construits? mais ma parole: que faites-vous ici au point de presque me ridiculiser pour une inculture que vous seule semblez discerner en moi?
Il y a plusieurs autres points que j’aurais aimé soulevé mais mon émotion est grande à cause de vous et je dois m’arrêter ici on peut dire que vous me faites de l’effet! et je pense que je vais pleurer avec ça. Au moins vous ne l’emporterez pas puisque vous aurez le mauvais rôle.
Et puis non finalment ma réponse doit être parfaite et pour ça je vais devoir rajouter un 7° point:
7- avant d’en finir avec vous laissez moi vous dire une bonne chose:
si Domy vous prend pour une blanche colombe, moi je voix clair dans votre jeu : vous n’avez rien d’une oie blanche, vous êtes venue ici avec une idée en tête : nous pousser à bout de sorte nous finissions par avouer que Paul a bien du dire en fin de compte que les femmes devraient rester silencieuses et ne jamais ouvrir la bouche; mais ce n’est pas de mon côté que vous aurez cette satisfaction : je m’en vais pleurer pour avoir été éconduit par une femme mais je résisterai .
Mais regardez vous un peu dans le miroir dont vous faites l’éloge : vous-même ne vous décrivez ni comme une femme ni comme un oiseau mais plutôt comme une maladie : "la peste" et laissez moi vous dire humblement que c’est symptomatique de quelqu’un qui pense être née pour accomplir une mission divine dusse t-elle en mourir. JE NE VOUS ENVIE PAS dame Jeanne Apprennez à d’abord à mourir à ce que vous pensez être votre mission! et alors peut être un jour vous serez une voix pour les autres femmes que vous semblez vouloir représenter.

12 Eric Mabele 23 octobre 2009 à 20 h 46 min

Tommy j’ai donné la référence de Deut. pour montrer que selon la loi, l’enseignement était donné par les sacrificateurs et les lévites.
Je n’ai fait AUCUN commentaire sur la lèpre de Marie, vous me prêtez des raisonnements faux, cela est malhonnête de votre part.

13 Jeanne 23 octobre 2009 à 14 h 00 min

Henri,

Vous me voyez heureuse que mes quelques lignes, que vous avez la bonté de qualifer de poésie, aient su attirer votre attention. Je reconnais en vous un fin connaisseur de la nature féminine, puisque vous me taquinez ; dans le but de me plaire, j’entends bien.

Henri, ne pensez pas un instant que je veuille vous faire la leçon, mais n’est-il pas un peu maladroit d’écrire : « rares sont les livres qui ont été écrit par leurs auteurs » ? Avouez que tel quel cela ne fait guère de sens.

Vouliez-vous dire ?: « La plupart des livres bibliques n’ont pas été écrits par les auteurs que leur attribue la tradition. » Si c’est le cas, cette affirmation vous met en porte-à-faux avec la conscience collective évangélique, et reste à démontrer.

Ou peut-être vouliez-vous dire ? « La plupart des livres bibliques ont été écrit par un auteur différent du personnage principal qui en est le sujet » Mais vous ne citez que Esther et Ruth. Puis, la majorité des livres bibliques n’ont pas pour but de raconter la vie d’un personnage. Ainsi le pentateuque n’a pas été écrit pour servir de biographie à Moïse.

Convenez enfin que tous les auteurs du Nouveau Testament sont connus (excepté celui de l’épître aux Hébreux). Tous des hommes, c’était ma remarque.

Henri, votre conception de l’impact des « nouvelles technologies » m’étonne assez. Je croyais les hommes plus réalistes que nous dans ces sujets. Comment pouvez-vous confondre un instant la masse du bavardage évangélique internet avec les autorités intellectuelles reconnues et établies dans ce milieu ? Interrogez les corps enseignants de nos instituts, de nos facultés, les comités de nos fédérations, les responsables de nos pastorales. Vous verrez le grand cas qu’ils font de ces débats et le grand impact de vos écrits.

Une discussion internet, que les acteurs soient hommes ou femmes, ne peut en aucune façon être assimilée à un enseignement ex cathedra dans l’église locale. Non qu’elle n’ait aucun effet, mais elle ne tombe pas sous la coupe de la défense faite à la femme de se constituer autorité publique dans l’assemblée.

Pour terminer, Henri, je suis aussi un peu déçue qu’un aussi bon psychologue, n’ait pas détecté derrière ce grand zèle à nous promouvoir dans l’église, les replis tortueux et éternels du coeur de l’homme qui veut toujours être calife à la place du calife. Ne savez-vous pas que Darby, qui affichait un si grand dégoût pour les autorités établies, est devenu lui-même un vrai pape ?

Vous semblez convenir de la possibilité que les femmes aient des aptitudes différentes. Eh, bien c’est vrai, nous ne savons pas empiler comme vous des arguments bien construits. Laissez-nous le bénéfice de sentir, sur celui de penser. Ces articles qui réclament la mise en avant des femmes, résolument je le sens, s’alimentent d’une rébellion charnelle et ne visent rien moins que la démolition des églises. Mon bavardage à moi vise à le dire.

Nous possédons encore un grand avantage sur les hommes. C’est que quand nous leur crions : « Méfie-toi de moi ! Je suis une vraie peste.» ils ouvrent de grands yeux et continuent à nous apporter des fleurs.

Après cela, s’ils pleurent un peu, ils l’auront bien mérité.

Jeanne A.

14 domy 23 octobre 2009 à 9 h 06 min

Bonsoir Jeanne,
Comme tu peux le lire, le débat concernant les relations hommes/femmes s’est à nouveau enflammé, à partir des mêmes argumentions, maintes fois entendues, aboutissant aux mêmes conclusions, scindées en 2 courants, comme si Dieu prenait plaisir à renvoyer dos à dos ses enfants pourtant sincères dans leur recherche, donnant l’impression d’être dans un labyrinthe ou tous se croisent et s’entrecroisent sans jamais pouvoir se rencontrer. Parfois je me demande comment nous faisons, pour ne pas en être fatigué.
Alors que l’ensemble des commentaires aborde la relation de l’homme et de la femme par ce qu’ils peuvent où ne peuvent pas FAIRE, ton post 149 mettait en valeur ce qu’ils peuvent où ne peuvent pas ETRE, à partir de l’exemple laissé par notre Seigneur, qui reçut du Père la plus haute autorité pour prix de son humilité et de son abaissement.
Cela m’a plu, car ce que nous faisons est déterminé par ce que nous sommes et sans doute est-ce pour cela, qu’à partir des mêmes textes, nos conclusions sont différentes, quant à leurs mises en pratique. Un homme ne peut donner que ce qu’il a .Tout est subordonné à ce qu’il a en son cœur.

Le Seigneur vînt pour servir et reçut titre et autorité, alors qu’une idée largement répandue est de chercher autorité par des titres pour asseoir une fonction. Autre époque, autres moeurs, dit-on!

Quoiqu’il en soit tes posts suscitent en moi plus d’interrogations que de réponses.
Aux Ephésiens, Paul déclare que la relation hommes/femmes est un grand mystère, sensé révéler quelque chose du rapport de l’Eglise à son chef, notre Christ. Il serait donc vrai que l’homme ne peut comprendre quelque chose de son rapport à la femme, que par un amour pouvant aller du renoncement à soi jusqu’au sacrifice afin de la nourrir, d’en prendre soin comme sa propre chair. Voilà qui serait une trop lourde responsabilité, pour tout homme connaissant sa nudité, sans le secours d’un Sauveur. Pourtant il est écrit qu’à cet endroit se trouve la clé du mystère.

Autre mystère, autre interrogation m’est venue, en méditant tes posts ; c’est que l’homme semble n’avoir qu’un chef : Christ. La femme mariée, ici-bas en a deux : Christ et son homme. Non pas, deux chefs dominateurs, mais deux chefs protecteurs, deux protecteurs. Etonnant,non ?
Bon je vais m’arrêter là, parce qu’en me relisant je m’aperçois que j’ai été trop long et peut-être certains trouveront cela sans intérêt où même allant trop loin, mais n’ayant plus le secours de la religion pour m’aider, je cherche la voie nouvelle inaugurée par Celui qui a déchiré le voile et qui m’a pris par la main.
Jeanne, merci pour tes différents posts.

15 tommy ab 23 octobre 2009 à 5 h 59 min

M. Mabele, .. c’est (*&?(&*??%%?$ incroyable !!!

la lèpre de Marie la soeur de Moïse comme argument en faveur de l’existence d’une loi de la torah qui interdit aux femmes de parler !?!

Dieu a jugé Koré et ses associés pour essentiellement la même raison qu’il a jugé Marie (l’orgueil). conclusion "évidente": il est interdit désormais de s’appeler Koré. Simple. évident. ca va de soi. (je blague bien entendu)

Dieu a jugé Marie parce qu’elle a agit par orgueil. Donc évidemment, les femmes ne doivent pas parler. De toute évidence. C’est clair comme de l’eau. J’en suis renversé par la logique implacable de ce raisonnement…

Et il est d’une évidence indéniable que parce que les femmes ne pouvaient pas être lévites, ni sacrificateurs qu’elles ne peuvent pas parler ou enseigner dans l’église… ça va de soi. D’ailleurs, avez-vous acheter votre mouton pour le sacrifice de la semaine prochaine?? Et, oh ! envoyez-moi une photo pour que je vérifie si vous ne vous rasez pas les coins de la barbe. Et lorsque les femmes de votre entourage ont leurs règles, j’espère que vous ne les touchez pas, parce que vous seriez impur si vous le faites…

Voyez-vous, c’est ca que j’appelle INTERPRÉTER. Vous voyez les Écritures à travers vos lunettes, comme d’ailleurs moi-même je les vois à travers les miennes.

moi j’en suis conscient de mes lunettes. vous ?

Avez-vous lu le texte de Jon Zens avant d’affirmer que la traduction adoptée par Jean-Luc est tordue ??

on ne VEUT pas que cette traduction soit bonne parce qu’elle vient déstabiliser un confortable statu quo

16 domy 22 octobre 2009 à 23 h 42 min

Bonsoir Jeanne,
Comme tu peux le lire, le débat concernant les relations hommes/femmes s’est à nouveau enflammé, à partir des mêmes argumentions, maintes fois entendues, aboutissant aux mêmes conclusions, scindées en 2 courants, comme si Dieu prenait plaisir à renvoyer dos à dos ses enfants pourtant sincères dans leur recherche, donnant l’impression d’être dans un labyrinthe ou tous se croisent et s’entrecroisent sans jamais pouvoir se rencontrer. Parfois je me demande comment nous faisons, pour ne pas en être fatigué.
Alors que l’ensemble des commentaires aborde la relation de l’homme et de la femme par ce qu’ils peuvent où ne peuvent pas FAIRE, ton post 149 mettait en valeur ce qu’ils peuvent où ne peuvent pas ETRE, à partir de l’exemple laissé par notre Seigneur, qui reçut du Père la plus haute autorité pour prix de son humilité et de son abaissement.
Cela m’a plu, car ce que nous faisons est déterminé par ce que nous sommes et sans doute est-ce pour cela, qu’à partir des mêmes textes, nos conclusions sont différentes, quant à leurs mises en pratique. Un homme ne peut donner que ce qu’il a .Tout est subordonné à ce qu’il a en son cœur.

Le Seigneur vînt pour servir et reçut titre et autorité, alors qu’une idée largement répandue est de chercher autorité par des titres pour asseoir une fonction. Autre époque, autres moeurs, dit-on!

Quoiqu’il en soit tes posts suscitent en moi plus d’interrogations que de réponses.
Aux Ephésiens, Paul déclare que la relation hommes/femmes est un grand mystère, sensé révéler quelque chose du rapport de l’Eglise à son chef, notre Christ. Il serait donc vrai que l’homme ne peut comprendre quelque chose de son rapport à la femme, que par un amour pouvant aller du renoncement à soi jusqu’au sacrifice afin de la nourrir, d’en prendre soin comme sa propre chair. Voilà qui serait une trop lourde responsabilité, pour tout homme connaissant sa nudité, sans le secours d’un Sauveur. Pourtant il est écrit qu’à cet endroit se trouve la clé du mystère.

Autre mystère, autre interrogation m’est venue, en méditant tes posts ; c’est que l’homme semble n’avoir qu’un chef : Christ. La femme mariée, ici-bas en a deux : Christ et son homme. Non pas, deux chefs dominateurs, mais deux chefs protecteurs, deux protecteurs. Etonnant,non ?
Bon je vais m’arrêter là, parce qu’en me relisant je m’aperçois que j’ai été trop long et peut-être certains trouveront cela sans intérêt où même allant trop loin, mais n’ayant plus le secours de la religion pour m’aider, je cherche la voie nouvelle inaugurée par Celui qui a déchiré le voile et qui m’a pris par la main.
Jeanne, merci pour tes différents posts.

17 Eric Mabele 22 octobre 2009 à 22 h 21 min

Bonjour MJ ,

Je suis tout a fait d’accords que :

Nous sommes tous devenus sacrificateurs pour le Dieu vivant : 

Oui tous hommes, femmes, juifs ou païens nous avons accès a ce salut, nous pouvons tous nous approcher de Dieu et le servir avec les dons que Dieu nous aura accordé.

Bien loin de moi l’idée que les femmes ne font pas partie du salut qu’il y a en Jésus-Christ.
Merci MJ de ne pas me prêter d’autre raisonnements de ce genre.

Maintenant sous la nouvelle alliance comme Paul nous l’enseigne nous qui formons un seul corps en Christ nous sommes néanmoins des membres qui n’ont pas la même fonction. Nous avons des dons différents selon la grâce qui nous a été accordée :

" si c’est de parler en prophètes, que ce soit dans la logique de la foi ; si c’est de servir, qu’on se consacre au service ; que celui qui enseigne se consacre à l’enseignement ; celui qui encourage, à l’encouragement ; que celui qui donne le fasse avec générosité ; celui qui dirige, avec empressement ; celui qui exerce la compassion, avec joie."

En fait dit Paul Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu. Chacun a donc une place bien définie dans le corps de Christ : on n’est pas tous apôtres, tous prophètes, tous docteurs ….

On n’est pas aussi dans l’Eglise tous des hommes ou tous des femmes il y a une différence que Dieu fait :

Cela est dit dans 1 cor 11: Selon que l’on soit homme ou femme on doit se couvrir ou pas la tête lorsque l’on prie ou prophétise .
Et concernant le service d’enseignement et d’autorité cela est réservé aux hommes , selon ce qui est écrit dans 1 Cor 14:34 et 1 Tim 2:12.

18 Henri 22 octobre 2009 à 21 h 30 min

Jeanne Merci pour cette belle poésie à laquelle je ne suis pas insensible.
Mais je dois te dire que si dans la soixantaine de livres qui composent ta bible aucun n’a été écrit par une femme, en dehors de l’explication sensée que tu donnes il est aussi vrai de considérer que rares sont les livres qui ont été écrit par leurs auteurs et c’est certainement pourquoi ceux de Ruth et d’Esther ont aussi été écrit par des hommes.
J’ai bien apprécié quand tu as écrit- au post 163 que les femmes sont mieux disposées que les hommes à comprendre la dépendance de l’église vis à vis du Seigneur ; mais c’est dommage qu’elles soient obligés de garder cela pour elles sans faire profiter à l’église de ce qu’elles ont compris. Et pourtant Dieu ne fait rien d’inutile n’est ce pas? mais à quoi ça peut bien servir à toute l’église? Voilà ainsi une différence de traitement dans le Corps de Christ selon que l’ont soit homme ou femme. Je me demande si c’est juste et voulu de Dieu.

Mais tu as raison elles doivent demeurer tranquille et silencieuses et c’est pourquoi je t’exhorte toi même à ne plus t’exposer trop longtemps à nous expliquer ces choses essentielles que tu saisis car si j’osais je te dirais que tu es entrain de nous enseigner
non que je n’apprécie pas, mais je crois que ce blog composés de frères aussi, ne doit pas être une occasion de chute pour toi. Car à l’heure d’internet, il n’est point besoin d’arpenter une estrade pour être en vue dans une situation d’enseignement il suffit pour ça de taper plus de 2 posts sur un même sujet pour être une femme ou un homme en vue ; surtout si ce qu’on dit a l’air d’édifier les autres!
Je t’assure que tu m’as édifié mais tu sais comme tu dis que ce n’est pas la place d’une femme et je comprendrais que tu t’en t’abstiennes désormais quoi que je te regretterai mais il faut ce qu’il faut n’est ce pas?

19 MJ 22 octobre 2009 à 18 h 21 min

Bonjour Eric,

Tu as raison de dire que dans l’Ancienne Alliance ce sont les Lévites et les Sacrificateurs qui enseignait le peuple.
Mais jésus est venu accomplir la loi.
Si tu lis Hébreux 7 à 9 tu verras qu’il n’y a plus de sacrificateur, car les sacrificateurs et les prêtres avaient comme première fonction d’offrir des sacrifices de sang et des offrandes à l’Eternel pour effacer le péché des hommes, d’abord le leur, puis celui du peuple.

Jésus est le souverain sacrificateur (hébreu 4.14) ultime, à la fois sacrifice (agneau de Dieu offert pour le sacrifice perpétuel) et sacrificateur pour l’éternité selon l’ordre de Melchisédek. Il n’y a plus besoin de sacrifice de sang, donc plus besoin de sacrificateur. (hébreux 9. 11 à 14) Mais tous, par ce sacrifice unique et perpétuel, nous sommes sanctifiés comme l’étaient les sacrificateurs pour pouvoir rentrer dans le sanctuaire et servir l’Eternel. Et ainsi ce sont tous ceux qui sont purifiés par la sang de Christ qui peuvent désormais servir l’Eternel, le Dieu vivant. (verset 14).
Nous sommes tous devenus sacrificateurs pour le Dieu vivant :

Apocalypse 1.5 et 6 « ….et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son père…. »
Apocalypse 5.9 et 10 : « Et ils chantaient un cantique nouveau (ils chantent en grec) , disant : Tu es digne de recevoir le livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu fus immolé et tu achetas pour Dieu, par ton sang, de toute tribu, langue, peuple et nation, et tu fis d’eux un royaume de prêtres pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. »

Maintenant tu peux aussi dire que d’après ta lecture, les femmes ne sont pas purifiées par le sang de Christ et ne peuvent donc le servir, tu peux aussi dire que les femmes ne font pas parties des rachetés par le sang de Christ ni incluses, dans les tribus, langues, peuples et nations.

La loi s’adressait à des hommes (humains) charnels, et se faisait donc par des actes matériels, ritualistes et répétés. (hébreu 9.10), elle existe jusqu’à « un temps de réforme ».

Pour autant la loi n’est pas abolie, mais « transcendée » je n’aime pas trop ce terme à cause de la connotation ésotérique que l’on peut lui donner, mais je n’en trouve pas de meilleur.

Elle existe toujours, mais de charnelle devient spirituelle. Elle existe toujours, non par des actes matériels mais par une disposition du cœur. Car si l’Ancienne alliance était basée sur la circoncision physique (marque de l’appartenance à Dieu) la nouvelle l’est sur la circoncision du cœur (marque de l’appartenance à Dieu ) Hébreux 8. 7 à 13 et 10.15 à 18.

Dans Mathieu 5. 17 à 48, Jésus nous montre comment passer de la loi charnelle qu’il va accomplir en payant pour nous chacune de nos transgressions, à la loi spirituelle qu’il veut nous voir appliquer.
Il commence par rappeler l’immuabilité de la loi, dont pas un iota ne passera, et la sanction de ceux qui apprendront à ne pas respecter la loi.
Ensuite il dit
« vous avez entendu qu’il a été dit : » suis un commandement de la loi
et immédiatement après Jésus déclare : « Mais moi je vous dis : » et là on passe non à un acte mais à une disposition du cœur. Du meurtre charnel on passe à l’insulte. De l’adultère à la convoitise dans le cœur. Du parjure, à la simple acceptation, etc etc.

De même en Mathieu 9.12 et 13, Jésus reprend les Pharisiens en condamnant leurs actes charnels (sacrifice du verset 13) et en réclamant les actes spirituels (miséricorde du verset 13)

De même en Mathieu 23.25 à 28. Jésus met l’accent sur le cœur, car il prépare à comprendre la circoncision du cœur.
Idem en Mathieu 15 7 à 20. Là encore purifier le cœur

C’est aussi ce que dit Paul en Romains 2.29, et on le retrouve tout au long du nouveau testament.

Entre l’ancien Testament et le nouveau Testament, la loi de charnelle devient spirituelle, les sacrificateurs d’une catégorie de personnes, deviennent tous les rachetés par Jésus, ne reste plus que le sacrifice.

Jésus étant le sacrifice perpétuel, il n’est plus besoin de faire couler le sang, acte charnel pour une loi s’adressant à des êtres charnels. La loi se vivant au niveau spirituel exige donc un sacrifice spirituel.
Ce sacrifice c’est nous. Qui devenons une offrande, un sacrifice vivant, saint et agréable, ce qui est le culte que nous devons rendre à Dieu : Romains 12.1

Ainsi selon hébreux 10. 19 à 23 nous avons « un libre accès au sanctuaire », comme les anciens sacrificateurs, parce que « Jésus a inauguré pour nous un chemin nouveau et vivant » par son sacrifice à la croix, notre « cœur purifié d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure » nous pouvons nous approcher de Dieu. Et nous pouvons confesser cela sans douter car « celui qui a fait la promesse est fidèle »

Maintenant tu peux aussi dire que d’après ta lecture, les femmes ne font pas parties de cette promesse, mais cela n’engage que toi, pas les Ecritures.
.
Si ta lecture reste charnelle, tu ne pourras pas voir comment la loi charnelle de l’Ancien Testament, devient spirituelle dans le nouveau.
Et j’en reviens à ce passage que j’ai donné hier à Zarlène sur le fils « les sœurs » : 1 Corinthiens 2. 11 à 16
11 : Qui donc parmi les hommes (humains) sait ce qui concerne l’homme (humain), si ce n’est l’esprit de l’homme (humain) qui est en lui ? De même personne ne connaît ce qui concerne Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. (12) Or nous n’avons pas reçu l’esprit du monde mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin de savoir ce que Dieu nous a donné par grâce. (13) Et nous en parlons non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, en expliquant ce qui est spirituel en termes spirituels. (14) Mais l’homme (humain) naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. (15) L’homme (humain) spirituel au contraire juge de tout et il n’est lui même jugé par personne. (16) En effet qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Or nous nous avons la pensée de Christ.

MJ

20 Eric Mabele 22 octobre 2009 à 18 h 07 min

Jean-Luc ce n’est que des raisonnements humains que tu m’exposes:

Tes raisonnements sont basés :

Sur l’expérience de ce qui se passe par ici ou par la.

Sur des a priori de pensées machistes que tu donnes systématiquement et sans aucun discernement à tout tes interlocuteurs qui débattent avec toi sur ce sujet.

Sur une traduction tordue qui convient a tes raisonnements.

Sur le fait que si une assemblée ne connaît pas la croissance "merveilleuse" des assemblées de Chine c’est parce qu’elle n’est pas dotée de femmes qui enseignent ! Drôle de raisonnement!

Tout cela n’est pas honnête, je ne me tiendrais pas sur ton terrain.

Salutations,

21 Jeanne 22 octobre 2009 à 16 h 12 min

Ce matin, en me promenant dans le jardin des Ecritures, j’ai voulu reposer mes yeux sur des tableaux paisibles ; n’est ce pas là un des privilèges de posséder un jardin ? J’ai regardé longuement les buissons de lys, la vigne vierge qui court sur la murette, et les colombes qui se désaltéraient à la petite source qui coule doucement.

Toutes ces choses étaient tranquilles et silencieuses. Non pas muettes toutefois ; car en tendant l’oreille je pouvais percevoir le murmure de la source, le pépiement des oiseaux, la caresse du vent sur les fleurs et la vigne. Et je me suis demandé si ces exemples de la Création n’étaient pas comme une explication de la Parole qui veut que la femme recherche la tranquillité et le silence, plutôt que le témoignage public et sonore.

Parmi la soixantaine de livres qui composent ma Bible, aucun n’a été écrit par une femme. Est-ce un hasard ? Une circonstance accidentelle, due au peu d’estime dans laquelle l’humanité primitive nous tenait ? Cependant rien ne saurait être fortuit dans le Livre divin. Les femmes y sont silencieuses; c’est vrai, mais non pas muettes. En le feuilletant, je les y entends chanter leurs cantiques inspirés, celui de Marie, de Anne, de Deborah ; j’y écoute battre le coeur de Sulamithe ; j’y devine les exclamations au matin de la résurrection.

Hors de mon jardin, on m’a dit que les temps avaient changé, et que les femmes sont aujourd’hui pasteur, et qu’il convient qu’elles arpentent l’estrade en tonnant le message de repentance. Je crois que c’est une séduction. La femme bruyante dans la Bible est folle ; la femme en vue est assise sur la Bête. Dieu a sciemment choisi de tels symboles.

Paul ne demande pas le mutisme des femmes dans l’assemblée ; seulement qu’elles y soient tranquilles, ou silencieuses ; c’est une même chose, en harmonie avec la loi de Dieu, avec sa Création, avec la pensée de Christ, avec le sentiment de son Eglise, dans tous les siècles.

Jeanne A.

22 Didier Gasser 22 octobre 2009 à 14 h 59 min

PS: un Frère m’a aimablement fait penser à une chose positive à laquelle je n’avais plus pensé, à savoir qu’une prophétie en plus d’un événement futur peut également révéler un événement du passé ou les secrets du coeur d’une personne:

1 Corinthiens:

14.24 Mais si tous prophétisent, et qu’il survienne quelque non-croyant ou un homme du peuple, il est convaincu par tous, il est jugé par tous,
14.25 les secrets de son coeur sont dévoilés, de telle sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu, et publiera que Dieu est réellement au milieu de vous.

23 GP 22 octobre 2009 à 12 h 48 min

Bonjour Carole
Il faudrait savoir si c’est une question ou un reproche !
si je dis que je préfère penser que la femme a beaucoup de charges sauf celui d’enseigner c’est parce que j’interprète la Parole de cette manière et après méditations j’en ai la conviction personnelle, comme cela n’engage que chacun de nous individuellement.
Maintenant lorsque je dis que tout est sous (ou plutôt devrait être) sous l’action du Saint Esprit (si toutefois nous lui laissions les initiatives spirituelles) comment "d’après moi" pourrait-Il contredire la Parole écrite ?
Quand je suis devant le fait accompli que je parcours un enseignement écrit par une femme j’éxamine, sans plus, au risque d’avoir l’air de me contredire.
J’ai dis sur un autre post que je n’ai pas reçu le ministère d’enseignement j’ai d’autres dons au service de l’église (voir mes témoignages) et je n’ai strictement aucuns problèmes avec les femmes qui apportent leur contribution de quelques manières.
Je pense que celles qui enseignent recevront de Dieu soit des éloges soit une réprimande !
Je ne juge pas les femmes ni ne les condamne parce que je cite la Parole !
et si certains m’accusent de "mysogine " pour moi c’est Dieu qu’ils accusent à travers ma conviction.
Lors de nos partages en plusieurs maisons, la femme parle, donne son avis, témoigne, prie, donne des paroles de sagesse et de connaissance, et une fois
l’une d’entre elle a enseigné sur l’apostasie ! j’ai été un peu mal a l’aise à cause
de la Parole telle que je l’entends mais tout c’est bien terminé …
Je n’ai plus envie de débattre sur ce sujet(pour ma part), je respecte l’étude de
Tommy ab, les points de vues différents de chacun, mais il faut être sincère dans sa conviction sans outrager l’autre pour autant.
Si nous sommes sincères Dieu nous éclairera!
GP

24 Didier Gasser 22 octobre 2009 à 12 h 47 min

Bonjour à toutes et à tous,

Quand nous parlons d’enseignement, pour bien comprendre de quoi nous parlons, il s’agit du fait d’enseigner à haute voix devant une assemblée, ou devant un public, et à la limite, dans certains cas, d’avoir une attitude d’autorité qui découlerait de l’enseignement donné ou du fait d’enseigner ; car une personne qui enseigne en obéissance au Seigneur, et en réponse à Son appel a reçu cette autorité de la part du Maître et n’a, de ce fait, aucun besoin d’en adopter une certaine attitude. La Parole, n’en déplaise à certains, est vraiment très claire sur qui doit être soumis à qui ; on peut noter ici que la philosophie post moderne, qui a bien pénétré l’Eglise, est farouchement rebelle à cela et bien souvent nous réagissons sur ce sujet de façon émotive et négative de part l’influence de cette philosophie sur notre pensée et notre réflexion. Mais ceci c’est vraiment mal connaître le Seigneur, en particulier Son amour, et tout ce que la Bible enseigne sur le sujet. Je vais m’expliquer plus loin. La clarté de la soumission dans la Parole comporte ce côté de la soumission aux maris, aux anciens, aux responsables, etc…, mais aussi ce côté où chacun est soumis à chacun et où chacun devrait voir l’autre comme au-dessus de lui-même. Tout ceci sans oublier que celui auquel on est soumis doit se souvenir qu’il doit aimer le subordonné comme le Seigneur le fait ; il est donc exclu pour lui d’avoir d’une quelconque manière que ce soit une attitude de supériorité.

Peut-être que cela va surprendre quelques-uns au vu de mes réflexions précédentes sur le sujet ; car effectivement, encore une fois n’en déplaise à certains, la Parole est très claire sur le sujet et c’est une erreur de ne pas le reconnaître avec honnêteté, comme d’utiliser des « interprétations » pour justifier son point de vue. Mais lorsque je rencontre une Sœur qui enseigne ou qui prêche, je m’abstiens de la juger, de juger ce qu’elle fait et encore moins de la condamner ou de dire que ce qu’elle fait est faux pour autant que ce qu’elle dit soit conforme à La Parole. Je me souviens une ou deux fois d’avoir aidé une femme pasteur dans sa recherche pour la prédication du dimanche au culte. Vous savez certainement que dans l’Eglise Protestante les sujets de prêches pour les cultes sont plus ou moins imposés par les autorités ecclésiastiques en suivant une certaine logique au fil du temps. Cette dame, ces fois là, ne savait pas tellement comment s’y prendre pour aborder les sujets avec la Bible. Je lui ai dit : « si tu me permets, peut-être pourrais-tu aborder ce sujet par ce biais … ». Puis je lui ai montré les passages qui en parlaient et comment ils en parlaient ; ce qui l’a un peu surprise. Ainsi nous avons pu faire une étude et les fidèles ont pu entendre des passages de la Parole de Dieu. Ce témoignage n’est pas là pour inciter à faire la même chose, mais simplement pour illustrer mon attitude face à une problématique telle que celle là par rapport à ce que j’essaie de vous dire. Car en priant, puisque cette réalité me travaillait, le Seigneur m’a fait comprendre qu’il ne trouvait pas d’hommes pour parler de Sa part dans cette église. J’avais donc compris que c’était Son affaire et plus la notre. J’avais aussi compris que, pour certaines choses, le Seigneur ne trouvait pas d’hommes pour faire Sa volonté, et de ce fait, Il se permettait de choisir une Sœur pour se faire.

Bien sûr, de manière générale la Parole est très claire, comme cela a été souligné précédemment, concernant les Sœurs et l’enseignement aussi bien dans l’Ancienne que la Nouvelle Alliance. Cependant, dans Sa souveraineté, Dieu peut faire une exception à la règle. Souvenez-vous, chers Frères, que le Seigneur reprochait parfois aux hommes la dureté de leur cœur, et ceci par rapport à leurs relations avec les femmes justement ; voudrions-nous prendre le risque qu’Il nous fasse le même reproche ? Que nous soyons trouvés n’étant pas prêt à faire Sa volonté et qu’Il n’ait plus que le choix de faire une de ces exceptions voyant des Sœurs prêtes à le faire ? Car, eh oui, il y en a un exemple dans la Parole de Dieu, et pas des moindres. Une fois, Dieu ne trouvait pas d’hommes prêts pour sauver et rétablir son peuple. C’était aux temps qui étaient jugés comme une période où finalement il nous est dit que chacun faisait ce qui lui semblait bon, exactement comme ce que nous vivons aujourd’hui :

Juges :

17.6 En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon.

21.25 En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon.

Ne trouvant donc pas d’hommes, ce fut une femme que Dieu choisit pour venir en aide à Son peuple :

Juges :

4.1 Les enfants d’Israël firent encore ce qui déplaît à l’Éternel, après qu’Éhud fut mort.
4.2 Et l’Éternel les vendit entre les mains de Jabin, roi de Canaan, qui régnait à Hatsor. Le chef de son armée était Sisera, et habitait à Haroscheth Goïm.
4.3 Les enfants d’Israël crièrent à l’Éternel, car Jabin avait neuf cents chars de fer, et il opprimait avec violence les enfants d’Israël depuis vingt ans.
4.4 Dans ce temps-là, Débora, prophétesse, femme de Lappidoth, était juge en Israël.
4.5 Elle siégeait sous le palmier de Débora, entre Rama et Béthel, dans la montagne d’Éphraïm; et les enfants d’Israël montaient vers elle pour être jugés.
4.6 Elle envoya appeler Barak, fils d’Abinoam, de Kédesch Nephthali, et elle lui dit: N’est-ce pas l’ordre qu’a donné l’Éternel, le Dieu d’Israël? Va, dirige-toi sur le mont Thabor, et prends avec toi dix mille hommes des enfants de Nephthali et des enfants de Zabulon;
4.7 j’attirerai vers toi, au torrent de Kison, Sisera, chef de l’armée de Jabin, avec ses chars et ses troupes, et je le livrerai entre tes mains.
4.8 Barak lui dit: Si tu viens avec moi, j’irai; mais si tu ne viens pas avec moi, je n’irai pas.
4.9 Elle répondit: J’irai bien avec toi; mais tu n’auras point de gloire sur la voie où tu marches, car l’Éternel livrera Sisera entre les mains d’une femme. Et Débora se leva, et elle se rendit avec Barak à Kédesch.
4.10 Barak convoqua Zabulon et Nephthali à Kédesch; dix mille hommes marchèrent à sa suite, et Débora partit avec lui.
4.11 Héber, le Kénien, s’était séparé des Kéniens, des fils de Hobab, beau-père de Moïse, et il avait dressé sa tente jusqu’au chêne de Tsaannaïm, près de Kédesch.
4.12 On informa Sisera que Barak, fils d’Abinoam, s’était dirigé sur le mont Thabor.
4.13 Et, depuis Haroscheth Goïm, Sisera rassembla vers le torrent de Kison tous ses chars, neuf cents chars de fer, et tout le peuple qui était avec lui.
4.14 Alors Débora dit à Barak: Lève-toi, car voici le jour où l’Éternel livre Sisera entre tes mains. L’Éternel ne marche-t-il pas devant toi? Et Barak descendit du mont Thabor, ayant dix mille hommes à sa suite.
4.15 L’Éternel mit en déroute devant Barak, par le tranchant de l’épée, Sisera, tous ses chars et tout le camp. Sisera descendit de son char, et s’enfuit à pied.
4.16 Barak poursuivit les chars et l’armée jusqu’à Haroscheth Goïm; et toute l’armée de Sisera tomba sous le tranchant de l’épée, sans qu’il en restât un seul homme.
4.17 Sisera se réfugia à pied dans la tente de Jaël, femme de Héber, le Kénien; car il y avait paix entre Jabin, roi de Hatsor, et la maison de Héber, le Kénien.
4.18 Jaël sortit au-devant de Sisera, et lui dit: Entre, mon seigneur, entre chez moi, ne crains point. Il entra chez elle dans la tente, et elle le cacha sous une couverture.
4.19 Il lui dit: Donne-moi, je te prie, un peu d’eau à boire, car j’ai soif. Elle ouvrit l’outre du lait, lui donna à boire, et le couvrit.
4.20 Il lui dit encore: Tiens-toi à l’entrée de la tente, et si l’on vient t’interroger en disant: Y a-t-il ici quelqu’un? tu répondras: Non.
4.21 Jaël, femme de Héber, saisit un pieu de la tente, prit en main le marteau, s’approcha de lui doucement, et lui enfonça dans la tempe le pieu, qui pénétra en terre. Il était profondément endormi et accablé de fatigue; et il mourut.
4.22 Comme Barak poursuivait Sisera, Jaël sortit à sa rencontre et lui dit: Viens, et je te montrerai l’homme que tu cherches. Il entra chez elle, et voici, Sisera était étendu mort, le pieu dans la tempe.
4.23 En ce jour, Dieu humilia Jabin, roi de Canaan, devant les enfants d’Israël.
4.24 Et la main des enfants d’Israël s’appesantit de plus en plus sur Jabin, roi de Canaan, jusqu’à ce qu’ils eussent exterminé Jabin, roi de Canaan.

5.1 En ce jour-là, Débora chanta ce cantique, avec Barak, fils d’Abinoam:
5.2 Des chefs se sont mis à la tête du peuple en Israël, Et le peuple s’est montré prêt à combattre: Bénissez-en l’Éternel!
5.3 Rois, écoutez! Princes, prêtez l’oreille! Je chanterai, oui, je chanterai à l’Éternel, Je chanterai à l’Éternel, le Dieu d’Israël.
5.4 O Éternel! quand tu sortis de Séir, Quand tu t’avanças des champs d’Édom, La terre trembla, et les cieux se fondirent Et les nuées se fondirent en eaux;
5.5 Les montagnes s’ébranlèrent devant l’Éternel, Ce Sinaï devant l’Éternel, le Dieu d’Israël.
5.6 Au temps de Schamgar, fils d’Anath, Au temps de Jaël, les routes étaient abandonnées, Et ceux qui voyageaient prenaient des chemins détournés.
5.7 Les chefs étaient sans force en Israël, sans force, Quand je me suis levée, moi, Débora, Quand je me suis levée comme une mère en Israël.
5.8 Il avait choisi de nouveaux dieux: Alors la guerre était aux portes; On ne voyait ni bouclier ni lance Chez quarante milliers en Israël.
5.9 Mon coeur est aux chefs d’Israël, A ceux du peuple qui se sont montrés prêts à combattre. Bénissez l’Éternel!
5.10 Vous qui montez de blanches ânesses, Vous qui avez pour sièges des tapis, Et vous qui marchez sur la route, chantez!
5.11 Que de leur voix les archers, du milieu des abreuvoirs, Célèbrent les bienfaits de l’Éternel, Les bienfaits de son conducteur en Israël! Alors le peuple de l’Éternel descendit aux portes.
5.12 Réveille-toi, réveille-toi, Débora! Réveille-toi, réveille-toi, dis un cantique! Lève-toi, Barak, et emmène tes captifs, fils d’Abinoam!
5.13 Alors un reste du peuple triompha des puissants, L’Éternel me donna la victoire sur les héros.
5.14 D’Éphraïm arrivèrent les habitants d’Amalek. A ta suite marcha Benjamin parmi ta troupe. De Makir vinrent des chefs, Et de Zabulon des commandants.
5.15 Les princes d’Issacar furent avec Débora, Et Issacar suivit Barak, Il fut envoyé sur ses pas dans la vallée. Près des ruisseaux de Ruben, Grandes furent les résolutions du coeur!
5.16 Pourquoi es-tu resté au milieu des étables A écouter le bêlement des troupeaux? Aux ruisseaux de Ruben, Grandes furent les délibérations du coeur!
5.17 Galaad au delà du Jourdain n’a pas quitté sa demeure. Pourquoi Dan s’est-il tenu sur les navires? Aser s’est assis sur le rivage de la mer, Et s’est reposé dans ses ports.
5.18 Zabulon est un peuple qui affronta la mort, Et Nephthali de même, Sur les hauteurs des champs.
5.19 Les rois vinrent, ils combattirent, Alors combattirent les rois de Canaan, A Thaanac, aux eaux de Meguiddo; Ils ne remportèrent nul butin, nul argent.
5.20 Des cieux on combattit, De leurs sentiers les étoiles combattirent contre Sisera.
5.21 Le torrent de Kison les a entraînés, Le torrent des anciens temps, le torrent de Kison. Mon âme, foule aux pieds les héros!
5.22 Alors les talons des chevaux retentirent, A la fuite, à la fuite précipitée de leurs guerriers.
5.23 Maudissez Méroz, dit l’ange de l’Éternel, Maudissez, maudissez ses habitants, Car ils ne vinrent pas au secours de l’Éternel, Au secours de l’Éternel, parmi les hommes vaillants.
5.24 Bénie soit entre les femmes Jaël, Femme de Héber, le Kénien! Bénie soit-elle entre les femmes qui habitent sous les tentes!
5.25 Il demanda de l’eau, elle a donné du lait, Dans la coupe d’honneur elle a présenté de la crème.
5.26 D’une main elle a saisi le pieu, Et de sa droite le marteau des travailleurs; Elle a frappé Sisera, lui a fendu la tête, Fracassé et transpercé la tempe.
5.27 Aux pieds de Jaël il s’est affaissé, il est tombé, il s’est couché; A ses pieds il s’est affaissé, il est tombé; Là où il s’est affaissé, là il est tombé sans vie.
5.28 Par la fenêtre, à travers le treillis, La mère de Sisera regarde, et s’écrie: Pourquoi son char tarde-t-il à venir? Pourquoi ses chars vont-ils si lentement?
5.29 Les plus sages d’entre ses femmes lui répondent, Et elle se répond à elle-même:
5.30 Ne trouvent-ils pas du butin? ne le partagent-ils pas? Une jeune fille, deux jeunes filles par homme, Du butin en vêtements de couleur pour Sisera, Du butin en vêtements de couleur, brodés, Un vêtement de couleur, deux vêtements brodés, Pour le cou du vainqueur.
5.31 Périssent ainsi tous tes ennemis, ô Éternel! Ceux qui l’aiment sont comme le soleil, Quand il paraît dans sa force. Le pays fut en repos pendant quarante ans.

Bien sûr, les guerres que nous devons mener aujourd’hui ne sont principalement plus physiques, c’est à dire contre la chair et le sang, mais avant tout spirituelles. Souvenons-nous que ces événements nous ont été relatés pour nous servir d’exemple à nous, qui sommes parvenus à la fin des temps. Aux temps des juges, la loi avait déjà été donnée à Moïse, avec les précisions du jugement de Dieu en cas de désobéissance, et de Ses promesses de rétablissement en cas d’obéissance et de soumission. Il en va exactement de même pour nous aujourd’hui.

Si vous lisez attentivement ce passage, vous pouvez voir que Débora quelque part avait conscience que sa position devait normalement être celle d’un homme, elle était peut-être même mal à l’aise, mais ça c’est mon sentiment personnel. D’abord elle envoie chercher un homme :

Juges :

4.6 Elle envoya appeler Barak, fils d’Abinoam, de Kédesch Nephthali, et elle lui dit: N’est-ce pas l’ordre qu’a donné l’Éternel, le Dieu d’Israël? Va, dirige-toi sur le mont Thabor, et prends avec toi dix mille hommes des enfants de Nephthali et des enfants de Zabulon;
4.7 j’attirerai vers toi, au torrent de Kison, Sisera, chef de l’armée de Jabin, avec ses chars et ses troupes, et je le livrerai entre tes mains.

Puis, quelque part des fois comme nous aujourd’hui quand nous nous comportons en enfants gâtés, cet homme, peut être par peur, refuse d’y aller « tout seul » :

Juges :

4.8 Barak lui dit: Si tu viens avec moi, j’irai; mais si tu ne viens pas avec moi, je n’irai pas.

Alors là Débora nous montre cette conscience qu’elle a que cette tâche devrait être celle d’un homme :

Juges :

4.9 Elle répondit: J’irai bien avec toi; mais tu n’auras point de gloire sur la voie où tu marches, car l’Éternel livrera Sisera entre les mains d’une femme. Et Débora se leva, et elle se rendit avec Barak à Kédesch.

On dirait même qu’il y avait en elle une soumission :

Juges :

5.9 Mon coeur est aux chefs d’Israël, A ceux du peuple qui se sont montrés prêts à combattre. Bénissez l’Éternel!

Voilà chers Frères et Sœurs, avant de trop vite juger si nous sommes devant une situation particulière, je parle bien toujours dans le cadre de l’obéissance à la Parole de Dieu, assurons-nous au préalable qu’il ne s’agisse pas d’un choix particulier du Seigneur Lui-même ! Et vous, très chères Sœurs bien-aimées, si vous avez le sentiment d’avoir été appelées pour enseigner, assurez-vous au préalable que cet appel est bien du Seigneur uniquement. Car il nous faut nous souvenir d’un avertissement très sérieux à l’égard même des Frères qui enseignent, ça peut même être très grave, alors à plus forte raison pour une Sœur qui enseigne sans en avoir été appelée. C’est une énorme responsabilité qu’il faut prendre très au sérieux :

Jacques :

3.1 Mes frères, qu’il n’y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement.
3.2 Nous bronchons tous de plusieurs manières. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride.
3.3 Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier.
3.4 Voici, même les navires, qui sont si grands et que poussent des vents impétueux, sont dirigés par un très petit gouvernail, au gré du pilote.
3.5 De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt.
3.6 La langue aussi est un feu; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne.
3.7 Toutes les espèces de bêtes et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins, sont domptés et ont été domptés par la nature humaine;
3.8 mais la langue, aucun homme ne peut la dompter; c’est un mal qu’on ne peut réprimer; elle est pleine d’un venin mortel.
3.9 Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu.
3.10 De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi.
3.11 La source fait-elle jaillir par la même ouverture l’eau douce et l’eau amère?
3.12 Un figuier, mes frères, peut-il produire des olives, ou une vigne des figues? De l’eau salée ne peut pas non plus produire de l’eau douce.
3.13 Lequel d’entre vous est sage et intelligent? Qu’il montre ses oeuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse.
3.14 Mais si vous avez dans votre coeur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité.
3.15 Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique.
3.16 Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions.
3.17 La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie.
3.18 Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix.

Pour ce qui me concerne c’est, comme le disait l’apôtre Paul, avec crainte et tremblement que j’écris ces lignes. Car je suis le moindre de vous tous. Mais c’est trop sérieux. Ceci dit tout en précisant qu’un prophète n’enseigne pas forcément.

Le Seigneur vous bénisse toutes et tous.

Didier Gasser.

25 Bernard G 22 octobre 2009 à 11 h 18 min

‘quand Paul parle que les femmes doivent se taire dans les assemblées ce n’est qu’en rapport avec l’enseignement’
Voici l’exemple typique d’une affirmamation à ‘l’emporte pièce’ pour faire dire à la parole ce que l’on veut lui faire dire, bien qu’elle ne le dise pas, surtout dans la pensée des textes originaux.

Voici une citation :
"Bats ta femme tous les matins, si tu ne sais pas pourquoi, elle, elle le sait". Précisons qu’elle n’est pas dans la Bible, mais c’est un proverbe arabo-africain.

26 Carole 22 octobre 2009 à 8 h 23 min

Bonjour GP,

Tu écris :  » le partage ne se fait-il pas sous l’action du Saint-Esprit uniquement ? C’est lui seul qui dirige toutes choses dans l’Eglise. »

Oui, alors, pourquoi dans la pratique, est-ce si difficile de se soumettre les uns aux autres et de croire que le Saint-Esprit puisse aussi parler par eux ?

Pourquoi rejeter les mises en lumière de la vérité lorsqu’elles nous sont clairement dévoilées ?

Serait-ce donc l’homme qui a raison en détenant à coup sûr l’ interprétation indéboulonnable de certains versets au sujet de la femme, cela même quand il n’y a plus aucun boulon ?

Et serait-ce Dieu qui aurait tort chaque fois qu’ Il remplit le cœur et la bouche d’hommes et de femmes par Ses enseignements, Ses révélations, Ses prophéties, Ses exhortations…?

Jésus, juste après sa résurrection, se serait-il donc trompé de genre de personnes en confiant Son message à des femmes plutôt qu’à des hommes pour avertir ses disciples ?

En réalité, n’est-ce pas les intentions de notre cœur qui sont ainsi dévoilées ?

Alors, plutôt que de se remettre en question on choisit de  »tuer » au plus vite les paroles déstabilisante de Celui qui veut prendre notre place sur le trône…

Ne fermons pas notre coeur à la Vie, il est encore temps !
Allons à Sa rencontre jusqu’à ce qu’on Le trouve.

Et ne soyons pas de ceux à qui Jésus dit :

 » Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie. » ( Jean 5 : 40 )

27 Didier Gasser 22 octobre 2009 à 6 h 47 min

Bonjour tommyab,

Les interprétations ont exactement les mêmes effets que vous mentionnez que les traditions.

Ce que vous relevez est éventuellement une erreur de traduction, ce que vous faites bien de mettre à jour; il ne s’agit donc plus d’interprétation.

Il faut se souvenir que l’interprétation est un concept visant, pour ce qui concerne les Ecritures, à altérer ou transformer ce qui est écrit pour l’"harmoniser" avec ses propres convictions ou ses propres traditions.

J’aime beaucoup la mention des trois témoins que vous faites. Car même s’il est question de "silence", et que nous nous appuyons là-dessus pour "museler" nos soeurs bien-aimées, je n’ai aucun doute que le Saint-Esprit va dire stop! Ensuite, le reste des Ecritures nous apprend comment nous devons aimer nos soeurs comme le Seigneur nous aime et ne nous "musèle" pas; d’ailleurs Jean nous montre clairement que si nous n’avons pas cet amour nous ne sommes pas de Dieu! Cher Frère, les Ecritures, je les aurais mises personnellement sous deux. Enfin, les témoignages des Chrétiens soumis à Christ effectivement confirment les deux premiers témoins.

Pour ce qui est de l’enseignement dans les assemblées, cependant, la Parole me semble rester très claire, y compris devant ces trois témoins.

Le Seigneur vous bénisse.

Didier Gasser.

28 tommyab 21 octobre 2009 à 23 h 18 min

recette pour se perdre:

prenez 1 verset
prenez 1 deuxième verset
mélangez les
ajouter un peu de préjugés humain ou d’idolatrie
et vous obtenez une erreur

par exemple:
Marie est la mère de Jésus
Jésus est Dieu
Donc évidemment, Marie est la mère de Dieu !! (je blague)

un autre exemple:
1) "Je ne permet pas à la femme d’enseigner, ni de dominer sur l’homme" (traduction libre)
2)"que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi."
Donc les femmes ne peuvent pas parler,… mais seulement pour l’enseignement…. parce qu’il faut bien faire entrer dans notre théorie TOUT LE RESTE DU NOUVEAU TESTAMENT

vous tournez en rond … tout les tenants du silence des femmes répètent en coeur que le texte de Paul est clair… Ce qui est clair, c’est que vous n’y voyez que ce que vous VOULEZ voir.

voici un de mes commentaires sur un autre blog:
cette discussion ne mène nulle part malheureusement

encore une fois, il ne s’agit pas de mettre l’expérience au-dessus des Écritures, mais d’éviter de mettre l’interprétation traditionnelle des Écritures au-dessus de la Parole elle-même.

Si:
1- le témoignage du Saint-Esprit
2- l’expérience de milliers de chrétiens remplis du Saint-Esprit et soumis à Christ
3- en plus du témoignage DU RESTE DES ÉCRITURES

si tous ces 3 témoins viennent en contradiction avec une certaine INTERPRÉTATION de la Parole (et je vous rappelle que le mot grec hesuchia signifie “tranquille” et non silence et qu’il est traduit par “tranquille” dans ce même chapitre de Timothée au verset 1 ou 2), nous sommes alors dans l’obligation de favoriser une interprétation qui tient compte du témoignage de ces 3 témoins. Une interprétation certe rigoureuse, soucieuse de prendre en compte toute la Parole de Dieu, et plausible.

C’est ce genre d’INTERPRÉTATION je crois que le texte de Jon Zens propose.

Maintenant, si vous refusez cette interprétation, cela est plus du ressort de la VOLONTÉ que de la VÉRITÉ: vous ne voulez tout simplement pas que cette interprétation soit la bonne.

les chrétiens annulent trop souvent les Écritures par leur traditions.

les pharisiens au moins avaient l’honnêteté intellectuelle de savoir qu’ils ne voulaient pas répondre à Jésus lorsqu’ils lui ont répondu qu’ils ne “savaient pas” au nom de qui Jean-Baptiste avait prêché. Ils ont dit qu’ils ne savaient pas, alors qu’en réalité ils ne voulaient pas que Jean ait parlé au nom de Dieu.

nous pouvons DIRE que nous trouvons que l’interprétation de Jon Zens est fausse, alors qu’en réalité je soupconne que certains ne VEULENT pas qu’elle soit vraie.

29 GP 21 octobre 2009 à 20 h 37 min

Voici une étude à laquelle j’adhère plus volontiers !
http://www.cristianismo-primitiv...

30 Eric Mabele 21 octobre 2009 à 17 h 58 min

L’enseignement de Paul est clair, concernant l’enseignement dans les Églises, il est demandé aux femmes de garder le silence.
Jean Luc, quand Paul parle que les femmes doivent se taire dans les assemblées ce n’est qu’en rapport avec l’enseignement.
Paul ne dit pas qu’elles ne doivent pas Prier, prophétiser (1 cor 11:5), donner des paroles de Sagesses et d’exhortations, du parler en langue et son interprétation.

Le commandement que Paul donne est confirmé dans la loi (puisque Tommy et MJ vous cherchez une loi) car selon la loi c’étaient aux Lévites et aux Sacrificateurs (qui étaient tous des males) d’enseigner le peuple.

Deut 24:8-9
"Prends garde à la plaie de la lèpre, afin de bien observer et de faire tout ce que vous enseigneront les sacrificateurs, les Lévites; vous aurez soin d’agir d’après les ordres que je leur ai donnés. Souviens-toi de ce que l’Éternel, ton Dieu, fit à Marie pendant la route, lors de votre sortie d’Égypte."

Car Marie et Aaron avaient dit dans Nombre 12:2
"Est-ce seulement par Moïse que l’Éternel parle? N’est-ce pas aussi par nous qu’il parle? "
"La colère de l’Éternel s’enflamma contre eux. "
"Et voici, Marie était frappée d’une lèpre, blanche comme la neige"

31 Jeanne 21 octobre 2009 à 13 h 35 min

Bonjour Domy,

D’après la parole du Seigneur, il n’y aura plus ni mari ni femme dans le royaume où nous allons, et d’ores et déjà, en Lui, il n’y a plus ni homme ni femme. Mais je crois que les mots féminin et masculin garderont dans l’éternité un sens profond. Dans cette création terrestre le genre est lié au sexe ; c’est une nécessité biologique ; dans la nouvelle, notre genre n’est déterminé que par notre rapport au Seigneur.

Je n’ai pas de grandes prétentions théologiques, mais n’est-il pas digne de méditation que Dieu, dans son essence, soit Père (et non mère), Fils et (non fille). Sa « masculinité » me semble transcender l’image que notre expérience terrestre nous donne de ce mot.

A l’opposé, l’Eglise ne se conçoit que féminine par rapport à lui, elle est fiancée et bientôt épouse. Voilà tout simplement ce que voulais dire par « destinée féminine de l’âme ». Un caractère de réceptivité vis à vis de Celui dont le caractère est de donner ; et qui a donné jusqu’à sa propre vie. Ainsi la liberté féminine s’accomplit, non par cet esprit de revendication, que l’on cherche aujourd’hui à exciter en nous, mais par une volontaire et heureuse soumission aux dispensations que le Seigneur nous envoie.

Mais peut-être qu’en disant que notre féminité terrestre nous disposait davantage que les hommes à comprendre notre position subordonnée au Seigneur, je me suis imprudemment avancée. Qui sait si sous ce rapport il n’y a pas des hommes qui sont plus femmes que des femmes ? Qu’ils m’en excusent, j’ai trop bavardé.

Jeanne A.

32 Didier Gasser 21 octobre 2009 à 9 h 33 min

Bonjour à tous,

Peut-être y-a-t-il confusion dans les termes ou dans la compréhension des dons et des ministères avec ce qu’est l’enseignement, en particulier l’enseignement dans les assemblées, donc dans un cadre très précis, pour reprendre le terme de La Parole.

Voici une réflexion qui a été mise ailleurs et que je laisse telle quelle:

"Bonjour à tous,

Pardonnez-moi, mais quelle confusion dans ce qui concerne les ministères et les dons spirituels?!?! La Parole est pourtant si claire!?!?

Tout d’abord ne jouons pas avec les mots et considérons comment la Bible en parle.

La prophétie est le fait de prédire un événement qui va se dérouler dans le futur par rapport au moment où on parle. Le prophète est une Soeur ou un Frère que le Seigneur a choisi spécialement pour annoncer des événements futur par rapport au moment où il parle. Il va de soi que le prophète, même s’il a reçu d’autres dons spirituels, a au moins le don de prophétie pour pouvoir travailler dans le ministère que le Seigneur lui a confié. J’ai exprès mis une soeur car vous avez au moins un exemple de prophétesse dans la Nouvelle Alliance, et nulle part dans la Nouvelle Alliance il nous est dit qu’une soeur ne peut pas être prophétesse, ou si vous préférez en avoir le ministère. Le prophète a donc obligatoirement le don de prophétie, mais celui qui a le don de prophétie n’est pas nécessairement prophète, ou si vous préférez, n’en a pas nécessairement le ministère.

La confusion aujourd’hui vient du fait qu’on confond trop souvent une parole de sagesse, une parole de connaissance, une parole de foi ou une simple exhortation avec une prophétie. Les trois premières paroles qui viennent d’être énoncées peuvent venir de respectivement trois dons spirituels au nom correspondant, que l’Esprit distribue à l’Eglise comme et quand Il veut.

Il y a aussi un amalgame entre l’enseignement et la prophétie. Un prophète qui est en train d’enseigner n’est pas en train de prophétiser; même s’il est en train de prendre une ou plusieurs prophéties dans son enseignement. De même à l’inverse, un prophète qui est en train de prophétiser n’est pas en train d’enseigner, car il est en train d’annoncer des choses à venir poussé par l’Esprit de Dieu. Par rapport à cela, selon la Parole, il est vrai que le prophète peut éventuellement enseigner s’il est guidé par le Seigneur, mais la prophétesse non. Il faut comprendre cela non dans un sens négatif mais simplement dans le sens de l’établissement de ces choses par le Seigneur dans l’amour qu’il a pour nous. C’est comme le corps que l’apôtre Paul prend comme exemple concernant le Corps de Christ, où chaque membre est à sa place bien précise.

Toutes les autres règles qu’on ajoute ne vienne pas de la Parole et sont un danger pour l’Eglise du Seigneur.

Le Seigneur vous bénisse.

Didier Gasser."

33 Carole 21 octobre 2009 à 4 h 20 min

Tommy, à moins que ce soit plutôt Gen 3 : 16….( Eph. 5 : 20-33 )

que tous les enfants de Dieu ( = la femme = l’Eglise ) ne parlent pas charnnellement, renonçant à leur chair, mais qu’ils soient tous soumis au Seigneur

34 Jean-Luc B 21 octobre 2009 à 0 h 31 min

Tommyab,

Je crois avoir répondu à ta question au post 147, mais peut-être ne l’as-tu pas vu.

Le grec « nomos » peut se traduire par : « loi », mais sa signification est plus vaste que ce simple mot. « Nomos peut aussi s’appliquer aux usages de bienséance ou aux coutumes partagées par un groupe ou un peuple.

Les difficultés de traduction trouvent souvent une solution en examinant la pensée générale de l’auteur et c’est ce que j’ai proposé en donnant une autre traduction possible, mais différente des habituelles qui ne se justifient que par le désir de « rabattre » les femmes :

« Que les femmes soient paisibles dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y bavarder, mais qu’elles se tiennent correctement, selon les bons usages. » (1 Cor. 14. 10.)

Voilà un simple conseil de sagesse, qui n’est contredit par aucun autre enseignement de la Parole et qui n’a rien à voir avec cet acharnement -malheureusement si courant- à essayer de faire plier l’échine aux malheureuses femelles.

Néanmoins, la prééminence de l’homme sur la femme existe réellement dans l’Écriture dans le cadre du couple. Cependant la prééminence des hommes (en général) sur les femmes (en général) dans l’assemblée est une invention des machistes et des cléricaux et ne trouve pas son fondement dans la Parole.

Comme tu le dis si bien, nous avons, continuellement à chercher la pensée de Dieu (sur ce sujet et sur beaucoup d’autres), par une relation personnelle et communautaire continuelle, car nous sommes en marche sur le Chemin et nous resterons des disciples (c’est à dire des apprentis) jusqu’au bout de notre pèlerinage.

Cette discipline passe par un dépouillement des pensées polluées par le monde (religieux et profane) et par un renouvèlement quotidien de notre compréhension grâce à l’action de l’Esprit de Dieu (Rom. 12. 2.).

Nous ne sommes pas encore au bout du Chemin !

Jean-Luc

35 domy 20 octobre 2009 à 23 h 45 min

Jeanne dit au post 149:"Elle s’en réjouit même, puisque dans sa condition elle possède l’avantage sur les hommes, de mieux saisir la destinée féminine de toute âme envers le Seigneur."

Jeanne,ce que tu vois dans ton miroir de femme et leur avantage sur les hommes,à mieux saisir la destinée féminine de toute âme envers le Seigneur,m’intéresse.Si tu pouvais en rajouter une couche, je prendrai plaisir à le lire.Merci.

36 jean-Louis 20 octobre 2009 à 23 h 24 min

Moi je dis que ceux qui tirent à boulets rouges sur les estrades sont parfois ceux qui y aspirent, ou y ont aspiré, et qui n’y ont pas été acceptés. L’église et le système n’ont pas de meilleurs détracteurs que ceux à qui on a refusé la direction. Pour que les redresseurs d’arche qui penche soient équilibrés eux-mêmes, il leur faudrait parler des dizaines, des centaines, des milliers de responsables intègres qui existent aujourd’hui, et qui ne considèrent pas le fait de partager la Parole de Dieu comme un exercice de domination des autres. Même depuis une estrade en bois d’arbre. Pourquoi on en parle jamais ? Parce que souvent la "vérité" sur le système est donné dans un zèle amer.
D’abord premièrement la "chaire de Moïse" c’est une expression : Moïse n’avait pas de chaire et dans les synagogue il n’y en avait pas non plus, mais quand le disciple s’asseyait au pied du maître pour écouter ses enseignements, il n’y avait pas encore les sentinelles sur internet pour lui dire que c’est pas bien. Alors faut arrêter avec la théorie du "message visuel" et faut se calmer aussi avec le message internet, parce que là, il est pas très net.

37 Carole 20 octobre 2009 à 22 h 58 min

Bonjour Tommy,

Le texte que tu cherches ne serait-il pas Exode 4 : 11-15 ?

38 MJ 20 octobre 2009 à 22 h 57 min

Bonsoir Eric,

Pourquoi nous voulons une loi de l’Ancien Testament?
Parce que Jésus n’est pas venu abolir la loi mais l’accomplir.

Ceci veut simplement dire que la loi reste valable. Pas un iota de la loi ne passera. Mais quand Jésus dit qu’il est venu accomplir la loi, il parle du sacrifice de la croix.

Chaque transgression de la loi mérite la mort. Cette mort Jésus la paye à notre place chaque fois que nous transgressons la loi de Dieu. C’est en ce sens qu’il accompli la loi (Actes 13.39) Mais la loi elle reste, elle est immuable, et toujours en vigueur. (Math 5.17 ; Jean 10.35)

Tu parles de commandement de Dieu, et je te répondrai par le 11ème commandement, celui de Jésus en Jean 15.12 : "Voici mon commandement : aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimé."

Jésus dans son ministère ne fait acception de personnes, il a aimé de la même manière homme et femme, les enseignant chacun de la même manière (Luc 22. 6 à 8), les envoyant chacun annoncer la parole (Jean 20.17) ce qui est conforme à l’Ancien Testament : Psaumes 68.12 "Le Seigneur donne une parole, et les messagères de bonnes nouvelles sont une grande armée"
Visiblement Dieu ne demande pas aux femmes de se taire, mais au contraire d’être une grande armée: fortes et nombreuses.

MJ

39 Pierrot 20 octobre 2009 à 21 h 50 min

jeanne , merci pour ce nouvel éclairage …!
et nous , "Mâles" soyons aussi capables de nous remmettre à "notre niveau" , sans nous croire supérieurs ….
Que chacun s’exprime selon le seigneur !

40 tommyab 20 octobre 2009 à 21 h 47 min

"Comme dans toutes les Eglises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi."

Je réitère ma question qui ne semble pas avoir été compris.

À quelle loi Paul fait-il référence ? Est-ce que quelqu’un à une explication intelligente à me donner ?

Et quand je fais référence à la tradition, c’est cette paire de lunette qui nous est accrochée dans le visage qui fait que nous lisons les Écritures d’une manière SYSTÉMATIQUEMENT déformée. Déformée par une série d’à priori.

41 MJ 20 octobre 2009 à 17 h 45 min

Bonjour Pierre Paul,

Voici ma dernière réponse sur ton post 115.

Suite aux questions que tu poses sur les Ecritures dans ce post 115, il y a toute une série de questionnement. La réponse à ceux ci je te l’ai donné en privé, donc je ne reviendrai pas la dessus.

Concernant le proverbe 31, je rappelle le prorata de cette description "le coeur de son mari à confiance en elle ET le bénéfice ne manquera pas" (V.11)

Cette femme travaille à l’intérieur ET à l’extérieur. Elle achète un champ, elle plante une vigne, elle vend sa production, elle commerce avec les marchands, elle enseigne, (et en plus avec sagesse et fidélité) elle dirige sa maison.
Enfin le verset 31 sur lequel se termine le proverbe 31 : Donnez lui du fruit de son travail, et qu’AUX PORTES ses œuvres la louent"

Ce proverbe est loin d’être centré sur la vie domestique.

Concernant 1 Corinthiens 10.7 que tu cites, la traduction ne respecte pas le grec. Mais ceci sera un jour au autre débat.

Enfin concernant ta dernière question sur l’église, je parle tout simplement du terme utilisé par Paul : EKKLESIA. Ce terme recouvre une réalité d’une telle force en grec, que cela explique pourquoi Paul utilise ce terme et pas un autre.
C’est pour ça que lorsque je parle d’Eglise c’est cette notion d’EKKLESIA que je vois.
Ce n’est ni le batiment, ni l’ensemble des chrétiens qui se rencontre, c’est le corps de Christ, tel que décrit par Paul quand il utilise ce concept d’ekklesia.

MJ

42 Eric Mabele 20 octobre 2009 à 14 h 08 min

Je ne parle pas de tradition mais de l’enseignement de Paul, cet enseignement était reconnu dans toutes les Églises.
Pourquoi voulez vous une loi de l’ancien testament ? c’est un commandement du Seigneur.
Voici l’enseignement de Paul et son explication :

"Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission.
Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence.
Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite;
et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression."

43 Jean-Luc B 20 octobre 2009 à 13 h 44 min

Carole (post 144),

Il y a eu un moment où j’ai pensé comme toi que l’estrade n’avait pas d’importance et que tout dépendait du coeur de celui qui l’occupait. Mais j’en suis revenu, car ce raisonnement n’était pas correctement appuyé sur la Parole.

En effet, l’Écriture nous montre que ce que nous vivons fait autant partie de notre témoignage que ce que nous pouvons dire. Les Évangiles n’arrêtent pas de nous montrer les leçons du Seigneur au travers de ses actes autant qu’au travers de ses paroles.

Par exemple, ni Jean Baptiste (qui était pourtant fils de sacrificateur), ni Jésus ne se sont installés dans la chaire de Moïse, ni dans une place d’autorité religieuse pour enseigner. Ne devrions-nous pas en tenir compte dans nos vies personnelles et le pratiquer aussi ?

Dans cet ordre d’idée, celui qui parle du haut d’une estrade « enseigne » certaines choses perverses avant même d’avoir ouvert la bouche, car il envoie, par exemple, le « message visuel » que celui qui enseigne est au dessus des autres et qu’il n’y a que depuis cette place que l’enseignement et l’exhortation peut être dispensé.

Par conséquent, avant même d’avoir ouvert la bouche il a déjà fermé celle de l’assistance…qui se retrouvera dans une attitude de passivité et aura alors beaucoup de difficultés à obéir simplement à l’exhortation de la Parole qui nous dit :

« C’est pourquoi exhortez-vous réciproquement, et édifiez-vous les uns les autres » (1 Thes. 5. 11.)

Toutes les belles (et quelquefois justes) paroles qui seront prononcées depuis cette estrade seront donc malheureusement chargées de liens de passivité et de domination qui emprisonneront les âmes et les empêcheront de « mettre en pratique la Parole ».

Des paroles justes et vraies ne garderont ce tranchant qui transperce les coeurs que lorsqu’elles seront prononcées dans un contexte de vérité.

Se mettre au-dessus des autres pour proclamer que nous sommes tous égaux en Jésus-Christ est un non sens auquel les membres des systèmes religieux sont tellement habitués qu’ils ne le remarquent même plus… et continuent ainsi passivement à chaque réunion.

Réapprenons la Vie en vérité, dans nos pensées, nos paroles et nos actes !

Jean-Luc

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