Combattre, résister et vaincre

0 viewspar jean T le 5 février 2010 · 6 commentaires

dans la rubrique Christianisme, Exhortations et sermons

Get PDF Imprimer la page Partager    Diminuer Normal Agrandir    Ajouter un commentaire Commentaires

Pensez à laisser un commentaire, une surprise vous attend !

Par Léopold Guyot

Pasteurweb

Un mot pour commencer: En réfléchissant à ce que je devais faire paraître cette semaine, j’ai la conviction que nous devons prendre conscience de l’importance d’une situation qui nous concerne tous, car si nous sommes de vrais disciples de Christ, nous sommes confrontés à un combat spirituel permanent. Aussi le texte qui suit est intégré dans un dossier appelé: « Le combat spirituel », qui contient plusieurs articles, sur lesquels j’ai travaillé plusieurs semaines afin vous donner un enseignement complet et cohérent.

Il s’agit d’un travail important qui vous aidera certainement à mieux comprendre l’enjeu de notre foi en Jésus-Christ et à surmonter les obstacles qui se dressent constamment devant ceux qui ont décidé de suivre fidèlement le Seigneur.

La plupart de ces articles sont assez long, mais prenez votre temps pour les lire, si vous le pouvez imprimez-les et méditez-les et si des passages vous semblent difficiles, n’hésitez pas à m’écrire pour me demander des explications.

Vous trouverez en bas de page le lien pour le dossier complet.

Voici l’article d’introduction :

Combattre, résister et vaincre

« La vie est un combat »

C’est une évidence à laquelle nous sommes constamment confrontés. La lutte pour la vie est commune à toutes les créatures sous le soleil. Pour les besoins quotidiens en premier et puis les aléas de la vie. Les épreuves ne manquent pas: maladies, infirmités, souffrances physiques et morales, conflits familiaux, sociaux ou professionnels, etc. La liste est longue et chacun peut y ajouter ses propres luttes.

Dans cet article, je voudrais mettre l’accent sur la façon dont ceux qui croient en Dieu et en Christ considèrent les difficultés de la vie et y font face, car dans l’adversité, nous qui croyons, nous n’aurons pas le même comportement que les incroyants. Certains se découragent tandis que d’autres se servent des épreuves comme d’un tremplin qui les propulse en avant. Pour ceux qui croient en Dieu, elles sont une opportunité pour notre foi.

 »Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience.
Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien ». Jacques 1.2

 »C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra, lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d’une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi ». 1 Pierre 1.6-9

Combattre c’est une évidence et personne n’y échappe. Si la vie, en général, impose à tous son lot de difficultés, d’épreuves et de souffrances, la vie chrétienne en particulier est un champ de bataille permanent. Ce qui est important c’est « vaincre ».

L’apôtre Paul, en écrivant sur ce sujet parle de soldat et d’athlète:

 »Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus-Christ.
Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé; et l’athlète n’est pas couronné, s’il n’a combattu suivant les règles ». 2 Timothée 2.3-5

La vie des enfants de Dieu et disciples de Christ ne consiste pas dans la pratique d’une religion bien réglée et tranquille. L’adversité, les épreuves, les tentations, notre propre chair, et beaucoup d’autres ennemis, sont au rendez-vous quotidiennement et, si le matin notre ciel est bleu, il peut se couvrir subitement de noirs nuages, d’orages et de tempêtes.

Jésus, lui-même nous avertit afin que nous soyons lucides et préparés:

 »Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde ». Jean 16:33

Les apôtres exhortaient ainsi ceux qui se convertissaient à Christ:

 »Quand ils eurent évangélisé cette ville et fait un certain nombre de disciples, ils retournèrent à Lystre, à Icone et à Antioche, fortifiant l’esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et disant que c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu ». Actes 14.21

Les tribulations, les épreuves et les souffrances ont diverses origines. Le diable est l’instigateur et l’auteur de beaucoup de nos épreuves, le monde, avec son incrédulité, ses souillures, ses plaisirs malsains, son péché, ses méchancetés, est pourvoyeur d’un grand nombres de maux et de tentations, enfin notre propre nature nous occasionne bien des tourments.

Le combat de la foi

Tous ceux qui croient réellement au Seigneur Jésus-Christ, qui sont ses disciples et qui veulent lui rester fidèles, sont concernés par ce que l’apôtre Paul appelle « le combat de la foi », un combat qui dure toute la vie.

 »Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d’un grand nombre de témoins ». 1 Timothée 6:12

 »J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi ». 2 Timothée 4:7

Le combat de la foi ne se limite pas à ce que certains appellent « le combat spirituel » contre le diable et les démons, mais concerne tous les domaines de notre vie chrétienne et, en particulier, celui qui nous est commun à tous: notre nature charnelle.

 »Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.
Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur;
mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres ». Romains 7.22,23

On peut dire que c’est un de nos principaux combats, sinon le plus intense. Je traite souvent de ce sujet.

Et puis le combat de la foi s’applique aussi à l’exaucement de nos prières, à l’accomplissement des promesses et des paroles de Dieu, à la guérison divine, etc.

C’est un combat réellement spirituel, avec des armes spirituelles et dont les principales vertus sont la ferveur, la fermeté, la détermination, la persévérance, l’insistance, la patience et l’obéissance à Dieu.

Sachez le, nous avons à lutter contre toutes sortes d’ennemis, ceux qui sont à l’extérieur, comme le diable, les démons, les incrédules qui nous persécutent ou le monde qui nous attire par la convoitise et ses séductions. Mais aussi à l’intérieur, contre notre nature pécheresse, nos convoitises charnelles et les passions qui combattent dans nos membres.

C’est une guerre et comme toutes les guerres, elle a ses règles. Un des ennemis d’Israël disait au roi Ezéchias:

 »Les mots ne suffisent pas, il faut pour la guerre de la sagesse et de la force… » Esaïe 36:5

L’apôtre Paul écrit: « Nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses ». 2 Corinthiens 10.3/4

Ce combat spirituel demande de la sagesse spirituelle, des forces spirituelles et des armes spirituelles: la sagesse d’En-haut, la force du Seigneur et les armes de Dieu.

Un combat contre le diable.

Qui dit combat, dit adversaire et un nom nous vient immédiatement à l’esprit: le diable.

 »Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera ». 1 Pierre 5.8/9

L’apôtre Paul écrit à ce sujet:

 »Nous avons à lutter contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes ». Ephésiens 6:12

Il dit qu’il a combattu contre les bêtes à Éphèse. (1 Corinthiens 15.32). Selon certains commentateurs, il s’agirait probablement des gens emmenés par Démétrius et ses compagnons idolâtres qui fabriquaient des temples pour la déesse d’Éphèse. Ces gens étaient inspirés et animés par les esprits méchants qui voulaient détruire l’œuvre de Dieu. Actes 19.24

Satan utilise toutes sortes de moyens et de personnes pour s’opposer aux desseins divins et aux enfants de Dieu.

L’apôtre Pierre écrit que Satan rode comme un lion rugissant cherchant qui il dévorera et il ajoute que tous ceux qui appartiennent à Christ sont l’objet de ses attaques.

 »Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à la prière. Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde ».1 Pierre 4:7/8

Dans ce combat il est question de résister et tenir ferme contre les ruses du diable.

La pratique d’une religion n’est pas un moyen efficace pour résister et vaincre la puissance des ténèbres. Satan n’est pas effrayé par les religions, il se cache dedans!

Les moyens pour vaincre dans ce combat son: Une véritable foi en Dieu et en sa Parole écrite et inspirée de Lui, la Bible, une réelle communion avec le Seigneur Jésus-Christ, la présence et l’assistance du Saint-Esprit, les armes puissantes et spirituelles de Dieu.

 »Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair.
Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses ». 2 Corinthiens 10.3,4

Il est aussi capital de nous soumettre à Dieu, dans un esprit d’humilité et d’obéissance. L’apôtre Jacques proclame que lorsque notre volonté est soumise à Dieu, nous pouvons résister au diable et le faire fuir.

 »Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous ». Jacques 4:7

Dans les passages que nous avons lus, il est question de plusieurs choses:

. de résistance: « résistez! » disent Jacques et Pierre. « Afin de résister » dit Paul

. de fermeté: une foi ferme, tenir ferme (répété trois fois dans Ephésiens 6.10 à 18.)

. de victoire: Il fuira! Nous triompherons du malin. Jacques4.7 et Ephésiens 6.13

Pour un enseignement plus complet sur ce sujet reportez vous à l’article : Le combat spirituel

Un combat dans le monde

1) contre l’esprit du monde

Si nous n’y prenons garde, notre façon de penser et d’agir sont vite envahies et assujetties par les conceptions et le comportement du monde incrédule.

Dans sa prière, Jésus demande à son Père de nous garder du mal qui est dans le monde. Jean 17.15

L’apôtre Jean écrit de ne pas aimer le monde ni les choses qui sont dans le monde.

 »N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement ». 1 Jean 2:15-17

Jacques dit avec force que l’amour du monde est inimitié contre Dieu et que celui qui aime le monde se rend ennemi de Dieu.

 »Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu ». Jacques 4:4

Il ajoute que la religion véritable consiste aussi à se préserver des souillures du monde. Jacques 1./27

L’apôtre Pierre écrit que si nous retournons dans ces souillures et que nous sommes vaincus notre condition est pire qu’avant notre conversion.

 »En effet, si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première ». 2 Pierre 2:20

2) pour le salut des pécheurs

C’est le combat de l’Evangile, celui qui consiste à affronter l’hostilité du monde afin de rendre témoignage à Christ, le confesser et proclamer la bonne nouvelle du salut de Dieu par la foi en son fils Jésus.

 »Vous savez vous-mêmes, frères, que notre arrivée chez vous n’a pas été sans résultat.
Après avoir souffert et reçu des outrages à Philippes, comme vous le savez, nous prîmes de l’assurance en notre Dieu, pour vous annoncer l’Evangile de Dieu, au milieu de bien des combats ». 1 Thessaloniciens 2.1

Parfois des portes s’ouvrent facilement pour la Parole de Dieu, mais souvent nous rencontrons l’opposition des pécheurs. Alors il faut combattre et persévérer dans notre témoignage à Christ.

 »Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée ». Hébreux 12:3

 »N’ayez d’eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés; mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion ». 1 Pierre 3:16

Un combat pour l’Eglise de Christ

Il est écrit que dans les derniers temps, plusieurs abandonneront la foi pour se tourner vers des doctrines de démons et aussi que la charité du plus grand nombre se refroidira.

Il y a un combat à livrer contre la détérioration de la communion fraternelle, contre l’abandon de notre union avec les membres du corps de Christ, un combat pour préserver et pratiquer la charité.

Il y a aussi à combattre contre les faux prophètes, les mauvais ouvriers, les enseignants qui tordent le sens des Ecritures.

 »Croyez que la patience de notre Seigneur est votre salut, comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée.
C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Ecritures, pour leur propre ruine.
Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, mettez-vous sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté.
Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit la gloire, maintenant et pour l’éternité! Amen! » 2 Pierre 3.15-18

C’est une séduction subtile qui entraine de plus en plus de chrétiens et de gens dans des pratiques erronées et mensongères. Il nous faut lutter afin de garder intacte, saine et équilibrée la foi de l’Evangile qui est sans cesse l’objet de déviations, comme l’écrit Jude.

 »Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.
Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ ». Jude 1.3,4

De même, l’apôtre Pierre nous avertit de ce danger:

 »Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin se lève dans vos coeurs; sachant tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu.
Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine.
Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux.
Par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses, eux que menace depuis longtemps la condamnation, et dont la ruine ne sommeille point ». 2 Pierre 1.19 à 2:3

Enfin un combat en nous-mêmes

Contre le doute

Le doute et naturel, il est présent dans le cœur de tout être humain. Il y a un combat permanant à livrer contre le doute et l’incrédulité qui montent de notre propre cœur en proie à toutes sortes d’influences, notamment du raisonnement humain, lorsque nous ne comprenons pas le sens des Ecritures, devant ce que nous prenons pour des contractions ou lorsque nous nous posons la question de l’absence apparente de Dieu dans des événements dramatiques ou des situations graves.

Le doute est commun à tous et le diable sait comment s’y prendre pour nous inspirer ses propres pensées, soit lui-même, comme il le fit pour Eve, soit par des intermédiaires qui veulent démontrer par leur raisonnement que nous avons tort de croire en un Dieu Créateur et en un Christ Sauveur.

Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Eternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? (Genèse 3.1)

Parmi les ruses du diable, le serpent ancien, celui qui s’introduit par surprise, qui se déguise, pour tromper, le menteur, il y a la mise en doute de ce que Dieu dit et nous sommes exhortés à résister à ses ruses:

 »Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable ». Ephésiens 6:11

L’un de ses stratagèmes du diable, c’est de faire croire qu’il n’existe pas ou qu’il n’est qu’un concept: le mal.

Une autre de ses ruses, c’est de nous amener à douter de ce que Dieu a dit, de sa Parole, pour cela il utilise toutes sortes d’arguments…

- L’authenticité et l’origine des Ecritures

- La façon de lire les Ecritures: littéraire, scientifique, philosophique, religieuse…

- L’historique et l’exégèse, la haute critique, le modernisme, la nouvelle théologie…

- La manière de comprendre la Bible: intellectuellement, littéralement…

Il y a une forme d’étude de la Bible qui fait perdre la foi: Dieu a-t-il réellement dit? L’Ecriture veut-elle réellement dire cela?

Satan sait que la la foi dépend de la Parole de Dieu et il fait tout pour la déplacer de son socle, son fondement, ce que Dieu a réellement dit, sa Parole.

Ce qui a perdu Adam et Ève, c’est qu’ils se sont laissé entraîner sur le terrain mouvant du doute concernant l’authenticité et leur compréhension de ce que Dieu leur avait dit. (extrait de l’étude: Dieu a dit)

L’apôtre Paul nous met en garde contre ces raisonnements et la ruse des hommes.

 »Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ ». Colossiens 2:8

 »… afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction… » Ephésiens 4:14

Contre le péché

L’autre combat qui nous concerne personnellement est celui que nous avons à mener contre notre propre nature pécheresse, le combat de la sanctification.

Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché. Hébreux 12:4

C’est une lutte constante et difficile, dont l’apôtre Paul parle comme une expérience personnelle.

 »Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché.
Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais.
Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi.
Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair: j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.
Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas.
Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi.
Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.
Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres.
Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?… » Romains 7.14-24

Nous devrions prendre plus souvent en compte ces paroles afin de reconnaître humblement la faiblesse de notre nature humaine pour chercher auprès du Seigneur la délivrance et les moyens qu’il nous donne pour être vainqueur.

 »Les tentations qui vous ont assaillis sont communes à tous les hommes. D’ailleurs, Dieu est fidèle et il ne permettra pas que vous soyez tentés au–delà de vos forces. Au moment de la tentation, il préparera le moyen d’en sortir pour que vous puissiez y résister ». 1 Corinthiens 10:13

Résister et vaincre

Dans tous les domaines de notre combat, que ce soit contre le diable, les puissances des ténèbres ou l’esprit du monde, contre la chair et le péché, il y a des règles à respecter pour remporter le victoire.

 »Un athlète qui participe à une compétition ne peut gagner le prix que s’il lutte selon les règles ». 2 Timothée 2:5

Pour être capable de résister et de vaincre, il est nécessaire d’être fort. Aussi, Dieu nous exhorte à rechercher deux choses essentielles (Ephésiens 6.10 et 11)

. Fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante.

. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable.

Dieu nous exhorte impérativement: fortifiez vous … Revêtez … il y a une recherche et une démarche de notre part qui consiste à être vigilants, à prier, et à chercher auprès du Seigneur la force et les armes nécessaires à la victoire.

En premier, il faut considérer une réalité essentielle, c’est que la victoire a déjà été remportée pour nous par le Seigneur Jésus-Christ et c’est en lui que Dieu nous la donne.

 »Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ! » 1 Corinthiens 15:57

Cette victoire concerne tous les domaines de notre combat.

Nous proclamons souvent les textes bibliques qui parlent de la victoire de Christ sur Satan et les démons, mais nous devons aussi nous souvenir que Jésus est celui qui nous soutient et et qui nous secourt dans toutes nos tentations, dans toutes nos détresses, nos épreuves et qui nous console dans toutes nos affliction

 »Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché ». Hébreux 4:15

 »En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple; car, ayant été tenté lui-même dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés ». Hébreux 2.17,18

Oui, la victoire est en Jésus-Christ notre Seigneur !

Résister

Nous sommes exhortés à résister dans plusieurs circonstances.

. au diable, lorsqu’il nous tente ou nous crible comme du froment. Jacques 4.7 et 1 Pierre 5.8,9

. à la séduction qui existe dans le monde par la convoitise. 2 Pierre 1.4

. aux passions et au péché qui combattent dans nos membres. Hébreux12.24

Nous savons ce que signifie la résistance lorsque nous somme sollicités par différentes choses. Il y a un choix à faire, une décision à prendre, une réponse à donner. Choisir et décider, c’est notre responsabilité.

Ensuite, il s’agit de tenir ferme dans nos résolutions, comme le dit le prophète de la part de Dieu.

 »A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi ». Esaïe 26:3

Résister demande des efforts et de la détermination. Trop souvent, nous pensons que Dieu se charge de tout. Or, il y a des choses qui nous incombent, entre entre autres la vigilance et la prière.

 »Restez éveillés et priez pour pouvoir résister quand l’esprit du mal vous tentera. Vous désirez faire le bien, mais vous n’avez pas la force de résister au mal ». Matthieu 26:41 (Bible Parole de Vie)

 »Ne dormez pas, priez sans cesse. Alors vous aurez la force de supporter tout ce qui va arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme ». Luc 21:36

Vaincre

Je relisais récemment un passage de l’épître de Pierre qui est soudain devenu très fort dans mon esprit, tant il est empreint de gravité et de solennité:

 »En effet, si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première ». 2 Pierre 2:20

Je suis resté longtemps à réfléchir sur ces paroles terribles: S’ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première.

Etre vaincu, c’est-à-dire terrassé sans pouvoir se relever, fait que la condition est pire qu’avant la conversion.

C’est « pire que la première »?

Jésus emploie la même expression dans un entretien avec les pharisiens rapporté par Matthieu et Luc.

 »Lorsqu’un homme fort et bien armé garde sa maison, ce qu’il possède est en sûreté.
Mais, si un plus fort que lui survient et le dompte, il lui enlève toutes les armes dans lesquelles il se confiait, et il distribue ses dépouilles.
Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse.
Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va dans des lieux arides, pour chercher du repos. N’en trouvant point, il dit: Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti; et, quand il arrive, il la trouve balayée et ornée.
Alors il s’en va, et il prend sept autres esprits plus méchants que lui; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première ». Luc 11.21-26

Le Seigneur donne ici deux cas de figure.

Le premier tient en une ligne: Lorsqu’un homme fort et bien armé garde sa maison, ce qu’il possède est en sûreté.

Nous l’avons compris: Lorsque nous sommes forts de la force de Dieu et bien armés des armes de Dieu, nous sommes en sécurité. Lorsque le malin vient il ne peut pas nous vaincre, comme l’écrit l’apôtre Jean:

 »Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas ». 1 Jean 5:18

 »Je vous ai écrit, pères, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin ». 1 Jean 2:14

Par contre, si l’accès de la maison, la porte du cœur n’est pas gardée, il y a danger.

Des chrétiens ont fait naufrage par rapport à la foi, parce qu’ils n’ont pas respecté les règle du bon combat, comme l’apôtre le recommandait à Timothée.

 »En gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi ». 1 Timothée 1:19

L’apôtre Paul a écrit: « Ne donnez pas accès au diable ». Ephésiens 4:27

Il écrit cela après avoir dit: « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point; que le soleil ne se couche pas sur votre colère ». Ephésiens 4.26

Conserver de la rancune, ne pas pardonner, c’est laisser une porte ouverte au malin qui aggravera la situation. C’est pourquoi, l’apôtre Paul encourage à pardonner.

 »Or, à qui vous pardonnez, je pardonne aussi; et ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné quelque chose, c’est à cause de vous, en présence de Christ, afin de ne pas laisser à Satan l’avantage sur nous, car nous n’ignorons pas ses desseins ». 2 Corinthiens 2.10,11

Lisons aussi ces versets qui vont dans le même sens:

 »Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ». Hébreux 12:15

 »Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous ». Ephésiens 4:31

Se livrer à l’impureté, l’impudicité, à la fornication, aux souillures du monde, au péché, laisse une brèche ouverte à Satan et aux mauvais esprits.

Jésus a dit: « En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque se livre au péché est esclave du péché ». Jean 8:34

Nous retrouvons cette même pensée sous la plume de l’apôtre Paul:

 »Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice »? Romains 6:16

J’ai écrit sur ce sujet dans d’autres articles de pasteurweb, mais lisons attentivement le passage de la lettre de Paul aux Romains, concernant la situation et le comportement de ceux qui sont à Jésus-Christ, par rapport au péché. Romains 6.1-14:

 »Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde?
Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché?
Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés?
Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre du péché.
Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit.
Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ.
Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises.
Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice.
Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce ».
Si nous obéissons à Satan, ou au monde, ou à nos propres convoitises, nous devenons leur esclave.

Le Seigneur Jésus-Christ nous exhorte à la vigilance et à la prière, comme un homme qui garde l’entrée de sa maison

Lorsqu’un homme fort et bien armé garde sa maison, ce qu’il possède est en sûreté.

 »Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible ». Marc 14:38

La vigilance, la prière et la foi, sont les éléments qui nous permettent de vaincre dans tous les domaines cités ci-dessus.

Nous ne pouvons écrire ici tous les passages des Ecritures où il est question de la façon d’être vainqueurs, mais en voici quelques uns de très explicites.

1 Jean 2:13: Je vous écris, pères, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le malin. Je vous ai écrit, petits enfants, parce que vous avez connu le Père.
1 Jean 2:14: Je vous ai écrit, pères, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin.
1 Jean 4:4:  Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.

Romains 8:37: Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.

1 Corinthiens 15:57: Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ!

Apocalypse 12:11: Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort.

Ces paroles de la Bible, et bien d’autres, nous révèlent une réalité indiscutable: Nous pouvons vaincre, car la victoire a déjà été remportée pour nous par le Seigneur Jésus-Christ, par sa mort et sa résurrection.

Maintenant, il est important de savoir comment nous approprier la victoire de notre Sauveur et cela est clairement enseigné dans la Parole de Dieu.

Etre né de Dieu

 »Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu ». 1 Jean 3:9

 »Parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi ». 1 Jean 5:4

Naître de nouveau est indispensable pour entrer et demeurer dans le royaume de Dieu, selon ce que Jésus enseigne:

 »En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas que je t’aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau ». Jean 3.5/ l’article

Lisez l’article: Naître de Nouveau

Etre habité par Dieu

 »Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde ». 1 Jean 4:4

Nous avons dans ce dernier texte la révélation de la façon dont Dieu nous fortifie pour être victorieux, ce que l’apôtre Paul explique d’une autre manière.

 »Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice ». Romains 8:9,10

Voici donc la clé de la victoire: la présence de Christ en nous, par son Esprit!

 »Afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur ». Ephésiens 3:16

C’est « dans » le Seigneur et en Lui seul, que nous trouverons la force indispensable pour être vainqueurs.

 »Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante ». Ephésiens 6:10

Voyez vous, nous en revenons toujours à la nécessité de la communion avec Christ, selon qu’il l’enseigne lui-même : Sans moi, vous ne pouvez rien faire » ! Jean 15.5

Ceci étant établi, nous devons aussi savoir que notre combat nécessite, comme je l’ai déjà dit, d’être fort et armé.

Fortifiez vous

C’est une injonction divine que nous retrouvons dans d’autres passages, comme celui qui nous rapporte ce que l’Eternel a dit à Josué à plusieurs reprises:

 »L’Eternel donna ses ordres à Josué, fils de Nun. Il dit: Fortifie-toi et prends courage, car c’est toi qui feras entrer les enfants d’Israël dans le pays que j’ai juré de leur donner; et je serai moi-même avec toi ». Deutéronome 31:23

L’exhortation est aussi adressée à d’autres personnages de la Bible, ainsi qu’à tous ceux qui appartiennent au Seigneur Jésus-Christ.

 »Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante ». Ephésiens 6:10

L’apôtre Paul a écrit qu’il combattait avec la force de Dieu qui agissait puissamment en lui. Colossiens 1:29

Il est important de comprendre et d’accepter que dans tous nos combats, la force de Dieu nous est indispensable et que nos propres forces sont insuffisantes.

 »Ainsi parle l’Éternel: Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, Que le fort ne se glorifie pas de sa force ». Jérémie 9:23

Dieu disait à Israël une chose qui nous concerne aussi :

Garde-toi de dire en ton cœur: Ma force et la puissance de ma main m’ont acquis ces richesses.
Souviens-toi de l’Eternel, ton Dieu, car c’est lui qui te donnera de la force

La force de Dieu est toute puissante. Nous en avons la démonstration dans toutes ses œuvres et particulièrement par la résurrection de son Fils Jésus :

 »Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. » Ephésiens1.20/21

Le psalmiste proclamait: L’Éternel donne la force à son peuple. Psaumes 29:11

Et le prophète Esaïe l’affirme aussi :

 »Ne le sais-tu pas? ne l’as-tu pas appris? C’est le Dieu d’éternité, l’Eternel, qui a créé les extrémités de la terre; Il ne se fatigue point, il ne se lasse point; on ne peut sonder son intelligence.
Il donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance.
Les adolescents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes chancellent;
Mais ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point ». Esaïe 40:28-31

Dieu donne, communique sa force par le Saint-Esprit, selon que l’apôtre Paul priait pour les disciples de l’Eglise d’Ephèse:

 »A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre,
afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu ». Ephésiens 3.14-19

Pour être fort de la force de Dieu, il suffit de la recevoir. Premièrement, en la lui demandant chaque jour dans la prière. Deuxièmement, en demeurant dans la communion du Saint-Esprit qui nous la communique. Enfin, en nous nous nourrissant quotidiennement de la Parole de Dieu.

Jésus dit: Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme. Luc 21:36

Il a répondu au diable qui le tentait: Il est écrit: L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Matthieu 4:4

Le Saint Esprit, qui habite en nous est le grand communicateur de la force de Dieu

La prière personnelle est un moyen de communion avec le Seigneur: nous lui parlons et il nous écoute

La lecture de la Parole de Dieu est un second moyen de communion avec lui, il nous parle par les Écritures, elle est une nourriture pour notre âme.

Le Saint-Esprit est celui par lequel le Seigneur nous accorde sa présence et nous fortifie.

La communion fraternelle qui réunit ceux qui croient au Nom de Jésus nous assure de sa présence. La prière en commun, l’exhortation mutuelle, la lecture et l’enseignement de la Parole de Christ, les dons de l’Esprit et les ministères de Christ, sont autant de moyens par lesquels Dieu nous fortifie.

Certains pensent qu’il suffit de crier des versets bibliques comme des slogans, des chants de louanges, d’agiter des bannières imprimées de versets, de pratiquer une certaine gestuelle…pour mettre en fuite le malin et son armée. Les choses, telles que nous les enseignent les Écritures, sont plus profondes que cela.

Dieu dit: « Fortifiez- vous dans le Seigneur et par sa force toute puissante ». Nous avons vu comment le faire.

Nous avons une responsabilit: Nous fortifier, faire ce qui est nécessaire pour être fort, pour recevoir la force de Dieu et nous pourrons alors passer à la deuxième étape: prendre, revêtir les armes de Dieu.

Revêtez vous de toutes les armes de Dieu

Pour remporter la victoire dans ce combat spirituel, il faut des armes puissantes, spirituelles, celles de Dieu: une ceinture, une cuirasse, des chaussures, un casque, un bouclier, une épée…

Dans son enseignement, l’apôtre Paul s’inspire de l’armure du soldat romain pour désigner les armes spirituelles avec lesquelles nous devons combattre.

Le soldat romain portait une ceinture, une cuirasse, des chaussures à clous, un casque pour protéger sa tête, et un grand bouclier sur son bras gauche qu’il tenait devant lui. Son arme était l’épée. C’était avec l’épée, et non avec la lance comme pour les autres nations, que les Romains ont conquis le monde. Et tout ceci représente les parties de l’armure spirituelle du chrétien.

Avant d’examiner la nature de ces armes, remarquons que l’apôtre écrit « toutes », revêtes vous de « toutes » les armes de Dieu. Un seule ne suffit pas, à la vérité il faut ajouter la justice, puis à la justice le zèle de l’Evangile, puis le casque du salut, puis le bouclier de la foi, puis l’épée de la parole de Dieu, et enfin la prière. Ce n’est que lorsque nous aurons revêtu la panoplie complète que Dieu nous offre que nous serons réellement équipés et prêts pour un combat victorieux.

La vérité pour ceinture

La ceinture tenait l’armure en place et l’épée y était accrochée. Ainsi, la vérité maintient l’armure du chrétien et elle est le soutien de l’épée de l’Esprit.

Dieu nous appelle a être vrai, dans notre cœur, dans nos paroles, dans nos actions.

Marcher dans la vérité, parler selon la vérité, agir avec vérité et droiture, c’est ceindre nos reins pour être ferme. Marcher dans la vérité est la normalité pour un disciple de Christ.

Jean, l’ancien, écrivait à son ami Gaïus:

 »J’ai été fort réjoui, lorsque des frères sont arrivés et ont rendu témoignage de la vérité qui est en toi, de la manière dont tu marches dans la vérité. Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité ». 3 Jean 3/4

Par la vérité de notre foi, la droiture de notre cœur, la sincérité de nos sentiments, nous confondons celui qui est rusé, menteur et calomniateur, le père du mensonge, le diable.

La vérité est le premier élément de notre résistance au diable. Jésus est la vérité… Si nous demeurons en lui, nous demeurons dans la vérité, nous connaissons la vérité et la vérité nous affranchit.(Jean 8.32). Elle nous rend libre et nous fait marcher avec assurance… la cuirasse tient en place, l’épée est là où nous pouvons la trouver, à portée de mains.

La justice comme cuirasse

La cuirasse protégeait la poitrine du soldat romain, mais pas son dos. Il ne devait donc pas tourner le dos dans le combat, mais faire face à son ennemi, quelle leçon pour nous!

La justice de Christ recouvre et protège ceux qui croient en lui (Romains 3.21/26) et qui demeurent en lui, ceux qui pratiquent la justice, qui vont droit leur chemin.

Nous devons revêtir la justice de Dieu. Christ est devenu malédiction afin que nous devenions par la foi en Lui, justice de Dieu. C’est une justice parfaite, une cuirasse qui nous protège des attaques du diable. Nous pouvons lui faire face avec assurance.

Nous sommes gratuitement justifiés par la foi en Jésus, justes aux regards de Dieu et des habitants du Ciel. Le diable lui-même ne peut transpercer cette cuirasse. Nous sommes propres par le sang de Jésus et protégés par l’intercession du Seigneur. Zacharie 3 – 1 Jean 2.1,2

Nous devons demeurer dans la justice, la pratiquer, garder notre cuirasse en place. Ne laissons pas accès au diable.

Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste. 1 Jean 3:7

 »O Éternel! qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte? – Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice et qui dit la vérité selon son cœur ». Psaume 15.1/2

Achab, le roi d’Israël, était un homme injuste et faible, subjugué par sa femme Jézabel, l’impie. Un jour dans un combat une flèche tirée au hasard (?) le frappa au défaut de la cuirasse.(1 Rois 22.34) Il y avait des failles dans sa vie qui ont donné accès à la flèche de son ennemi.

Le zèle de l’évangile pour chaussure

Il est important d’avoir du zèle pour Dieu. Le livre des Proverbes cite beaucoup de paroles contre la paresse et en particulier celle-ci: Le paresseux dit: Il y a un lion sur le chemin, Il y a un lion dans les rues! Proverbes 26:13 … Celui qui manque de courage a peur du lion rugissant…

Nous devons nous armer de courage pour affronter l’ennemi de nos âmes et ce courage nous est donné par l’Évangile de paix. L’Évangile est encourageant, il ne laisse pas indifférents mais il nous stimule au service de Dieu. Allez par tout le monde, annoncez l’Evangile…

Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur. Romains 12:11

Les chaussures du soldat romain étaient cloutées, pour mieux adhérer au sol. Cela l’empêchait de glisser.

Le zèle est accrocheur, les pieds zélés peuvent se tenir sur les rochers et courir. David dit: « Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, et il me place sur mes lieux élevés ». Psaumes 18:33

Le salut pour casque

Avec le casque le soldat se protège la tête et la tête c’est le siège de nos pensées, de notre réflexion, c’est la partie la plus exposée et la plus fragile de notre corps, c’est là que le diable attaque, à la tête. Il va essayer de nous transpercer avec le doute… C’est par là qu’il a ébranlé Ève et l’a fait tomber dans son piège, en insinuant un mensonge: Dieu a-t-il réellement dit? Genèse 3

Dans notre texte, le casque c’est l’assurance du salut. Or, nous sommes sauvés par grâce, par le moyen de la foi dans le sacrifice rédempteur de Jésus…

Nous revenons toujours à la croix de Jésus…Elle est notre assurance…Ce n’est pas par mes œuvres, par la qualité de ma vie spirituelle, par mes prières, par ma connaissance de la Bible.

C’EST PAR LE SANG DE JÉSUS! C’est là ma victoire… LE SANG DE JÉSUS. Apoc. 12.

J’ai l’assurance de mon salut, parce qu’il est EN JÉSUS… Le sang de Jésus me couvre, il est sur ma tête.

Sa vérité est sur mes reins, sa justice garde mon cœur, son zèle me fait courir, son salut me couvre la tête…

Le diable voudrait bien me faire douter de cela… Mais j’ai l’assurance que Jésus m’a sauvé de mes péchés et de toute la puissance de l’ennemi, par son sang!

Chers frères et sœurs, prenez le casque du salut!

La foi pour bouclier

La foi a un bouclier, c’est Dieu lui même. Mon bouclier est en Dieu. La fidélité de Dieu est un bouclier et une cuirasse. Je me réfugie en Jésus, il est celui qui me garde et me protège des traits enflammés du malin.

David parle de deux boucliers, le petit et le grand. Psaume 35.2. Je pense que la foi est comme deux boucliers.

Le petit bouclier, plus maniable, servait dans les combats rapprochés, le corps à corps, pour se protéger des coups de massue ou d’épée de l’ennemi.

Le grand bouclier avait la taille d’un homme, il abritait le soldat et le protégeait contre les flèches enflammées lancées de loin.

David, dit : « Mon bouclier est en Dieu, qui sauve ceux dont le cœur est droit. » Psaumes 7:10

 »Mon bienfaiteur et ma forteresse, Ma haute retraite et mon libérateur, Mon bouclier, celui qui est mon refuge, Qui m’assujettit mon peuple! » Psaumes 144:2

Dieu est notre bouclier, dans les combats rapprochés, comme dans les attaques des flèches du malin. Par la foi, nous nous réfugions en lui et il nous couvre parfaitement. Il m’entoure par derrière et par devant, de tous côtés. Contre lui viennent s’écraser les traits enflammés du malin, le calomniateur, l’accusateur.

La Parole de Dieu pour épée

L’épée du soldat romain était un glaive à deux tranchants, assez court, maniable, robuste et pénétrant, qui dans le combat rapproché servait à transpercer l’adversaire.

L’épée de l’Esprit, c’est la Parole de Dieu. Lorsque le tentateur est venu défier Jésus dans un combat singulier, le Seigneur a utilisé l’épée de Dieu: « Il est écrit » et le diable s’est enfui, non sans avoir essayé de retourner l’arme contre Jésus, mais le Seigneur savait parfaitement manier la Parole de Dieu. Le diable peut essayer de nous tromper en utilisant des textes bibliques hors de leur vérité. N’oubliez pas, c’est un menteur et un rusé.

Comme Jésus l’a fait, retirez-lui l’épée des mains et retournez la contre lui.

Beaucoup de chrétiens citent les Écritures à tort et à travers, sans se préoccuper de l’enseignement général de la Parole de Dieu. Ils pensent que le fait de crier un verset à l’ennemi le fera s’enfuir… Le diable connaît la Bible et il sait si nous en faisons un usage judicieux. Jésus pouvait dire: « il est écrit », car il savait de quoi il parlait et il vivait aussi ce qui « est écrit ».

L’apôtre Paul dit qu’il ne frappait pas comme « battant l’air »… Certains font des moulinets impressionnants avec les textes bibliques, mais apparemment cela ne semble pas très efficace. D’autres manient la Parole de Dieu si maladroitement qu’ils blessent tous ceux qui les entourent.

La Parole de Dieu, c’est l’épée de l’Esprit, une arme spirituelle, tranchante et pénétrante, très efficace, si nous savons la manier spirituellement.

David dit: Béni soit l’Éternel, mon rocher, qui exerce mes mains au combat, mes doigts à la bataille, Psaumes 144:1.

Ehud, un homme de Dieu, se fit une épée à deux tranchants, longue d’une coudée, et il la ceignit sous ses vêtements, au côté droit. Il vint trouver un ennemi cruel du peuple de Dieu et le transperça de son épée en lui disant j’ai une parole de Dieu pour toi! Juges 3:16

Que le Saint-Esprit nous enseigne à manier son épée, spirituellement, avec habileté, non pas contre la chair et le sang, mais contre nos ennemis spirituels, identifiés par les Écritures.

Enfin LA PRIÈRE…

 »Faites en tout temps, par l’Esprit, toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints ». Éphésiens 6.18

La prière par l’Esprit

Notre façon habituelle de prier est notre langue maternelle, en l’occurrence le français en ce qui me concerne. Nous prions dans un langage intelligible. Il est réconfortant de savoir que Dieu notre Père céleste comprend toutes les langues, celles des anges et des hommes, même le balbutiement des enfants.

Mais dans le combat contre le diable et la puissance des ténèbres, il y a une façon de prier qui est très efficace et recommandée ici, c’est « la prière par l’Esprit ». Cette prière est celle dont Paul parle en 1 Corinthiens 14. 14/15

Lisez à ce sujet les études sur: « le parler en langue » et « prier par l’esprit »

La prière d’intercession

Ce sont les prières et les supplications que nous faisons les uns pour les autres, Paul dit « pour tous les saints », c’est à dire nos frères et sœurs dans la foi. Ceux qui sont l’objet comme nous des agressions du diable. 1 Pierre 5.9

La prière constante, persévérante

Il s’agit, non pas de prier de temps en temps, pour des occasions spéciales, mais d’une vie de prière constante et régulière, pour laquelle nous consacrons du temps chaque jour.

 »Faites en tout temps, toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance ». Éphésiens 6.18

Ne nous relâchons pas dans notre vie de prière, prions sans cesse avec foi et persévérance. Ceux qui prient de cette façon remportent les victoires.

Pour conclure, souvenons-nous que les vainqueurs de Dieu étaient des hommes et des femmes de la même nature que nous, mais ils ont combattu selon les règles.

Les articles du dossier complet :

Le combat spirituel Vaincre - Résister au diable Résister Ne pas succomber Fortifiés -

La force est à Dieu Par mon Esprit Le Combat de l’Eglise


{ 6 commentaires… lisez-les ci-dessous ou ajoutez-en un }

1 domy 7 février 2010 à 1 h 03 min

Jean-Luc et Marc, je pense que vos 2 approches sont résumées dans ce verset, en Ephe: 2: 8:

C’est par la Grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi.

2 Jean-Luc B 7 février 2010 à 0 h 34 min

Mon cher Marc B. G,

C’est étonnant comme parfois le décalage peut- être grand entre ce que l’on croit et ce que l’on en dit…

Il serait peut-être utile que tu relises ce que j’ai écrit et que tu y découvres que nos points de vues ne sont pas tous si éloignés que ça.

Commençons par ce qui nous rassemble.

Je suis moi aussi convaincu que le salut est immédiat. Selon qu’il est écrit : « Celui qui croit au Fils a (verbe au présent) la vie éternelle » (Jean 3. 36.)

Donc la certitude du salut ne concerne pas un futur plus ou moins lointain, mais bien le présent immédiat. C’est d’ailleurs ce que je faisais remarquer en rappelant ce Texte de 2 Cor. 6. 2: « Voici maintenant le temps favorable, VOICI MAINTENANT LE JOUR DU SALUT. »

Et n’oublions pas non plus ce célèbre avertissement du Psaume 95 v7, reprise et expliqué dans l’épitre aux Hébreux (4. 7.) : « DIEU FIXE DE NOUVEAU UN JOUR -AUJOURD’HUI- en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut: Aujourd‘hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos coeurs. »

Pour le salut immédiat, nous sommes donc d’accord avec l’Écriture : il est à nous dès que nous croyons, et c’était d’ailleurs tout le but de l’exposé que j’avais mis en lien.

Mais là où je ne peut pas te suivre, c’est lorsque tu sépares le salut de la communion avec Christ. Car le salut c’est justement cette communion avec le Fils et le Père (1 Jean 5. 11.), c’est par cette communion que nous pouvons vivre de la Vie d’En Haut. Un salut sans communion avec Dieu est tout simplement introuvable dans l’Écriture.

Je te cite :

[[ Un croyant qui tombe ne perd pas son salut, il perd la jouissance de sa communion avec le Seigneur. Ce sont deux choses très différentes. ]]

Pourrais-tu Marc nous donner des références bibliques qui confirmeraient que la communion avec le Seigneur est [[très différente]] du salut ?… pour reprendre ta citation : « Dieu a-t-il réellement dit » que la communion avec le Seigneur était différente du salut ?

Je ne peux pas non plus te suivre lorsque tu prétends que la Nouvelle Alliance ne serait pas une Alliance contractuelle, car toute alliance est par définition un contrat entre deux parties. Ce qui différencie réellement les deux Alliances, ce sont les conditions de leur pérennité. La vie de l’Alliance de la Loi dépendait de la pratique d’oeuvres, alors que la vie de la Nouvelle Alliance dépend de la foi (Gal. 3. 10 à 13.). Ce qui nous donne la possibilité nous y maintenir, car il est toujours possible de croire.

Je ne vois pas trop bien pourquoi le fait que la vie Nouvelle Alliance dépende de notre foi provoquerait une inquiétude continuelle, comme tu le prétends.

Nous savons tous (du moins je l’espère !) que nous ne pourrons jamais arriver par nos propres forces à pratiquer toute le justice qui nous est demandé par Dieu, mais par contre il est parfaitement à notre portée de demeurer dans la foi et de permettre ainsi à la Vie de Dieu de couler en nous. Il n’y a donc aucune raison d’angoisser pour notre salut comme tu le crois. Nous avons simplement à le mettre en action par la foi, puisque si nous croyons, nous avons accès à cette grâce.

Car c’est cela la Vie en Christ. Une existence qui ne dépend pas de nos oeuvres, mais de notre foi en Celui qui nous donne sa Vie, si nous croyons…

Jean-Luc B

3 colibri 6 février 2010 à 22 h 47 min

Je n’ai pas lu ce texte, juste parcouru en diagonal. Mais je crois bien que si un homme a eu un parcours comme celui de Pierre c’est peut être bien notre frère Léopold; aussi je suis d’autant plus rassuré qu’il sait certainement mesurer à sa juste valeur la grâce de Dieu qui relève le pécheur.
J’ai lu son témoignage et j’imagine assez bien qu’il ait pu entendre le Seigneur lui dire à un moment « Léopold m’aimes-tu plus que ne m’aiment ces autres serviteurs qui ne m’ont pas renié comme toi ? » J’imagine aussi sa réponse contrite, mais encore plus j’imagine sa joie en voyant et sentant le Seigneur lui pardonner et le relever de la façon la plus extraordinaire qui soit, ce qui permet qu’aujourd’hui nous puissions bénéficier de ses messages.
Alors je dois dire que cela me rassure d’autant de le lire à ce sujet, car il sait qu’il lui a été beaucoup remis. J’ai confiance qu’il sait certainement la profondeur et la puissance de la grâce de Dieu manifestée envers des enfants qui ont à un moment abandonné leur Seigneur par amour pour le siècle présent, comme Démas compagnon d’œuvre de Paul. Or selon Jacques, l’amour du monde rend ennemi de Dieu et adultères, mais Jacques prend soin de préciser que la grâce que Dieu accorde est « supérieure » pour autant que nous soyons des humbles (Jacques 4). Ce n’est en effet que dans la soumission à Dieu que cette grâce produit tous ses effets dans nos vies pour nous rendre victorieux. Je n’ai pas lu ce texte mais j’imagine qu’il traite de cela aussi.
Enfin voilà quand même un frère dont j’ai pas mal entendu dire du bien de la part de brebis qu’il a eu à paître. La fin d’une chose valant mieux que son commencement, c’est toujours bien vers la fin d’entendre que son ministère a laissé la paix après lui et un bon fruit dans les vies. Il y en a tant qui finissent par détruire le troupeau après avoir troublé le peu d’eau qui restait dans le pâturage dont ils étaient chargés.
Que Dieu fortifie son Corps.

4 Marc B. G 6 février 2010 à 20 h 10 min

Cher Jean-Luc,
Je ne devrais pas avoir besoin d’insister sur l’ assurance du salut,
vu que c’est un principe de vérité élémentaire,
mais aujourd’hui, on n’a jamais eu autant besoin
d’insister sur les principes élémentaires de la vérité.

Décidément, l’ ennemi ne laisse jamais le croyant en repos. Il est sans cesse en activité, accusateur des frères devant Dieu jour et nuit, cherchant à les mener à la rébellion ou bien encore essayant de les troubler. Depuis le commencement, ses moyens pour accomplir cette œuvre de destruction restent les mêmes: aujourd’hui encore, afin d’ébranler la foi, il sème le doute dans les cœurs et c’est toujours le: « Dieu a-t’ il réellement dit ? »

Que des âmes soient troublées sur un sujet aussi clair que celui de la certitude du salut, c’est bien la preuve que l’ ennemi renouvelle toujours ses assauts. Maintenir l’ âme dans une inquiétude continuelle au sujet de son salut est bien la marque de l’ adversaire.
Vous écrivez:
 » Car notre salut n’est pas écrit sur une page blanche que Dieu aurait signée et que nous pourrions ensuite remplir à notre guise, mais c’est un contrat en bonne et due forme, qui établit les conditions dans lesquelles nous pouvons demeurer…  »
En somme, vous présentez un salut contractuel et conditionnel! Ne confondez pas les alliances. Ce qui rend essentiellement différent l’ ancienne alliance de la nouvelle, c’est que l’ ancienne est un engagement bilatéral. La bénédiction du peuple est conditionnelle. Dieu dit:  » Si vous écoutez attentivement ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez en propre d’entre tous les peuples… » (Ex. 19:5) Mais la nouvelle alliance est établie sur une tout autre base que l’ancienne. D’abord, c’est une alliance à un seul contractant, comme celle que Dieu avait faite avec Abraham. Mais elle va plus loin. Ceux qui croient en Jésus aujourd’hui sont individuellement au bénéfice des bénédictions spirituelles de la nouvelle alliance.

Ailleurs, vous écrivez:
 » Dès que nous nous éloignons du Dieu Vivant et Vrai, nous perdons la Vie qui est « en Lui ». Mais dès que nous revenons à Lui, la relation se rétablit et la Vie d’ En Haut recommence à couler dans notre existence. Car Il nous a promis qu’ Il ne mettrait pas dehors celui qui vient à Lui. »
En suivant votre raisonnement, un enfant de Dieu pourrait perdre et retrouver son salut plusieurs fois par jour!
Non, rien dans les versets bibliques, que je pourrais citer à
l’ envi, ne permet de dire qu’un enfant de Dieu peut perdre son salut s’il est tombé. Un croyant qui tombe ne perd pas son salut, il perd la jouissance de sa communion avec le Seigneur. Ce sont deux choses très différentes.

Vous dîtes encore:
 » L’ assurance du salut n’est pas un oreiller de paresse qui permettrait de faire ou de croire ce que l’on veut. »
Vos propos sont étranges. Ce qui vous amène, peut-être?, à opter pour la perte possible du salut, c’est probablement le besoin de sainteté; la certitude du salut, croyez-vous se ferait aux dépens de la sainteté et inciterait à la paresse. Convenez que cela ne se peut pas car c’est contraire à la vérité chrétienne.

Tel est le langage de la foi qui s’ appuie sur la Parole de Dieu dit-on. En ce qui me concerne , je ‘crois’ en un salut immédiat
comme la part de ceux qui reçoivent le Seigneur Jésus.
La pensée de l’homme naturel est qu’il doit servir Dieu aujourd’hui, pour être éventuellement sauvé plus tard; mais Dieu accorde le salut sur-le-champ, et c’est ensuite que le racheté reçoit le service et rend culte découlant de ce salut. C’est cette doctrine que Paul enseignait aux corinthiens, lorsqu’il dit:  » mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés… Vous n’êtes pas à vous-mêmes; car vous avez été rachetés à grand prix.
Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu.  » (1 Cor. 6:11, 19, 20).
Jean-Luc, quelle est merveilleuse cette bénédiction d’un salut immédiat, cette certitude que Christ Lui-même est dès maintenant notre vie et notre justice!
Notre frère Léopold Guyot en conviendra certainement.
Q L S V B

5 Jean-Luc B 6 février 2010 à 15 h 56 min

Mon cher Marc B. G,

Une énonciation doctrinale ne peut être vraie que lorsqu’elle est complète.

Je suis totalement d’accord avec toi lorsque tu dis (je te cite ): « « « Ce salut repose sur l’œuvre parfaite de Christ, accomplie à la croix et que nous avons reçu par la foi » » », mais il est important de rappeler qu’il est malheureusement possible de faire « naufrage par rapport à la foi. » (1 Tim. 1. 19.), et que nous pouvons donc nous éloigner du salut donné, jusqu’à ne pas le conserver…

Il y a assez d’endroits dans la Bible où il est écrit que le salut est conditionnel, pour bien comprendre que l’assurance du salut n’est pas un oreiller de paresse qui permettrait de faire ou de croire ce que l’on veut (voir 1 Cor. 15. 5 et Heb. 12. 14, entre autres…).

C’est par la persévérance quotidienne dans la foi de l’Oeuvre accomplie pour nous en Christ que nous sommes sauvés : http://blog-porte-parole.blogspot.com/2009/07/le-temps-du-salut.html

Jean-Luc B

6 Marc B. G 6 février 2010 à 11 h 07 min

En citant 2 Pierre 2:20, L Guyot écrit:
[ Je suis resté longtemps à réfléchir sur ces paroles terribles : S’ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Etre vaincu, c’est à dire terrassé sans pouvoir se relever, fait que la condition est pire qu’avant la conversion. C’est « pire que la première » ? ]

La bonne application d’un texte biblique (unité de pensée) exige une compréhension de ce dernier, de son contexte, de ceux à qui il est adressé, etc… Faute de quoi, un enseignement erroné – sous le rapport du salut en particulier – peut produire trouble et désespoir.

Pour le verset précité de Pierre cela ne présente pas de difficulté, car il ne s’agit là que de la ‘connaissance de la voie de la justice’, sans qu’il soit question d’être régénéré, converti ou né de nouveau.
Une telle ‘connaissance’ peut n’être qu’ intellectuelle ou émotionnelle. L’exemple donné le prouve, on pourrait laver une truie, elle n’en resterait pas moins toujours une truie. Un tel lavage n’est qu’extérieur, comme l’était la justice dont se vantaient les pharisiens. Une ‘truie’ n’est pas et ne sera jamais une de ces brebis dont le Seigneur a dit :  » Mes brebis écoutent ma voix. »

Mais ce que dit le proverbe leur est arrivé; le chien est retourné à ce qu’il avait vomi lui-même, et la truie lavée, à se vautrer au bourbier. Le chien reste un chien, une bête impure, et on a beau laver la truie, elle reste ce qu’elle est et retourne au bourbier.

Ainsi en est-il de l’incrédule ou de celui qui a fait une profession extérieure du nom de Christ. Il n’est pas ‘ né de nouveau ‘, mais n’est touché qu’extérieurement par la vérité chrétienne. L’homme reste l’homme, il retourne aux choses qu’il aime.
Le vrai croyant tombe et pèche, trop souvent peut-être, mais comme Pierre, il retournera vers le Seigneur, repentant puis lavé, restauré et jouissant de son pardon.

Il est donc de la plus grande importance pour l’âme inquiète de connaître les bases sur lesquelles reposent le salut et le pardon que Dieu accorde aux pécheurs.
Notre vie est liée à celle de notre bien-aimé Sauveur :
 » Parce que moi je vis, vous aussi vous vivrez « .
De ses brebis auxquelles Il a donné la vie éternelle, Il peut dire :  » Elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. Mon Père qui me les a données est plus grand que tous, et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.  »

Ce salut qui repose sur l’œuvre parfaite de Christ, accomplie à la croix et que nous avons reçu par la foi ne peut nous être ôté. C’est cette assurance qui fait notre joie et qui est notre paix.
Ainsi, qu’aucun enfant de Dieu ne doute de son salut; il repose sur ce que Christ a fait et non sur ce que nous faisons.
Q L S V B

Article précédent: Contradiction évolutionniste: On peut dater de l’ADN de dinosaure mais pas de l’ADN de moins d’un siècle

Article suivant: Crise des vocations: Réformés et Luthériens lancent ce dimanche une campagne de recrutement de pasteurs