Le sommet de la Ligue Arabe donne raison aux radicaux d’Iran et de Syrie et officialise le Hamas palestinien

6 lectures, par nicolas le 30 mars 2007 · 2 commentaires

dans la rubrique Proche et Moyen-Orient

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NDLR: J’ai été obligé de traduire cela de l’anglais puisque les sujets abordés dans cet article n’ont pas fait l’objet de commentaires dans les médias francophones, disponibles chez . Observez d’ailleurs le sur Google anglais.

La conférence de la Ligue Arabe, qui s’est achevée jeudi 29 mars a mis fin à l’isolement des 2 gouvernements du Moyen-Orient qui luttaient contre la présence américaine en Irak, alimentaient le soulèvement du Hezbollah et soutenaient le terrorisme Palestinien.

Le front Arabe, décrit par les politiques américains comme une barrière « modérée » efficace contre l’expansionisme et les aspirations nucléaires iraniennes, est monté à bord du train du radicalisme.

Une large délégation iranienne, conduite par le ministre des affaires étrangères Manouchehr Mottaki, a été accueillie comme invité d’honneur par les organisateurs de la conférence de Riyadh. Aucun des dirigeants arabes présents n’a condamné la détention illégale de 15 marins britanniques par le régime de Téhéran.

Le roi Saoudien Abdallah a enterré la hache de guerre avec le président Syrien Bashar Assad et annoncé sous une pluie d’acclamation que la prochaîne réunion de la Ligue Arabe se tiendrait à Damas.

Lire également:
>>> U.S. Feels Sting of Winning Saudi Help With Other Arabs (NYTimes)


{ 2 commentaires… lisez-les ci-dessous ou ajoutez-en un }

1 benj (benjamin e) 30 mars 2007 à 16 h 21 min

En effet, le contraste des commentaires google U.S et Francais est saisissant ! C’est l’inverse !

D’un côté les uns refusent et selon l’autre son de cloche franco-francais, ils proposent.

A votre avis qui cherche à détourner la réalité ?

Google france mentionne en premier un site qui parle de "mains tendus"… C’est une plaisanterie ?

Nos chefs ont trop les pétoches, le compromis leur paraît la meilleure solution… Quitte à vendre la population française avec.

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2 jean R 1 avril 2007 à 11 h 03 min

Un refus annoncé
Les Palestiniens ne sont pas surpris par le refus d’Israël. Ils souhaitaient plus d’intransigeance de la part des Arabes. Pour les Palestiniens, dont le drame se poursuit depuis 60 ans, le 19è sommet arabe tenu mercredi et jeudi à Ryad en Arabie saoudite, n’a pas été différent des précédents.

Ghaza : De notre correspondant

Même si l’initiative de paix arabe et sa reconduction telle qu’elle a été adoptée en 2002, sans y apporter de changements comme le souhaitaient Israël et les Etats-Unis a bénéficié de la part du lion lors du sommet, les Palestiniens souhaitaient voir les chefs arabes plus intransigeants à l’égard des politiques prônées par l’occupant israélien et son fidèle allié américain. Ils ne comprennent pas comment les Arabes s’acharnent à proposer leur plan de paix à Israël, qui l’a catégoriquement rejeté cinq ans auparavant sans présenter un aperçu de la politique à tenir au cas où il serait de nouveau refusé par l’Etat hébreu. L’initiative de paix arabe, adoptée en 2002 au sommet de Beyrouth initiée par le roi saoudien Abdallah, alors prince héritier, propose la paix et des relations diplomatiques à Israël en échange de son retrait des territoires occupés durant la guerre de 1967, y compris de Jérusalem-Est appelé à devenir la capitale d’un futur Etat palestinien. Le plan arabe prévoit aussi une « solution juste » au problème des réfugiés palestiniens forcés à quitter leurs terres et leurs biens en 1948, conformément à la résolution 194 de l’assemblée générale des Nations unies. Alors qu’en 2002 Israël avait répondu à cette initiative arabe de paix par une réoccupation totale de la cisjordanie et du siège du défunt président Yasser Arafat dans son quartier général, la mouqataâ, à Ramallah qu’il n’a quitté que, très malade, le 29 octobre 2004 vers un hôpital parisien où il est décédé moins de deux semaines après, les israéliens, cette fois, par la voix du vice-premier ministre Shimon Peres ont réitéré leur refus de l’offre arabe. M. Peres a déclaré à la radio publique : « Il n’y a qu’un seul moyen pour surmonter nos divergences, c’est la négociation » et qu’il est « impossible de dire : vous devez prendre ce qu’on vous propose tel quel. Si Israël acceptait cette initiative, des négociations n’auraient plus de raison d’être ». Israël exige des modifications concernant les clauses du plan relatives à la question du droit au retour des réfugiés palestiniens et aux frontières du futur Etat palestinien. Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a déclaré lors de la conférence de presse tenue après la clôture du sommet, qu’Israël était seulement intéressé par une normalisation de ses relations avec les pays arabes sans aucune contrepartie.Mais, a-t-il averti, « la position arabe est que rien n’est gratuit. Si les Israéliens veulent la normalisation, ils doivent nous montrer ce qu’ils sont disposés à offrir en retour ». Quant au président palestinien Mahmoud Abbas qui avait auparavant exhorté le gouvernement israélien à accepter le plan de paix arabe, il s’est de nouveau adressé à l’ensemble des israéliens au cours de la séance de clôture du sommet. « D’ici, je confirme la volonté des Palestiniens de tendre la main de la paix au peuple israélien », avait-il dit. « J’appelle ce peuple et ses dirigeants à répondre à ce rêve (…) afin que l’on puisse le réaliser ensemble avec l’appui des Etats arabes et islamiques, ainsi que de l’ensemble de la communauté internationale, et que l’on ne rate pas une autre chance » de régler le conflit israélo-arabe, avait-il ajouté. En tous les cas, ce sommet qui intervient au cours de l’une des périodes les plus difficiles de l’histoire des palestiniens soumis à un embargo israélien et international depuis plus d’une année avec des retombées désastreuses sur le plan financier, économique et même politique n’a été que très peu suivi par la population des territoires. Cette note pessimiste est malheureusement très répandue dans la rue palestinienne où les gens n’espèrent qu’une seule chose, celle d’avoir tort et pour cette fois, être surpris par les chefs arabes…

Fares Chahine

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