La résurrection de l’Etat d’Israël selon les prophéties, par Jean-Marc Thobois

108 lectures, par nicolas le 7 juillet 2008 · 3 commentaires

dans la rubrique Eschatologie biblique

Get PDF Imprimer la page Partager    Diminuer Normal Agrandir    Ajouter un commentaire Commentaires

Vous êtes nouveau ici? Pensez à laisser un commentaire, votre avis nous intéresse !

Keren Israël

Editorial du dernier numéro de Keren Israel (site web www.kerenisrael.ws)

La résurrection de l’Etat d’Israël selon les prophéties

Editorial de Jean-Marc Thobois

C’est l’affaire Dreyfus qui marque le début de la naissance du sionisme

La Bible est un livre sioniste, c’est-à-dire qu’il est tendu vers la montée à Sion, vers Jérusalem et la Terre d’Israël.Au chapitre 12 de la Genèse, Dieu parle à Abraham et lui demande de se mettre en marche vers le pays promis. En ce sens, Abraham est le premier sioniste de l’Histoire.Si l’on exclut les premiers chapitres de la Bible qui concernent toutes les nations, c’est avec Abraham que commence l’histoire du peuple d’Israël.

La Bible hébraïque n’a pas le même ordre de livres que les bibles chrétiennes.Les Bibles chrétiennes, dans ce que les nations appellent l’Ancien Testament, s’achèvent par le livre du prophète Malachie. Les Bibles hébraïques au contraire, s’achèvent par le dernier livre des Chroniques, en sorte que la Bible hébraïque se termine par ces mots du décret de Cyrus : « si quelqu’un appartient à son peuple, que l’Eternel son Dieu soit avec lui et qu’il monte, c’est-à-dire, qu’il monte vers le pays ». Israël est le peuple du retour. Il est revenu trois fois dans son pays après avoir connu quatre exils.Nous nous arrêterons brièvement sur ce qui concerne le dernier de ses exils qui a commencé en 70 après Jésus-Christ et qui s’achève maintenant.Il faut remarquer que pendant toute cette période, on a toujours noté une présence juive en Israël. Notamment, dans le village de Pékiin en Galilée. Là, la famille Zenatti peut faire remonter ses ancêtres à l’époque du deuxième temple, c’est-à-dire à l’époque du Nouveau Testament de sorte que cette famille, de génération en génération, n’a jamais quitté le pays promis.

Le lien ne fut jamais rompu

A toutes les époques il y a eu dans le coeur du peuple d’Israël le désir de revenir dans la Terre promise. Ainsi, à la période de Pâques on achevait la cérémonie du Séder par ces mots : “L’an prochain à Jérusalem!” Le peuple d’Israël vivait dans son exil au rythme des saisons du pays, de sorte que le grand homme d’état anglais Benjamin Disraeli pouvait déclarer : “Un peuple qui continue à célébrer ses moissons, alors qu’en Pologne il y a 1 mètre et demi de neige, mérite de retourner un jour dans la Terre de ses ancêtres.”En 1210, 300 rabbins français quittent notre pays pour retourner en Israël. Cinquante ans plus tard, c’est un des plus célèbres rabbins français rabbi Yéyel de Paris qui se rend dans ce pays. Citons aussi en 1263 le célèbre rabbin de Gérone en Espagne, Nahmanide, qui vient avec ses disciples s’établir à Safed et qui déclare dans une lettre qu’il envoie à sa communauté de Gérone : “J’ai une bonne nouvelle à vous annoncer : la Terre n’accueille pas nos ennemis selon ce qu’il est écrit dans Lévitique 26 v.32, « mais moi je désolerai cette terre et vos ennemis, qui l’occuperont seront aussi désolés ». Aucune autre terre n’a été plus solennellement promise à un peuple que la Terre d’Israël.Pendant ses 2000 ans d’exil, chaque matin, tout juif pieux prie en ces termes : « Sonne le grand shofar de notre rédemption, rassemble-nous des quatre extrémités de la terre dans Jérusalem ta ville sainte et rebâtis le temple pendant la durée de notre vie et de nos jours». Citons également au 17è siècle l’arrivée des kabbalistes, puis une première tentative sioniste réalisée à Tibériade par un homme qui s’appelait Doniossef Nassi . En fait, la chaîne ne fut jamais rompue.

Le temps est venu d’agir

C’est en fait au 19è siècle que cette nostalgie de Sion a pris une caractéristique concrète. Déjà, deux rabbins orientaux Alcalaïl et Kalicher avaient vu le danger que représentait depuis la révolution française, le piège de l’émancipation et de l’assimilation des juifs dans la société européenne. Ils avaient compris que le judaïsme était devenu une religion individuelle et que, en Europe, on niait le caractère ethnique du juif de sorte que, religion parmi d’autres, le judaïsme était condamné à subir le sort de ces dernières, c’est-à-dire l’incapacité d’affronter une transformation d’un monde en marche. Mais il y avait une vieille légende qui affirmait que Dieu aurait interdit au peuple d’Israël « de remonter dans le pays comme une muraille », c’est-à-dire en groupes. Mais de son côté, Dieu s’engageait à faire en sorte que les nations n’oppriment pas le peuple d’Israël au delà de toutes mesures. En fait, ce sont les pogroms qui éclatèrent en Europe de l’Est et en Russie à la fin du 19è siècle et au début du 20è siècle qui déclenchèrent le mouvement de Sion. En réponse à ces massacres provoqués par les cosaques fanatisés par les popes orthodoxes, les jeunes gens créèrent le mouvement Bilou , c’est-à-dire, “maison de Jacob” ou “levons-nous et montons”. De son côté un médecin de Saint Pétersbourg nommé Léo Pinsker, créa le mouvement qui avait pour but la colonisation de la Terre d’Israël mais le « second Moïse » de ce « second exode » fut un journaliste hongrois nommé Théodore Herzl.

Théodore Herzl

C’est l’affaire Dreyfus qui marque le début de la naissance du sionisme. En tant que journaliste, Herzl avait été envoyé à Paris pour suivre cet événement et lorsqu’il entendit la foule fanatisée crier, non pas “mort à Dreyfus”, mais “mort aux juifs”, il comprit que l’émancipation était un échec et que, comme le dit le Psaume 119 v. 126 « le temps est venu d’agir » . Mais comme tout prophète, Herzl était destiné à ne pas être écouté. Herzl comprit que le peuple d’Israël vivait un moment unique de son histoire et notamment la Terre d’Israël, la vieille terre de Sion était dans une situation unique. Sur le plan politique elle représentait un vacuum, en ce sens qu’elle n’était qu’un canton quasi oublié de l’Etat ottoman en pleine déliquescence, appelé par le Foreign Office britannique “l’homme malade de l’Europe”. Toutes les chancelleries étaient conscientes que ses jours étaient comptés et un peu partout on s’apprêtait à se partager les dépouilles de cet empire à l’agonie. Herzl comprit que c’était le moment pour le peuple juif de faire valoir ses droits ancestraux sur le pays promis. Cela n’aurait pas été possible avant cette époque et n’aurait pas non plus été possible après la Première guerre mondiale. Le moment était véritablement venu au cadran de l’histoire de Dieu. Mais Herzl n’était pas un croyant et le fait que le sionisme fut un mouvement non religieux prouve son origine divine. Même si un certain nombre de rabbins, notamment le rav Kouk, comme l’avait fait le fondateur du hassidisme Baal Chem Tov avait exhorté les juifs à revenir dans leur Terre selon les prescriptions bibliques. Le génie de Herzl a été de transformer cette nostalgie pour Sion en volonté politique capable de parler la langue des nations. Herzl et les sionistes qui étaient autour de lui étaient mûs et animés par une force qui les dépassait et qu’ils ne comprenaient pas, mais qui était en fait la force du Saint-Esprit. Ils avaient compris que le sionisme, le retour à Sion, était la seule réponse au problème de l’assimilation. On connaît la fameuse phrase de Herzl qui, après avoir compris que la seule solution du problème juif en Europe après l’échec de l’émancipation était le retour dans la patrie ancestrale. Ce dernier convoqua l’année suivante, en 1897 à Bâle, le 1er Congrès sioniste qui fut une sorte de Parlement et de gouvernement en exil du peuple juif. Il pouvait écrire à l’issue de ce congrès : “A Bâle, j’ai fondé l’Etat juif. Si je le disais maintenant tout le monde se moquerait de moi et dans cinq ans peut être et dans cinquante ans sûrement, tout le monde en conviendra”. Et c’est en effet cinquante et un ans plus tard, en 1948 que Ben Gourion proclamait la naissance de l’Etat juif…

La première victoire du sionisme

Il fallut cependant attendre la 1ère guerre mondiale pour que la vision d’Herzl commence à se réaliser. Lui-même était décédé à l’âge de 44 ans, en 1904 – comme Moïse, sans être entré dans la Terre promise – incompris et rejeté par la majorité de son peuple. Il avait comme adjoint un pasteur anglican qui se nommait William Hechler, lequel était un homme qui connaissait les prophéties et pensait que le mouvement de retour à Sion était véritablement quelque chose que le Seigneur avait planifié. Il pensait que les deux grandes puissances protestantes de l’époque, la Prusse et la Grande-Bretagne étaient choisies par Dieu pour accomplir la prophétie d’Esaïe 49 et 60 : « les nations porteront tes fils sur leurs épaules, des rois les porteront sur leurs épaules pour les ramener dans leur pays ». Il pensait que ces deux puissances protestantes avaient cette mission. S’appuyant sur le mouvement philosémite qui existait notamment en Grande-Bretagne, William Hechler, après la mort de Herzl tenta de sensibiliser les chrétiens britanniques à cette grande réalisation prophétique et c’est ainsi que Lord Balfour, en 1917, qui était lui-même issu d’un milieu philosémite, publia la fameuse déclaration qui porte son nom, dans laquelle la Grande-Bretagne reconnaissait les droits historiques du peuple juif sur la Terre d’Israël, comme l’avait fait Cyrus en son temps. Ce fut la première grande victoire du sionisme.

En 1929 à San Remo, la Société des Nations issue de la 1ère guerre mondiale entérinait la déclaration Balfour et chargeait la Grande-Bretagne de concrétiser ce projet en lui confiant le mandat sur la Palestine à seule fin d’y créer, selon les termes de la déclaration Balfour, non pas un Etat, mais un Foyer national juif. Quant à William Hechler, il avait compris quel’Etat d’Israël – que ses promoteurs pensaient pouvoir faire naître pacifiquement – naîtrait à cause de l’opposition des nations à la suite de grandes catastrophes mondiales. En 1911, il déclarait déjà à Wolson qui avait pris la succession de Théodore Herzl à la tête du mouvement sioniste : “Votre Etat naîtra mais il faudra pour cela une guerre mondiale”. Lorsque, à partir de 1920, la Grande-Bretagne changea sa politique sous la pression de l’opposition arabe menée par le grand mufti de Jérusalem Adj Amin El Husseni, Hechler entrevit que cette nouvelle opposition des nations allait entraîner une nouvelle catastrophe et il prophétisa avant sa mort survenue en 1935, la 2ème guerre mondiale. Entre 1936 et 1939 éclata la révolte arabe, une sorte d’Intifada avant la lettre. Là aussi, un certain nombre de chrétiens « sionistes » prirent le parti d’Israël, tel le Capitaine O. Wingate qui devait devenir le véritable fondateur de l’armée d’Israël. C’est alors qu’éclata la 2ème guerre mondiale, au moment même où le livre blanc publié en 1939 par le gouvernement britannique fermait la porte de l’unique refuge qui restait aux juifs européens pris dans le piège hitlérien, c’est-à-dire les portes de Sion, qui étaient ainsi fermées de sorte qu’il existe un lien mystérieux entre Israël, l’Etat et la Shoah. La shoah fut en fait le résultat du manque d’intérêt pour le mouvement du retour. La shoah n’a été possible que parce que le retour d’Israël a tardé à se réaliser par l’opposition des nations et par l’indifférence de la majorité des juifs eux-mêmes. Israël s’est trouvé ainsi en retard face aux exigences de sa propre histoire. Ce n’est qu’au lendemain de la 2ème guerre mondiale que la nécessité de la création d’un Etat juif apparut aux yeux de tous. C’est ainsi que le 22 novembre 1947 à Lake success.

L’Organisation des Nations Unies qui avait succédé à la défunte Société des Nations reconnaissait le partage de la Palestine entre un Etat arabe et un Etat juif. Les juifs acceptèrent le plan de partage, les arabes le refusèrent et immédiatement entrèrent en conflit avec le Yichouv , c’est-à-dire la population juive du pays mandataire que l’on appelait alors la Palestine. Ce fut le début de la guerre d’indépendance. Mais ce n’est que le 15 mai 1948, date de l’expiration du mandat britannique sur la Palestine que Ben Gourion proclama à Tel Aviv, capitale de l’Etat, parce que Jérusalem était encerclée et assiégée, la naissance de l’Etat d’Israël. Le pays fut immédiatement attaqué par 7 nations arabes comme les 7 nations qui s’étaient opposées à Josué, les 7 états cananéens ; coïncidence étonnante ! Ces Etats arabes représentaient plus de 40 millions d’habitants contre 600 000 juifs. Les prévisions des plus grands stratèges de l’époque étaient très pessimistes, tel le maréchal Montgomery qui donnaient trois jours à l’Etat d’Israël pour naître et pour mourir. Contre toute attente, l’Etat d’Israël survécut, parvint à repousser ses adversaires et à demeurer jusqu’à nos jours.

Soixante ans après, c’est un peuple, certes qui est revenu dans son pays, mais pauvre spirituellement, conscient que c’était là seulement qu’il retrouverait sa force. Il était parti plein de force et il revenait appauvri. C’est un peuple malade qui allait être rassemblé parce que la rédemption ne peut être assimilée à une simple libération politique. Le sionisme fut pour Israël une tentative de devenir comme les autres nations alors qu’il ne peut être semblable à toutes les autres nations. C’est en 1967, lors de la guerre des 6 jours que le sionisme atteignit son apogée. Puis en 1973, après la guerre du Kippour, le sionisme laïque entra dans une crise grave de sorte qu’aujourd’hui, on parle de post-sionisme comme si le sionisme d’hier était mort. En effet, pour atteindre son but, créer un Etat juif sur la terre ancestrale , le sionisme a dû payer un prix très lourd, celui d’un appauvrissement spirituel et culturel alarmant. Le sionisme laïque n’est pas seul responsable de cette situation: il est venu s’y ajouter l’aveuglement des religieux. On peut dire que si le sionisme fut une réussite sur le plan temporel, l’échec culturel est patent. Israël aujourd’hui souffre de cette influence opposée, de ce conflit entre les laïcs et les religieux. C’est un peuple à la recherche de son identité qui n’a pas de pire ennemi que l’oubli. C’est un conflit entre la mémoire, l’anti-mémoire, l’illusion et le mensonge. Le sionisme porte en lui sa propre contradiction, car c’est un mouvement de retour à la terre, mais il s’oppose aussi au retour d’Israël à son Dieu.

Conclusion

Néanmoins, nous sommes ici dans le cadre des accomplissements prophétiques, notamment celui de la prophétie d’Ezéchiel 37, où la résurrection d’Israël a lieu en deux temps. D’abord le rassemblement des ossements desséchés, ce qui a eu lieu et qui a été l’oeuvre du sionisme et deuxièmement le retour de l’Esprit. Aujourd’hui, le fait que le sionisme soit en crise est la preuve que nous sommes à la veille de cette 2ème étape de la résurrection d’Israël, la venue de l’Esprit Saint sur le peuple. Chaque nation a un temps fixé, comme Paul le rappelait aux philosophes d’Athènes. Seul Israël est éternel. Son élection, selon 1 Samuel 19 est indépendante de ses mérites. Certes aujourd’hui, 60 ans après sa création, Israël doute de son destin et l’humanité a une dette vis à vis d’Israël. Mais, au lieu de lui rendre cette Terre, on conteste ses droits, alors que le retour est inconditionnel. Le prophète Daniel notamment a prophétisé que le salut d’Israël viendrait quand sa situation serait désespérée. C’est pourquoi nous pouvons aujourd’hui annoncer à Israël que Dieu a encore pour lui des promesses qu’il réalisera et comme le prophète, les chrétiens évangéliques doivent se tenir devant Dieu en disant : « Esprit, viens des quatre vents, souffle sur ces morts et qu’ils revivent ».

Editorial du dernier numéro de Keren Israel (site web www.kerenisrael.ws)


{ 3 commentaires… lisez-les ci-dessous ou ajoutez-en un }

1 walter 12 juillet 2008 à 8 h 49 min

Esprit Saint, Esprit de lumière, vient éclairer le peuple Juif qui est entouré de ténèbres!
Afin qu’il se tourne vers son protecteur, l’Eternel des Armées, prions et intercédons pour nos frères Juifs, nous, qui vous aimons, nous qui restons fidèles à la Parole parmi les nations.

Ce commentaire est-il pertinent? +1 0 -1 0

2 Michel Guex 13 juillet 2008 à 23 h 24 min

Dans son premier paragraphe, le texte de J.-M. Thobois voit un sionisme terrestre à partir d’un rappel approximatif du texte de Ge 12.1.

Il dit : « Dieu parle à Abraham et lui demande de se mettre en marche vers le pays promis ». Or la Bible dit : « … dans le pays (la terre, selon la LXX) que je te MONTRERAI ». Cette terre n’est pas la terre PROMISE, mais la terre DE LA PROMESSE, celle où se réalisera la promesse, la venue du Christ : « Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit pour s’en aller au lieu qu’il devait recevoir pour héritage ; et il s’en alla, ne sachant où il allait. Par la foi, il vint habiter près de la terre DE LA PROMESSE comme [une terre] étrangère, demeurant sous des tentes avec Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse ; car il attendait la Ville qui a les fondements, de laquelle Dieu est l’Architecte et le Constructeur. » (Hé 11.8–9)
Cette Ville, c’est la Jérusalem céleste et non terrestre, ce que montrent clairement les v. 13 à 16 du même chapitre : « Tous ceux–ci sont morts selon la foi, n’ayant pas reçu les promesses, mais les ayant vues de loin et accueillies, ayant confessé qu’ils étaient étrangers et forains sur la terre. Car ceux qui disent de telles choses montrent clairement qu’ils recherchent une patrie. Et en effet, s’ils se fussent souvenus de celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu du temps pour y retourner ; mais maintenant ils tendent vers une meilleure, celle qui est dans le Ciel. C’est pourquoi Dieu n’a point honte d’eux, savoir d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une Ville. »

Dès lors, en prenant au départ un parti matérialiste, J.-M. Thobois ne peut pas quitter la terre matérielle et voir ce qu’avaient vu (de loin) Abraham et les prophètes : la Jérusalem céleste. Ou alors, l’auteur de l’épître aux Hébreux nous trompe-t-il ?!

Il n’y a pas deux espérances (« Un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés pour UNE SEULE espérance de votre appel. », Éph 4.4), pas deux buts (« je cours vers LE but pour … » Phil 3.14) et c’est cette espérance qu’avaient aussi les prophètes : « Et tous ceux–ci, ayant reçu témoignage par la foi, n’ont pas reçu la promesse, Dieu ayant eu en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas à la perfection sans nous. » (Hé )

C’est l’Œuvre de Christ, le salut et la Jérusalem céleste qu’ils ont prophétisé : « … duquel salut des prophètes qui ont prophétisé de la grâce qui vous était destinée se sont informés et enquis avec soin, recherchant quel temps ou quelle sorte de temps l’Esprit de CHRIST qui était en eux indiquait, rendant par avance témoignage des souffrances qui devaient être la part de Christ et des gloires qui suivraient ; et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux–mêmes, mais pour vous, qu’ils administraient ces choses, qui vous sont maintenant annoncées par ceux qui vous ont annoncé la bonne nouvelle par l’Esprit Saint envoyé du ciel, dans lesquelles des anges désirent de regarder de près. » (1 Pi 1.10–12)

Ils ont vu la Jérusalem CÉLESTE, celle qui dure pour toujours : « Et je ferai de celle qui boitait, un reste, et de celle qui avait été repoussée au loin, une nation forte ; et l’Éternel régnera sur eux, en la montagne de Sion, dès lors et à toujours. » (Mi 4.7)

L’Écriture montre DEUX Jérusalem, pas trois : « Car “Agar” est le mont Sina, en Arabie, et correspond à la Jérusalem de maintenant, car elle est dans la servitude avec ses enfants. Mais la Jérusalem d’en haut est la femme libre qui est notre mère. » (Gal 4.25–26)
Il n’y a pas autre chose à attendre : « Car nous savons que, si notre maison terrestre de la tente est détruite, nous avons un édifice de la part de Dieu, une maison qui n’est pas faite de main, ÉTERNELLE, dans les CIEUX. » (2 Co 5.1)

Dès lors, tout le texte est à revoir… y compris la traduction du texte d’Ézéchiel 37.9, qui est (selon la LXX, reprise par Darby) : « Esprit, viens des quatre vents, et souffle sur ces tués, et qu’ils VIVENT ! ». Celui qui n’a pas été « engendré d’eau et d’Esprit » (Jn 3.5) n’a jamais vécu, pour Dieu. Il ne peut donc re-vivre.

« Que celui qui a oreille comprenne ce que l’Esprit dit aux Églises » (Ap 2.7, etc)

Michel

Ce commentaire est-il pertinent? +1 0 -1 0

3 Pathy SITUAZOLA MAK 27 août 2008 à 14 h 45 min

Que l’Eglise entende ce son de la tromptette.

Ce commentaire est-il pertinent? +1 0 -1 0

Article précédent: Affaire Al-Dura : Proposition du CRIF pour une commission d’enquête internationale à minima

Article suivant: "Pourquoi je parle en langues", défense de la glossolalie