Le nombre de femmes pasteur a doublé dans le monde protestant ces 10 dernières années

par nicolas le 14 septembre 2009 · 193 commentaires

dans la rubrique Problématiques chrétiennes

Barna Research Group

Après plusieurs dizaines d’années de stagnation, le nombre de femmes pasteures est en pleine croissance depuis 10 ans, ainsi que le révèle une toute récente étude du Groupe de Recherche Barna.

Du début des années 1990 jusqu’en 1999, seuls 5% des pasteurs dans les églises protestantes étaient des femmes. En 2009, cette proportion a doublé (10%).

Sans surprise, une grande partie de ces femmes qui ont embrassé le pastorat sont membres d’églises protestantes historiques – c’est à dire d’églises comme les Eglises Baptistes Américaines, l’Eglise Unie du Christ (équivalent en France de l’Eglise Réformée, ndt), l’Eglise Episcopale, l’Eglise Luthérienne d’Amérique, l’Eglise Méthodiste Unie ou encore l’Eglise Presbytérienne.

Les femmes prédicatrices sont en général plus diplômées que leurs collègues masculin et en moyenne plus âgées également.

>>> plus d’info (en anglais)


{ 193 commentaires }

1 Jean-Luc B 20 octobre 2009 à 13 h 11 min

Où est passée ma réponse à Eric ?

2 Jeanne 20 octobre 2009 à 11 h 33 min

"Trouvez-la cette loi et je vous croirai !"

Moïse fit la cuve d’airain, en employant les miroirs des femmes qui s’assemblaient à l’entrée de la tente d’assignation.
Exode 38.8

La femme vertueuse comprend la loi de manière spirituelle. Elle renonce à la vanité de se voir si belle en son miroir, et accepte le rôle humble et caché, à l’entrée de la tente, que lui a dévolu Celui qui l’a fait naître femme. Elle s’en réjouit même, puisque dans sa condition elle possède l’avantage sur les hommes, de mieux saisir la destinée féminine de toute âme envers le Seigneur.

La femme vertueuse ne désire point dans l’église se faire appeler pasteur, ou prophétesse, ou directrice de louange. Aussi ne prend-elle que rarement la parole dans les assemblées ; lorsque l’Esprit veut faire par elle du bien aux membres du corps de Christ. Et quand cela lui arrive, elle ne le fait que spirituellement voilée ; c’est-à-dire que dans son attitude tout témoigne de sa volonté de ne pas outrepasser sa place de femme.

La femme vertueuse se penche sur le miroir de la loi, sur la loi parfaite, et elle voit la rebellion de ceux qui prétendent vouloir lui redonner la place qu’elle mérite ; dans le miroir elle voit l’apostasie qui vient.

Jeanne A.

3 tommy ab 20 octobre 2009 à 5 h 07 min

"Évite les discours vains et profanes; car ceux qui les tiennent avanceront toujours plus dans l’impiété, et leur parole rongera comme la gangrène."
2 Timothée 2

c’est la conclusion à laquelle j’arrive dans mes conversations avec les traditionalistes chrétiens…

j’ai bien envie de ne plus perdre désormais mon temps avec des chrétiens plus attachés à leur tradition qu’à l’Évangile.

pire que de ne pas voir, ne pas VOULOIR voir est une grande erreur.

M. Mabele, trouvez-moi s’il-vous-plaît UN seul article de loi de l’Ancien Testament qui ordonne le silence des femmes et je vous croirai. Un seul.

Vous ne vous êtes jamais poser la question que peut-être que notre vision du texte de Paul en 1 Corinthiens 14 était déformée par 1700 ans de traditions d’église post-Constantin, d’une église qui autorisait les clercs à battre "plus" leurs femmes que les croyants "ordinaires"… vous assumez sans vous posez de question que cette ordonnance de la loi de Moïse existe effectivement…

Trouvez-la cette loi et je vous croirai !

4 Jean-Luc B 20 octobre 2009 à 0 h 57 min

Eric,

Puisque tu sembles connaitre la Bible, indique-nous donc précisément à quel endroit il est écrit dans la loi que la femme doit se taire ?

On ne devrait pas faire d’un texte mal traduit un prétexte pour s’empêcher de comprendre ce que l’Écriture a vraiment voulu dire.

Dans cette même épitre aux Corinthiens, Paul fait allusion aux femmes qui prient et qui prophétisent dans l’Assemblée, mais personne ne me fera croire qu’elles pouvaient prophétiser en se taisant ! Les conseils qu’il donne à ce propos n’ont absolument rien à voir avec des interdictions de parler.

On peut donc raisonnablement se demander si les traducteurs (masculins, il est important de le préciser !) ont fait un choix judicieux en prétendant que la femme doit se taire, ou s’ils se sont simplement laissés inspirer par des présupposés machistes.

Pour la légèreté des débats, il serait sympa d’éviter de me ressortir l’explication maintes fois entendue (mais non scripturaire), que la prière et la prophétie seraient les seules occasions où la femme aurait le droit d’ouvrir la bouche dans les rassemblements. Car si Paul a vraiment écrit « que les femmes se taisent dans les assemblées », il n’y a pas à y mettre d’exceptions ! Cet ordre est vrai ou pas. Si cette traduction est la bonne, les femmes doivent fermer complètement leur clapet et on n’en parle plus.

Mais si cette traduction répressive ne correspond pas au reste de la pensée de Paul concernant les femmes, il serait plus judicieux de chercher à comprendre ce qu’il a vraiment voulu dire.

Voici une traduction qui ne trahit pas le texte grec et qui me semble beaucoup plus conforme à tout ce qu’a enseigné l’apôtre Paul concernant les femmes :

« Que les femmes soient paisibles dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y bavarder, mais qu’elles se tiennent correctement, selon les bons usages. »

N’oublions pas que Paul nous parle de Junia qui était « éminente parmi les apôtres » (« apôtre » signifiant « envoyé », aujourd’hui on dirait simplement « éminente missionnaire »). Une femme missionnaire qui n’aurait pas le droit de parler dans les rassemblements, je trouve ça assez cocasse et dans ce cas, on peut se demander d’où pouvait donc lui venir sa réputation d’« éminence » !

Priscille et son mari étaient des « compagnons d’oeuvre » de Paul et ils devaient donc bien connaître sa pensée. Or nous pouvons tous lire (Actes 18. 26.) que lorsqu’ils étaient assemblés avec Apollos, ils l’ont enseignés tous les deux. On peut raisonnablement supposer que Priscille a bien dû ouvrir la bouche pour édifier cet enseignant… sinon je me demande commet il aurait fait pour connaître « plus exactement la voie du Seigneur »…

Non Éric, Paul n’avait rien d’un misogyne machiste. Par conséquent, la traduction que tu apportes ici ne correspond pas à sa pensée, ni au reste de l’Écriture. Il serait sage d’éviter de baser des doctrines là-dessus.

Et on devrait peut-être aussi s’interroger sur la raison qui pousse certains hommes à se jetter sur cette phrase, sans réflexion, simplement pour la brandir violemment à la face des femmes qui voudraient seulement s’exprimer devant Dieu au milieu de leurs frères et soeurs…

Jean-Luc

5 GP 19 octobre 2009 à 22 h 41 min

Bonjour Carole
J’apprécie beaucoup cette parole de sagesse de ta part, estrade pupitre micro, qu’importe !
Mais les intentions du coeur sont dévoilés ….
le partage ne se fait-il pas sous l’action du Saint-Esprit UNIQUEMENT.
C’est lui seul qui dirige toutes choses dans l’Eglise.
A se demander pourquoi on expliquerait un "livre sur Diane"
pour justifier un ordre de Paul.

Merci pour ta dernière lettre personnelle ma chère Carole.
Je crois plus utile de nous soutenir et nous exhorter que de
disséquer ce genre de post.

Dieu te bénisse.

6 Eric Mabele 19 octobre 2009 à 20 h 09 min

Combien de commentaires encore qui vont tordre les Écritures ?

Ouvrons nos yeux l’enseignement de Paul est bien clair:

"Comme dans toutes les Eglises des saints,
que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi.
Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris à la maison ; car il est malséant à une femme de parler dans l’Eglise.
Est–ce de chez vous que la parole de Dieu est sortie ? ou est–ce à vous seuls qu’elle est parvenue ?
Si quelqu’un croit être prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur."

7 Carole 19 octobre 2009 à 19 h 25 min

Ce n’est pas l’estrade de bois qui est à débusquer, mais une autre…

Celle que nous laissons élever dans notre coeur et sur laquelle nous nous hissons confortablement pour contrôler, abuser ou pour être reconnu, recevoir l’approbation, être aimé des autres…

Parfois,  » l’estrade de reconnaissance et d’approbation  » peut se cacher subtilement, sous l’apparence d’une fausse humilité.

Elle s’asseoit par exemple au dernier rang alors qu’en réalité le coeur n’est pas lui-même  »assis au dernier rang »…

Cependant, si les hommes sont parfois dupes de ce manège, Dieu ne voit-Il pas la supercherie ?

Pour terminer, à l’inverse, n’est-il pas également possible, qu’une personne sur une estrade en bois, puisse avoir en réalité le coeur complètement dépouiilé de toute estrade, humble et soumise au Seigneur, et dont les paroles soient jaillissantes de l’autorité de Dieu ?

Lorsque les estrades sont démolies dans les coeurs, il y a reconnaissance de sa faiblesse , de sa fragilité et de son besoin vital de LUI seul, Jésus notre bien-aimé Sauveur et Seigneur, pour le servir et aimer selon sa volonté, pour la seule gloire de Dieu et non celle recherchée auprès des hommes.

8 Philippe 19 octobre 2009 à 18 h 11 min

mais il y a aussi le frère Viaud qui donne de enseignements sur la petite place des femmes mais je pense qu’il s’agit de place derrière l’estrade car il y a un dessin d’estrade en début de texte
https://blogdei.com/index.php...

9 GP 19 octobre 2009 à 15 h 15 min

Salut Philippe
Tu as mal compris ! je voulais dire justement "à la mauvaise place" car pour moi l’estrade est synonyme d’abus de pouvoir et d’orgueil.
Et la "sorte de lettre" a fait son chemin et j’ai de nombreux témoignages et preuves.
J’aurais du la classer dans la rubrique exhortation, j’aurais eu moins de sarcasmes !

Merci Jean-luc pour ton explication
très détaillée et complémentaire à
cette théorie, je ne vais sûrement pas en rester là, et approfondir le sujet jusqu’à parfaite conviction.
Si je devais me remettre en question et changer d’avis je le ferais mais comme venant de Dieu.
Ou comme recevant la révélation de la part de frères car la connaissance nous est donnée pour l’utilité commune.
Amitiés à vous deux.

10 Philippe 19 octobre 2009 à 10 h 14 min

george paul qui dit
"Remplacer "silence" par le calme !!! et trouver toutes sortes d’excuses pour plaire (personnellement) à la femme en lui donnant accès à l’estrade ?"
c’est toi qui parle encore d’estrade après avoir fait une sorte de lettre aux pasteurs des dénominations pour dire que le temps des estrades était fini?
Il te faut toi même mourir à l’attrait de l’estrade GP pour ne plus en parler comme un danger.
Comme s’il suffisait d’être sur une estrade pour avoir une quelconque autorité venue de Dieu.
Il y en a qui sont sur les estrades et qui n’ont aucune autorité et il y en a qui n’ont pas d’estrade mais alors quelle autorité venant de Dieu! ça se sent à l’odeur de Dieu qui sort de ce qu’ils ou elles disent. Leur haleine sent le ciel.

11 Bernard G 19 octobre 2009 à 10 h 14 min

Frère, es-tu circoncis ?

Genèse 17-10. C’est ici mon alliance, que vous garderez entre moi et vous, et ta postérité après toi : tout mâle parmi vous sera circoncis.

(Exode 28 : 1). (Exode 18 : 21, 25). Deut. 16 : 16-18). (Néhémie 10 : 35-36). (Exode 13 : 1-2, 12, 14). (Deut. 21 : 16-17). (Genèse 25 : 31-33). (1Chro. 5 : 1). (Deut. 1 : 13-15).

12 Jean-Luc B 19 octobre 2009 à 9 h 53 min

GP,

Une partie du problème des doctrines anti-femmes vient d’une certaine lecture légaliste du Nouveau Testament. Un autre aspect qui pose problème se trouve dans une conceptions erronée de la structure de l’Église.

Concernant la lecture légaliste, il est important de bien comprendre que le Nouveau Testament n’est pas une nouvelle façon d’écrire une suite de lois et d’ordonnances comme l’était la Thorah.

Dieu n’a pas inspiré les apôtres pour nous réimposer une série de règlements qui seraient tous à appliquer sans discernement et en toutes circonstances. Non ! Ce que la Nouvelle Alliance est venue apporter, ce n’est pas une nouvelle loi et des nouveaux règlements (plus contraignants que les anciens concernant les femmes), mais une relation nouvelle et vivante avec le Père par le Fils, à l’aide du Saint Esprit.

L’Écriture Sainte ne peut être comprise et vécue correctement que dans cette relation vivante et personnelle qui permet de faire la différence entre les ordres généraux et les applications particulières.

Mais le système clérical qui s’est peu à peu mis en place dans l’Église naissante, a réinstallé en deux ou trois siècles toute une hiérarchie composée de médiateurs « entre Dieu et les hommes » qui ont fait disparaître la liberté et la puissance de cette relation directe entre Dieu et chacun de ses enfants que le Christ était pourtant venu instituer.

C’est cette caste dominante et abusive qui a imposé au peuple de Dieu son interprétation légaliste des Textes, jusqu’à bannir et emprisonner ceux qui ne les lisaient pas à sa façon.

Mais ce qui m’étonne le plus, c’est que personne, même dans les milieux évangéliques, ne trouve à redire au fait que la plupart des dogmes de l’Église ont été imposés par la force du pouvoir séculier. Ce sont les empereurs (souvent eux-même inconvertis) qui poursuivaient et emprisonnaient ceux qui contestaient les dogmes officiels.

A ce propos, je te conseille de lire « l’Église ignorée » (aussi appelé : « le pèlerinage douloureux ») de H. Broadbent, pour bien comprendre comment l’église a déviée en se hiérarchisant et en se nommant des chefs, et comment elle s’est mise alors à persécuter ceux qui se soumettaient simplement « les uns aux autres » en fidélité à la Parole. Il est possible de le télécharger ici :

http://www.regard.eu.org/Livres….

Quand Paul dans l’épitre à Timothée aborde le sujet des relations homme/femme, il parle des relations dans le couple. Ce que l’étude que je proposais plus haut fait remarquer, c’est que les recommandations que Paul y donne à Timothée, concernent évidemment une situation particulière à la région d’Ephèse, et consistait à s’opposer à de faux enseignements issus des schémas de pensées structurant le culte d’Artémis et la place de la femme, dans le couple et même dans l’ordre de la Création.

En particulier, nous pouvons remarquer que pour contrer l’idée de la virginité perpétuelle qui était sacralisée dans le culte d’Artémis, Paul va encourager les femmes au mariage (1 Tim. 5. 14.), alors que dans d’autres épitres il recommande exactement le contraire (1 Cor. 7. 27 et 38.).

Ceux qui veulent faire croire que les épitres seraient des règlements à appliquer sans réfléchir et sans tenir compte des circonstances, se gardent bien de relever ce genre de différences car elles leurs semblent être des contradictions… mais ceux qui marchent en nouveauté de vie savent que la Parole ne peut être comprise et mise en pratique que dans une relation personnelle avec le Seigneur qui nous enseigne chaque jour et en fonction des circonstances.

Un exemple de ces apparentes contradictions (qui disparaissent si nous sortons des schémas sexistes), se trouve dans 1 Timothée 3. 12 :

« Les diacres (« diakonos ») doivent être maris d’une seule femme… »

à comparer avec Romains 16. 1 :

« Je vous recommande Phoebé, notre soeur, qui est diaconesse (« diakonos ») de l’Église de Cenchrées. »

Il est évident que Phoebée n’était pas « mari d’une seule femme », et pourtant Paul la considère comme une responsable et une protectrice (traduction littérale du grec « prostatis » qui exprime l’idée d’un femme patronne, placée au dessus des autres).

Rappelons d’ailleurs que les diacres ne s’occupaient pas seulement des actions sociales, mais ayant été choisis parce qu’ils étaient « remplis d’Esprit et de sagesse » (Actes 6. 3.), ils étaient aussi au service de la Parole, comme nous le montrent bien Étienne et Philippe qui débattaient de doctrines avec les convictions que donne l’Esprit, annonçaient l’Évangile avec puissance et baptisaient les convertis…

Le fait de revenir au Texte grec, permet de faire tomber beaucoup de présupposés erronés. Par exemple, il est important de savoir que le terme « ancien » (grec « presbuteros ») n’est pas exclusivement masculin, mais s’emploie aussi pour parler des femmes âgées, qui par leur sagesse avaient une certaine autorité reconnue dans les familles et les assemblées.

Ceux qui s’intéressent à l’histoire de l’Église, savent bien que dans les premiers siècles il y a eu des femmes apôtres, prophétesses, docteurs, anciens et évangélistes, mais que ces rôles leurs ont été refusés justement quand le système romain avec ses schémas cléricaux sexistes a commencé à se mettre en place vers le 3° siècle.

Les fonctions au service du Corps sont hélas devenus des places d’autorité (des chaires et des estrades), que les hommes ont installées et se sont réservés. Et la malédiction d’Eve (« il dominera sur toi » Gen. 3. 16.) -qui avait pourtant disparu en Christ- a malheureusement recommencée à s’exercer dans ce système religieux (qui ressemblait de moins en moins à l’Église véritable) au détriment des faibles et pour le profit des hommes abusifs…

C’est ainsi que le système religieux a commencé à se structurer en s’éloignant du modèle biblique. Un homme, le plus souvent envoyé d’ailleurs, est devenu le chef dominant de l’église locale, alors que L’Écriture recommandait de faire élire DES anciens (« presbuteros ») issus de la localité (Actes 14. 23 -Tite 1. 5.) pour servir les différentes assemblées qui s’y trouvaient (mais pas pour dominer!) .

Les autres hommes et les femmes, avec les dons que Dieu leur avait donnés, furent mis sous le boisseau et la vie puissante de l’Église des premières années s’amenuisa peu à peu…

Je me dois d’équilibrer mes propos, car il existe malheureusement des femmes (et des hommes) animés de mauvaises intentions, qui pourraient chercher à profiter de ces constatations pour prendre leur revanche sur les hommes abusifs et qui chercheraient à leur tour à « prendre autorité » contre ces hommes qui se sont emparés du pouvoir au lieu de servir. Il ne s’agit évidemment pas de « régler des comptes », mais de revenir humblement aux fondements de notre foi.

Rappelons que le Christ est venu nous donner l’exemple d’un retournement complet de la notion de hiérarchie (Marc 9. 35.). Lui qui aurait pu exiger d’être servi, il est venu pour servir et il nous a donné un exemple afin que nous suivions ses traces (Jean 13. 15 – 1 Pierre 2. 21.).

C’est Lui-même qui nous recommande de nous mettre à la dernière place en attendant que le Maitre de maison nous appelle plus haut (Luc 14. 10.). Ceux qui aiment la première place sur l’estrade des synagogues ne marchent pas dans l’Esprit de la croix. Laissons-leur donc ces places d’honneur obtenus par leur propres initiatives et marchons dans l’humilité en suivant l’exemple de notre Maitre, que Dieu a élevé Lui-même au moment favorable pour se glorifier en Lui.

Jean-Luc

13 tommy ab 19 octobre 2009 à 1 h 08 min

GP:
Avez-vous sérieusement et honnêtement lu le texte ?

Vous faites partie d’une dénomination n’est-ce pas ? Et vous avez œuvré ou vous œuvrez dans une organisation chrétienne ou une église ? non ?

Parce que pour défendre ainsi l’ordre établie, il faut vouloir défendre son propre travail et/ou sa propre appartenance…

Je dis aussi cela parce que le "problème" du silence des femmes n’en est un que dans l’église dénominationnelle/enregistrée auprès de l’état/officielle/organisationnelle/institutionnelle.

Nous somme inconfortable de voir une femme pasteur quand en fait nous devrions être inconfortable de voir des pasteurs tout court ! (pasteur dans le sens entendu dans l’église protestante/évangélique,… qui n’est qu’un dérivé du prêtre catholique)

Je le répète: la fonction de pasteur telle que nous la connaissons dans les églises modernes est INEXISTANTE dans la Parole. Que ce soit un homme ou une femme qui occupe cette fonction.

"Remplacer "silence" par le calme !!! et trouver toutes sortes d’excuses pour plaire (personnellement) à la femme en lui donnant accès à l’estrade ?"

Quelles sont vos références pour rejeter et ridiculiser cette traduction du mot hesushia ?? Etes-vous un expert du grec biblique ? Si oui, prenez au moins la peine d’étayer vos points.

En effet, la femme ne doit pas "prendre autorité dans le but de dominer" l’homme… pas plus que l’homme ne doit d’ailleurs le faire envers les femmes !!

Avez-vous lu le texte au complet avant d’écrire des critiques qui ne tiennent pas ??

Ce que ce texte tente de démontrer, c’est que le mot utilisé par Paul et traduit par "autorité" n’est pas l’exercice normale de l’autorité, mais une "domination"…

Et cette façon de balancer des versets comme des boulets de canons qui prouvent un point, je peux aussi l’utiliser pour prouver N’IMPORTE QUELLE stupidité, et n’importe quelle secte.

TOUTE les fausses doctrines sont prouvables par des versets…

Je vous invite à lire ce texte (tommyab.wordpress.com/200… et à reconsidérer votre façon d’argumenter, qui trahit votre appartenance à une tradition humaine… qui vous font lire les Écritures avec une paire de lunette déformante.

14 GP (Georges-paul) 18 octobre 2009 à 16 h 28 min

A propos de l’article que Jean-luc B. propose… tommyab.wordpress.com/200…
Paul ne dit pas que cet ordre soit uniquement destiné à Ephèse ! il fait au contraire référence au début de la création, pour prouver que la femme ne doit pas prendre autorité sur l’homme dans l’Eglise. Il dit clairement que cette parole s’applique aux femmes et à nous aujourd’hui encore, car sa parole n’était pas provisoire comme l’article veut le faire croire. (tiens ça rime !!!:-))
Remplacer "silence" par le calme !!! et trouver toutes sortes d’excuses pour plaire (personnellement) à la femme en lui donnant accès à l’estrade ?
1 Cor.14-34 que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris à la maison; car il est malséant à une femme de parler dans l’Église. Est-ce de chez vous que la parole de Dieu est sortie? ou est-ce à vous seuls qu’elle est parvenue?
1 Pier.3-1 Femmes, soyez de mêmes soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte.
2 Timot.2-2 Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres.
Act. 6-1-3 En ce temps-là, le nombre des disciples augmentant, les Hellénistes murmurèrent contre les Hébreux, parce que leurs veuves étaient négligées dans la distribution qui se faisait chaque jour. Les douze convoquèrent la multitude des disciples, et dirent : Il n’est pas convenable que nous laissions la parole de Dieu pour servir aux tables. C’est pourquoi, frères, choisissez parmi vous sept hommes, de qui l’on rende un bon témoignage, qui soient pleins d’Esprit-Saint et de sagesse, et que nous chargerons de cet emploi .
Esaïe 3-12. Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, et des femmes dominent sur lui ; mon peuple, ceux qui te conduisent t’égarent, et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches.
1-Timot.3-1/7 Cette parole est certaine: Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque, il désire une oeuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seul femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l’enseignement. Il faut qu’il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, désintéressé. Il faut qu’il dirige bien sa propre maison, et qu’il tienne ses enfants dans la soumission et dans une parfaite honnêteté; car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’Église de Dieu? Il ne faut pas qu’il soit un nouveau converti, de peur qu’enflé d’orgueil il ne tombe sous le jugement du diable. Il faut aussi qu’il reçoive un bon témoignage de ceux du dehors, afin de ne pas tomber dans l’opprobre et dans les pièges du diable.
Tite. 1-5 Je t’ai laissé en Crète, afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler, et que, selon mes instructions, tu établisses des anciens dans chaque ville, s’il s’y trouve quelque homme irréprochable, mari d’une seule femme, ayant des enfants fidèles, qui ne soient ni accusés de débauche ni rebelles.
Genèse 17-10. C’est ici mon alliance, que vous garderez entre moi et vous, et ta postérité après toi : tout mâle parmi vous sera circoncis.
(Exode 28 : 1). (Exode 18 : 21, 25). Deut. 16 : 16-18). (Néhémie 10 : 35-36). (Exode 13 : 1-2, 12, 14). (Deut. 21 : 16-17). (Genèse 25 : 31-33). (1Chro. 5 : 1). (Deut. 1 : 13-15).
1Ti 4:1 Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à DES ESPRITS SEDUCTEURS et à desDOCTRINES DE DEMONS,
1Ti 6:3 Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines, et ne s’attache pas aux saines paroles de notre
Seigneur Jésus-Christ et A LA DOCTRINE qui est selon la piété,
4 il est enflé d’orgueil, il ne sait rien, et il a la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les calomnies, les mauvais soupçons,
Heb 13: 9 Ne vous laissez pas entraîner par DES DOCTRINES DIVERSES ET ETRANGERES; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n’ont servi de rien à ceux qui s’y sont attachés
GP

15 Jean-Luc B 17 octobre 2009 à 22 h 53 min

Une intéressante étude sur le rôle des femmes dans l’Eglise qui met le doigt sur les schémas grec qui trainent encore dans la pensée chrétienne :

tommyab.wordpress.com/200…

16 Alain Didier 17 octobre 2009 à 19 h 18 min

Repentez vous tous car votre véritable désir est d’avoir raison plutôt que d’édifier les frères et soeurs.
Aux femmes: Qu’est ce qui vous motive dans ce débat? l’Obéissance à Jésus-Christ ou le désir de reconnaissance par les hommes?

Aux hommes: Qu’est ce qui vous motive? l’Obéissance à Jésus-Christ ou le désir d’asseoir votre autorité sur les femmes?

Cette discussion est vaine parce que vos motivations sont charnelles et non de Jésus-Christ. Si elles étaient de Jésus-Christ, il y a longtemps que tout ceci serait fini car Sa Parole vous aurait mis d’accord.

Réfléchissez bien à ce qui est essentiel: Etre dans La Vérité de Jésus-Christ et non nous laisser emporter par notre désir constant de reconnaissance. Si tu penses avoir raison, sois patient et attend le retour de Jésus qui montrera ce qui est vrai. Si ce débat n’est pas motivé par l’Amour que nous devons avoir les uns pour les autres, Il est vain! Vous feriez tous mieux d’annoncer Jésus-Christ à ceux qui ne l’ont pas encore au lieu de perdre votre temps à comparer votre "niveau spirituel". Jésus aime les hommes et c’est ce qu’ils ont besoin de savoir (Jean 6:29). Soyez bénis et demeurez tous dans l’Amour de Celui qui nous a aimé comme personne ne peut nous aimer. Demeurer dans l’Amour de Celui dont La Parole est Vérité Hier, Aujourd’hui, Eternellement! Jésus nous aime! Jésus nous aime!

17 kader 13 octobre 2009 à 11 h 56 min

Les hommes sont lents à comprendre;ils ont l’intelligeance obscurcie.Jésus n’a t-il pas répondu à la question (à la résurrection cette femme sera l’épouse de quel mari) n’oublions pas le premier message du seigneur a été donné à une femme pour l’annoncer(va dire à mes frères que…) Donc!imprégnons nous de la sagesse de l’Esprit et rejetons cette éloquence terreste nous sommes des serviteurs inutiles;éfforçons-nous de pénetrer
dans le royaume de Dieu,ayons du zèle car se sont les violents qui s’en emparent.Prions pour que Dieu nous donne de la sagesse;car nous derivons.

18 Carole 6 octobre 2009 à 19 h 49 min

Bonjour Pierre-Paul,

Je remets ici l’une de tes phrases qui fait du bien :

 »on doit faire attention et respecter ce que le Seigneur leur a donné, car Il se révèle à tous ses enfants. »

Oui, la bible nous dit plus exactement que ceux qui nous PARAISSENT être plus faibles ( 1 Cor 12 : 22) ou que nous ESTIMONS être moins honorables dans le corps ( 1 Cor 12 :23 ) ont besoin de nos encouragements et de tout notre amour, parce qu’ils sont souvent négligés par favoritisme, pourtant ils sont autant nécessaires que ceux qui PARAISSENT forts et valorisés.

D’un côté, c’est essentiel de DONNER à l’autre ce dont il a besoin selon ce que Dieu nous montre.
Mais de l’autre côté, il est important de réaliser que cela l’est tout autant de savoir nous effacer pour écouter et accepter de RECEVOIR de l’autre.

C’est savoir se taire pour prendre le temps d’apprécier et aimer ce qu’il EST et REÇOIT de Christ.
Cela afin d’apprendre à le connaître,l’aimer, s’en nourrir et aussi pour l’aider à devenir lui aussi pleinement participant et épanouit dans le rôle que le Seigneur lui a donné au sein du Corps.

Dieu peut commencer à nous utiliser lorsque nous sommes brisés et faibles….
lorsque nous reconnaissons nos péchés, nos manquements, notre insuffisance à avancer par nos propres forces… et notre besoin vital de Son aide……nous reposant alors uniquement sur Sa grâce de tout notre coeur pour y parvenir…

Ta soeur,

Carole

19 MJ 4 octobre 2009 à 17 h 17 min

Bonjour Pierre Paul

Dan ton post 115 tu poses ensuite la question :
"Dans genèse ch3 pourquoi le serpent n’a pas été voir ADAM ?
pourquoi as t il été voir Eve ?
(n’est ce pas une des raisons évoqué par Paul pour que la femme n’enseigne pas dans 1 timothé ch 2 (cf v 14)?"

Dans ce chapitre de Genèse, la faute d’Eve ne doit pas occulter celle d’Adam. Pourquoi le serpent ne va pas voir Adam? Parce qu’il a déjà décidé de désobéir, il n’a plus à être séduit.

Eve n’a visiblement pas encore pensé à désobéir, le serpent vient donc la tenter. Note quand même qu’au verset 3 Eve se réfère à la Parole de Dieu, ce que Adam ne fera à aucun moment, car se serait pour lui admettre sa désobéissance.

Adam comme Eve savait qu’il ne fallait pas toucher au fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Eve se laisse tromper par le serpent. Adam est avec elle, lui aussi sait qu’il ne faut pas toucher à ce fruit, mais il se tait, il la laisse faire, ne lui dit rien, ne se réfère pas à la Parole de Dieu, il ne "joue" pas le rôle que Dieu lui a donné dans le couple. Il mange ce fruit.

Mais il va faire pire. Quand Dieu vient à leur rencontre, Adam se défausse de toute responsabilité par rapport à la faute qu’il rejette sur Dieu en premier et sur Eve en second. Il dit : "c’est la femme QUE TU AS mise auprès de moi, QUI M’A donné de l’arbre, et j’en ai mangé." (v. 3.12) Adam est en train de dire à Dieu, t’avais qu’a pas me donner une femme et elle elle avait qu’a pas me donner, moi j’ai rien à voir avec ça.

En tant que parent nous avons tous connu cette situation, ou un enfant désobéi et rejette la faute sur son frère ou sa soeur en disant "c’est elle (ou lui) qui m’a dit". Mais en tant que parent nous ne sommes pas dupes, et nous disons à cet enfant qui refuse sa responsabilité "Moi qu’est ce que je t’avais dit? tu savais que c’était interdit! mais tu as quand même désobéi et en plus tu te caches derrière l’autre"

Au verset 13, Eve est directe elle ne cache ni sa faiblesse ni sa faute : "le serpent m’a trompé et j’en ai mangé" elle accepte d’avoir été trompée et ne rejette pas la faute sur quelqu’un d’autre. Elle aurait pu faire comme Adam et dire : C’est le serpent QUE TU AS mis dans le jardin, QUI M’A dit, et j’en ai mangé. Elle ne rejette la faute ni sur Dieu ni sur le serpent ni sur Adam. A ce moment là elle accepte sa responsabilité.

De ces deux positions différentes découlent deux sanctions différentes.
Eve portera seule le poids de sa faute. Elle la portera par la souffrance physique et la souffrance morale. Le diable deviendra l’ennemi de la femme (et quand on voit ce que subissent les femmes dans le monde, on ne peut guère avoir de doute). Mais Dieu lui fait aussi une merveilleuse promesse, car la descendance d’Eve c’est JESUS.

Adam est la cause d’une punition plus large. Ce n’est pas en lui que sera la sanction. Ce que Dieu dit est pire qu’une sanction, verset 17 "….le sol sera MAUDIT à cause de toi…" c’est une malédiction posée sur une partie de la création de Dieu A CAUSE d’Adam. Dans ce verset Dieu reproche clairement à Adam d’avoir accepté ce que Eve lui proposait sachant très bien que Dieu le lui avait interdit, et Dieu, comme nous parents envers nos enfants, le lui rappelle : "parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l’arbre que JE T’AVAIS ORDONNE de ne pas manger en TE disant TU n’en mangeras pas, le sol sera maudit A CAUSE DE TOI"
Dieu n’est pas dupe de la fausse argumentation d’Adam, et il lui rappelle ce qu’il lui a demandé de faire au delà de ce que Eve pouvait dire.

Quand Eve propose du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal à Adam, Adam n’est pas devenu sourd, ni muet ni amnésique, il est devenu traître. Il laisse Eve commettre le péché alors qu’il aurait du l’en empêcher en lui rappelant la Parole de Dieu, et en s’opposant à ce qu’elle voulait faire, pire quand il se rend compte que le péché ne passera pas inaperçu aux yeux de Dieu, il se défausse de toute responsabilité.

Adam refuse son péché, et ses descendants aussi. Ainsi Lemek en Genèse 4.25, qui ne précise pas que si Dieu a maudit le sol c’est à cause de la faute d’Adam, et certains hommes aujourd’hui, qui refusent la faute d’Adam.

Eve reconnaît son péché, et elle va rester liée à Dieu. En Genèse 4.1 lorsque Eve a son premier enfant elle associe Dieu à cette naissance, idem en genèse 4.25. elle aurait pu comme Lemek se plaindre de ses souffrances lors de la grossesse ou de son accouchement, mais elle ne dit rien de cela, elle remercie Dieu. Le lien n’a pas été tranché.

1 Timothée 2.14 reprend la faute d’Eve sur laquelle il n’y a aucun doute à avoir, mais je le répète encore on est là dans le cadre du couple (époux/épouse) et donc en conformité avec le couple Adam/Eve et ce qui s’y est passé.

Dans 1 Corinthien 15.21 et 22 Paul redonne à Adam la vraie mesure de sa faute : la mort est venue dans le monde par Adam. Dans Timothée il est dit "coupable de transgression" dans Corinthien c’est la mort qui est le résultat du péché.
Adam a fait rentrer la mort dans la création de Dieu, en n’empêchant pas Eve de manger et en mangeant lui même. Sa faute est d’avoir refusé d’assumer ses responsabilités, celles que Dieu lui avait donné et de se cacher derrière quelqu’un pour ne pas avoir à affronter la conséquence de ses actes.

La suite des réponses à ton post dans la semaine si j’ai le temps.

MJ

20 Georges-Paul 4 octobre 2009 à 12 h 51 min

Le MINISTERE de PROPHETE est lié à l’Apostolat et en dépend.

1 Corinthiens 12: 28
Et Dieu a établi dans l’Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues.
(il ne s’agit pas ici d’un ordre numérique ou hiérarchique mais d’une mauvaise traduction !
le sens réel est plutôt les apôtres secondés par les prophètes, puis les docteurs ou évangélistes)

Tous sont-ils apôtres? Tous sont-ils prophètes? Tous sont-ils docteurs?

Le ministère de prophète (apôtre de révélation qui complète ) le ministère d’apôtre (qui veille sur la Parole) les apôtres veillent au fondement de la Parole.

L’apostolat est l’ensemble des ministères qui ont gardé fidèlement la Parole, le prophète,
l’évangéliste (l’enseignant qui donnera les premières instructions fera lever les ministères) et l’apôtre (l’ambassadeur) dans l’apostolat (l’équipe)
(Il sera le maître d’école des nouveaux-nés).

Dans "Actes 14:14 "Les apôtres "Barnabas" Joseph et Paul, ayant appris cela, déchirèrent leurs vêtements, et se précipitèrent au milieu de la foule" montrent bien qu’ils marchaient ensemble !

Actes 4:36 Joseph, surnommé par les apôtres Barnabas, ce qui signifie fils d’exhortation, Lévite, originaire de Chypre,

Actes 13:1 Il y avait dans l’Eglise d’Antioche des prophètes et des docteurs : Barnabas, Siméon appelé Niger,
Lucius de Cyrène, Manahen, qui avait été élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul.

Barnabas n’était pas un apôtre des 12.
et c’est pourtant lui qui mènera Paul auprès d’eux et le leur faire connaître.
Son ministère de prophète est associé au ministères de l’apostolat…
Barnabas est un surnom qui lui fut donné. Pourquoi Barnabas, tout simplement parce que le ministère de prophète
est un ministère d’exhortation et d’enseignement…

Actes 15.32 Jude et Silas, qui étaient eux-mêmes prophètes, les exhortèrent et les fortifièrent par plusieurs discours.

GP

21 MJ 2 octobre 2009 à 12 h 13 min

Bonjour Pierre-Paul,

Je commence à répondre à ton post 115, mais je le ferai en plusieurs fois. Si les questions sont courtes, les réponses peuvent être longues, et je n’aime pas les posts trop longs.

Je réponds donc à ta première question.

"Je ne vois pas en quoi" un vase délicat" n’impliquerais pas la fragilité physique et psychologique dans 1 Pierre 3v7
N’est elle pas comme un vase en porcelaine, d’une grande beauté, raffinée et à manier avec précaution afin qu’elle ne se brise pas ? …"

Tu dois voir les choses au delà de l’apparence humaine, car si la Bible parle du monde terrestre, elle parle aussi beaucoup du monde spirituel. Les deux s’entrecroisent, se mélangent, on passe de l’un à l’autre. Si tu ne recherches pas le message spirituel tu resteras au niveau de la compréhension humaine.

Le terme de vase est utilisé dans la Bible pour caractériser le service de l’Eternel, et souvent pour une utilisation noble.

Nombre 4.9 les vases pour l’huile, au service de l’Eternel.

Proverbe 25.4: pour être un vase utilisable, il faut d’abord se purifier.

Jérémie 18. 2à 6 : Nous sommes dans la main de l’Eternel comme un vase dans la main du potier, c’est Dieu qui façonne le vase que nous sommes.

Jérémie 51.33 à 36 : ici c’est clair, le vase est vidé avec violence de ce que Dieu y avait mis de précieux. Cette violence grave est punie car ce vase a été fait et rempli pour le service de l’Eternel.

Daniel 5. 2 et 3 : Les vases étaient dans le temple, destinés au service de l’Eternel. Les en retirer pour une utilisation vile est grave de conséquences. Voir les versets 22 à 30.

Il y a bien d’autres versets se référant aux vase dans l’A.T, je ne vais pas les citer tous.

Dans le NT là aussi il est fait référence aux vases.

Mat 13.48, donne là encore l’utilisation du vase, en 25.4 pour l’huile, associée au Saint Esprit.

En Marc 14.3 c’est le vase de parfum. Ce parfum est un nard, c’est à dire de l’extrait de parfum, c’est très cher, et il est dans un vase approprié , un vase d’albâtre, ce qui est beau, précieux, mais aussi fragile, si on ne le manie pas avec précaution.

Romains 9.21 rappelle que c’est Dieu qui fait le vase et qui le destine à un service. Si il fait un vase délicat c’est qu’il y met quelque chose de précieux.

2 Timothée 2.20 et 21 précise de nouveau qu’il y a différents types de vases pour des services différents, des vases d’or et d’argent pour un service d’honneur, et des vases en matières moins nobles pour un service ordinaire.

Que ce soit dans le NT ou dans l’AT, la notion de vase reste identique dans ses différents composants comme dans ses fonctions.

1 Pierre 3.7 continue dans cette veine. Il s’agit de la qualité du vase pour Dieu et non de l’Etat humain auquel tu fais référence en parlant de fragilité physique ou psychologique.
Il s’agit d’une sensibilité spirituelle qui demande à être respectée, il s’agit de la délicatesse du vase dans lequel le Seigneur à mis quelque chose de précieux, et qui doit être manié avec douceur et respect (Marc 14.31).
Et c’est pour cette raison que Pierre fait référence à la fin du verset 7 à Malachie 2 : 13 à 16.

Dans ce passage il est important de noter qu’il est dit : "l’Eternel a été témoin" c’est quand même lourd de conséquence. Dieu a vu!
Il a vu la trahison de l’homme envers la femme, en tant que compagne et en tant que femme de son alliance.

En tant que compagne : Dieu a donné à l’homme une compagne qui devait être une aide et son vis à vis, ni au dessous, ni au dessus (Génèse 2.18)
Cette compagne est trahie deux fois.
La première en Génèse 3. 6 à 12. Adam laisse Eve pécher, (verset 6) et il refuse sa responsabilité (verset 12).
La deuxième fois en Génèse 5.29. Lémek donne à Noé la place que Dieu avait prévu pour la femme.

En tant que femme de son alliance, la encore 2 trahisons.
La première c’est Abraham (Malachie 2.15) Abraham prostitue Sarah en Egypte, il la donne à l’adultère pour sauver sa vie (Genèse 12.13) afin d’avoir la descendance promise par Dieu (Genèse 12.6). En agissant ainsi il exclu de fait Sarah de la promesse que Dieu lui a faite, parce que pour Abraham, il ne fait pas une seule chair avec Sarah. donc il l’exclue de la promesse qu’il ne prend que pour lui. Pourtant Dieu passe cette alliance avec cette chair que sont Abraham + Sarah. Dans le nouveau testament la répudiation sera clairement associée par Jésus au fait que le mari met sa femme en position de pécher (commettre l’adultère) si il la répudie (Math.5.32).
La deuxième trahison c’est la violence physique faite aux épouses, dans Malachie 2.16 "couvrir son vêtement de violence" est une expression hébraïque pour dire battre sa femme. Lors du mariage, le fiancé recouvrait de son manteau sa fiancée, témoignant ainsi aux yeux des témoins qu’elle devenait une partie de lui : ils ne faisaient symboliquement qu’une seule chair. Voir ce que Paul dit dans Ephésiens 5.28 et 29.

Ainsi Dieu prévient les maris de ne pas être traitres envers leurs épouses qui participent aussi à l’alliance, voir la fin du verset 16 et le verset 17 de Malachie 2.

Pierre dans sa première épitre à la fin du verset 7 du chapitre 3, rappelle cette position du mari vis à vis de l’épouse pour que les prières des maris arrivent jusqu à Dieu.
Mais attention si le chapitre 3 commence sur les relations humaines, le verset 7 auquel tu fais référence se situe sur le plan spirituel, en parlant de vase et non plus de femme, de cohéritière de l’alliance et non plus d’épouse, et de prières adressées à Dieu.

Et une fois de plus on retombe sur ce point de départ relation époux/épouse pour arriver au fonctionnement spirituel du corps de Christ.

Voilà pourquoi tu ne peux pas associer 1 Pierre 3.7 à la fragilité physique ou psychologique. On n’est plus sur le terrain humain mais spirituel .

Voilà pour ta première question.

MJ

22 Pierre-Paul 29 septembre 2009 à 12 h 48 min

je pensais à 1 corinthien 12

Oui homme ou femme, jeune ou vieux,…

Les membres les moins honorables et les plus affaiblie spirituellement ou matériellement, ou affectivement,…

ceux qui, dans certaines assemblées, n’ont pas d’autre place que celle de s’assoir dans la salle et faire parti de la foule des auditeurs anonymes …

Ils doivent faire l’objet d’avantage d’honneur et d’attention de la part du reste de la communauté des chrétiens…

(visite, être mis en avant afin d’être connu quand une occasion se présente, comme la distribution de la Ste cène,témoigner, si ils l’on à coeur,…,

on doit faire attention et respecter ce que le Seigneur leur à donné, car il se révèle à tous ses enfants et il veux nous utiliser pour porter du fruit pour Sa gloire

(le corps, et tout les memebre de ce corps ont une place différente mais importante …!)

ex pratique :

tel frère ou soeur au chomage, telle personne agée
Tel jeune convertis

23 MJ 28 septembre 2009 à 22 h 01 min

Bonsoir Jean Yves

J’espère que ta réponse est tout autant sur le plan de l’humour, que l’avait été la mienne :-O))

MJ

24 Carole 28 septembre 2009 à 19 h 51 min

Bonjour Pierre-Paul,

Quel est donc ce  »membre plus faible » qui doit être honoré dans le Corps d’après toi ?

Faible en quoi ?

Un homme peut-il en faire partie ?

Fraternellement,

Carole

25 Carole 28 septembre 2009 à 19 h 00 min

Bonjour Georges-Paul,

Le Seigneur soit loué de t’avoir  »relevé, consolé, et exhorté » lorsque tu en avais besoin.

 » Recherchez l’amour. Aspirez aussi aux dons spirituels mais SURTOUT à celui de prophétie.

Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console. »

 »…celui qui prophétise édifie l’ Eglise. », ( 1 Cor. 14 : 1, 3, 4 )

La femme avait le droit de prophétiser si cela venait de Dieu ( 1 Cor. 11: 5 )

Nous pouvons comprendre dans 1 Co 14 : 26 que lorsque le mot  »frères » est utilisé, il correspond à tous ceux qui ‘’sont assemblés » ( v.1 et 26 ) y compris donc les femmes qui pouvaient apporter  »un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation pour l’édification » , une prière ( 1 Cor.11:5 ) une parole que Dieu leur inspirait tout cela sous le jugement de tous ( 1 Cor.14 : 29 ) et celui de l’approbation des bergers ( anciens ) bien affermis en Christ .

Cependant, Georges-Paul, dans la réalité de ton assemblée, comment vas-tu bénéficier PUBLIQUEMENT de l’ Exhortation de Dieu si la personne qu’Il choisit d’utiliser pour le dire est un homme ou une femme rempli de l’ Esprit que l’on fait taire ?

Tu me demandes : pourquoi ce  »ton » ?….

Parce que dans certaines situations, je n’y peux rien, mon coeur bouillonne lorsqu »il y a volonté de dominer sur l’autre avec la chair pour contrôler l’Esprit-Saint en le faisant taire par PEUR de l’ entendre et de devoir passer soi-même par la croix….par peur de délaisser des choses à quoi l’on tient, par peur de mourir à soi-même pour le Seigneur et Son Corps….

Tous les dons spirituels énumérés dans 1 Cor.12, 13 et 14 ne seraient-ils dispensés par le Saint-Esprit qu’à une petite élite masculine pour l’édification du reste du Corps ?

Et si, en admettant quand même que parmi ceux que l’on fait taire, il y aurait des hommes et aussi des femmes, qui bénéficieraient également de quelques dons dispensés par le Saint-Esprit, des personnes qui reçoivent des choses à dire, des révélations, des prophéties, de la part de l’autorité de Dieu, dans ce cas, à quoi tout cela servirait-il puisqu’ ils n’ont pas la possibilité de les mettre au service du Corps publiquement comme nous le demande la Parole ?

 » Il y a diversité de dons, mais le même Esprit… » ( 1 Co. 12 : 4 )

 » Or, à CHACUN la manifestation de l’ Esprit est donnée POUR l’utilité COMMUNE. » ( 1 Cor. 12 : 7 )

Lorsque je parle de dons spirituels pour l’ Eglise, il ne s’agit pas de chiffons, de couleurs, ou autres lessives et racommodages…
Cependant, je ne comprends pas pourquoi la femme prendrait autorité sur l’homme lorsqu’elle parle publiquement dans une assemblée, puisque par amour, elle se doit d’être premièrement soumise au Christ comme à son frère et à sa soeur…
De plus, si elle est soumise à son mari comme au Seigneur, c’est également tout naturellement, qu’elle sera soumise aux bergers choisis par Dieu, bergers qui porteront en eux l’autorité de l’ amour de Dieu reconnus par tous pour le bien du troupeau et non pour leur gloire personnelle.

Tu sais, Georges-Paul, tout comme toi, j’ai aussi côtoyé ce que tu appelles des  »brutes », certains peuvent être des croyants, d’autres pas…
Mais à la longue, j’ai finalement compris que le Seigneur les mettait exprès sur ma route pour tester mon comportement et aussi afin de révéler en moi des  »disfonctionnements » et des faux schémas mentaux que j’avais et auxquels je m’accrochais, croyant qu’ils étaient scrpturaires. C’est ainsi que j’ai pu ensuite les Lui délaisser en Lui demandant pardon et en Le laissant reconstruire.

Par exemple, j’ai pu constater que si ce que me dit la  »brute » me fait réagir au quart de tour, le problème ne vient pas de lui mais de moi…..c’est le signal que ma chair n’est pas morte encore complètement et que c’est justement là que Dieu met Son doigt….Alors, plutôt que de répondre à la  »brute » avec de l’artillerie lourde, c’est devant le Seigneur qu’il me faut aller afin de comprendre ce qu’ Il a à me dire avant de répondre à la  »brute ».

Pour terminer, Georges-Paul, avec du recul, je puis te confier que ces  »brutes » ont été pour moi ( et le seront encore…) une grande source de bénédictions concernant ma sanctification, car à chaque fois, cela m’a permis de faire un pas supplémentaire, me rapprochant encore plus du Seigneur. Alors, j’aimerai pouvoir t’encourager cher frère lorsque tu en rencontres dorénavant, à écouter et à mettre en pratique ce qu’ils pourraient te dire de la part de Dieu.

Que notre Seigneur soit le délice de ton coeur dans ta marche de foi et de croix quotidienne avec Lui.

Bien fraternellement,

Carole

PS: ton épouse inconvertie est un  »instrument » formidable que Dieu met devant toi pour la pratique quotidienne de la mort à soi-même…afin que tu sois une lettre de Christ pour ceux que tu côtoies :

ilrevientbientot.blogspot…

26 Pierre-Paul 28 septembre 2009 à 8 h 37 min

Pour compléter ce que dit Carole au post 116, c’est le membre le plus faible qui doit être le plus honoré,…

27 Jean-Luc- B 28 septembre 2009 à 1 h 54 min

Mon cher GP,

Si tu veux nous démontrer que tu as vraiment un appel à enseigner dans l’assemblée, tu ne devrais pas comme ci-dessus répondre avec des copiés-collés tronqués, alors qu’on te demande des références bibliques à l’appui de tes affirmations.

Si tu veux nous faire partager les réflexions d’un autre, le minimum serait que tu précises qu’il s’agit de copies et que tu nous en donnes le lien pour que nous puissions voir si les extraits rendent fidèlement la pensée de l’auteur.

Une partie de ce que tu as copié-collé provient d’une étude de Jean-Marc Potenti que nous pouvons retrouver ici :

journalchretien.net/COMME… ,

si je le précise, c’est parce que le début de cette étude prend des précautions dont tu serais bien inspiré de prendre l’exemple ( c’est moi qui ai mis en majuscules) :

« « « Nous n’avons pas d’indication précise sur la nature et le fonctionnement du ministère prophétique dans le Nouveau Testament. IL FAUT DONC AVANCER AVEC BEAUCOUP DE PRUDENCE. » » »

Et tu pourras aussi constater que J. M. Potenti, n’arrive pas à tes conclusions excessives sur les femmes, qui m’ont fait réagir à ton premier post. Il dit même exactement le contraire (c’est encore moi qui mets en majuscules) :

« « « Dans la pratique, les ministères ne correspondent pas à des fonctions exercées par plusieurs personnes de manière uniforme : il n’y a pas deux apôtres, deux évangélistes, deux pasteurs semblables, Dieu ne donnant pas des fonctions à l’Église mais des hommes ET DES FEMMES qui vont servir avec toute leur personnalité ! » » ».

Donc pour JMP et contrairement à toi, les femmes seraient en possibilité d’exercer les ministères énoncés plus haut…

GP, si tu as des problèmes avec le genre féminin, il te serait utile de les régler d’abord avec celles qui te sont les plus proches, avant de vouloir régenter dans le Corps de Christ et prendre le risque de t’opposer aussi à celles que Dieu appelle à parler de Sa part à Son peuple.

28 Jean Yves 28 septembre 2009 à 0 h 17 min

@MJ (cf post 104)

Quel (manque de ) discernement !

29 Georges-Paul 27 septembre 2009 à 21 h 56 min

"Or, le ministère de prophète est un ministère qui dépend de l’apostolat… "

L’Apôtre renferme en lui-même tous les Ministères, car par la révélation qu’ils avaient,
ils passaient du ministère apostolique au Ministère de Prophète et de Docteur.
Ils jugeaient toutes les situations.
Ils tranchaient toutes les questions et, ils établissaient un fondement dans l’Église.
C’est ce que nous ont révélé leurs écrits.
Dans la Nouvelle Alliance, le ministère prophétique appartient aux ministères de gestion donnés à l’Eglise (Ep.4 :11 et 1 Co.12 :28).
Ces ministères sont appelés à pourvoir à la coordination et au gouvernement spirituel de l’Eglise.
Le prophète est cité en deuxième place après l’apôtre.
Après avoir dit que le ministère prophétique appartient aux ministères de gestion (Ep.4 :11),
Paul nous rappelle dans Ephésiens 2 :20 que l’Eglise est établie sur le fondement des apôtres et des prophètes.
Il y a des prophètes et docteurs dans l’équipe de ministères, équipe qui dirige l’Eglise d’Antioche (Ac.13).
Le couple « apôtres-prophètes » est évoqué, sans préciser le rôle des uns et des autres.
Ils constituent ensemble le fondement de l’Eglise (Ep.2 :20).
Dans Actes 11 :27, le prophète donne la Parole de Dieu, mais il ne dirige pas l’Eglise.
Après la révélation, ce sont les disciples qui décident.
Le prophète annonce un événement à venir, l’apôtre et les disciples, donc l’Eglise, gèrent.
C’est la même chose avec Paul dans Actes 21 :10.
Il reçoit la parole de révélation qui dévoile le plan, la volonté de Dieu et il la proclame.
Il collabore en cela à l’œuvre créatrice de la Parole de Dieu qui amène le plan divin à l’existence détruire et bâtir, arracher et planter !.
L’image la plus simple demeure l’illustration de Paul : l’apôtre est comme l’architecte (1 Co.3 :10).
Il a une vision globale de l’œuvre de Dieu, alors que le prophète peut soit avertir sur" l’avenir, soit avertir" sur un domaine particulier.
Mais se sera l’apôtre qui mettra en place la stratégie comme étant la direction de Dieu pour aller dans la direction annoncée ….
Ce qui rejoint l’idée que le ministère de prophète dépend de l’apostolat sans lequel il n’aurait même pas lieu d’éxister…

30 Anonyme 27 septembre 2009 à 21 h 30 min

POUR POST 91 qui écrit:

HI-HAAAN !!!

Actes 21:8
Nous partîmes le lendemain, et nous arrivâmes à Césarée. Etant entrés dans la maison de Philippe l’évangéliste, qui était l’un des sept, nous logeâmes chez lui.
9 Il avait quatre filles vierges qui prophétisaient…
oulà, oulà, oulà!

(Hi-Haaaan!)

REPONSE au verset suivant :

10 Comme nous étions là depuis plusieurs jours, un prophète, nommé Agabus, descendit de Judée…

31 Georges-Paul 27 septembre 2009 à 12 h 46 min

Salut Jean-luc
Je ne ferais pas une règle d’Or de ton dernier post, pour la seule raison que ma femme ne s’est jamais convertie en trente ans de ma vie chrétienne, et je connais des chrétiens qui comme moi ont eux mêmes leurs enfants convertis alors que leur femme n’en manifeste toujours aucuns signes.
J’aime aussi les exemples de ces femmes qui ont été des "moyens" puissants dont Dieu s’est servi dans certains cas.
Mais faut-il s’appuyer sur des exemples et des expériences pour interpréter la Parole de Dieu ?
Ce que dit la Parole doit être compris tel quel, MAIS… si Dieu veut changer les circonstances et les évènements à sa convenance, devrions-nous lui dicter sa conduite ?
Il reste Souverain de toutes ses actions envers nous tous.
Pour conclure si la question était une femme peut-elle enseigner et être pasteur(e), je répondrais que la Parole de Dieu nous dit NON.
Mais que si des circonstances exceptionnelles prouvent que Dieu a changé ses plans en se servant d’une femme je m’en offusquerais pas.
On m’a souvent reproché ici de me contredire ou d’apprécier certains
commentaires" féminins.
Je ne suis le juge de personne.
Je constate !
GP

32 Jean-Luc- B 27 septembre 2009 à 11 h 04 min

Bonjour GP,

Tu confirmes donc malheureusement ce que je pensais en te posant ma question au post 94. Je vois à ta réponse (post 107), qu’il n’existe en effet aucun appui biblique sérieux à ton affirmation (je te cite) :

« « « le ministère de prophète est un ministère qui dépend de l’apostolat » » »

Cette affirmation gratuite étant apparemment là uniquement pour appuyer une seconde affirmation (elle aussi sans appui scripturaire sérieux) :

« « « Or, le ministère de prophète est un ministère qui dépend de l’apostolat… ET, LA FEMME N’Y A PAS PART. » » »

Je constate que sur ce sujet tu n’as pas de conviction personnelle (qui serait réellement fondée dans la Parole), puisqu’il te faut citer celui qui semble être ton maitre à penser au lieu de répondre simplement à ma question sur les textes bibliques qui devraient normalement appuyer ton affirmation.

J’ai pris cependant le temps de lire les « enseignements » de Mr Hurtrel que tu mets en ligne à ce propos, et je suis au regret de te dire qu’ils m’ont déçu par tous les rajouts qui sont fait à ce que dit simplement la Parole. Ce monsieur a évidemment le droit d’exprimer ses opinions, mais dans certains de ses raisonnements et aussi dans les conclusions qu’il en tire, il va malheureusement plus loin que les Textes (1 Cor. 4. 6.). On ne peut donc pas dire que cet homme soit un enseignant au sens biblique et spirituel du terme.

Si tu veux te permettre de trancher sur un sujet aussi sensible que le rôle des femmes dans le Corps de Christ, il serait préférable de ne pas le faire en t’appuyant sur les opinions d’un autre, surtout quand celui-ci prend autant de libertés pour faire dire aux Textes Inspirés ce qu’Ils se sont bien gardés d’exprimer.

Est-ce simplement le fait qu’il soit un homme qui lui donne ainsi le droit d’enseigner dans le Corps de Christ sans être contesté ? On peut aussi se demander s’il ne serait pas préférable d’écouter plutôt certains enseignements fait par des femmes, mais qui respectent la Parole et n’en tordent pas le sens ?

Je laisse la question ouverte…

33 Georges-Paul 27 septembre 2009 à 9 h 49 min

Bonjour Carole
Pourquoi ce ton? comme si tu te sentais frustrée de ton service pour le Seigneur ….
Je voudrais te dire cette vérité, ce matin en voyant seulement ton nom sur ce post cela a été comme un rayon de soleil dans ma vie !
oui, parce que tu ne sais pas le nombre de fois que tu m’as relevé, consolé, et exorté, lors de débats houleux ou j’ai eu l’impression d’avoir affaire à des brutes plus que des soi-disant chrétiens.
Tu as ta manière de consoler et de
ramener à la raison beaucoup de sujets.
Tu es parfaitement dans ton rôle, alors n’en sort surtout pas et ne mélange pas ce font certaines femmes" avec tes dons au service de l’Eglise (de laquelle nous sommes presque tous ici)
J’aurais bien voulu avoir un peu de correspondance avec toi en privé et je n’ai pas osé te demander ton mail personnel.
Voilà, et je voudrais que toutes les soeurs soient comme toi aussi
bien inspirées et charitable.
GP

34 MJ 26 septembre 2009 à 20 h 45 min

Bonsoir Pierre Paul,

Tant de choses transparaissent dans ton post, que je préfèrerai te répondre en privé. Tu as mon adresse mail au post 54.

Maintenant si tu ne le souhaites pas je répondrai sur le fil.

MJ

35 Carole 26 septembre 2009 à 16 h 29 min

L’enfant mâle qui est muselé, persécuté et tué ne représente-t’il pas en premier lieu tous les hommes remplis de l’ Esprit qui n’ont pas droit à la parole dans l’assemblée alors qu’ils n’ont que le désire de servir le Seigneur et pas leur gloriole ?

Ne représente-t’il pas aussi toutes les femmes remplies de l’ Esprit que l’on fait taire alors qu’elles reçoivent des révélations du Seigneur pour l’ Eglise, cela alors qu’elles n’ont aucunement l’intention de prendre autorité sur l’homme ?

Ne représente-t’il pas un enfant rempli de l’ Esprit que l’on fait taire, alors qu’il avait un seul mot à dire, mot inspiré tout droit du Seigneur ?

L’enfant premier né que l’on veut tuer n’est-ce pas le Christ ?

N’est-ce pas Son Corps dans son ensemble au travers duquel Il parle pour le bien et l’édification de tous pour la seule gloire de Dieu ?

Chaque membre du Corps, aussi insignifiant soit-il, n’a-t’il pas une place qui lui est proppre et des dons reçus qu’il devrait mettre au service des autres pour l’édification du reste du Corps ?

36 Pierre-Paul 26 septembre 2009 à 13 h 28 min

pour MJ
Je te remerci pour l’éclaircissement que tu apporte par ta connaissance du grec. (post 82)
J’ai pris soin de travailler ces textes au regards de tes indications avec un frère (plus enrichissant et cela permet de partager les avis). Je n’ai pas fini.
Je ne vois pas en quoi" un vase délicat" n’impliquerais pas la fragilité physique et psychologique dans 1 Pierre 3v7
N’est elle pas comme un vase en porcelaine, d’une grande beauté, raffinée et à manier avec précaution afin qu’elle ne se brise pas ? …

Dans genèse ch3 pourquoi le serpent n’a pas été voir ADAM ?
pourquoi as t il été voir Eve ?
(n’est ce pas une des raisons évoqué par Paul pour que la femme n’enseigne pas dans 1 timothé ch 2 (cf v 14)?
Je parle là de ce que j’ai constaté :les femmes n’ont elle pas une fragillité face au jugement de part leur coté émotionnel et affectif plus développé que l’homme ? Ne se laisse t elle pas plus facilement séduire par les fables et les contes de bonnes femmes ?

De même l’homme n’est il pas fragile par rapport à la femme ?
L’homme aussi à été séduit dans la genèse… par sa femme!… il l’a écouter plutot que Dieu et à du coup transgresser le commandement qui lui a été donné
Pourquoi on fait posé des jolies jeunes femmes dévétus sur des affiche de pub ?

N’est ce pas les mettre les soeurs dans une position difficile et dansgereuse, pour elle et pour ceux qui les écoutes, que de leur donner la responsabilité d’enseigner et de juger au travers la parole ?

C’est un constat que j’ai fait , souvent quand une femme prèche, elle paraphrase la bible et y comble les blanc par ses intuitions … faisant du coup des contresens et faisant perdre à la parole sa crédibilité…

même si ce qui est traduit par homme et femmes doit être remplacer par époux et épouse dans 1 corintien ch 11 à 14, dans 1 pierre 3,… je ne suis pas convaincu au regard des textes de la légitimité pour une femme de prendre de l’autorité sur un homme
et d’avoir une position de référence spirituelle dans l’assemblé (dans le sens de l’ancien, le surveillant de la parole capable de discerner l vrai du faux cf 1 tim ch 3 et hébreux ch 5 v11 à ch 6 v v3 et ch 13 )
Je ne vois pas Pierre remplacer par une pierrette, Paul par une Paulette, jean par une Jeannette, dans le service que Dieu leurs à donner pour notre édification et notre bénéfice … par contre je vois que beacoup de Pierrette, de Paulette, de Jeannette les ont accompagnés par leur prières, leurs soutien, leurs biens matériels, leurs encouragement, leurs affection fraternelle, … qui, si elle n’ont pas porter la parole dans les assemblées et écrits des épitres, n’en ont pas moins servi le Seigneur fidèlement et été d’un grand secours au frères (et autres soeurs, compagnons

De plus si on limite aux époux et aux épouse les prescription de ces passages, quid des célibataires et des veuves…

De même, si tant est qu’il s’agisse de bavardage (ce qui n’est pas clairement dit, dans 1 corinthien ch 14, en cquoi les bavardage des femmes marié seraient le seul à être incommodant ? et celui des veuves et des célibataires ?
( 1 corinthien ch 10 à 14 ne parle t il pas du fonctionnement de l’assemblée ?)

De plus, comme le disait néhémie, le rôle de pasteur actuellement n’a pas grand chose à voir avec les écritures et regroupe plusieurs fonctions que sont appeler à faire tout les chrétiens, pour certaines y compris les femmes (visites des malades, dons spirituels, prier et chercher la volonté du Seigneur pour l’assemblé, discerner au travers les écritures, évangéliser, exorter, dire ce que le Seigneur à fait dans nos vie et quelle est notre espérance,.prendre soins des frères et soeurs, manifester de l’amour et de l’attention pour un frère ou une soeur, être sensible aux épreuves des uns et des autres…)

Le passage de la femme vertueuse de proverbe 31 apporte vraiment un éclairage interessant sur le role de la femme… on le voit vraiment ce,tré sur la vie domestique et l’appui de son mari qui lui siège à la porte, c’est à dire dans la vie de la cité, a ou se déroule la politique (au sens noble, la RES PUBLICA, la chose publique) ou il y a des débats et des décisions pour l’ensemble de la communauté.

Le travaille de cette femme est un travail noble et difficile (être une bonne mère et une bonne épouse) mais il porte des fruits vivibles et reconnus par tous dans l’assemblée…

Moi j’écoute
les femmes pour les problèmes de lessives, d’arangement des couleurs, d’enfants… c’est leur rayon, sans vouloir être péjoratif et avec beaucoup de respect…
De même elle peuvent avoir des conseils de bon sens… mais cela n’est pas la même chose qu’apporter la parole de Dieu…

Enseigner implique un enseignant et un élève… d’ou une forme de domination…

Pierre enseignait il Jésus ? il a éssayer de le faire après que Jésus lui a dit qu’il allait souffrir et mourrir (je ne sais plus dans quel passage)… la réponse de *Jésus fait froid dans le dos "arrière de moi Satan"…
par la il montre bien que l’homme doit être soumis au Seigneur (et à sa volonté) et ne pas vouloir faire les choses à sa sauce …

Il y a plusieur fois la notion de domination et de soumission dans le nouveau testament…
Selon le monde ces notions donne l’emprisonnemente t la mort
Selon le Seigneur il y a l’amour le respect et la protection… (mais attention , je parle d’acte et d’attitude véritable, pas de mots creux contredit par les faits)

Une femme est subordonné à son mari et tout autre homme doit respecter l’autorité légitime qui lui est donné par Dieu (avec les responsabilitées qui lui sont associé, notamment de l’aimer comme Christ aime son église et est mort pour elle). Cependant étant donné que l’homme est la gloire de Dieu, et la femme est la gloire de l’homme, elle doit respecter les autres hommes dans la place que Dieu les a mis… et elle ne doit pas essayer de les émasculer …

Il ne faut pas non plus oublier que l’union de l’homme et de la femme est une image tres forte des relation entre l’Eternel et Israel et entre Jésus et les hommes et femmes qu’il a sauvé, l’église…

Pour info, si tu fait la confusion entre l’église, un batiment bati de main d’homme sensé être un mini temple et l’église, l’ensemble de chrétiens qui se rencontre, sache que dans les premiers temps les chrétiens se réunissaient entre eux dans leurs maison et dans les lieux désert (ils se voyaient aussi dans les synagoge et dans le temple de jérusalem avant sa destruction vers 70, mais jamais exclusivement)
Et c’est dans ce contexte qu’ont été écrit ces passages

Les premiers batiment dit église onté été construit après Constentin (200) sur le modèle des temples paiens(les cérémonie que l’on y pratiquaient et certaines que nous pratiquons encore aujourd’hui aussi.

Que le Seigneur vous bénisses
Bon week-end à toutes et à tous

37 Pierre-Paul 26 septembre 2009 à 12 h 07 min

J’aime beaucoup le témoignage apporté par Carole post 77, non seulement sur l’attitude de cette soeur, mais également sur le fait que ce sont DES personnes de l’assemblées qui ont atteint une maturité spirituelle qui aient pris leurs responsabilitées et non pas la direction (puisque la têt ce doit être Christ) mais la position d’ancien… C’est mieux qu’une seule personne qui vient parachuté et imposer d’on ne sais ou et dont on connais à peine le témoignage et la vie…

La soeur à apporté le témoignage de Jésus (rôle de TOUT chrétien) puis a partager la parole, faute d’homme agrée ayant la connaissance du Seigneur, mais après, elle à laisser aux hommes leurs place …

Par contre dans les assemblé il y a beacoup d’homme qui ont une connaissance, qui ont l’appel et la volonté de Servir le Seigneur et à qui ont ne permet pas de s’exprimer, notament par peur qu’ils ne disent la vérité dans la simplicité

38 domy 26 septembre 2009 à 12 h 00 min

Interroger la Bible sans qu’elle ne nous interroge! Vaste question.

Mais pour qu’elle nous interroge, encore faudrait-il prendre une distance avec le fonctionnement des institutions qui nous ont vu naitre de nouveau. Il faut bien dire que le sujet du fil traitant de la montée des femmes dans le système protestant commenté par une dogmatique pentecotiste, peine à apporter des réponses claires. Et pour cause :
Le protestantisme en général et le pentecôtisme en particulier, étant dans leur fonctionnement aussi pyramidal que le catholicisme romain, il devient difficile d’apporter des réponses bibliques à un système dévoyé. La question principale posée dans ce fil aurait du être :
la place de la femme dans un système pyramidal et non pas, la place de la femme dans l’Eglise, étant entendu que le modèle de fonctionnement biblique est foncièrement collégial.

Comme le souligne Jean-Luc, la cellule familiale est la cellule de base de l’Eglise comme le rappelle Paul à celui qui aspire à une responsabilité. Si nos familles sont malades , l’Eglise l’est aussi.

Mais les systèmes religieux ne valent que par leur représentativité au sein d’une société au détriment du soucis de la bonne santé de ses membres. La préoccupation principale devenant quantitative et non pas qualitative. On rejoue alors la même scène à trois : Jésus, la femme adultère et le pharisien. Tous les pharisianismes finissant tôt ou tard par jeter des pierres sur ceux dont ils ont la charge et le pentecôtisme n’y échappe pas. Combien de familles ont été broyées par lui.
Alors, si nous voulons trouver des réponses claires à toutes les questions posées par les uns et les autres, il convient de poser la seule bonne question, à savoir :
Comment ai-je vécu mon rôle dans ma vie de famille sous le regard de Jésus ? Nul doute que la scène à trois se rejoue à nouveau, le pharisien posant sa pierre et renvoyé à lui-même, la femme adultère symbolisant les familles déchirées , à nouveau restaurées, pour qu’enfin Jésus soit honoré en tant que chef et conducteur du troupeau.

Tout le mal que nous pouvons nous souhaiter, est d’y parvenir , car les questions répétées, années après années, débouchant sur les mêmes polémiques, ne sont que les indices de nos incapacités à vivre par Lui. Et ça, ça devrait nous interroger.

39 Pierre-Paul 26 septembre 2009 à 11 h 53 min

Pour Nehemie

Je suis tout à fait d’accord avec ton post 90.

Etre la lumière du monde c’est pratiquer la parole dans les choses simples de la vie (la miséricorde, la droiture, la justice, la fidélité,…) au quotidien.

Je pense que le 1er témoignage que le Seigneur veux que l’on donne c’est que ceux qui nous cottoient chaque jours le voit lui dans nos actes, nos paroles, nos préocupations, nos silences, nos prises de positions, nos comportement face à telle ou telle situation heureuse ou malheureuse… qui tranchent avec le comportement de ceux qui vivent sans les fruits du St esprit.

Si les personnes qui fuient les mauvais comportements et les dérèglement du monde les retrouve dans l’église (communauté de chrétiens) , il est normal qui fuient nos assemblées (non respect du mariage, séducteurs qui manipulent les foules, égoisme,amour de l’argent,…)

De même le témoignage que ceux qui sont perdus ont besoins d’entendre, c’est ce que Dieu à fait pour toi dans ta vie personnelle et quelle espérance Jésus t’a donné, pas de la pub avec des slogans lénisant ou le témoignage d’un sur-homme (ou femme) innacessible…

Désolé pour ceux qui sont géné par la longueur de mes posts… mais je préfère m’exprimer longuement afin de faire comprendre mes arguments ce qui me permet de profieter après au maximum de vos critiques constructives ( intéret du débat)

40 Anesse 26 septembre 2009 à 11 h 41 min

Hi-Haaan!

Je ne suis pas Jean-Yves, et je met ma bonne foi éprouvé en Christ pour confirmer.

Je suis de celle (des anesses) qui cherchent l’Esprit qui vivifie et non la lettre qui tue. Légalisme ancien, légalisme nouveau, rien de nouveau sous le soleil!!!

Dieu fait ce qu’il lui plait, et il est resté toujours le même de l’Alpha jusqu’à l’Omega.

A répéter le légalisme au pied de la lettre, venant de la torah ou des lettres de Paul. Vous n’avez pas vu ni entendu le lugubre ronronnement de la tronçonneuse qui coupe les branches de la racine.

C’est comme ceux qui éradiquent les fruits de l’Esprit en sortant un verset hors de son contexte. Un verset qui réduit à néant 2 chapitres. Pas de langues, pas de prophéties… pas de guérison, pas de paroles de connaissances, pas de don de la foi, ni amour agapé, de Dieu non plus!

Juste une fausse espérance, la même que celle du docteur de la loi et du pharisien pour entrer dans le Royaume.

(et HI-HAAAAAN!)

41 MJ 26 septembre 2009 à 10 h 40 min

Bonjour Georges-Paul

Tout à fait d’accord avec toi sur l’homosexualité et la dissolution des mœurs, mais j’ai parlé d’homosexualité OFFICIALISÉE, reconnue comme couple comme aujourd’hui. Cela n’existe pas.
L’homosexualité fait partie des mœurs, mais par exemple un citoyen romain homosexuel n’est pas inquiété par la loi, par contre si son partenaire est un esclave, celui ci est condamné à mort.

De même la polyandrie n’existe pas dans cette partie du monde. Le modèle officiel est un homme avec une ou plusieurs femmes, voire concubines. D’où la précision de Paul, mari d’une seule femme. Et je parle bien de modèle officiel, reconnu comme base de la société.

A l’époque les célibataires payent une taxe parce qu’ils n’ont pas d’enfants.
Il y a deux mondes qui se côtoient, celui qui est reconnu nécessaire pour le fonctionnement de la société, et celui qui est accepté pour le "plaisir" personnel. Paul parle du modèle reconnu comme nécessaire par la société, pas de l’autre. Et dans celui là il y a de la polygamie. Mais je persiste à dire que tout ce que Paul demande au mari dans ces versets, est à mon sens très important.

Jean Luc, tout à fait d’accord avec toi, je crois également que tant que dans les couples nous ne pourrons pas vivre ce que Dieu demande nous ne saurons pas ce qu’est l’unité en Christ. C’est dans ce rapport au sein du couple que nous découvrons cette complémentarité qui fait que l’égalité au sens humain n’a plus sa place.

C’était la teneur de mon post 99.

MJ

42 Jean-Luc- B 26 septembre 2009 à 8 h 10 min

Je copie-colle ici la citation d’une réponse que je donnais il y a deux ans sur ce même sujet de la femme et de son rôle dans l’assemblée.

On verra que les paramètres et les enjeux profonds de ce débat (qui revient régulièrement et étonnamment à l’automne sur ce blog) sont toujours les mêmes :

Aujourd’hui, je me demande si la plupart des partisans de l’application pure et dure du « règlement » contenu dans 1 Cor. 14. 34, et 1 Tim. 2. 12, ne se retrouvent pas dans le même esprit que ceux qui venaient chercher l’arbitrage de Jésus sur l’adultère (Jean 8) ou le divorce (Matt. 19.). Les textes inspirés étaient bien là, mais c’était la chair qui les saisissaient pour en tirer avantage. Et le Christ a su, par l’Esprit qui était en Lui, dévoiler les coeurs et ramener aux fondements des intentions divines.

Il me semble qu’il nous faudrait la même intervention aujourd’hui. Car nous assistons souvent aux mêmes batailles entre deux clans opposés qui se combattent à coup de textes inspirés, chacun employant des « missiles bibliques » considérés comme imparables.

Les « conservateurs » de « l’ordre établi » (par qui?), manient avec beaucoup de dextérité et de puissance les deux textes cités plus haut.

En face, les « progressistes » ont fourbi leur propres « épées bibliques imparables » en particulier Galates 3. 28: « il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. »… En oubliant de constater que ce texte ne parle pas d’égalité, mais d’unité. En effet, il n’est pas écrit : « vous êtes tous EGAUX», mais : « vous êtes tous UN » (ou « unis ») en Christ.

D’autres textes nous confirment qu’il n’est pas question d’égalité (dans le sens humain du terme) dans le Royaume de Dieu, en parlant du nécessaire principe de soumission de la femme à son mari (Eph. 5. 22; 1 Pierre 3. 1.). Toujours cet emploi des Textes Inspirés pour en tirer un profit personnel…

J’ai voulu commencer une étude sur ce sujet de la place de la femme dans l’Assemblée, mais le Seigneur m’a rattrapé dans ma vie personnelle en me montrant que les dysfonctionnements de l’église ont souvent leur origine dans nos vies familiales.

Car nous l’avons oublié, mais la cellule de base de l’Église c’est la famille! Les recommandations de Paul concernant l’amour et la soumission sont en premier dirigées vers la famille, les relations communautaires n’en étant que le prolongement.

Or le Seigneur m’a fait remarquer que nous employons souvent les relations communautaires (église locale ou internet) pour compenser ou prendre notre revanche sur le dysfonctionnement des relations familiales mal fondées et mal vécues, et qu’avant de vouloir « changer les mentalités » dans l’Église, il est indispensable de commencer par réformer nos voies dans le cercle familial.

Nous avons tous à comprendre que c’est dans notre vécu personnel que commence à s’établir ce Règne de Dieu dont nous demandons la venue dans nos prières.

Lorsque les hommes auront compris qu’il leur est impossible sans l’aide Divine « d’aimer leur femme comme Christ a aimé l’Eglise » (Eph. 5. 25.), ils ne brandiront plus 1 Tim. 2. 12 pour chercher à faire plier l’échine à celles qui sont les filles du même Père, mais ils chercheront à entrer dans une communion plus profonde avec Celui qui veut nous donner la capacité d’accomplir sa volonté d’amour…

De même, les femmes qui auront compris leur incapacité sans l’aide de Dieu à être « soumises à leurs maris comme au Seigneur » (Eph. 5. 22.) ne chercheront plus à revendiquer une « égalité » illusoire, mais chercheront à être remplies de l’Esprit qui rend capable d’être une source de vie dans le principe de soumission dont le Fils nous a donné l’exemple avec son Père…

Vu dans cette optique, les discussions sans fin sur la place de la femme dans l’Église prennent un tout autre relief…

Que le Seigneur nous vienne en aide!

Fraternellement.

Jean-Luc

43 Georges-Paul 26 septembre 2009 à 6 h 11 min

M.J
Une phrase est déplacée sur ma réponse !
Confondre le ministère de prophète avec la prophétie, il est évident que les questions fusent …
Celui qui t’écrit est dans la totale confusion."
je faisais allusion à J.Yves qui serait aussi "ANNESSE"

44 Georges-Paul 26 septembre 2009 à 5 h 49 min

Salut Jean-Luc.
D’abord un lien sur une étude complète de C HURTREL sur mon site
http://www.dieutecherche.net/les... ensuite je m’appuie sur ces trois versets :
Actes 14:14 Les apôtres Barnabas et Paul, ayant appris cela, déchirèrent leurs vêtements, et se précipitèrent au milieu de la foule,
Actes 4:36 Joseph, surnommé par les apôtres Barnabas, ce qui signifie fils d’exhortation, Lévite, originaire de Chypre,
Actes 13:1 Il y avait dans l’Eglise d’Antioche des prophètes et des docteurs : Barnabas, Siméon appelé Niger,
Lucius de Cyrène, Manahen, qui avait été élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul.
Barnabas n’était pas un apôtre des 12. C’est pourtant lui qui mènera Paul auprès d’eux et le leur faire connaître.
Son ministère de prophète est associé au ministères de l’apostolat…
Barnabas est un surnom qui lui fut donné. Pourquoi Barnabas, tout simplement parce que le ministère de prophète
est un ministère d’exhortation et d’enseignement…
La prophétie qui est un don que tous devrait avoir a pour rôle:
1 Corinthiens 14:3 Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console.
Ici aussi se retrouve l’exhortation… Non pas des paroles humaines … Les trois: édifie – exhorte – console doivent
être le parfait reflet de la Parole de Dieu.
Il y a donc un ministère de prophète qualifié d’apôtre et le don de prophétie donné à tous.

M.J
tu me dis "Ta question sur "femme mari d’une femme" est rigolote.
Paul dit mari d’une seule femme parce que la polygamie et la répudiation existent à cette époque,
pas l’homosexualité officialisée, ni la polyandrie.
Confondre le ministère de prophète avec la prophétie, il est évident que les questions fusent …
Celui qui t’écrit est dans la totale confusion."
Il y a erreur sur l’histoire ! L’homosexualité était grande à cette époque de même que tous les travers de la sexualité.
Les orgies étaient nombreuses et grandes… La sensualité transpire partout dans les diverses civilisations, particulièrement greque et romaine.
Il n’y a qu’à regarder les dessins, les pavages et les sculptures pour "voir et savoir"…
C’est ignorer ce à quoi pouvaient servir les thermes et lieux semblables…
Il suffit de nos jours d’aller dans les musées pour apprendre.
Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, dit l’Ecriture… Sodome et gomorrhe sont deux exemples à ne pas oublier…
Mari d’une seule femme, Paul signifie que l’ancien doit être seulement attaché à une seule femme qui soit une
soeur en Christ… Autrement, il ne peut pas être un exemple dans l’assemblée…
Je t’invite aussi à examiner l’étude des ministères:
http://www.dieutecherche.net/les...

45 domy 25 septembre 2009 à 22 h 37 min

Grossière erreur,anesse,ce fût une mule qui satellisa Tistet Védène suite à une montée forcée en haut d’un clocher,mais je confirme qu’on n’en vît jamais monter en chaire.Vous pouvez vérifier( lettres de mon moulin. A.Daudet.)

46 Anesse 25 septembre 2009 à 18 h 19 min

Merci Rebecca (Hi-han!)

Anesse qui s’en dédit, oups! Quoique humble repentante et convertie, jusqu’à pardonner 77 fois 7 le notoire et satellitaire Tistet Védène.

HI-HAAAN! (Coin coin!)

47 MJ 25 septembre 2009 à 14 h 20 min

Ca y est Jean Yves j’ai compris c’est toi qui fait l’ânesse de service sur le fil!!

Bon appétit :-o))

MJ

48 Néhémie 25 septembre 2009 à 13 h 47 min

jean-Luc,
1/ Qu’est ce qu’un pasteur et quel rôle on doit lui donné ?
-C’est un homme mort de toute manière!

a) La place théorique donnée par les écritures
-la dernière

b) La place effective qui lui est donné par les Hommes, les congrégations et les dénominations au travers l’histoire
-La première

49 Rébecca 25 septembre 2009 à 12 h 31 min

pour Anesse (post 88 ) : tiens, tu as même appris une langue étrangère maintenant ? lol

50 MJ 25 septembre 2009 à 12 h 20 min

fin de mon précédent post, car j’ai été interrompue, donc je le fini maintenant.

Ta question sur "femme mari d’une femme" est rigolote. Paul dit mari d’une seule femme parce que la polygamie et la répudiation existent à cette époque, pas l’homosexualité officialisée, ni la polyandrie. Pour ma part je relève aussi le mot mari et tout ce qui lui est demandé d’exercer en tant que tel.Il faudrait peut être s’y pencher très sérieusement.

Ensuite quand tu utilises 1 Co.14: 33-35, il est dit en grecs d’époux et d’épouses d’où l’importance du verset 33, Dieu a établi des règles au sein du couple, qu’il demande de suivre, c’est un Dieu d’ordre, ce qui est confirmé par le verset 34 : il y a une loi divine pour la relation au sein du couple, d’où la précision donnée au verset 35 : que les épouses interrogent leurs maris chez elles et pas dans l’assemblée.

MJ

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