Ceux qui nous ont offensés, par Mickaël Berreby

701 lectures, par colibri le 1 juin 2010 · 11 commentaires

dans la rubrique Christianisme, Christianisme pratique, Des relations dans l'amour, Edification, Exhortations et sermons, Problématiques chrétiennes

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La relation humaine est si complexe que l’on peut offenser ou être offensé. La plupart des maladies mentales proviennent indirectement de l’offense et des blessures psychologiques profondes qu’elles engendrent.

Certains sont plus sensibles, d’autres rancuniers et revanchards. Pourtant, quelle que soit la sensibilité d’un individu, ce qui le ronge et le détruit réside en ce qu’il intègre, prétendant ne pas avoir été concerné.

Quand la belle et pieuse profession de foi « chrétienne » est bousculée par une offense patente, le test de notre consécration est incontournable. La difficulté à pardonner s’affirme.

Jésus nous apprend à demander au Père un pardon identique à celui que nous accordons à ceux qui nous ont offensés. Notre réaction sera l’effroi d’imaginer que nous sommes le critère de ce que nous demandons.

Dans de très respectables milieux supposés à l’abri de l’aigreur et du ressentiment, pour sauvegarder les apparences, il est commun de survoler ces passages embarrassants qui éclairent d’une aveuglante lumière notre déficience chronique en la matière.

Tant que nous nous mouvons dans la sphère de l’angélisme évangélique, il est merveilleusement facile de pardonner ceux qui ne nous offensent pas. Le pardon est alors généreusement distribué à ceux qui ne le demandent pas.

Une des stratégies les plus fréquentes de l’adversaire est d’incarcérer dans l’illusion théorique d’une consécration abstraite, pour que le jour venu, nous prenions conscience de l’effrayante distance entre ce qui est confessé, ce qui est cru et ce que est pratiqué.

Très peu de chrétiens pardonnent réellement, totalement, résolument. En conséquence, ils ont ce qu’ils accordent.
« Comme nous pardonnons » : telle est la prière formulée dans une vibrante et émouvante piété. Mais dès que la dévote invocation est confrontée à l’insupportable offense, de violentes vagues d’indignation et de colère font écumer l’âme outragée.

Seul le Seigneur sait, peut et veut pardonner par nous et en nous, car nous ne pouvons pas, avec nos forces et notre mental usés par le péché, pardonner, effacer, oublier, aimer, comme si rien ne s’était passé.
Nous ne le pouvons pas. Ce serait un gain de temps de l’admettre.

Nous ne le pourrons jamais sans Celui qui a certifié que nous ne pouvons rien faire sans Lui.

S’il est un domaine où nous serions recalés, c’est celui du pardon que nous transformons en silence, en distance, en indifférence, alors que le pardon est un rapprochement, un dialogue et une écoute aimante de celui qui nous offense s’il exprime le souhait de parler.

A ceux qui affirment que l’on peut pardonner sans oublier, il faut dire que si Dieu se souvenait de nos offenses, nous n’aurions de son pardon qu’une inquiétante consolation.

Ayant admis que seul l’Esprit en nous pardonne, nous Le laisserons nous faire oublier l’offense, au point que l’autre saura que là où le péché abonde, la grâce surabonde.

Mickaël Berreby


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1 FortheSon 1 juin 2010 à 12 h 33 min

Le pardon est un choix de notre part.

Résultat de notre intelligence, parfois uniquement de notre décision d’obéir à Jésus.

Ce dernier cas fonctionnera toujours, d’où la grande efficace de faire de Christ notre Seigneur, à qui l’on peut obéir en tous temps en toute confiance.

Ensuite, le Saint-Esprit qui est en charge des miracles nous accordera l’oubli des offenses.

C’est à vivre.

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2 stigma 1 juin 2010 à 17 h 58 min

A savoir:
Tout ce qui, ici-bas, nous offense, nous touche, nous blesse ou nous énerve doit être perçu comme une épreuve voulue par Dieu. Allons-nous grandir ou bien rejoindre le flot des grincheux et perdre ainsi notre paix, voire notre foi ?
Depuis que je comprends le mot « épreuve » comme une épreuve du Bac ou une épreuve sportive (c’est le même mot), je suis plus enclin à accepter ces épreuves permises par Dieu pour fortifier ainsi ma foi.

Je vote oui ou non +1 8 -1 1

3 elealine 1 juin 2010 à 19 h 27 min

Voici ce que j’ai lu sur un livre « La prière des libérateurs » de André DEBENEST

Page 67
Quand on veut détruire la volonté d’une personne, on commence par l’isoler de ses semblables. Cela peut durer des mois, et par là on brise le psychisme et la volonté d’une personne. Tous les tortionnaires de tous les siècles en ont fait la pratique! Souvent, la folie atteint ceux qui ont été isolés trop longtemps.

Sachez que je suis passée par ces terribles pressions, et ce n’est pas fini!! à cause de l’amour de la vérité. Ce sont des grands ministères qui l’on fait et le font encore…. mais le Saint-Esprit garde notre entendement et notre mental pour renverser toute hauteur qui s’élève, mêmes de faux ministères, contre la vérité et la sagesse de Christ. Sachez que ces personnes ont pignon sur rue, en France. Mais il y a une solution pour s’en sortir: c’est Yeshoua, l’Esprit de vérité qui, Lui, est toujours vivant et agissant et il a le pouvoir de nous tirer des pièges de l’ennemi et terrasser ceux qui abusent et trompent le peuple de D.ieu . Ils sont en train d’être démasqués. Le Seigneur a décidé d’enlever les œuvres mortes car Il lève les œuvres de l’Esprit, et c’est Lui qui le fait.
Gloire à D.ieu!! J’assume complètement toute les paroles que j’écris.

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4 MJ 1 juin 2010 à 20 h 22 min

Le pardon est un cadeau de Dieu.

Vécu en Christ, le pardon est une libération, non pas pour celui qui nous a offensé, mais pour nous.

Pardonner en Christ, c’est fermer une porte à l’amertume, guérir une blessure, en nous.
Ce n’est pas un acte de grandeur, c’est une mort à soi-même, de notre égo, c’est notre chair offensée qui meurt, et la vie de Christ qui vient en nous.

Marie Josèphe

On en débat! Et toi, tu en penses quoi? +1 11 -1 7

5 Patty 1 juin 2010 à 21 h 45 min

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6 elealine 1 juin 2010 à 22 h 15 min

Marie Josèphe tu n’as pas été confronté à la mort « naturelle » à cause de ta foi , alors tu dis tout ce que tout le monde dit, mais lorsque des personnes que tu servais et que tu aimais deviennent pervers, manipulé par des puissances des ténèbres et sont prêtes à tuer, vraiment, car ils sont sous le contrôle d’ esprits mystiques religieux, et que ces mêmes personnes continuent de bleffer un grand nombre de gens , la, ma très chère soeur ce n’est plus le pardon qu’il faut mais l’arrestation sans concession.
Et pourtant par ce qu’ils sont en position d’autorité ils continuent de régner!
quelle est ta réponse ?
Faut il tout accepter ou pratiquer le discernement et faire soigner ceux qui dérapent?
Pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé.
En quoi cela nous engage,
Faut il accepter de se laisser tuer, de se laisser détruire??
Dois je me taire devant ces choses?
Jusqu’où va le pardon? Jusqu’où aller?
Il y a une mauvaise compréhension de cet acte du pardon.
C’est un acte libérateur et porteur de guérison à certaines conditions .
Il y a beaucoup d’abus et de névrose dans les églises car il n’y a plus de justice!!! Sous prétexte de tout pardonner tout est permis.
Alors plus personne ne veut devenir chrétien car l’Église est devenue pire que le monde. Plus de sécurité nul part l’amour est bafoué.

Nous sommes devenue des gens irresponsables, religieux et lâche.

Plus personne ne veut prendre le partis de ceux qui sont opprimés, abusés, rejetés.
qu’aurait fait Yeshoua??
Lui qui est venue pour libérer les opprimés les rejetés
relire Esaïe 58
Bien sur qu’il faut pardonné mais pas n’importe comment.
Pour reconstruire et pour libérer il faut une réconciliation; Pour qu’il y ai réconciliation il faut un partage et la reconnaissance des responsabilités. C’est à cela que nos pères de NOS églises respectives, ont travaillé après la Shoa………… Comment peut on pardonner la Shoa?
Il faut parler, il faut exprimer, il faut pleurer,il faut s’humilier, il faut dire nos souffrances,il faut ainsi apprendre, à aimer, à écouter, à ressentir, à comprendre, à dire alors enfin pardon, car se que j’ai fait, se que j’ai dit, se que mon peuple à fait, ce que mon pays ,mon église, ma famille, ont fait, est insupportable!!! et ta douleur et maintenant dans mon cœur, aussi je suis prêt , prête, à faire ce qu’il te semble juste pour essayer de réparer; et si ce n’est pas possible alors je vais marcher avec toi pour t’aider à surmonter car il faut que tu vives, il faut qu’à nouveau tu puisses aimer , donner, faire confiance, etc. Je veux t’aider, je veux t’aimer, car mon Seigneur et mon Roi c’est ce qu’il aurait fait. Alors le pardon veut dire quelque chose, entre chrétien, mais aussi partout ou il doit être vécu.
Prendre le temps d’ Aimer c’est plus important que de trouver juste la paix et nettoyer son coeur de toutes amertumes.
C’est paroles sont des paroles de relation d’aide, creuses et vides d’amour .
Elles ne sont pas porteuses de vie et n’ont pas le poids de l’amour.

Toute démarche de pardon s’enracine dans une profonde repentance de tous nos péchés devant D.ieu. Il est impossible de pardonner si nous n’avons pas vécu le pardon de nos propres péchés par le Seigneur. C’est son touché qui change la donne! C’est seulement dans cette immense reconnaissance de l’œuvre d’amour du Père et du Fils pour moi, que je peux ,moi aussi, recevoir la miséricorde du Seigneur en moi, et faire miséricorde.

Pardonner c’est aimer de l’amour du Père et du Fils, un amour qui change les cœurs, les vies, les relations et les situations. SHALOM

On en débat! Et toi, tu en penses quoi? +1 6 -1 5

7 Jean-Luc B 2 juin 2010 à 5 h 49 min

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8 elealine 2 juin 2010 à 13 h 36 min

La chair va chercher toutes sortes de prétextes pour ne pas pardonner, mais l’Esprit de Dieu nous amènera à demeurer fermement dans la pensée qui était en Christ. Cette pensée qui libère de la «peur de la mort», car elle sait que le Christ l’a vaincu et que cette victoire est pour ceux qui croient en Lui et qui agissent dans Sa pensée
OUI Jean Luc B, tu écris très bien et ton texte et juste, il a touché mon cœur.
Pour ceux qui ont bien compris la force et la puissance du pardon tel que Yeshoua l’a pratiqué et demande qu’on le pratique par sa seule puissance, sans hypocrisie et avec un cœur purifié.
1 Pierre 4. 7à8
La fin de toutes choses est proche; soyez donc sensés et sobres en vu de la prière.
Avant tout, ayez les uns pour les autres un amour constant, car l’Amour (la charité = amour agapé) couvre une multitude de faute.

C’est plus que des mots……………… Nous pouvons témoigner du vrai pardon qui descend d’en haut et produit un fruit de gloire et sur les pardons verbaux qui tombent à terre sans produire un seul fruit. Aussi il est juste d’écrire et de méditer sur la puissance du pardon qui libère et sauve, brise les chaines de l’iniquité et permet à l’huile d’onction de penser les plaies et les guérir

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9 MJ 2 juin 2010 à 17 h 06 min

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10 elealine 2 juin 2010 à 18 h 50 min

Marie Josèphe merci voila qui est très clair
Les précisions dans ce domaine tellement sensible sont indispensables.
Je vous remercie d’avoir pris le temps de vous expliquer votre partage est très riche et je ne voulais pas vous juger mais vous faire réagir pour creuser d’avantage c’est parfait. Il y a des choses qui doivent être clairement dites! Soyez bénie .Martine

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11 MJ 3 juin 2010 à 0 h 35 min

Bonsoir Martine,

Si cet échange a pu t’apporter quelque chose, alors rendons grâce à Dieu.

Marie Josèphe

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