(https://blogdei.com/index.php/2009/10/20/5404-debattre-rend-il-extremiste-le-debat-contradictoire-radicaliserait-les-opinions)

Dans le premier cas il est nécessaire de considérer que l'autre n'est pas forcément un adversaire mais qu'il a des arguments utiles pour le triomphe non pas de ses idées mais de la vérité. Dans le second cas il s'agit de débats stériles ressemblant aux querelles politicienne et/ou religieuses.

On cherche souvent à dépassionner le débat mais quel est l'intérêt d'un débat peu passionnant ?
Et quel débat que celui de nos origines parce qu'il recèle le sens même de notre existence passée, présente et avenir ! Oui, il est évident que nous sommes chacun un point et un instant dans ce vaste univers et que ses dimensions nous donnent le vertige, à nous qui sommes capables de nous effrayer et de nous enivrer à la pensée de l'infini de l'espace et du temps. Chacun est aussi un vaste univers qui cherche aussi à se comprendre, à comprendre ses semblables, l'univers qui l'entoure et qui n'a d'autre choix que celui d'exister. Exister pour qui, pourquoi, combien de temps et dans quelle mesure ? Qu'est ce qu'on ne fait pas pour se savoir exister quand on est extraverti ! Ou alors on cherche a exister le moins possible quand on est timide. La question de l'origine touche au cœur même et au sens de la vie. Qui je suis ? D'où je viens ?

On connait tous cette boutade : Où vais-je, où cours-je dans quel état j'erre ? On en rigole. Mais ces questions fondamentales nous tiennent plus à cœur que nous voulons bien l'admettre.

Les philosophes matérialistes disent que l'on n'as pas de réponse à ces questions et que devenir adulte serait d'en faire le deuil et s'affranchir des contraintes morales pour jouir de la vie.

Les religions qui se sont emparé de ces questions se contredisent (la quelle choisir si tant est qu'il y en a une de vraie?) et se sont illustrées par des guerres, divisions et conflits sanglants que l'on a cru résoudre par le triomphe de la raison humaine.

Nous en somme arrivé à une société de consommation mondialisée dont les valeurs sont cotées en bourse. Nous sommes passés entre temps par deux guerres mondiales, une guerre froide et d'autres plus chaudes. Je dit « chaudes » parce que ces guerres sont actuelles, réchauffées, entretenues et parfois créées pour l'abus de pouvoir et l'industrie de l'armement. La raison cherche une raison d'espérer mais l'espoir suppose la foi, l'homme a donc des raisons de croire en espérant ce qu'il ne voit pas encore. Si non il déprime et cherche des dérivatifs à sa dépression.

Notre passé, notre présent, notre à venir, le sens que nous donnons chacun à l'existence et l'aboutissement de notre existence dépendent de la question des origines et la sciences des revues dites scientifique, officielles dans notre république laïque et je dirai même plus laïcisante a pris le parti du matérialisme et du déterminisme gouverné par le dieu « Hazard » dont on dit qu'il fait bien les choses, ce qui reste à prouver. Il reste à prouver surtout que c'est bien lui « qui fait bien les choses » et non pas un autre, le vrai... Le Bon Dieu !

J'ai lu dans le Science & Avenir d'aout 2009 un article où un type s'étonnait qu'après des années d'enseignements athée évolutionniste 20% des élèves de biologie étaient capable de penser autrement que par ce dogme qui introduit et conclu beaucoup articles. Même là où cette hypothèse (invalidée depuis longtemps mais on y tient) n'est pas nécessaire. Quelqu'un a dit un jour « Dieu est une hypothèse dont je n'ai pas besoin », l'héritage pythagoricien qui voyait dans les mathématiques l'essence même de la pensée divine couplée à l'algèbre hérité des arabes balaierait d'un revers de manche la pensée de Dieu hors du domaine des sciences ? Et même aujourd'hui « la science » reconnaît que la vérité se trouve hors de sont domaine qui est le doute et l'essai et l'erreur. Est-ce un aveux ? LA « SCIENCE » AVOUERAIT-ELLE QU'ELLE EST UNE « FAUSSE SCIENCE » ?

Si seul le mathématiquement correct est valable pour la science, si elle avoue qu'elle n'est ni la vérité, ni à même de donner du sens ni un espoir quelconque, à quoi serre-t-elle ? Si ce n'est à entretenir et faire survivre l'Homme dans un système de plus en plus complexe, artificiel, sécurisant, séduisant et au final blasant et déprimant. A quoi bon ? Perfectionner des modèles représentant l'univers, la société et leur fonctionnement ? Perfectionner l'armement qui peut la protéger ou l'anéantir ? Au final rien de certain et beaucoup d'absurdités et de fatigue.
Et puis quoi ? Et après ?

Je me surprend à paraphraser un texte vieux de trois mille ans « L'Ecclésiaste » du roi Salomon « Vanité des vanités tout est vanité ». Salomon est connu comme le plus grand sage de son époque et il finit sa vie blasé : il a tout connu et il s'est lassé, il conclut que le bonheur est pour ceux qui craignent [de déplaire à] Dieu le grand juge devant lequel tout homme rendra compte de ses pensées, de ses paroles et de ses actes sur la terre.

J'ai déjà fait des pactes avec Dieu, j'ai essayé de dealer et de négocier quelques passions et quelques volontés propre ou plutôt vantées par la mode et le monde actuel. Dieu m'a laissé la liberté de ces choses, je suis devenu esclave de passions qui me portaient à aller toujours plus loin, plus vite, plus haut, plus fort, prendre des risques inutiles, pour plus de sensations. Je me suis trouvé « accro » de passions qui me tenaient en esclavage contre ma volonté, sans pouvoir faire autre chose qu'aller plus loin, toujours plus loin, risquant jusqu'à la mutilation ou la mort !

Quand vous priez, faites attention à ce que vous dites : danger d'exhaussement au delà de ce que vous demandez et pensez. Pour vous rendre compte à la fin que rien ne vaut le plan de Dieu et la recherche assidue de sa Volonté pour l'accomplir. La fin d'une chose est le début d'une autre.

Voilà la Vraie Science :

connaître la volonté, les pensées et les plans de Dieu pour les accomplir et aider les autres à les accomplir ... pour sa plus grande gloire et notre plus grand bonheur !

L'utilité de la science matérielle des hommes ?

Nous donner les moyens physiques d'accomplir les plans du Dieu qui est Esprit qui ne dépend pas du hasard, mais qui s'en sert, qui ne dépend pas de nous, mais nous de lui, Dieu qui n'a aucun compte à nous rendre mais nous si, qui n'est pas le hasard mais de qui vient toute science et toute loi dans les réalités spirituelles invisibles comme matérielles visibles c'est à dire « sur terre comme dans les cieux ».



Christophe Fornès


P.S. : Mea culpa, je récuse toutes les erreurs que j'ai pu dire dans le passé et celles que répandent aussi bien les créationnistes que les évolutionnistes. Même si le diable utilise la théorie de de l'Évolution pour égarer de nombreux esprits, ceux qui défendent le Vrai Dieu de la Création avec des mensonges par incompétence ou délibérément (par crainte que leur lecture de la Bible ou autre religion ne soit plus vraie) font pire que les évolutionnistes de mauvaise foi. En effet, si ceux qui sont sensés représenter la vérité, la pervertissent, une fois qu'ils sont trouvés menteurs, ils discréditent les amis de la Vérité, et par là, la voie des serviteurs du Dieu vivant et vrai.
Le pire piège pour un croyant est donc en fait d'adopter l'esprit et le mode de pensée matérialiste (temporel et temporaire) et de lire la Bible, texte spirituel (éternel) au travers de ce prisme. Créationnistes littéralistes et évolutionnistes se débattent donc souvent ensemble ... dans le même piège ! Or il est possible et même recommandé de croire tout en sachant rester désireux d'apprendre, de savoir, de toucher, de connaître, parce que tout ce qui est réel nous parle du Créateur. Dieu aime la science !