Pères, soyez des hommes!

373 lectures, par laurent le 17 juin 2010 · 0 commentaire

dans la rubrique Actualités des églises, Des relations dans l'amour, Divers, Etat du monde chrétien, Pratique, Sujet de prière

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« Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant. »

Ayons le courage de dire mais surtout de faire !

Sous quelques prétextes que se soient, ne reconnaissons-nous pas que bien souvent nous avons recours à la lâcheté dans nos relations plutôt qu’au courage moral que procure une bonne conscience pour dire les choses qui doivent être dites? Et que dire lorsque nous justifions nôtre lâcheté par quelques conseils bibliques dont nous tordons le sens pour appuyer nos faux-raisonnements? Il ne suffit pas de grand chose quelque fois pour corriger notre manière de penser mais quand une mauvaise manière de penser est fondée sur la Parole de Dieu dont le sens a été détourner pour justifier notre comportement à l’égard de Dieu, lorsque nous marchons sur le terrain de l’aveuglement, il faut certainement toute la grâce de Dieu pour ouvrir notre intelligence et je crois que c’est ce que Dieu poursuit, inlassablement, au travers de nos épreuves afin de réveiller s’il est possible notre conscience.
Pourquoi le Seigneur doit-Il ouvrir notre intelligence si ce n’est que pour mettre à la lumière que nos faux-raisonnements sont ces barrières spirituelles qui nous enferment dans notre propre orgueil et nous privent de marcher dans la parfaite connaissance de Sa volonté comme ouvrier avec Dieu? Et si nous ne marchons pas dans la connaissance de Sa volonté comme ouvrier avec Dieu, dans quelle voie marchons-nous alors et de qui sommes-nous donc ouvrier?
L’orgueil est cette attitude de mépris que nous avons à l’égard de notre prochain mais aussi de Dieu, nous rendant indifférent avec pour conséquence de fermer notre oreille à Dieu et à ceux que Dieu place sur notre chemin. Nous finissons par nous écouter, nous prenons ce qui vient de notre propre coeur comme venant du coeur de Dieu et nous n’acceptons ni l’avertissement ni la discipline du Seigneur qui cherche à nous ramener dans la bonne voie. Pourquoi être ramener dans la bonne voie lorsque l’on s’est convaincu d’y être? C’est une attitude dangereuse que d’être dans cet état parce que nous nous opposons à la grâce de Dieu et nous nous endurcissons dans notre manière de penser, de parler et d’agir.
Il est difficile n’est-ce pas de convaincre une personne qui est convaincu qu’elle marche avec le Seigneur et dont  les paroles, les actes montrent pourtant tout le contraire. La Parole de Dieu dans l’ancien-testament nous invite à avertir une telle personne et pour être dégager de cette responsabilité, c’est souvent ce que nous avons fait. Mais Jésus va plus loin dans notre responsabilité pour ne pas que nous nous arrêtions simplement sur le sentiment d’un devoir accompli envers Dieu. Parce que Dieu attend de nous des actes qui sont produit par la grâce!

Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.
Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église ; et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain.
Matthieu 18:15-17

Il n’est plus question de seulement avertir, mais d’une démarche qui doit nous entraîner à mettre toute notre énergie pour ramener dans son bon sens celui ou celle qui s’est éloigné de Dieu. Le résultat doit être à la hauteur de notre amour et de notre engagement dans notre service pour le Seigneur. Cet acte au fond est impossible s’il n’est pas accompagné par toute la grâce de Dieu et c’est pourquoi beaucoup de ceux qui s’y sont employés maladroitement ont du faire face à leur propres échecs.
Je ne sais pas combien de temps il peut s’écouler de la première à la dernière démarche si elle est nécessaire mais ce temps est pour celui qui s’y engage un temps où ce fardeau sera lourd et pesant, un temps de larmes et de cris devant le Seigneur, un temps de discussion ou certainement il sera blessé par l’incompréhension et l’attitude de celui qui refuse et qui argumentera pour se justifier, un temps difficile ou quelques uns qui lui demanderont de laisser tomber, de s’occuper de ses propres affaires… Il pourrait bien pour un temps se retrouver seul mais si la volonté du Seigneur a pris en lui toute sa mesure alors il ira jusqu’au bout de sa démarche et je suis certain, que le Seigneur couronnera de succès une telle démarche!  Le succès peut être le retour d’un frère ou d’une soeur mais n’oublions pas que la grâce peut aussi amener une séparation d’avec une situation que Dieu ne peut pas accepter dans l’Eglise et qu’en cela lorsque la séparation devient innévitable, elle est encore un succès!

Eli, Samuel et David.
Savons-nous qu’il y a entre ces trois grands hommes de Dieu une étrange anomalie en ce qu’ils furent incapables d’exercer la discipline à l’égard de leur fils. Etrangement, le seul impie, le roi Saül avait dans sa famille l’un des hommes les plus nobles et les plus pieux, à savoir Jonathan.
Cette curieuse anomalie se retrouvera d’ailleurs à maintes reprises chez d’autres rois.
La conduite de leurs enfants était un conduite impie.
Les fils d’Eli était des hommes pervers, les fils de Samuel étaient cupides, recevaient des présents et violaient la justice, et parmi les fils de David nous trouvons Amnon, Absalom et Adonija dont le premier viola sa soeur, le second tua le premier frère et se révolta contre son père et Adonija dont David n’avait jamais fait aucun reproche et qui se laissa emporter par l’orgueil.
Tout ces enfants étaient héritiers de leur père les uns comme sacrificateur, les autres comme juge et les autres comme rois… Mais ils perdirent chacun leur héritage et ne purent y entrer. Or si nous devions rechercher la cause nous serions amenés à constater que les pères n’ont certainement pas été des pères selon la pensée du Seigneur qui consiste à instruire mais aussi a exercé la discipline lorsque celle-ci est nécessaire.

N’épargne pas la correction à l’enfant ; Si tu le frappes de la verge, il ne mourra point.
En le frappant de la verge, Tu délivres son âme du séjour des morts.
Proverbes:23:13-14

C’est vrai que certains ont frappés durement au point de retirer le souffle de vie de leurs enfants et s’ils ont à rendre des comptes à notre société, ils en rendront également à Dieu.
On ne peut pas toujours séparer l’instruction, l’enseignement de la discipline et la verge que nous levons sur nos enfants est souvent retenu par la grâce afin que le coup porté ne soit pas considérer comme une injustice mais comme la juste rétribution de leur désobéissance. S’ils n’apprennent pas dès leur jeunesse que la sanction est inséparable de la désobéissance, nos enfants entreront alors dans leur existence démunis de ce principe de Dieu et auront certainement du mal à comprendre ce qui fait leur souffrance. Peut-être pensons-nous que le Seigneur veille sur nos enfants et qu’en cela nous n’avons pas à nous inquiéter. Il veille et cela est vrai mais il ne faudrait pas oublier notre responsabilité en tant que chrétien et parent et qui est celle de transmettre à nos enfants les valeurs spirituelles.

Les péchés de certains hommes sont manifestes, même avant qu’on les juge, tandis que chez d’autres, ils ne se découvrent que dans la suite.
De même, les bonnes oeuvres sont manifestes, et celles qui ne le sont pas ne peuvent rester cachées.
1 Timothée 5:24-25

Beaucoup de chrétien sont en souffrance dans l’Eglise parce qu’ils n’acceptent plus d’être placer sous la discipline de Dieu. Dès que l’on parle de discipline aux chrétiens on entend : « où est l’amour !» et dès que l’on parle de l’amour aux chrétiens on entend: « ce n’est pas de cet amour là que nous parlons! » Mais de quel amour parlons-nous? Parce qu’on ressent bien que l’amour dont il nous faudrait parler n’est certainement pas celui de l’amour de Dieu pour le pécheur, de ce Dieu qui a été jusqu’à donner Son propre Fils pour nous racheter de notre vaine manière de vivre et qui a porté en Lui-même notre péché à la Croix pour que nous soyons réconciliés avec le Père.
On n’accepte pas d’être repris quand à notre manière de parler et d’agir en nous cachant derrière le fait que c’est le Seigneur qui juge et comme le Seigneur ne dit rien alors on ne voit pas très bien pourquoi l’on devrait changer. Or, un chrétien est un enfant de Dieu et comme tout enfant il me paraît normal que le Père exerce sur nous Sa discipline.

Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée.
Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché.
Et vous avez oubliez l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ;
Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment : c’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils. D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ? Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice.
Hébreux:12:3-11

« Je fais ce que je veux et je dis ce que je veux »
Voilà encore pourquoi la crainte de Dieu a disparut du milieu du peuple de Dieu! Nous tentons le Seigneur et comme le Seigneur est patient nous renversons Sa patience en  une sorte d’approbation de Sa part!
La seule chose que nous fassions mes amis, est que nous renversons l’Evangile pour le remplacer par un évangile qui est plus facile à vivre et qui accepte le compromis d’avec ce monde. Si nous conservons cette attitude vis à vis du Seigneur, il est fort probable que nous allions au devant de situations que nous regretterons demain.

Avant d’avoir été humilié, je m’égarais ; Maintenant j’observe ta parole.
119:67

Pour conclure, je ne sais pas par quelle épreuve ou dans quelle situation dramatique cet homme a t-il été placé. Je ne sais pas et je ne connais pas les propos, les discussions et parfois les contrariétés qui ont été sa part mais je sais que cet homme a reconnu le bien fondé d’avoir été humilié par le Seigneur. Maintenant dit-il j’observe ta parole!

Quel beau témoignage que celui d’un coeur obéissant!

Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.
Jacques 4:10

Que nous puissions tout à nouveau reconsidérer nos voies et nous laisser être discipliner par le Seigneur qu’importe les méthodes par lesquelles Il choisira encore de le faire.


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