Les marchés inquiets pour 2008

3 lectures, par christian PF le 13 décembre 2007 · 7 commentaires

dans la rubrique Eschatologie biblique

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Le Figaro.fr

NDLR: Une grave crise économique va déferler sur le monde d’ici 2 à 3 mois d’aprés des experts en économie. Des pans entier vont s’écrouler et avant l’heure il va y avoir des pleurs et des grincements de dents.

Les conséquences de la crise du «subprime» se font sentir chaque jour un peu plus, faisant planer la menace d’une récession aux Etats Unis. Le manque de liquidité conduit les banques centrales à prendre des mesures drastiques. La Fed n’en finit pas d’assouplir sa politique monétaire. Après l’annonce d’une baisse d’un quart de point du loyer de l’argent mardi, elle a ainsi annoncé hier qu’elle allait attribuer des liquidités, en concertation avec quatre autres banques centrales (européenne, canadienne, suisse et britannique), aux banques commerciales via un système d’enchère. Une mesure qui sonne comme un aveu de fragilité de l’économie.

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1 Virine 14 décembre 2007 à 14 h 26 min

Je confirme sur place !

Habacuc 3
17Car le figuier ne fleurira pas, La vigne ne produira rien, Le fruit de l’olivier manquera, Les champs ne donneront pas de nourriture; Les brebis disparaîtront du pâturage, Et il n’y aura plus de boeufs dans les étables. 18Toutefois, je veux me réjouir en l’Éternel, Je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut.

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2 Nathanael 14 décembre 2007 à 22 h 18 min

La situation est en effet catastrophique et de mon côté je suis également convaincu – pour avoir suivi les développements de la crise depuis fin 2006 – que la situation est sans issue.

Les deux "jambes" de la crise sont la faiblesse du dollar et l’assèchement du marché de l’argent prêté (crédits). Si la FED (Réserve fédérale US) continue de baisser ses taux, de mois en mois, le dollar va s’éffondrer définitivement et emporter toute l’économie planétaire dans sa chute.

Pourquoi le dollar baisse-t’il proportionnellement à la baisse du taux directeur de la FED ?

Tout simplement car le taux directeur, aujourd’hui fixé à 4.25% (depuis le 11 décembre dernier) est le taux standard auquel les acteurs du marché financier (dont les banques) se prêtent de l’argent entre eux. C’est le loyer de l’argent. Je vous prête 1′000 dollars, vous devez m’en rendre 1′045 avec un taux de 4.5% d’intérêt.

Mais cet argent que les banques se prêtent entre elles, n’est pas pris sur les comptes des épargnants ou les fonds propres des banques, mais tout simplement créé à partir de rien par un simple jeu d’écriture comptable.

Au fut et à mesure que le taux directeur (celui actuellement à 4.25%) baisse, les acteurs sont encouragés à prêter ou emprunter de l’argent, et donc à en créer. Cela augmente la masse monétaire en circulation (l’indice M3), c’est-à-dire le nombre de dollars actifs dans le monde. A chaque fois que cette masse augmente, la valeur instrinsèque d’un seul dollar, son "pouvoir d’achat" diminue d’autant. Logique.

Donc, les acteurs financiers qui sont asphyxiés par l’assèchement du marché du crédit ont un besoin vital de créer toujours plus d’argent, ce qui provoque la plongée du dollar depuis deux ou trois ans.

Cette semaine (j’écris le vendredi 14 décembre), le dollar est remonté, on dirait qu’il semble s’en sortir et l’on pourrait croire à un retour à la normale. Il n’en est rien.

Cette remontée spectaculaire est due à l’inflation qui explose actuellement aux USA et aussi en Europe (+4% en 2007 en Europe). Cette inflation pousse les spéculateurs sur la marchés à croire que la FED ne pourra pas continuer à baisser ses taux encore, sous risque d’une explosion de l’inflation qui provoquerait l’implosions de nos économies. Les acteurs financiers spéculent actuellement sur le fait que la FED ne va pas continuer à encourager la création de monnaie par des baisses de taux.

Le problème, c’est que le marché du crédit reste asphyxié. Les millions d’américains qui ont contractés des crédit risqués dits "subprimes" n’arrivent plus à payer leurs traites, les maisons sont saisies par les banques et revendues à pertes, ce qui provoque des pertes énormes pour les géants mondiaux de la finance, comme Citigroup, UBS, Merrill Lynch etc.

Ces pertes sont tant bien que mal compensées par de la création artificielle de monnaie que les banques se refilent les unes les autres sous formes de prêts à 4.25%. Mais ce n’est pas suffisant, et les établissements financiers mondiaux ont besoin, pour assurer leur survie, que la FED continue à baisser ses taux… or si la FED le fait, le dollar implosera.

Donc, d’ici un ou deux mois, une des deux jambes dont j’ai parlé en début de commentaire doit céder. Ce sera soit la jambe du dollar, soit la jambe du subprime. Dans les deux cas, l’autre jambe cédera presqu’aussitôt.

Cela veut dire que le système financier mondial est menacé à très, très court terme et il ne semble pas y avoir d’issue.

Je pense que nous n’échaperont donc pas au chaos économique total au début de 2008. Un Krach du type 1929 mais en pire…

En pire car en 1929 les USA étaient créanciers du monde. Ils étaient en phase ascendante et sur le point de dominer le monde. Aujourd’hui, les USA sont sur la pente descendante. Hyper-endettés, ils ne sont plus créanciers mais débiteurs du monde. Les USA doivent emprunter chaque jours 2 milliars de dollars de la Chine, du Japon, de l’Europe, pour assurer ses seules dépenses de fonctionnement.

L’Empire financier mondial vacille.

J’étudie ces questions sur mon site discernement.info

N.

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3 Yapo 15 décembre 2007 à 19 h 51 min

Merci Nathanaël pour ces infos.

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4 domi 15 décembre 2007 à 20 h 29 min

Nathanael,en cas de krach de l’économie,quelle serait les solutions des puissants(banques etc..)pour sauver leurs mises.
Comment s’en sont-ils sortis dans les années 30…..?
En général c’est sur le dos des petits,non?

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5 Nathanael 15 décembre 2007 à 23 h 45 min

Domi (message 4), en ce qui concerne les banques, notamment américaines, je ne vois pas de solution. Bien sûr que si elles perdent jusqu’à 50% de leur valeur dans la crise, elles pourront être rachetées pour une bouchée de pain par des fonds étrangers, notamment asiatiques mais ce n’est pas là une situation idéale.

De son côté, le gouvernement américain décrètera l’état d’urgence, la loi martiale, il empêchera le citoyen lambda de se prémunir contre la chute du dollar en interdisant la possession d’or (comme Roosevelt le fit dans les années 30, juste après 1929) et la possession de devises étrangères (Euros, francs suisse), en prétextant que cet argent étranger pourrait aider au financement d’actes terroristes (toujours la même excuse pour rogner les droits civiques).

Les USA vont perdre leur place dominante dans les affaires du monde et se retrouveront puissance régionale moyenne, comme actuellement l’Australie ou l’Afrique du Sud dans leur continents respectifs.

Un développement plus que souhaitable. En cas de doute, lisez l’ouvrage "De la guerre comme politique étrangère des Etats-Unis" par Noam Chomsky.

Pour suivre les développements de la crise, consulter le site du Laboratoire Européen d’Anticipation Politique. Ils ne se sont pratiquement pas trompés sur les développements de cette crise depuis près de deux ans :

http://www.leap2020.eu

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6 Nathanael 16 décembre 2007 à 15 h 09 min

Sur ce sujet, lire cet article du Journal du Dimanche de ce 16 décembre :

Attali: "Nous risquons une crise de 1929"

http://www.lejdd.fr/cmc/economie...

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7 Bob 17 décembre 2007 à 10 h 41 min

Se prémunir contre l’inflation de la masse monétaire: convertir une partie de ses économies (au moins 10%) dans une monnaie non papier (comme l’or ou l’argent par exemple). C’est simple: dans n’importe quelle boutique de change (le top: rue Vivienne à Paris, à côté de la Bourse) vous pouvez acheter des Napoléons or avec une commission de seulement 2 à 3%.
Le Napoléon est aujourd’hui à environ 100Euros. Pour l’argent: achetez des pièces standard sur Ebay (pas l’or: trop de demande=> prix très hauts).
Autre solution: placer sur un fond de placement sur les matières premières (la Bible garantit un avenir brillant au blé et à l’orge, je parie aussi sur l’Inde et le pétrole).

Depuis le début du renversement économique (mi 2000) l’or a progressé régulièrement, mieux que la plupart de tous les actifs. En cas d’implosion du système monétaire "papier" il conservera sa valeur et sans doute en prendra beaucoup (comme dans les périodes parallèles: 1929-1945, 1968-1980).
Attention à ne pas miser sur l’immobilier: nous risquons fort de suivre les US, l’espagne et l’UK à très court terme. Cherchez sur le Web les livres en ligne de Léonard Sartoni (expert Suisse) pour en savoir plus sur inflation, or, argent…
Attention cependant à ne pas oublier que nos vrais biens sont cachés dans les cieux…

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