Luther avait raison, affirme Benoît XVI: Le salut s’obtient par la foi seule

213 lectures, par nicolas le 6 février 2009 · 33 commentaires

dans la rubrique Catholicisme

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Christian Today/Breaking Christian News

Le Pape aurait affirmé fin novembre, lors d’une série de messages sur l’apôtre Paul qu’il est « tout à fait biblique de dire, comme Luther, que c’est la foi du chrétien et pas ses oeuvres qui le sauvent ».

Selon un récent article de Christian Today, rapportant des propos tenus lors d’un message public adressé sur la place Saint Pierre de Rome, le Pape a surpris un certain nombre de personnes qui ne s’attendaient pas à voir un pape citer le « Sola fide » de Luther.

>>> lire la suite (Christian Today Australia)

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15 septembre 2010 à 9 h 50 min

{ 32 commentaires… lisez-les ci-dessous ou ajoutez-en un }

1 richard chambel 6 février 2009 à 22 h 53 min

C´est juste pour vous amadouer…

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2 Jean Yves 7 février 2009 à 3 h 38 min

OUh là là!…
J’avais lu ça à l’époque,et c’est beaucoup plus subtil (et surtout tordu) que ça.
Le but,pour la série des textes en question,est de prouver (pardon,"rappeler") que "l’église catholique romaine" a toujours été dans la vérité depuis 2000 ans (depuis "saint Pierre"!)
L’allusion à Luther n’est là que pour essayer de récupérer les protestants paresseux qui ne lisent pas la Bible.
A noter entre autre qu’il n’y a pas de référence à la "sanctification",puisque celle-ci doit se faire "au purgatoire"! (sauf pour les chouchous des papes,qui,grâce à leurs "oeuvres",sont directement canonisés).
Benoît Ratzinger ne va quand même pas se contredire et renier et le "Magistère" romain et le catéchisme catholique!
Bon,il est tard,pas le temps d’éplucher son texte et de faire de la théologie.(mais il faudrait discuter aussi sur le sens du mot "fide" dans le "catho-romanisme").

N’empêche que cet article,présenté comme ça,c’est quasiment un hoax!

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3 Nerita 7 février 2009 à 9 h 35 min

Il m’est arrivé de feuilleter, à plusieurs reprises en supermarché, un ouvrage de Benoît16 (je n’achète plus de livres depuis que j’ai internet). J’ai constaté que ce pape avait une conception tout à fait biblique de la personne et de l’oeuvre de Jésus-Christ ; un bon nombre des pages qu’il a écrites auraient pu être signées par un protestant évangélique. Il est donc faux, inintelligent et injurieux, d’affirmer sans plus que sa déclaration sur Luther n’est pas sincère.

Par contre, on pourrait demander, avec raison et sans médisance, si Benoît16 venant à la conviction intellectuelle que de graves erreurs, et des enseignements hérétiques se sont introduites au cours des siècles dans l’église romaine, s’il aurait le courage de les dénoncer. Très probablement non. Benoît16 est prisonnier d’un système. Qu’un pape avoue que l’église catholique romaine se soit trompée en matière de foi est inconcevable : cela entraînerait ou son son renoncement à la papauté, ou la disparition du système romain.

Mais en contraste, la situation des "évangéliques" resplendit-elle pour autant à mesure qu’approche le moment où retentiront les trompettes ? Hélas non…

Sur le plan du credo, de ce ce qu’ils disent de Jésus-Christ quand ils en parlent, des télévangélistes applaudis par des milliers de partisans sont bien plus éloignés de la Bible que Benoît16. Un bon nombre d’entre eux ont enseigné que Jésus sur la croix est mort spirituellement, qu’il a subi à notre place la seconde mort, qu’il est descendu dans les enfers subir notre châtiment (Benny Hinn, Joyce Meyers, Copeland, Hagen etc..) Et la plupart ne comprennent pas même la gravité mortelle de ces hérésies.

Sur le plan du courage, les "évangéliques" en général n’en ont pas plus que Benoit16, quand ils découvrent des mensonges sous leur étiquette. Il est avéré que les faux prophètes évangéliques ne se repentent jamais de leurs fausses prophéties (enlèvement annoncés des dizaines de fois, conversions de chefs d’états, élection de Clinton, annonces de guerres, de grands réveils etc. etc.)

Que les évangéliques soient aussi prisonniers d’un système apparaît évident pour qui réfléchit un peu. Par exemple : un pasteur qui pendant des dizaines d’années a enseigné que l’église allait être enlevée avant "la grande tribulation" va-t-il tout d’un coup dire à ses ouailles : "je me suis trompé tout ce temps et je vous ai endoctriné dans l’erreur" ? Ça lui sera aussi difficile qu’à un curé qui découvre que le Magister s’est trompé. Prenons un évangélique qui parle faussement en langues (je ne dis pas que c’est le cas de tous mais d’une majorité). Ça lui sera aussi difficile d’avouer que pendant des années il a débité du charabia, qu’à un catholique de se rendre compte qu’il a fait monté des milliers de prières à Marie, pour du vent…

Se tenir dans la Vérité demande à renoncer à l’esprit de système ; c-à-d à vouloir imposer sa marque propre, se faire un nom, devenir une autorité, et finalement l’autorité. Or après quoi les "évangéliques", courent-ils aujourd’hui, sinon après les médias, la reconnaissance et l’approbation publique. Ecoutez un reportage sur les évangéliques : le dernier était à France-Inter. Il n’y est question que des évangéliques, presque jamais de Jésus-Christ ; d’un mode de vie et jamais du salut qui sauve de la damnation. Benoît, au contraire, il en parlait un peu dans son bouquin chez Leclerc, entre les sèche-cheveux et les poubelles de table.

Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis…

Nerita.

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4 Ghislain 7 février 2009 à 12 h 28 min

Très bon commentaire Nerita.
Merci, ça fait réfléchir.
Moi aussi je déplore la dérive des évangéliques et j’en suis un.
Ghislain

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5 nicolas 7 février 2009 à 12 h 49 min

Je crois que le problème est légèrement plus compliqué. L’Eglise romaine a toujours ajouté des « moyens » à la grâce et pour elle, les sacrements en sont. Or pour nous, croyants attachés à la Bible, le sacrement ne communique aucune grâce. Jésus suffit à 100%. Et pour le pape, c’est Jésus + l’église de Rome. Et non, cet article n’est pas un hoax; il s’agit d’une action de communication sciemment entreprise par l’homme qui s’appelle Ratzinger et se fait appeler Benoît XVI.

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6 Nerita 7 février 2009 à 13 h 28 min

"’…homme qui s’appelle Ratzinger et se fait appeler Benoît XVI."

Il s’appelle Ratzinger, OK ; et alors ; chacun aura compris que Benoit16 n’était qu’un pseudonyme. Pourquoi Ratzinger aurait-il été le seul ici à ne pas avoir le droit de choisir le sien ?

Ensuite l’église romaine n’a pas "toujours" ajouté des moyens à la grâce pour parvenir au salut. Luther était un grand lecteur de Augustin qui n’enseigne pas autre chose que le salut par grâce. Luther n’a donc pas découvert cette doctrine, il l’a redécouverte. Elle existait dès le début de l’Eglise, et en particulier dans celle de Rome, puisqu’enfin l’épître aux Romains fut tout de même adressée à cette église !! Le problème des "catholiques" n’est donc pas leur origine, mais ce qu’ils ont laissé s’ajouter depuis.

Idem, le problème des évangéliques n’est pas leur "héritage protestant", qu’ils rappellent suffisamment à qui veut l’entendre, mais c’est l’eschatologie fantaisiste, les délires mystiques et le show-bussiness dont ils le surchargent depuis un bon siècle et encore aujourd’hui.

De toute façons le tri approche ; ça c’est biblique.

Nerita.

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7 nicolas 7 février 2009 à 15 h 12 min

Augustin s’inspirait d’Aristote dans sa Cité de Dieu, et son projet d’investir la société pour y bâtir un royaume temporel. Augustin ne s’appuyait pas sur la Bible seule. Le principal problème de l’église romaine, c’est qu’elle vole le salut simple et direct aux âmes, en y ajoutant des intercesseurs, des intermédiaires et la Tradition.

Sortons de ces enseignements d’hommes et revenons à la simple Parole de Dieu:

– Marie n’est pas restée vierge, elle a eu d’autres enfants.

– Jésus n’est pas né à "Noël"

– et quantité d’autres légendes brodées par la religion qui, de tous temps à jamais, a persécuté les vrais chrétiens.

Tenir ferme pour la Vérité de la Bible n’est pas être "haineux" ou intolérant.

Amitiés

Nicolas ><>

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8 Santiago 7 février 2009 à 15 h 19 min

C’est la plus grande seduction de tous les temps.

Les protestants y trouveront un "bon refuge" pour unifier toutes les confessions.

Ou c’est l’annonce de la mort de la religion "mere".

Attandons voir des declaration de plus en plus ettonantes.

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9 Nerita 7 février 2009 à 15 h 38 min

Augustin admirateur d’Aristote ?! Tu confonds sans doute avec Thomas d’Aquin. Après sa conversion Augustin ne se réclame pas d’Aristote.

La Cité de Dieu un projet temporel ?! mais tout le livre a pour sujet l’opposition entre la "cité terrestre" et la "cité céleste" ! Ce doit être un hoax…

Nerita.

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10 Noble 7 février 2009 à 17 h 03 min

La séduction que Jésus a mentionnée dans la prophétie de Matthieu 24 sera très subtile. Alors faites attention les gars!!!
"Le Christ est par ci, il est par là" Attention!

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11 Alain D. 7 février 2009 à 19 h 02 min

ma première pensée a été : Que vont-ils nous sortir pour réintégrer les "frères séparés" (brrr) dans le giron oeucuménique. Ce mot me débecte littéralement.

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12 Milti 7 février 2009 à 21 h 51 min

Nertitia dit :
" Le problème des "catholiques" n’est donc pas leur origine, mais ce qu’ils ont laissé s’ajouter depuis."

Faux ! ce n’est pas que le "problème des catholiques" mais aussi celui de tous les iques ou istes dont les papes, après avoir fait l’objet d’un attouchement de Dieu ont cru bon de figer les lumières reçues en mouvement prétendant à chaque fois être pour leur part la "porte du ciel" : ce qui n’est peut être pas faux après tout quand on comprend le mot qui traduit cet état..: Babel..
Luther était un prêtre catholique c’est donc un prêtre qui nous a amené cette réforme dont on est si fier. Avec lui, la réforme a pris une ampleur extraordinaire pour devenir un mouvement.
Mais avant lui, Dieu avait déjà envoyé des attouchements pour restaurer des vérités. Ainsi en était-il certainement de John Wicliff (1320-1384). Dans son livre "de la vérité des saintes écritures" il laissait entendre que seule la Bible est Parole de Dieu et non pas les décrets des papes : il fallait déjà l’affirmer à l’époque!
Il dénonçait déjà le mélange des traditions dans la foi chrétienne. Il disait aussi que seul le Saint Esprit devrait enseigner le sens des Ecritures.
Bien entendu, il y avait des choses qu’il n’avait pas encore comprises; mais il avait déjà saisi l’essence de l’essentiel.. et dès 1378 commençait déjà la traduction de la Bible en Anglais.

Nicolas dit :
"L’église romaine a toujours ajouté des "moyens" à la grâce et pour elle, les sacrements en sont. Or pour nous, croyants attachés à la Bible, le sacrement ne communique aucune grâce. Jésus suffit à 100%".
Et tu as raison Nicolas,
mais alors, la situation de Luther s’il avait compris cela, est d’autant plus inconfortable aux yeux de Dieu. Car dans ce cas il n’aura pas agi en fonction de la lumière reçue puisque concernant les indulgences et les sacrements tout n’a pas été clairement remis en question au départ pour les indulgences et par la suite pour les sacrements.
Je m’explique :
-pour les indulgences : Les 95 thèses de Luther combattaient les "abus" du système des indulgences mais non pas le "principe" même de ces indulgences.
Mais je concède que c’était déjà pas mal à l’époque : une vraie révolution ! une REFORME au vrai sens du terme telle que ça pouvait l’être à ce moment là et c’est peu dire. Bien entendu par la suite ayant affermi sa foi et ses études sur les lettres de Paul, les choses se sont affinées à ce niveau.

– Mais pour les sacrements : les a -t-il remis en question?
à mon sens non! du moins en ce qui concerne la nécessité de leur existence en tant que tel. Car s’il combattait ce qu’il appelait "la notion catholique des sacrements" (son livre "de la captivité de Babylone), il était pour la continuité d’administration des sacrements de baptême, d’eucharistie et de pénitence.
– Concernant le "sacrement d’eucharistie" tel qu’il appelait la sainte cène, il avait sur ce sujet un point de vue que Calvin a préféré n’a pas suivre : il croyait à la présence réelle du corps et du sang de Jésus dans la sainte cène : il appelait cela " la consubstantation".
Il croyait au sacerdoce universel (puisque Dieu lui avait aussi montré le défaut du dysfonctionnement à cet égard ; et pourtant il n’a pas marché à la lumière de cette lampe donnée par le Saint Esprit : il est resté attaché aux anciennes formes de liturgie disant que cela pouvait être gardé si ce n’était pas contraire aux Ecritures.

Il est dit que celui qui a reçu beaucoup sera jugé plus durement que celui qui a peu reçu. Luther voyait là où le clergé était aveugle. Et il n’a pas en tout marché en ancien aveugle recouvrant la vue. Mais peut-on lui reprocher sans comprendre que c’est aussi souvent l’histoire actuelle?!
Tous ces réformateurs que nous révérons aujourdh’ui et considérons peut être à raison ( je ne sais) comme des pères ne doivent rester que ce qu’ils devraient être et rien d’autre c’est à dire des jalons sur la route du grand retour des fils prodigues mais pas certainement pas une fin en soi ou des modèles figés alors que l’arche de Dieu ‘na pas cessé de se déplacer quand ceux qui ont créé des mouvements à la suite de ces hommes sont restés sur la manne d’hier qui a pourri au sol. Parce que justement ce qui avait été donné pour un temps pour avoir la force d’aller plus loin a été figé en mouvement ; ce qui est d’ailleurs paradoxal car un mouvement est par définition non fixe. mais bon..
Bref, aujourd’hui tous ces mouvements sont transformés en banquise et c’est là un jugement de Dieu. On dit moi je suis un Calviniste moi je suis un Réformé (de quelle réforme?!), moi je suis un Ménnonite, moi je suis un Baptiste moi je suis un Pentecôtiste moi je suis un Torontiste moi je suis un… iste.

Nertita dit :
"Ensuite l’église romaine n’a pas "toujours" ajouté des moyens à la grâce pour parvenir au salut.
Bien entendu tu sais que c’est pas tout à fait vrai.
puis tu dis :
" Luther était un grand lecteur de Augustin qui n’enseigne pas autre chose que le salut par grâce.
Je ne sais pas s’il était lecteur de saint augustin ni si celui-ci s’inspirait d’aristote comme le dit Nicolas; mais je sais juste que Calvin lui, s’inspirait de la philosophie Aristotienne. Et certainement aussi Origène bien avant ça.
Évidemment tout cela est un peu imbriqué et il faut l’assumer c’est l’histoire de ces grands hommes que nous vénérons.MIchel Guex dirait que cela n’empêche pas Dieu de les utiliser avec leur tares ( peut être a t-il raison après tout).
Ce qui fait que de temps en temps l’un ou l’autre n’hésitera pas à exhiber du placard de Luther certains cadavres encombrants comme ceux en rapport avec un prétendu antisémitisme (hoax ? je veux bien le croire après tout).
Mais quand nous révérons un père, nous ne pouvons prendre de son passé que ce qui nous arrange si Dieu devait faire ainsi il y a bien des histoires qui ne seraient pas relatées dans la Bible. La moindre des choses serait peut être de ne pas tenter de prendre la mouche quand on nous le rappelle que nos papes aussi ne sont pas aussi peu ressemblant des précédents que nous le pensons. et ue nous n’avons pas de quoi pavaner.
Ce que j’essaie peut être maladroitement de dire c’est qu’il n’y aurait en fin de compte aucune fierté à pouvoir se dire qu’on n’est pas la Prostituée, si quelque part on peut être identifiée comme l’une ou l’autre de ses filles (On notera que Apocalypse 17 dit que la prostituée a des filles).
Dans la bible la plupart des exemples de prostitutions spirituelles démontrent que les filles sont allées bien souvent plus loin que leur mère Ohola Oholiba etc..

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13 8 février 2009 à 19 h 18 min

Le diable peut bien changer l’étiquette de la bouteille du poison et en mettant une autre étiquette mais ça reste quand même du poison, ce une déclaration hypocrite et subtile. La doctrine catholique reste toujours la même et elle ne changera jamais, un mormon peut dire aussi la même chose qu’on ne sauvé par grâce par le moyen de la Foi seul en Christ mais dans son coeur ce différent, faites attention aux faux frères, la BIBLE nous met en garde soyez vigilants comme le serpent et prudents comme la colombe. Que Dieu vous ouvre les yeux en augmentant nos discernement spirituel dans ce temps de la fin.
les chrétiens nés de nouveau n’ont pas besoin d’avoir une étiquette quelconque de nos jours la guerre de ses étiquettes l’autre est protestant évangélique , l’autre protestant charismatique, l’autre catholique protestant , l’autre catholique romain , boudhistes, jehovistes, animistes etc….. on laisse les étiquettes au vestiaire pour le reprendre à la sortie et on s’unit au nom de l’amour aveugle, nous voyons à grand pas que la grande religion mondiale est entrain de rassembler ses petits faites attention .
Que Dieu vous bénisse tous et toutes en restant fidèles à la meditation de la BIBLE jour et nuit , Prière en la mettant en pratique vaec l’aide du SE
Jack

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14 Ludwig 9 février 2009 à 11 h 23 min

Bonjour
Sur Kto la semaine derniere, jai trouve tres interressant l’echange fait entre le pretre et le pasteur sur la question de la foi.

Le sujet etait celui -ci: La foi,union ou desunion des chretiens.

Il m’a senble que le pretre, monsieur Morin a parle tres honnetement, et je l’ai meme trouve courageux lorsque’il a emit des critiques sur le pape de l’epoque de Luther.

Son discour paraissait donner raison a Luther, en ce qui concerne le sujet de la foi et des oeuvres, et bien sur a parut embarasse quant a expliquer pouquoi est que l’Eglise de Rome se soit montre si distante et retissante vis a vis de ce "renouveau" doctrinal.

Je pense que si nos amis catholiques ,au niveau individuel,reviennent vers cette doctrine qui pour nous est biblique, (et d’ailleurs pour le Vatican,aujourd’hui aussi, me semble -t-il), ceci sera, je pense une tres grande benediction pour eux.
Et je souhaite qu’ils soient beni du Seigneur Jesus!

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15 Nerita 9 février 2009 à 14 h 02 min

Faut comprendre que le voyage de la vie est parfois long et monotone. Et quoi de mieux dans ce cas qu’une bonne dispute, pour passer le temps ? s’étriper virtuellement sollicite les glandes à hormones et accélère un peu le palpitant ; alors puisque l’internet permet cela à peu de frais, pourquoi s’en priver ?

Mais chut, faisons semblant d’être ici de profonds penseurs chétiens. L’avenir de l’Eglise est ici accroché à nos débats ; des milliers d’évangéliques surveillent nos écrits, anxieux de savoir s’ils doivent prendre le scoop du Benoît bénissant le Luther pour du lard ou du cochon. Pesons bien notre responsabilité : cette multitude de lecteurs anonymes, cet immense troupeaux de brebis faibles, si faibles, cet océan d’agnelets tremblottants, ils ne peuvent pas demander à leurs PASTEURS ce qu’il faut penser, puisque les vrais PASTEURS c’est NOUS. Les autres sont des imposteurs, des mercenaires, des gourous ; dogme premier. Ne l’oublions jamais NOUS sommes les DOCTEURS du Net, et contrairement à ce nigaud Nicodème, nous connaissons parfaitement la doctrine du Saint-Esprit, expérience à l’appui.

Que dirons-nous donc ? Complot, complot ! Cela fonctionne à chaque coup. D’abord nous passerons pour perspicaces, du moins plus que la moyenne des lecteurs, qui est elle-même plus perspicace que la moyenne des chrétiens, qui elle-même etc.. etc. Ensuite le non-complot est impossible à prouver ; le complot a tout les avantages de la médisance et des arguments ad hominem : un Benoît ancien inquisiteur ; embrigadé dans les jeunesses hitlériennes (on a des photos) ; portant dans son coeur les intégristes ; nostalgique d’une puissance moyenageuse de l’Eglise ; même son visage témoigne de sa ruse. Il a donc cyniquement et hypocritement fait semblant de donner raison à Luther, pour capturer bientôt la FPF et le CNEF. Car n’en doutons pas le pape est très inquiet de l’importance grandissante du CNEF.

Mais nous avons AVERTI ; nous avons fait notre devoir de SENTINELLE ; le complot mainteant éventé par NOUS avortera. Une fois de plus nous avons sauvé la situation aussi brillamment et incontestablement que N. S. a sauvé les banques. De plus Ratzinger empêtré dans l’affaire Williamson ne s’en tirera pas, tout le monde a la preuve de ses sympathies avec l’immonde. ROME va bientôt payer tout le mal qu’elle
nous a fait aux enfants d’A.!

Voilà, à cette date chaque évangélique est parfaitement éclairé sur ce sujet et ne risque plus de se laisser récupérer par benoit16. On l’a échappé belle. Nous pouvons passer à d’autres complots et à d’autres disputes.

Le plus délicat avec les complots c’est de les gérer entre eux, car plusiseurs nous volent nos complots (les T.J, les intégristes, les anti-mondialistes, les extrêmes droite, les extrêmes gauche etc.). Par exemple le 11/9 c’est évidemment un complot ; on vient d’ailleurs de découvrir que les tours se sont effondrées parce que les comploteurs les avaient précédemment farcies de thermite (et pas de termites bien sûr !). Le problème c’est qu’il y a aussi le complot islamique qui prétend que c’est Israël et les banquiers américains qui ont placé la thermite. Il y a encore le complot Iranien, et là ça se complique parce que d’autres complots entrent en conflit, le judéo-maçonique, et le complot romain. A chaque jour suffit sa peine, nous expliquerons tout à mesure. Heureusement NOUS étions là !

Nerita.

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16 Milti 9 février 2009 à 18 h 01 min

Nertita tu dis :
"…anxieux de savoir s’ils doivent prendre le scoop du Benoît bénissant le Luther pour du lard ou du cochon."

Ce que je comprends, c’est qu’un Luthérien a reçu en héritage ce que n’a pas reçu un "Bénédictin" (Benoit) ou son semblable.
Ce que je comprends de la Grâce (en tant que doctrine), c’est qu’elle est forcément productive dans notre façon de vivre ce monde (dans lequel nous vivons sans en être), de quelque chose qui vient d’en haut. Et alors, c’est la preuve qu’elle est présente là où on prétend qu’elle l’est.
Elle doit conduire à la libération de quelque chose qui appartient au royaume de Dieu; elle plante dans le cœur une graine qui donne un fruit : celui de l’Esprit de grâce qui n’est pour sa part jamais stérile mais "certainement" productive d’œuvres prévues par Dieu pour nous dès le commencement de la création pour que nous les "pratiquions"!

Maintenant, j’aurais du mal non seulement à voir ici dans cet article un scoop, mais encore à y trouver un quelconque intérêt pour un prêtre d’échanger sa robe d’ecclésiastique Catholique contre celle d’un ecclésiastique Luthérien.
Il me semble que dans le cadre d’un tel échange la différence entre le lard et le cochon serait extrêmement ténue et je mets quiconque au défi de prouver clairement l’existence d’une telle différence spirituelle véritable à ce niveau en dehors des belles confessions de foi souvent vides de sens au jour d’aujourd’hui.

Cela aurait certainement de l’intérêt du temps de Luther mais maintenant?!

Normalement la plupart des prêtres (du moins je l’espère!) savent aujourd’hui que si leurs œuvres sans la foi mènent assurément au moins à Rome, ils n’ont pas forcément l’assurance qu’elles soient en mesure de leur donner la certitude de monter à la NJ.

Je ne crois que la déclaration du titre de cet article puisse avoir une quelconque signification sauf bien entendu pour ceux dont le cœur est déjà sensible à cela. Car qu’est ce que cela peut changer aujourd’hui pour un chrétien biblique de savoir que les Luthériens et les catholiques se rejoignent? Y a t-il là quelque chose de nouveau?
Alors il faut s’informer plus précisément :
http://www.voxdei.org/afficher_i...
http://www.protestants.org/docpr...
vidimusdominum.info/fr/in…
http://www.chemin-neuf.org/tychi...
https://blogdei.com/index.php...

Et même si tous les prêtres de France et de Navarre se faisaient demain : pasteurs Luthériens ou presbytériens voire parfois même prêtre évangéliques (vue ce que cela signifie de plus en plus), je ne crois pas que cela changerait d’un iota la ligne de démarcation entre le lard et le cochon.

Dans le temps, être Luthérien signifiait certainement quelque chose d’important mais aujourd’hui il signifie quoi sinon une théologie souvent ultralibérale qui n’a jamais plus d’assise biblique ou évangélique que l’idolâtrie dont on accuse Rome.
Ici les idoles ne sont plus en pierre dans de belles cathédrales de pierres mais de chair dans les nouveaux temples de chair censés être demeure du Saint Esprit : l’idolâtrie de l’Homme a mené loin les nouveaux religieux (libérés de Rome) dans les domaines de moralité sur de nouvelles définitions de la ligne de démarcation bien-mal (ex : avortement homosexualité etc).

Où est ici le lard et où est le cochon? Même Rome n’a pas encore osé aller aussi loin que l’église Luthérienne dans certains domaines, c’est quand même paradoxal non pour les héritiers de Luther ?!
On dirait presque qu’il s’était battu pour des clopinettes maintenant qu’il est à peu près admis que ce n’était pas la peine de se flageller pour éviter les flammes de l’enfer.
N’est-ce pas dramatique de voir aujourd’hui que celle qui a autrefois pris positon dans la souffrance contre la fausse doctrine du salut par les œuvres , fouler ainsi aux pieds sans sourciller l’Esprit de la grâce?

J’aimerais bien poser à un Luthérien moderne la question de savoir ce qu’il pense de la valeur de la bible en tant que Parole Vivante et Permanente de Dieu pour aujourd’hui, ainsi que de ces 5 points-fondements " de base" tirés justement de Hébreux 6 qui parle de l’Esprit de la grâce :
– Le renoncement aux œuvres mortes.
-la foi en Dieu.
-la doctrine "des " baptêmes.
-la doctrine de l’imposition des mains.
-la doctrine de la résurrection des morts.
– la Doctrine du jugement Eternel.

Sinon, si un prêtre devait aujourd’hui quitter Rome pour devenir un pasteur Luthérien d’aujourd’hui, je pense qu’il risquerait la persécution de sa hiérarchie pour même pas des prunes..
Qu’il continue donc à être un gentil prêtre ringard qui n’a pas honte d’enseigner au moins à ses paroissiens que la chasteté avant le mariage est bien et que le mariage entre personnes de mêmes sexes est mal etc..
Et aussi que prendre la communion avec les protestants est mal etc…

Désolée pour cet évangéliquement incorrect mais je ne suis pas dans l’esprit de parti religieux : pour moi il n’y a pas un système babylonien plus bibliquement correct qu’un autre.

Pour finir je te dirai Nértita que la réponse à ta question de savoir si c’est du lard ou du cochon nécessite la résolution d’une autre énigme:
celle de savoir quel groupe risque de se trouver plus probablement aux côtés d’un Évangélique dans une manifestation pro-vie: des Catho Bénédictin-lefebvristes ou d’honnêtes héritiers en droite ligne de Luther qui grignotent au fur et à mesure (dans leurs pratiques religieuses) ces mêmes lignes pro-vie?
Tu verras qu’il est presqu’impossible de trancher honnêtement entre le lard et le cochon sans risquer de faire du jambon au moment de choisir entre rester objectif ou prendre tout bonnement partie pour ceux dont on se réclamerait historiquement ou religieusement voire héréditairement plus proches..

Le salut devant un tel dilemme se trouve encore peut être dans le fait de manger casher.

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17 Milti 9 février 2009 à 18 h 53 min

excuses: erreur dans le dernier lien c’était plutôt celui-ci :
https://blogdei.com/index.php...

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18 domy 10 février 2009 à 11 h 08 min

Milti ,l’intéret de changer de robe catholique pour celle luthérienne , je ne sais pas.Mais l’inverse est très bien illustré par le parcours de l’ex-pasteur luthérien M.Viot quelquefois rencontré.

Analyse d’un protestant:
v.i.v.free.fr/spip/spip.p…

Et cela donne ça :
http://www.france-catholique.fr/...

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19 Milti 10 février 2009 à 20 h 14 min

Domy,
si j’étais conspiro je te dirais que c’était un franc maçon ( ce que disent les articles d’ailleurs) qui avait infiltré les évangéliques; et quand il a fini son boulot de sous marin Canada dry, il est parti infiltrer les catho.
Mais je ne vais pas verser dans la conspiration mais plutôt te dire que sa démarche n’est pas très isolée il y en a d’autres dont un que j’ai assez bien connu.

Les plus œcuméniques te diraient que par cette conversion il va pouvoir toucher les catholiques par un vrai message issu de la Parole de Dieu puisqu’il était dans un milieu qui la connaissait (.). Mais tu as du le comprendre je ne suis pas œcuménique [ mais alors PAS DU TOUT!!!] donc…

Ce qui est sûr c’est qu’il a du trouver sa voie.
D’un autre côté je te dirais que s’il avait soif de piété (quelle qu’elle soit ou d’une foi bien plus surnaturelle (la messe même monotone a un côté magique!) que ce que proposent actuellement les églises Luthérienne et réformées dont certaines ne sont plus tout à fait sûres que Jésus est vraiment ressuscité ou que l’enfer existe vraiment de façon non métaphorique) dans un cadre liturgique bien assis et ordonné sous couverture hiérarchique, il a trouvé ce qu’il fallait.

Tu sais, vue toutes les secousses dans nos milieux, si nos cœurs sont formatés pour s’accrocher à un système qui procure à l’âme non régénérée la sorte de sécurité et de sérénité à laquelle elle aspire, honnêtement la religion catholique est la meilleure invention.

Mais ces petites querelles d’épiceries ne sont pas vraiment mon violon d’ingres car il n’y a parfois que les étiquettes qui changent sur les bouteilles comme le dit Jack plus haut;
et je crois qu’en fin de compte il y aura peut être bien des surprises au jour du jugement et déjà maintenant on serait peut être surpris de voir la nature des inscriptions sur les registres célestes.
Je crois vraiment que les derniers seront les premiers et les premiers les derniers.
Je crois aussi que le serviteur qui sait ce que veut son Maître mais ne se tient pas prêt à le faire sera traité sévèrement; par contre le serviteur QUI NE SAIT PAS ce que veut son Maître et agit de telle façon qu’il mérite d’être puni, sera traité malgré tout moins sévèrement (Luc 12. 47-48).

Dans nos milieux (qui connaissent bien la Parole) nous nous vantons de ne pas être ignorants des desseins de Dieu à l’image de l’église riche de Laodicée; et pour cela je crois que Dieu nous demandera souvent d’aller plus loin que la possession et la profession d’une doctrine juste.

Je ne crois pas qu’avant la réforme de Luther tous ceux qui vivaient pieusement selon la connaissance qu’ils avaient de Dieu sont morts en ayant leurs noms inscrits sur les registres de l’enfer.
Il est dit de Corneille (avant qu’il ne connaisse le message du salut en Jésus-Christ), qu’il était un homme pieux, de cette piété qui est un exercice spirituel que Dieu demande à tous ses enfants;
il ne faut pas oublier que la vraie piété et la vraie crainte de Dieu sont des caractéristiques d’une activité intense de l’Esprit de grâce dans nos vies pour y faire germer son fruit. Ce qui serait dramatique serait de moins trouver ces qualités dans ceux qui professent la bonne doctrine que ceux qui ont une mauvaise doctrine de la vraie foi ou une mauvaise connaissance des exigence de la vraie foi.
Être sauvé par grâce ne signifie certainement pas posséder une maîtrise parfaite de la compréhension théologique de cette doctrine.
La grâce est très pratique et développe une spiritualité pragmatique sur des choses pratiques largement développées dans les épîtres des apôtres.

Bien entendu, je suis certainement comme d’autres dans l’étonnement devant ce genre de retour vers Rome. Mais cela peut s’expliquer quand il est dit ceci :
"" En devenant catholique, j’accomplis une certaine forme de luthéranisme ", dit-il. Il n’empêche : cette conversion est aussi la réponse à une autre conversion implicite, inconsciente (en tous cas, inavouée) d’une large frange des Églises réformées – " pourtant en union avec les luthériens ".

Et peut-on lui reprocher sa conversion au catholicisme s’il peut dire ceci :
"2- Sur le statut de Marie : contrairement à un lieu commun erroné, la Réforme luthérienne, puis calvinienne, reconnaissent bien son statut de " Mère de Dieu " entériné par le concile d’Éphèse en 431 (et qui est lui-même la conséquence inévitable de la doctrine de Nicée confirmée au quatrième concile œcuménique de Chalcédoine en 451). Sa virginité tant avant, pendant et après la naissance du Christ, était reconnue par Luther ; seul Calvin indiquait que sa virginité perpétuelle n’était pas attestée par les Écritures, mais recommandait-il d’y croire. En conséquence, l’ex-évêque luthérien est-il fondé à dire que " pour ce qui regarde les croyances concernant la Vierge Marie, Luther y croyait dans l’ensemble ". Il ajoute : " J’admets ces dogmes mariaux. "

A mon sens ce n’est qu’une façon de ne pas être déchiré intérieurement sur un plan bêtement dogmatique.
Ce que je veux dire Domy , c’est qu’il ressort de ces documents qu’avant sa conversion au catholicisme sa foi semblait être bâtie sur des éléments dogmatiques de son mouvement religieux et pas forcément sur la Parole de Dieu dépouillée des interprétations de clochers.
Dès lors, qu’y a t-il d’étonnant à ce qu’il change de dogmes si ceux qu’il épousait auparavant ne lui semblaient pas conformes et cohérents avec sa dogmatique intérieure basée sur ce qu’il a retenu de la construction dogmatique de son ancien mouvement religieux?
Je peux le comprendre; et si j’avais les mêmes référentiels que lui en matière de démarche de foi, je ne vois pas pourquoi je cheminerais différemment; il s’agit de rester cohérent n’est ce pas?

Le problème avec les dogmes, c’est que malheureusement la foi de beaucoup en est enrobée de façon inconsciente et cela n’exclut certainement pas les évangéliques car cela touche tout ce qui est organisé en système de croyance aveugle ou prétendument éclairé pour devenir tradition acceptée par les fidèles.

Or il n’y a que ce qui est bati "correctement" sur le Roc qui ne va pas bouger ou être secoué. Je dis correctement car on peut bâtir sur le Roc et être surpris d’être malmené par la moindre tempête. Tout dépend ici de la façon dont nous avons bâti sur un fondement qui est pourtant le bon
: avec du bois, du foin, du chaume? ou avec de l’or? Les nombreuses tempêtes sont là pour éprouver le fondement de chacun et je trouve que cela est bien salutaire.
Question : sur quoi notre foi est bâtie ? sur le crédo du système de notre mouvement? sur ce que nous répètent inlassablement des pasteurs parce qu’ils l’ont appris en faculté de théologie ou en école biblique ou pour l’avoir lu sur Blogdei?
Ou alors croyons-nous la Parole sans préjugés parce que nous aurons auparavant cherché à la lire sans filtres d’écoles de pensées?
Là est la vraie question; car après tout pourquoi un catholique ne pourrait-il croire que Marie a est restée vierge même après avoir eu des enfants si un évangélique peut croire et accepter tous les hoax spi..rituels qu’il répète inlassablement sans se rendre compte qu’ils n’ont pas plus de base biblique que la virginité de Marie après la naissance de notre sauveur?
Crois-tu qu’au niveau de Dieu il y ait une gradation dans les hoax spi.. rituels qui sont de véritables poisons pour la foi émanant de la semence d’en haut?
Je ne vais pas répertorier ici la liste de tous ces hoaxes sinon ce post risque fort de ne pas passer.

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20 Théo 11 février 2009 à 10 h 40 min

Bonjour,

la nouvelle ci-dessus commence par "Le Pape aurait affirmé fin novembre, lors d’une série de messages sur l’apôtre Paul qu’il est "tout à fait biblique de dire, comme Luther, que c’est la foi du chrétien et pas ses oeuvres qui le sauvent"."

Voici le texte complet pour aller aux faits et se forger une idée. La référence est en fin de texte :

Chers frères et sœurs,

Sur le chemin que nous accomplissons sous la direction de saint Paul, nous voulons à présent nous arrêter sur un thème qui se trouve au centre des controverses du siècle de la Réforme: la question de la justification. Comment l’homme devient-il juste aux yeux de Dieu? Lorsque Paul rencontra le Ressuscité sur le chemin de Damas, il était un homme réalisé: irrépréhensible quant à la justice dérivant de la Loi (cf. Ph 3, 6), il observait les prescriptions mosaïques mieux que beaucoup de personnes de son âge et soutenait avec zèle les traditions des pères (cf. Ga 1, 14). L’illumination de Damas changea radicalement son existence: il commença à considérer tous les mérites, acquis dans une carrière religieuse intègre, comme "balayures" face au caractère sublime de la connaissance de Jésus Christ (cf. Ph 3, 8). La Lettre aux Philippiens nous offre un témoignage touchant du passage de Paul d’une justice fondée sur la Loi et acquise avec l’observance des œuvres prescrites, à une justice fondée sur la foi dans le Christ: il avait compris que ce qui lui avait paru jusqu’alors comme un avantage était en réalité une perte face à Dieu, et il avait donc décidé de miser toute son existence sur Jésus Christ (cf. Ph 3, 7). Le trésor caché dans le champ et la perle précieuse dans l’achat de laquelle il faut investir tout le reste n’étaient plus les œuvres de la Loi, mais Jésus Christ, son Seigneur.

La relation entre Paul et le Ressuscité devint tellement profonde qu’elle le poussa à soutenir que le Christ n’était plus seulement sa vie mais sa façon de vivre, au point que pour pouvoir le rejoindre même mourir devenait un avantage (cf. Ph 1, 21). Non pas qu’il méprisât la vie, mais il avait compris que pour lui vivre n’avait désormais plus d’autre but et il ne nourrissait donc pas d’autre désir que de rejoindre le Christ, comme dans une compétition d’athlétisme, pour rester toujours avec Lui: le Ressuscité était devenu le principe et la finalité de son existence, la raison et le but de sa course. Seules la préoccupation pour la maturation de la foi de ceux qu’il avait évangélisés et la sollicitude pour toutes les Eglises qu’il avait fondées (cf. 2 Co 11, 28) le poussaient à ralentir sa course vers son unique Seigneur, pour attendre les disciples afin qu’ils puissent courir avec lui vers le but. Si dans l’observance précédente de la Loi il n’avait rien à se reprocher du point de vue de l’intégrité morale, une fois le Christ rejoint il préférait ne pas prononcer de jugement sur lui-même (cf. 1 Co 4, 3-4), mais il se limitait à se proposer de courir pour conquérir Celui par lequel il avait été conquis (cf. Ph 3, 12).

C’est précisément en raison de cette expérience personnelle de la relation avec Jésus Christ que Paul place désormais au centre de son Evangile une opposition irréductible entre deux parcours alternatifs vers la justice: l’un construit sur les œuvres de la Loi, l’autre fondé sur la grâce de la foi dans le Christ. L’alternative entre la justice par les œuvres de la Loi et celle par la foi dans le Christ devient ainsi l’un des motifs dominants qui parcourt ses Lettres: "Nous, nous sommes Juifs de naissance, nous ne sommes pas de ces pécheurs que sont les païens; cependant nous le savons bien, ce n’est pas en observant la Loi que l’homme devient juste devant Dieu, mais seulement par la foi en Jésus Christ; c’est pourquoi nous avons cru en Jésus Christ pour devenir des justes par la foi au Christ, mais non par la pratique de la loi de Moïse, car personne ne devient juste en pratiquant la Loi" (Ga 2, 15-16). Et il répète aux chrétiens de Rome: "Tous les hommes sont pécheurs, ils sont tous privés de la gloire de Dieu, lui qui leur donne d’être des justes par sa seule grâce, en vertu de la rédemption accomplie dans le Christ Jésus" (Rm 3, 23-24). Et il ajoute: "En effet, nous estimons que l’homme devient juste par la foi, indépendamment des actes prescrits par la loi de Moïse" (ibid. 28). A ce point, Luther traduisit: "justifié par la seule foi". Je reviendrai sur ce point à la fin de la catéchèse. Nous devons tout d’abord éclaircir ce qu’est cette "Loi" de laquelle nous sommes libérés et ce que sont ces "œuvres de la Loi" qui ne justifient pas. L’opinion – qui allait ensuite systématiquement revenir dans l’histoire – selon laquelle il s’agissait de la loi morale et que la liberté chrétienne consistait donc dans la libération par rapport à l’éthique, existait déjà dans la communauté de Corinthe. Ainsi, à Corinthe, circulait la parole "πάντα μοι έξεστιν" (tout est licite pour moi). Il est évident que cette interprétation est erronée: la liberté chrétienne n’est pas libertinisme, la libération dont parle saint Paul ne libère pas de devoir accomplir le bien.

Mais que signifie par conséquent la Loi dont nous sommes libérés et qui ne sauve pas? Pour saint Paul comme pour tous ses contemporains, le mot Loi signifiait la Torah dans sa totalité, c’est-à-dire les cinq livres de Moïse. La Torah impliquait, dans l’interprétation pharisienne, celle étudiée et reprise par saint Paul, un ensemble de comportements qui allaient du noyau éthique jusqu’aux observances rituelles et cultuelles qui déterminaient substantiellement l’identité de l’homme juste. En particulier la circoncision, les observances concernant les aliments purs et plus généralement la pureté rituelle, les règles sur l’observance du sabbat, etc. Des comportements qui apparaissent souvent également dans les débats entre Jésus et ses contemporains. Toutes ces observances qui expriment une identité sociale, culturelle et religieuse étaient devenues tout particulièrement importantes à l’époque de la culture hellénistique qui commence au iii siècle avant Jésus Christ. Cette culture, qui était devenue la culture universelle de l’époque et qui était une culture apparemment rationnelle, une culture polythéiste, apparemment tolérante, constituait une forte pression vers l’uniformité culturelle et menaçait ainsi l’identité d’Israël qui était politiquement obligée d’entrer dans cette identité commune de la culture hellénistique, perdant de ce fait sa propre identité; et perdant également, par conséquent, le précieux héritage de la foi des Pères, de la foi en l’unique Dieu et dans les promesses de Dieu.

Contre cette pression culturelle qui menaçait non seulement l’identité israélite mais aussi la foi dans l’unique Dieu et dans ses promesses, il était nécessaire de créer un mur de distinction, un bouclier de défense pour protéger le précieux héritage de la foi; un tel mur consistait précisément dans les observances et les prescriptions judaïques. Paul, qui avait appris ces observances précisément dans leur fonction de défense du don de Dieu, de l’héritage de la foi en un unique Dieu, a vu cette identité menacée par la liberté des chrétiens: c’est pour cette raison qu’il les persécutait. Au moment de sa rencontre avec le Ressuscité, il comprit qu’avec la résurrection du Christ la situation avait radicalement changée. Avec le Christ, le Dieu d’Israël, l’unique vrai Dieu, devenait le Dieu de tous les peuples. Le mur – ainsi dit-il dans la Lettre aux Ephésiens – entre Israël et les païens n’était plus nécessaire: c’est le Christ qui nous protège contre le polythéisme et toutes ses déviances; c’est le Christ qui nous unit avec et dans l’unique Dieu; c’est le Christ qui garantit notre identité véritable dans la diversité des cultures. Le mur n’est plus nécessaire, notre identité commune dans la diversité des cultures est le Christ, et c’est lui qui nous rend juste. Etre juste veut simplement dire être avec le Christ et en Christ. Et cela suffit. Les autres observances ne sont plus nécessaires. C’est pourquoi l’expression "sola fide" de Luther est vraie, si l’on n’oppose pas la foi à la charité, à l’amour. La foi c’est regarder le Christ, s’en remettre au Christ, s’attacher au Christ, se conformer au Christ, à sa vie. Et la forme, la vie du Christ c’est l’amour; donc croire c’est se conformer au Christ et entrer dans son amour. C’est pourquoi saint Paul dans la Lettre aux Galates, dans laquelle il a notamment développé sa doctrine sur la justification, parle de la foi qui œuvre au moyen de la charité (cf. Ga 5, 14).

Paul sait que dans le double amour de Dieu et du prochain est présente et s’accomplit toute la Loi. Ainsi dans la communion avec le Christ, dans la foi qui crée la charité, toute la Loi est réalisée. Nous devenons justes en entrant en communion avec le Christ qui est l’amour. Nous verrons la même chose dans l’Evangile de dimanche prochain, solennité du Christ Roi. C’est l’Evangile du juge dont l’unique critère est l’amour. Ce qu’il demande c’est seulement cela: m’as-tu visité quand j’étais malade? Quand j’étais en prison? M’as-tu donné à manger quand j’ai eu faim, m’as-tu vêtu quand j’étais nu? Et ainsi la justice se décide dans la charité. Ainsi, au terme de cet Evangile, nous pouvons presque dire: juste l’amour, juste la charité. Mais il n’y a pas de contradiction entre cet Evangile et saint Paul. C’est la même vision, selon laquelle la communion avec le Christ, la foi dans le Christ crée la charité. Et la charité est la réalisation de la communion avec le Christ. Ainsi, en étant unis à lui, nous sommes justes, et d’aucune autre manière.

A la fin, nous ne pouvons que prier le Seigneur qu’il nous aide à croire. Croire réellement; croire devient ainsi vie, unité avec le Christ, transformation de notre vie. Et ainsi, transformés par son amour, par l’amour de Dieu et du prochain, nous pouvons être réellement justes aux yeux de Dieu.

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21 Milti 12 février 2009 à 13 h 08 min

Domy,
puisqu’on parlait de transfuges en matière de dogmatiques; je laisse à ta lecture un document sorti paru hier sous des airs de réponse du berger à sa bergère :
blogdesebastienfath.haute…

Comme je te disais précédemment en matière de dogmatique, tout peut arriver avec les meilleures raisons.

je note cette phrase tout à fait succulente :
"désormais, les identités religieuses en compétition ne se font plus la guerre, en tout cas en France. Le passage d’une église à l’autre n’est plus vécu comme une offense, une traîtrise, mais comme une démarche respectable, et même publiable, même si on ne l’approuve pas."

Il comprend certainement par là qu’il ne s’agit en réalité que d’une histoire de compétition saine d’épicerie dans le cadre d’un jeu de concurrence pure et parfaite qui se joue sur le marché libre des croyances du XXI°s : un marché qui en dépit de toute attente ne connait pas la CRISE!

Mais en même temps on jubile d’avoir un grand penseur philosophe de surcroît dans nos rangs : cela pèse lourd dans les débats pour convaincre les athés que c’est nous qu’on avait bien raison."""

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22 domy 12 février 2009 à 23 h 53 min

Cher Milti , c’est vrai que les épiceries d’antan ne sont plus ce qu’elles étaient et que les épiciers d’hier sont aujourd’hui des patrons de gros super marchés ,c’est dans l’ordre des choses .
Aujourd’hui , il faut savoir attirer les regards , pour être performant sur les prix , il faut avoir sa centrale d’achat , acquérir un visibilité nationale puis internationale . Ainsi va le monde coca-cola et de microsoft .
Le petit épicier du quartier, peut bien s’la peter avec ses arguments à l’ancienne , sur la traçabilité et la qualité de ses produits . Ce qui compte aujourd’hui c’est la visibité . Il faut être visible , marketing à l’appui et tant pis si le produit n’est pas tout à fait tel qu’on le présente , il y aura bien quelques gogos pour croire qu’un produit ,se définit d’abord par son emballage.
Bon ! pourquoi j’te parlais d’épicerie ..ah oui , tout ça pour dire que la révolution opérée dans la distribution alimentaire fait des émules dans le commerce des idées .Des p’tites idées s’organisent en groupement puis ces groupements en réseaux d’influence d’abord locaux puis nationaux et pour finir supras – nationaux .
Bon ! pourquoi j’te parlais des idées ..ah oui , tout ça pour dire que la pensée religieuse n’est pas en reste et que les prêtres et pasteurs qui changent de crèmerie euh ! pardon d’épicerie ,c’est pas grave parce qu’un jour, il feront partie de la même maison.Comme dans le commerce , les enseignes rachetées ne changent pas de nom , mais appartiennent au même groupe financier ,au service des mêmes idées et ces tranfuges comme tu les appelles, seront les "prophètes" de demain , seuls capables au nom de la puissance qu’ils représentent d’exercer du lobbying , en réclamant leur part de gâteau au milieu des cadres exécutifs et décisionnaires . Et peu importe le produit qui n’aura servi après tout qu’à arriver à leurs fins : LE POUVOIR .

Et le p’tit épicier dans tout ça que devient-il ? Eh bien il est resté fidèle au produit d’origine , il différencie toujours le contenu et le contenant . Il est attaché à ce qui fonde l’être en laissant à d’autres ce qui est le paraître. On dit de lui qu’il est d’ailleurs .Quoi d’étonnant ! il suit une voie que l’on dit millénaire et sûrement bien plus ancienne encore , c’est celle de sa conscience qui lui dit de la part de Dieu : « Viens et suis-moi. »
Puissions-nous être à la hauteur de cet appel et nous le serons , par la Force de Celui qui appelle et se nomme : « JE SUIS. »

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23 Milti 13 février 2009 à 12 h 28 min

Merci Domy pour ton brillant exposé qui décrit assez clairement la situation actuelle.

Malgré tout je crains que tu ne m’aies pas comprise si tu penses qu’en fin de compte je me bats pour la défense de la petite épicerie de quartier; je pense que c’est le concept d’épicerie même qui est un leurre;
et pour tout te dire je me méfie même encore plus des petites épicerie de quartiers car au fond elles envient les grosses qui ont réussi et rêvent souvent secrètement de leur propre heure de gloire.
La preuve est qu’elles mènent encore souvent dans leur petites épiceries les mêmes pratiques que dans dans les grands groupes monopolistiques.
la seule différence étant ici la taille de l’épicerie, le chiffre d’affaire, le nombre de salariés et le nombre de clients.
Sans compter que parfois ce qui motive certains petits épiciers à sortir d’une grande épicerie c’est souvent un désaccord avec le patron de la grande épicerie.
Du coup il se dit : "mais pourquoi il n’y aurait que lui qui commanderait? moi aussi je n’ai qu’à monter ma boîte si petite soit elle il n’y aurait du moins plus personne pour me commander et de plus moi je pourrais commander d’autres et leur montrer tout ce que j’ai appris dans les grandes écoles de commerce que j’ai fréquenté et que mon patron ne m’a jamais laissé appliquer dans sa boîte par crainte que je le supplante ou que je la lui vole…

Tu vois Domy, dans ce circuit alimentaire défectueux, tout est condamné d’avance d’un point de vue spirituel à cause de la défectuosité de base de certains éléments.

Systématiquement les petits épiciers commencent à appeler les grands patron :" serviteurs de Babylonne" et donc ils quittent Babylonne avec toutes leurs affaires et bien sûr quelques affaires appartenant à Babylonne ils disent que ce n’est que justice ordonnée par Dieu comme lorsque le peuple d’Israël a quitté l’Égypte et que Dieu a ordonné à leurs voisins de leur donner des choses à emporter.
ILs emportent donc dans leurs affaires comme si elles étaient des bénédictions de Dieu, des choses qui leur appartenaient auparavant dans Babylone et des choses appartenant aussi à Babylonne;
de toutes façons peut-on faire une distinction sur l’origine des choses emportées puisque avant de partir eux aussi étaient à Babylonne (du moins physiquement).
Et alors c’est logique que rien dans la nouvelle petite épicerie ne soit finalement dégagé de l’esprit qui présidait avant à Babylone.

Ne me dis surtout pas que le fait de passer d’une grande épicerie à influence mondiale à une petite épicerie de quartier est une réforme structurelle de grande ampleur..
je ne le crois pas du tout.
Il s’agit là souvent d’une réforme opportuniste que je qualifierais plutôt de conjoncturelle vue la mondialisation de la crise.

Une réforme structurelle qui s’approcherait de quelque chose de convenable passerait par un démantellement des échafaudages de bases de ces structures basées foncièrement sur le mensonge et la violence.
Mais ici on garde encore la même forme des choses même si la géographie a changé il n’y a que la taille qui change vraiment sauf si je ne t’ai pas bien compris.

Comprends moi Domy : il demeure un réel problème si dans cette réforme structurelle telle que tu sembles l’admettre appréciable, il reste encore un patron nommé "petit épicier" dont le travail est certainement d’être là pour faire comme faisait le grand patron dans la grande structure .

Et là c’est encore pire car dans la grande structure on sentait pas forcément le poids de la présence du grand patron car il y a souvent des échelons intermédiaires mais ici le petit patron fait toujours sentir sa présence et montre bien que c’est lui le chef de sa petite boîte.

Une R.E.S est ce qui ressemble le plus à ce que je pense réellement : une Reprise de l’Entreprise par ses Salariés.
Quelque chose qui responsabilise: il sont les patrons et les employés et il supportent à la fois bénéfices et pertes.
Bien entendu ils reconnaissent les fonctions différentes au milieu d’eux pour un fonctionnement sain et équilibré. Aucun ne peut dire "la boîte est à moi"; mais chacun peut dire j’ai besoin de toi de ton aide pour bien faire mon travail comme toi tu as besoin du mien et aucun n’a peur de réprimander l’autre;
ils comprennent qu’ils sont en réalité gestionnaires d’un travail dans lequel ils sont entrés et qui dépend de plus élevé qu’eux.
Ils n’y ont pas la même fonction mais ils ont le même salaire comme dans la parabole des ouvriers embauchés à des heures différentes pour le même denier.

Mais tout cela est bien compliqué à voir si on pense qu’il suffit de sortir de la grande boîte pour voir tout cela se mettre en place . Le croire fait entrer dans une grande désillusion car tout a un prix. Il y a un désert souvent douloureux de brisement intérieur et de perte de repères anciens à traverser d’abord.

Si on veut comprendre ce que signifie "sortir de Babylone" il faut revisiter le livre dEsdras entre autres (..).
ILs sont revenus de Babylonne avec leurs enfants et leurs familles. Mais rien ne s’est passé comme sur un long fleuve tranquille sous prétexte que c’est Dieu qui avait ordonné cela et que donc ce serait cool.
Ils ont aussi rapatrié tous leurs ustensiles de Babylone et c’est pas un luxe de voir écrit toute la liste de ces ustensiles en Esdras 1.
Ce n’est pas non plus un luxe de voir écrit le détail des familles revenus d’exil en Esdras 2. Aucun détail n’est anodin dans la Bible.

La restauration des ustensiles et des familles est utile pour qu’un culte soit restauré en dehors du fait de rétablir un autel renversé car l’autel peut être rétabli sur ses fondements mais s’il n’y pas de famille en état pour offrir un culte à Dieu cela ne le fait pas.
Et même s’il y a des familles pour rendre un culte à Dieu sur un autel restauré, s’il n’y a pas d’ustensiles pour ce culte (dans Esdras selon, les prescriptions Mosaïques) ce n’est pas une vraie restauration du culte pour ce temps là.

Le problème qui se présente est celui de l’authenticité des familles et de l’état des ustensiles ; Si on ne règle pas ces deux problèmes , même en étant sorti à Babylone physiquement on sert Dieu à Sion mais avec un cœur prisonnier à Babylonne.
Et c’est pourquoi on peut arriver à concevoir l’existence de petites épiceries dans Sion ce qui n’est pas juste.
Sion est une haute montagne : c’est la montagne des Aromates où le Berger du Cantique des Cantiques fait paître son troupeau.
On n’y agit pas comme dans une ville élevée Babel ; mais comme sur un Alpage : là où le troupeau trouve les verts pâturages et les eaux paisibles.
Il n’y a qu’en recevant un cœur de Sulamithe que l’on repère ces Alpages; les commerçants n’en connaissent pas le sentier qui y mène.

Pour en revenir aux Ustensiles et aux Familles revenus dans Jérusalem et je m’en tiendrai là, C’est extrêmement important et c’est pour cela qu’Esdras en parle dès le début.

Pour les Ustensiles:
En dehors du fait qu’ils ont besoin d’être dégagés des liens de Babylone , souviens-toi qu’ils ont été profanés par le fils de Nébucadnetsar (cf Daniel)/
Les instruments symbolisent les fonctions dans le service de Dieu ; lorsque Dieu ramène son peuple de Babylonne dans notre nouvelle alliance , même si il n’existe plus de chef parce que tous sont sacrificateurs du Dieu très Haut, les différents services doivent exister pour que le Corps.

Mais encore faut-il les dégager des liens de Babylone et de la souillure de son esprit Nicolaïte avant de s’en servir une fois arrivés dans Sion.
Souvent les dons que Dieu a fait aux hommes et dont Paul parle aux Ephésiens sont encore prisonniers des hauteurs spirituelles de Babylonne; et c’est pour cela que beaucoup qui prétendent être sortis de Babylone servent encore malgré eux comme s’ils étaient encore dans Babylone.
J’appellerai cela : "le syndrome du petit épicier dans sa petite épicerie".

Pour les familles :
As-tu compris pourquoi la liste des familes sorties de Babylone a été tenue?
Cela prend sens lorsqu’on lit à partir du verset 59 d’Esdras 2 que certains n’ont pu établir qu’ils étaient des descecndants de juifs déportés à Babylone avec le reste du peuple. IL étaient aussi dans la déportation mais sans être des vrais Juifs.
Et c’est ainsi qu’on trouve dans beaucoup de grandes épiceries des gens qui ne sont pas des vrais chrétiens captifs de Babylone. Ce sont juste des gens entrés dans ces grandes épiceries parce que attirés par leurs enseignes lumineuses et réclames tapageuse mais leur noms n’ont jamais été inscrits sur les registres célestes : il se disent Juifs mais ne sont pas de vrais circoncis.

Alors bien évidemment le peuple qui prétend quitter Babylone doit aussi faire le nécessaire à ce sujet.
Malheureusement ce sont des incirconcis qui après être sortis de Babylone en même temps que les vrais se mettent même à vouloir être patron eux aussi de petites épicerie.
Il est dit en Esdras qu’après avoir vainement cherché la trace de leurs noms sur les registres, il a été décidé de les considérer comme impurs et de ne pas leur permettre d’être sacrificateurs jusqu’à ce qu’on puisse prendre à leur sujet une décision à l’aide d’Ourim et Tommim.
Mais aujourd’hui qui va s’embarrasser des ces choses et de leur signification spirituelle?

Désolée Domy mais en gros je ne suis pas plus adepte de la petite épicerie que de la grande.
Car je crois qu’il s’agit aux yeux de Dieu de bien plus qu’une question de taille ; je conçois malgré tout que dans les grandes épicerie il puisse y avoir de vrais enfants de Dieu inscrits sur les registres célestes et même parmi les patrons de ces grandes épiceries vouées pour leur part à l’étang de feu comme tous les systèmes quels qu’ils soient.
Les petites épiceries et les grandes épiceries ont ce même sort réservé.
Mais à tous ceux qui servent dedans Dieu lance le même appel qui va bien au delà du simple "sortir".
Bonne journée.

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24 François G 13 février 2009 à 17 h 07 min

En somme, Milti, qu’importent les petites enseignes ou les grosses… (petites ou grosses épiceries), il vaut mieux se rendre directement chez le Producteur, qui est aussi capable de nous dire qui a le meilleur produit.

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25 Carole R 13 février 2009 à 19 h 23 min

L’épicerie humaine grande ou petite…
structurée, pyramidale ou de maison….

Pour commencer, Dieu regarde autre chose…

Il scrute en profondeur l’état intérieur du coeur de CHACUN en particulier et le fruit qui en découle….

Selon la purification et la sanctification du coeur, le seau ne sera pas le même.
La marque des pensées ( le front ) et des actes ( mains ) non plus…

 »Si Mon peuple sur qui est invoqué Mon Nom S’HUMILIE, prie et cherche Ma face ET s’il se DÉTOURNE de ses mauvaises voies, Je l’ exaucerai des cieux, Je lui pardonnerai son péché et Je guérirai son pays ( son coeur).  » ( 2 Chron.7:14)

Ensuite, Il coordonne les différents membres ensemble.
C’est Lui qui construit Son Eglise….

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26 domy 14 février 2009 à 2 h 49 min

Ah non , Milti , ne touche pas à mon p’tit épicier , tu me ferais trop de peine .
En fait , je pense que tu as un a priori sur les épiciers et c’est bien compréhensible étant donné que beaucoup te donne raison dans ce qu’ils donnent à voir . Non , mon épicier à moi n’est pas comme ça , je t’ai même dit qu’il était d’ailleurs . Mais je sens bien que ce qui te gêne , c’est la structure dans laquelle il travaille . Mais lui n’est intéressé que par le produit certifié d’origine contrôlée , défini par son patron. Il faut que je te dise que c’est pas lui le patron , il n’est que le gérant . Et ça lui va bien comme ça , parce qu’il aime servir les intérêts du patron .
Quant à la structure dans laquelle il travaille elle n’est qu’un moyen , mais il sait que dès lors qu’elle cessera de n’être que cela , il prendra la grosse tête en finissant par vendre aux gens des salades d’origine non contrôlée .
Je vois bien que tu n’aimes pas les épiciers et que tu les met tous dans le même sac , pensant que tous les petits rêvent de devenir aussi grand que les grands . Mais c’est pas toujours vrai . Je ne dis pas que mon épicier n’a pas été tenté , ce serait malhonnête .Mais comme tu l’écris ,il a dû traverser par un désert douloureux de brisement intérieur et perte de repères anciens afin d’apprendre que les murs de sa boutique ne sont pas une fin en soi , qu’ils tomberont le jour de l’ultime tempête et que la structure résistante est dans un ensemble bien coordonné et formant un solide assemblage au service du produit d’ appellation d’origine contrôlée qui est le vrai certificat d’authenticité .

Ceci dit , toute parabole a ses limites , mais tu auras compris que selon moi c’est l’épicier qui fait l’épicerie et non pas l’inverse, sachant que l’épicier a un cœur , et que le cœur qui enfle et le cœur qui aime ne font pas le même métier et c’est ce qui comptera au dernier soir ,quand il tirera le rideau .

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27 Milti 14 février 2009 à 12 h 01 min

Oui François G de toute façon il est souhaitable d’aller directement au producteur. Sachant qu’il a déjà pourvu d’un intermédiaire il vaut mieux éviter d’en multiplier..

par contre qd tu dis :
"[qui est aussi capable de nous dire "qui" a le meilleur produit.]

Il vaut mieux par contre éviter d’aller par devant lui dans cet état d’esprit sachant que notre mesure n’est pas l’autre mais l’étalon que Dieu place pour notre propre cœur par rapport à son fil à plomb; et dans ce sens je rejoins Carole R.

La semence à l’origine est bonne si elle sort de la réserve à graines Céleste. C’est le terrain dans lequel il tombe qui est problématique après.
La parabole du semeur (comme la plupart des autres paraboles du NT d’ailleurs) ne s’adresse pas aux gens du dehors que nous appelons "inconvertis" mais bien à ceux qui se considèrent "fils du royaume"..puisque Jésus enseignait ainsi ses disciples au sujet du Royaume des Cieux.

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28 Milti 14 février 2009 à 19 h 12 min

bonsoir Domy,
je relève rapidement certaines phrases que tu me dis :
"""En fait , je pense que tu as un a priori sur les épiciers""

""Je vois bien que tu n’aimes pas les épiciers et que tu les met tous dans le même sac ,""
"" mais tu auras compris que selon moi c’est l’épicier qui fait l’épicerie"".]]]]]

Je vois ici deux choses :
1- tu me prêtes bien des intentions sur un corps de métier que je n’ai pas eu l’intention de trucider (enfin pas volontairement du moins).
2- on sent par contre bien que tu souhaiterais que je te dise du bien de ton "petit épicier" ou que je cesse de taper dessus en considérant qu’il est forcément exceptionnel.. et au dessus du lot.
3- je vois que tu aurais préféré que je ne mette pas tous les épiciers dans le même sac en considérant que les petits épiciers sont moins répréhensibles que les gros; en tout cas "moins profiteurs".
Je connais cette façon de faire car ma fille me le fait souvent, espérant qu’au bout après m’avoir saoulé je finirai par lui dire "bon ok tu n’as pas tout à fait tort.
Si tu veux savoir si ça marche à tous les coups, la réponse est non!
Mais ça ne l’empêche pas d’essayer régulièrement car elle se dit que je finirai bien un jour ou l’autre par ne plus dire la même réponse. Je pense que cela pourrait arriver si la saison change.

Pour en revenir à notre propos, ton "petit épicier" NE ME DÉRANGE PAS mais si tu demande mon opinion dessus ne t’attends pas forcément à ce que cela rejoigne ce que tu dis. Si nous sommes d’accord sur ce point nous pouvons ici aller plus loin.
Ne pas te faire de peine ne doit pas avoir comme condition d’abonder dans ton sens. Fais très attention Domy ceci n’est pas une marque d’amour mais un moyen de manipulation du cœur je le dis très sérieusement car cela peut être dangereux tu as de la chance que je ne sois pas du tout sensible à cela( mais alors pas du tout ;))!

Bien poursuivons :
si tu me dis qu’il est gentil ton petit épicier de quartier, je te crois.
J’en connais de très gentils je ne vais pas te peiner en te disant que le cas de ton petit épicier gentil qui ne fait de mal à personne en s’occupant bien de sa petite épicerie n’est pas si isolé que cela.(Bien que cela soit très vrai).

Tu dis :
[que le cœur qui enfle et le cœur qui aime ne font pas le même "métier"]
Je suis bien d’accord avec toi mais vois toi-même la notion d’épicier engendre celle de "métier" et c’est là un glissement insidieux et terrifiant.
Moi je connais des prêtres catholiques gentils et débonnaires autant sinon parfois plus que des petits épiciers évangéliques qui ne font de mal à personne;
et les prêtres catholiques débonnaires diras-tu qu’ils n"ont pas un cœur droit? Oseras-tu faire une différence entre eux et ton gentil épicier?
Et sur quelle base? Ne me dis pas que le cœur de ton gentil épicier est le plus droit.. en vertu de quoi tu pourrais poser un tel jugement? peut être alors me diras-tu "mais mon gentil épicier au cœur droit sert un mouvement plus droit".

Je serais alors en droit de te répondre ta propre phrase :
[c’est l’épicier qui fait l’épicerie et non pas l’inverse, sachant que l’épicier a un cœur , et que le cœur qui enfle et le cœur qui aime ne font pas le même métier et c’est ce qui comptera au dernier soir ,quand il tirera le rideau .].

En effet Domy selon ta phrase, pourquoi un épicier évangélique droit et pas un épicier catholique droit?

Tu me dis :
[Mais comme tu l’écris ,il a dû traverser par un désert douloureux de brisement intérieur et perte de repères anciens afin d’apprendre que """les murs de (sa) boutique ne sont pas une fin en soi].

Et moi je te dis que s’il peut parler encore après cela de "Sa" boutique, c’est que le vrai désert il ne l’a pas encore traversé; à plus forte raison la perte de repères anciens.
Je peux te paraître bien insensible par rapport à ton petit épicier mais Domy il ne fallait pas me brancher là dessus ni t’attendre à mon avis si c’est le cas. Je sens bien que je te déçois arrivés ici.
Mais je n’ai pas envie de dire quelque chose qui te ferait plaisir je serais vraiment très très mal si cela devait se faire à n’importe quel prix.
Sache que je t’apprécie beaucoup ainsi que ta sensibilité qui m’émeut "énormément" je l’admets volontiers.
Mais il y a une autre sensibilité qui me dévore les os et les entrailles et celle-là fait que jamais tu ne pourrais espérer que je te dise quelque chose qui te fasse plaisir si ce n’est pas conforme à ce feu dévorant et crois bien que j’en suis profondément désolé si cela peut te rassurer.

Lorsque ton petit épicier aura passé par le désert qui tue ce qui doit mourir, il ne concluera pas seulement que "les murs de sa boutique ne sont pas une fin en soi".
Il montrera surtout qu’il l’a vraiment compris.
ET crois moi ce ne sera pas parce qu’il aura lâché cette chose qu’il tient en main (en justifiant spirituellement cette "tenue en main" par un raisonnement spi rituel), qu’il ne sera plus serviteur de Dieu envers ceux qu’il servait auparavant au travers de "sa" boutique.
Là au contraire, il se donnera les moyens de servir mieux comme il ne peut encore l’imaginer.

Domy il faut beaucoup de "courage" pour pouvoir lâcher cette "chose en main" et je t’assure que ce courage ne s’acquiert que dans ce véritable désert. Là on apprend le véritable abandon et bcp d’autres choses . Et surtout on comprend quelque chose de fondamentale :C’est Dieu le Berger des brebis, le pâturage est à Lui; crois-moi cela fait une vraie différence dans le soin apporté aux brebis. Car c’est ce qui les pousse à devenir à leur tour capables de se multiplier.

Ce courage sache que je ne reprocherai à quiconque de pas l’avoir car il y a une école rigoureuse pour la connaître et c’est Dieu qui y fait entrer; personne ne peut y entrer de sa propre initiative mais il ne faut pas s’étonner d’y être admis si on le réclame de tout son cœur.

Bien entendu, il existe des épiciers qui s’occupent bien de "leurs boutiques" mais cela ne saurait effacer ou annuler le fait que ce n’est pas une réalité du cœur de Dieu;c’est une tolérance pour un moindre mal comme le divorce de la façon dont en parlait Jésus aux Pharisiens;
car de même, au commencement ce n’est pas ce qui est ^prévu pour l’Église dans le plan de Dieu et s’en satisfaire est entrer dans l’entretien insidieux d’une sorte de culture de la médiocrité spirituelle qui ne s’élève jamais dans le plan parfait de Dieu sous prétexte que Dieu est amour.

Mais bien sûr qu’il est AMOUR et c’est justement pour cela qu’il ne cesse de nous procurer -(dans la mesure de la disposition de nos cœurs et de notre volonté) des moyens de grâce pour nous hisser à la mesure de son aspiration-vocation céleste- pour nous "le troupeau de son pâturage".

Et cette aspiration est aussi que nous ayons la vie et la vie en abondance;
or il est largement fait la preuve que la notion d’"épicerie" est une invention "terrestre" et charnelle qui est là pour spolier cette vie libérée à l’origine pour couler directement de la sève du vrai Cep vers tous les sarments connectés à Lui. les bons petits épiciers la laissent couleur mais la petite épicerie de par son existence ne peut laisser couler que du goutte à goutte mais je suis d’accord que c’est mieux que rien du tout ou encore une eau polluée mais Dieu veut qu’on, aspire à entrer dans le pays promis pas à rester dans ses environs..

Pardonnes moi Domy d’être si dans la vivacité de cœur et d’esprit mais c’est parce qu’il m’avait semblé que tu suscitais mon avis.
Je ne peux pas te donner un autre.
Mais je ne veux pas te faire de peine aussi je m’abstiendrai à l’avenir si tu le souhaites car je ne voudrais pas que tu joues au jeu favori de ma fille. ma saison n’est pas prêt de changer. Enfin je ne le crois pas…

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29 domy 15 février 2009 à 0 h 33 min

C’est toi qui as raison , chère Milti , tu as su voir les failles de mon récit .N’est pas Jules Verne qui veut .

Mais peut-être n’as-tu pas su voir des raisons d’espérer car l’on peut-être épicier on n’en est pas moins homme et sa capacité à n’être qu’un gérant fait qu’il ne pourra jamais dire : Ceci est mon épicerie .De plus , n’étant attiré que par des produits d’origine contrôlée ,il a ma sympathie et ma conviction , qu’il aime la vérité .Et si l’épicier est un homme qui s’ignore , les chemins de la Vie sauront le lui rappeler . Sois bien sûre que ma sympathie n’est pas tant pour l’épicier d’où qu’il soit , que pour cet homme qui en porte l’habit . Si l’épicier doit mourir pour que vive l’homme , et il le faudra bien ,pour que soit séparé ce qui est vil de ce qui est saint alors qu’il en soit ainsi afin qu’il soit vraiment sauvé .

Ainsi finit l’histoire ,mais sur une note d’espoir , tu seras d’accord avec moi pour dire .
Heureux ceux qui ont le cœur pur , car ils verront Dieu . .. ça ne s’achète , ni ne se vend .

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30 domy 15 février 2009 à 13 h 45 min

C’est toi qui as raison , chère Milti , tu as su voir les failles de mon récit .N’est pas Jules Verne qui veut .

Mais peut-être n’as-tu pas su voir des raisons d’espérer car l’on peut-être épicier on n’en est pas moins homme et sa capacité à n’être qu’un gérant fait qu’il ne pourra jamais dire : Ceci est à moi.De plus , n’étant attiré que par des produits d’origine contrôlée ,il a ma sympathie et ma conviction , qu’il aime la vérité .Et si l’épicier est un homme qui s’ignore , les chemins de la Vie sauront le lui rappeler . Sois bien sûre que ma sympathie n’est pas tant pour l’épicier d’où qu’il soit , que pour cet homme qui en porte l’habit . Si l’épicier doit mourir pour que vive l’homme , et il le faudra bien ,pour que soit séparé ce qui est vil de ce qui est saint alors qu’il en soit ainsi afin qu’il soit vraiment sauvé .

Ainsi finit l’histoire ,mais sur une note d’espoir , tu seras d’accord avec moi pour dire .
Heureux ceux qui ont le cœur pur , car ils verront Dieu . .. ça ne se vend, ni ne s’achète.

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31 Milti 15 février 2009 à 20 h 20 min

Bonsoir Domy,
tu me dis :
"""N’est pas Jules Verne qui veut""
Puis :
[Ainsi finit l’histoire ,mais sur une note d’espoir , tu seras d’accord avec moi pour dire .
Heureux ceux qui ont le cœur pur , car ils verront Dieu . .. ça ne s’achète , ni ne se vend .].
Domy ici on n’est pas dans un roman d’aventures de JV, c’est la vie chrétienne réelle et normale avec sa course souvent difficile qui se mène selon des règles définies à l’avance.

Je suis néanmoins d’accord avec toi de terminer sur une note d’espoir et dire avec toi la phrase que tu as cité à la fin.
Sachant toutefois qu’une vraie note d’espoir pour un réel encouragement dans la course qui est la nôtre ne sera jamais un nivellement par le bas des exigences de Dieu pour notre confort.
Pour moi l’espoir est une énergie active qui tire sans cesse en avant celui qu’il effleure, en générant en lui cette sorte d’insatisfaction et de tension permanentes qui lui feront dire tant qu’il n’est pas installé dans le plan parfait de Dieu qu’il perçoit de loin :" levons nous et partons car ce n’est pas ici un lieu de repos."

En ce sens oui, je terminerai volontiers sur cette note d’espoir qui est un moteur donnant la force d’aller toujours plus loin sans vouloir s’attarder trop longtemps dans les environs du lieu de destination au risque de s’habituer au confort apparent de ces lieux périphériques.
Le pays de notre repos est rarement de prime abord un pays de lait et de miel; il ressemble plutôt à vue humaine à un pays de géants qui mange ses habitants, la périphérie semble certainement plus attrayante si nous la regardons avec nos yeux. C’est peut être la raison pour laquelle Lot a choisi la région de Sodome apparemment arrosée comme un paradis par les eaux du Jourdain, en laissant à Abraham la région de Canaan apparemment aride et n’offrant de prime abord aucun attrait visible.
Nous connaissons la suite de l’histoire : Sodome a été détruite par le feu de par la main de Dieu, et Canaan est devenu le pays de la promesse pour le peuple de Dieu.

Tu me dis aussi :
[Si l’épicier doit mourir pour que vive l’homme ,]

C’est pas que je cherche à être casse-pied, mais je dirais à la place : "vivement que meurre l’homme [épicier ou non] dans son hommerie , afin que germe le fruit qui doit en sortir de sorte que les affamés soient rassasiés de pain-d’épices .
Tu connais le verset quu dit que si le grain de blé ne meurt …
Si ce qui intéresse Dieu c’est bien le fruit, alors il faut qu’il y ait mort quelque part. Et je ne crois pas que la mort de l’épicier intéresse davantage Dieu que la mort de l’homme car après tout c’est l’homme qui se fait épicier et non le contraire(.).

Bien,
sinon si l’épicerie de ton petit épicier te tient tant à coeur ce n’est pas avec moi qu’il faut plaider pour défendre sa cause.
Aujourd’hui je pensais à Balaam il savait ce que Dieu voulait et ce que Dieu ne désirait pas, mais il a continué à plaider ou marchander avec Dieu parce qu’après tout, tout -au-fond de lui il désirait ce job qu’on lui proposait; alors finalement Dieu l’a laissé faire le job.

Dieu bénisse donc tous les épiciers de France et de Navarre qui persévéreront à garder leurs petites épiceries pour "servir Dieu à leur manière" car comme tu le dis dans le précédent post : après tout ils ne voient "l’épicerie que comme un moyen" peut être exactement comme la batterie et la guitare électrique sont des moyens qui aident à mieux capter les vibrations de l’onction le dimanche matin(.).
ça vaut bien le coup de chanter du Matt Redman the heart of worship sans trop penser aux implications des paroles; voilà bien un chant que les groupes de louange doivent avoir du mal à chanter…mais peut être même pas.
On va clore ici Domy; et veille à bien rassurer ton petit épicier que je n’ai pas de PK пулемёт Калашникова et que ben ma foi je l’aime bien..

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32 stéphanie 15 octobre 2009 à 1 h 28 min

je fait partis de l’église catholique !!

et je crois que je suis sauvée par ma foi en JÉSUS CHRIST !!!!!!

mon sauveur !!!!!

mon bien aimer "jésus "

la foi , c’est d’une total confiance envers DIEU TOUT PUISSANT

CONFIANCE QU’ Adam et Eve on perdu

et part amour pour l’homme et parce que Dieu est Amour Il donna son fils jésus !!! c’est tellement grand !!!! j’aime jésus mais je sais mon coeur si dure parfois !

dans c’est ca là, il me faut prier pour rentrer dans la confiance de mon créateur, le coeur a coeur !!!
DIEU aime les cœurs humble , et il faut se démunir de nos idoles , pour être en union avec le Christ, d’on poser des actes de foi!! comme entre deux amoureux !!! nous somme des être de chaire et nous avons besoins de faire des acte de foi pour nous dépouiller pour être plus libre d’ accueillir l’amour de DIEU pour être témoins de son amour dans se monde !

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