Pour l’ancien terroriste de l’OLP Walid Shoebat, la Bête dont parle la Bible est l’Islam

1 498 lectures, par Bible le 11 avril 2010 · 11 commentaires

dans la rubrique Eschatologie biblique, Signes eschatologiques, Terrorisme islamique

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Apocalypse 13:17-18 … la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six.

Leurs témoignages gênent la propagande islamiste, qui les accuse d’être instrumentalisés par la droite chrétienne américaine. L’un de ces ex-terroristes, Walid Shoebat, donne maintenant des conférences dans lesquelles il dénonce ses anciennes convictions.

Dans l’une d’entre elles, il affirme que certains manuscrits de la Bible mentionnent des caractères arabes à l’endroit où il est question de la « marque de la Bête », ou « 666″. Ces caractères seraient, selon lui, « bism’illah », « au nom d’Allah », ou ce qui orne le front des terroristes.


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1 jean weber 11 avril 2010 à 15 h 10 min

C’est une approche très intéressante….
Sachant néanmoins que bon nombre d’évènements sont des précurseurs de l’évènement final… mais un finira bien par l’être !!! Et comme celui-là est religieux… il est très très intéressant….

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2 Fabrice 12 avril 2010 à 12 h 42 min

Cette interprétation me semble plutôt tirée par les cheveux, d’autant que la langue originale est très vraisemblablement l’araméen et non le grec, ainsi que l’a démontré par des expériences scientifiques vraiment très convaincantes le pasteur Dave Bauscher:

http://www.aramaicnt.com/

Ce même pasteur (qui a également une solide formation scientifique) a aussi découvert des codes ELS dans la Peshitta (une des plus anciennes versions connues du NT et qui est écrite en araméen: http://fr.wikipedia.org/wiki/Peshitta)

http://www.biblecodedigest.com/page.php/418

Codes impressionnants trouvés dans le Nouveau Testament en araméen

Par R. Edwin Sherman

Le Rev Glenn David Bauscher est un pionnier avec une mission. Pendant de nombreuses années, il a été fasciné par l’idée que le Nouveau Testament original a été écrit en araméen (la Peshitta), non en Grec, contrairement à une croyance très répandue chez la plupart des érudits de la Bible. Si répandue est cette croyance que le Rev Bauscher doit faire face à un difficile challenge.

Bauscher est pasteur et ancien professeur de lycée avec une expertise en hébreu, grec, et araméen. Afin de répondre à la question « qui est venu en premier? », Il a assemblé un large éventail de preuves pour soutenir sa théorie et les a présentés dans son nouveau livre, « Rencontre avec le divin: Découverte du nouveau testament original » (Divine Contact: Discovery of the Original New Testament). Le site Web de Bauscher (en anglais) cite des extraits variés tirés de son livre, qui peuvent être lus par tous ceux qui souhaiteraient se faire une idée. Son approche visant à démontrer que la Peshitta est venu en premier inclut: (1) un certain nombre de très longs codes; (2) des « mosaïques » impressionnantes pour un certain nombre de mots clés ; (3) des inférences directes à partir du texte littéral du Nouveau Testament ; et (4) des comparaisons de nombres premiers.

Pour ce qui nous concerne, nous estimons qu’il n’est pas si important de démontrer que la Peshitta a précédé le Nouveau Testament grec, mais plutôt que des preuves claires d’encodage d’origine non humaine ont été découvertes dans la Peshitta. Rien de comparable n’a été mis en évidence jusqu’ici dans le Nouveau Testament grec. Bien que ceci semble tout à fait improbable, il est possible que le Nouveau Testament grec soit venu en premier, mais que Dieu a guidé ceux qui ont produit un Nouveau Testament araméen codé qui est à la disposition des chercheurs aujourd’hui.

Bauscher s’est livré à des tests intensifs afin d’étayer ses vues, et ses livres sont d’une lecture très intéressante.

Pour ceux qui douteraient des compétences de Bauscher en araméen, nous recommandons vivement la lecture de sa traduction interlinéaire araméenne-anglaise du Nouveau Testament qui est disponible sur son site Web.

La plupart des codes trouvés par Bauscher sont toroïdaux, signifiant qu’une fois que le texte original de recherche se termine, on continue la recherche avec une autre copie du même texte, mais qui est en même temps une copie différente, aussi longtemps que l’on parvient à trouver un code plus long en bon araméen. Tous les codes trouvés par Bauscher ont des sauts de lettres très grands, et s’enroulent autour du texte original de recherche plus d’une fois. Pour cette raison, il est vrai que s’il y avait ne serait-ce qu’une seule erreur (une lettre de différence) dans le texte de recherche, le code entier disparaîtrait.

http://www.aramaicpeshitta.com/peshitta.htm

« En référence à….l’origine du texte de la Peshitta, en tant que Patriarche et chef de la Sainte Église Apostolique Catholique Assyrienne de l’Orient, nous souhaitons affirmer, que l’Église d’Orient a reçu les écritures des mains des saints apôtres eux-mêmes dans l’araméen original, le language parlé par nôtre Seigneur Jesus Christ Lui-même, et la Peshitta est le texte de l’Église d’Orient qui nous est parvenu depuis les temps bibliques sans aucun changement ni révision. »

Mar Eshai Shimun

Par Grâce, Patriarche catholique d’Orient

Avril 5, 1957

Des exemples des codes les plus longs qu’il a trouvés sont décrits dans la colonne de droite de son site Web. Ils incluent un terme de 98 lettres trouvé en recherchant l’expression « la fin du monde ». Cette séquence de lettres contient: (1) un code de 93 lettres en hébreu, (2) un code de 77 lettres en araméen ; et (3) un code de 23 lettres trouvé en lisant un code en araméen en sens inverse. Les probabilités pour de tels codes entrelacés sont extrêmement faibles bien entendu. Elle sont, en fait, de beaucoup inférieures à 1 sur 18.8 milliards citée pour le code de 61 lettres mentionné dans l’article suivant.

Bauscher doit être loué pour avoir ouvert une nouvelle voie bien balisée dans le monde de la recherche des codes du Nouveau Testament araméen. Pour ceux qui seraient intéressés par l’étude de cette langue, la meilleure solution consiste sans doute à lire de façon régulière une version interlinéaire du Nouveau Testament araméen-anglais.

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3 tromken 12 avril 2010 à 13 h 18 min

Ce que dit ici Walid Shoebat n’est pas seulement absurde mais sert en plus l’ennemi qu’il croit pourtant combattre. Tout d’abord, dire que l’Islam développe une pensée qui est le contraire de la Bible, cela est bien une rhétorique digne des croisades catholiques. Les croisades d’ailleurs, tout comme l’inquisition, étaient sous-tendues par des impératifs politiques et financières. Cet homme s’est peut-être tourné vers le Christ, mais il s’est d’abord converti à la pensée gréco-romaine sur laquelle est fondée le christianisme américain et européen.
L’Islam est une thôra arabe, et il n’est pas autant éloigné que cela du judaïsme. Tout comme le judaïsme il ne reconnaît pas la messianité du Christ, mais il est loin d’être tout le contraire des intentions bibliques. Il s’arrête comme le judaïsme à la loi mais cependant, comme la loi mosaïque il prêche un jugement basé sur les récompenses et les punitions.
À quoi pourrait dont bien correspondre de nos jours le contraire du message du Christ ? Certainement pas au judaïsme ou à l’islam, pas même l’athéisme dont l’évolution se fonde aussi sur une ordonnance des lois qu’il croit, lui, seulement naturelles. Le contraire du message du Christ, c’est un autre message du Christ. Un message se servant de toute la phraséologie du NT pour établir que le Royaume des cieux un en réalité un royaume terrestre ; tel est le message des TJ par exemple, mais plus proche encore celui du christianisme européen qui annonce le retour du Christ sur Terre.
Quant à la soupe de grec et d’arabe de Walid Shoebat, c’est risible. L’Apocalypse fut probablement écrite en hébreux et traduite en grec dans le même temps. Quant à l’auteur, il est complètement baigné dans la tradition des prophètes juifs… Je ne vois pas ce que l’Arabe et Mohamed (survenu 6 siècles après) viennent faire là. À moins bien sûr de vouloir à tout prix servir la pensée occidentale plutôt que le Christ, et prouver coûte que coûte que le danger vient des arabes, alors qu’il vient du christianisme établi.
Quant à la bête, elle correspond au flux du pouvoir politique dans l’histoire, et la prostituée à son actualité, à l’époque c’était Rome, aujourd’hui ce sont les anglo-saxons, et désormais la Chine avec l’Inde qui lui font de l’ombre, se présentant comme une jeune et ravissante prostituée.
…/

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4 Thamis 12 avril 2010 à 16 h 33 min

Bonjour.
Voici quelques jours, depuis les brillants commentaires à ce sujet ici :
https://blogdei.com/index.php/2010/04/08/sarkozy-appelle-les-etats-unis-et-leurope-a-demander-la-reforme-de-la-gouvernance-mondiale
J’ai laissé tomber cette croyance, c’est pas pour la reprendre.
Pour reprendre l’expression de Nicolas l’islam n’est qu’une étoile amère.
Je pense néanmoins que l’intervenant de la vidéo est de bonne foi .
Il est tellement facile de tomber dans la paranoia ambiante que je ne lui jetterais pas la pierre.
Par contre je reste convaincu que l’islam doit encore prendre de l’ampleur avant de chuter (l’ogueuil précèdant la chute, « crise majeure » et destruction de certains lieux saints islamiques comme rapportés dans les hadith).
Un théologien eschatologue catholique à fait un parallèle interessant de l’islam avec la chute de Jérusalem en 70 rapporté par Flavius Joseph ici :
http://eschatologie.free.fr/ (chercher dans « L’islam selon l’eschatologie catholique »).
Bien entendu la source va en rebuter certains, de mon côté je « retiens ce qui est bon ».

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5 tromken 12 avril 2010 à 22 h 43 min

Intéressant en effet ton lien Thamis. Je vois dans son résumé succinct que l’auteur dit : « Dieu semble être en train de purifier l’islam de son orgueil, comme il l’a fait pour le judaïsme à travers l’outil des légions romaines en 68 ap. JC. Car telle semble être la clef de toute l’eschatologie catholique : Dieu apprend l’humilité aux hommes en vue de la Révélation de la charité, au temps voulu. »
C’est étrange comme les hommes peuvent prophétiser sur eux-mêmes sans vouloir l’admettre. Je m’explique.
Un peu avant le même auteur dit : « Dieu ne veut pas nécessairement le succès de l’Église ici-bas. Il veut le succès de son Évangile (donc de son Église sainte) pour l’éternité. »
Ainsi, l’auteur est d’accord pour concéder la fin du judaïsme ou de l’islam en vue, dit-il, de la Révélation. Mais il ne concède pas la fin de l’Église, aussi se doit-il d’identifier l’Église et l’Évangile comme une seule et même chose, fidèle ainsi à ses maîtres : Joseph de Maistre : « L’Évangile hors de l’Église est un poison. » Ou le Cardinal Daniélou : « Si nous séparons l’Évangile de l’Église, l’Évangile devient fou. »
L’auteur de l’Apocalypse avait pour lui l’audace de ne plus voir d’Église dans le Royaume des cieux. Aussi, la destruction du Temple de Jérusalem, ou la fin de l’Islam, et que sais-je encore… En somme, ces fins là, ces humiliations ponctuelles dans l’histoire sont-elles autant d’allégories d’une Fin définitive de tous les « ismes », de toutes les généralités.
Lorsqu’enfin l’Église aura disparu, l’Individu, l’être apparaîtra, et à ses côtés se manifestera l’Être-des-êtres, celui qui est, celui qui dit : « Je suis. » — Telle est la Révélation : la fin de toutes vérités générales. L’Islam et l’Église sont ici peu dissemblables. …/

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6 Thamis 13 avril 2010 à 9 h 24 min

Merci Tromken pour ton apport enrichissant.
Sur son site : http://eschatologie.free.fr/ , l’auteur, théologien catholique, tire une partie de son enseignement sur les fin dérnières des sommes théologiques de Thomas d’Aquin, j’ai vu quelques unes de ses vidéo et il laisse entrevoir pour l’église catholique une lente kénose puis une disparition quasi totale aprés une grande crise des religions avant l’avenement d’un « dernier » antéchrist sur fond de vide de Dieu dans le monde, il nous laisse le temps d’encore quelques générations avant la fin.
C’est interessant d’avoir le coup d’oeil complet et global des catholique sur les fin dérnières, individuelles ou collectives.
Dans tout les cas, même si l’on peut y glaner des infos interressantes, ce site à le mérite d’être clair sur toute la doctrine et les dogmes catholique .

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7 tromken 13 avril 2010 à 10 h 52 min

Je suis d’accord avec toi Thamis, il ne faut pas hésiter à lire de tout, sans craindre même les opposants, en mettant en question nos certitudes ils nous rendent service et nous permettent de creuser d’autant plus les dogmes que nous croyions comme éternellement stables. Quand tous nos dogmes sont brisés, nous avançons enfin vers la liberté : le Christ seul qui est toujours, lui, en mouvement — instable à cette raison figée telle une pierre tombale.
De toute façon la mort de l’église est inévitable, mais, ne voulant pas le reconnaître celle-ci s’en va souffler sur les dernières braises tièdes de ses doctrines humaines, inventant toutes sortes de prophètes et autres subterfuges pour sauver des meubles qu’elle ne sauvera pas.
Quand donc comprendra-t-elle que le feux tiédit toujours avant de s’éteindre ? Quant à celui qui est gravé, invisible dans notre âme, lui seul sera relevé. …/

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8 Thamis 13 avril 2010 à 14 h 08 min

Je suis d’accord avec toi Tromken sur l’avenir de l’église terrestre.
Je ne sait pas si c’est le lieu mais selon toi, que penser du dogme évangélique de l’enlevement de l’Eglise dans les air pré, post, ou mitribulationniste ?.

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9 tromken 14 avril 2010 à 8 h 32 min

Je ne vois nul par qu’il existerait une église terrestre destinée à mourir et une céleste destinée à survivre. Nul n’a besoin d’être enseigné aux cieux… nul n’a besoin d’églises… qu’est-ce la vraie fraternité sinon des « instants » de rencontre, non prémédités, ni calculés, ni organisés ?
Ce que le texte vise concernant « l’enlèvement », ce n’est donc pas l’Église mais « les vivants, qui seront restés ». Qui pourrait croire que Dieu sauvera un groupe parce qu’il est un groupe. Il ne s’intéresse qu’à l’Un, qu’à chaque-un, car Il sait fort bien ce que Kierkegaard affirma de la manière suivante : « La foule, c’est le mensonge ». Ce n’est pas une foule qui échappera aux dernières extrémités du monde, non pas une communauté, ni même une famille, ni même un couple — uniquement des individus que Dieu connaît par leur nom, dans l’intimité. Plaise au ciel que ces individus soient en grands nombre. Ce qui est difficile à croire, car où se trouve donc la foi sur terre ? Dans les églises ou bien dans un reste encore incognito que seul l’œil des anges peuvent discerner ? …/

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10 Thamis 14 avril 2010 à 14 h 22 min

Merci Tromken d’avoir partagé un peu de ton regard sur les choses à venir.

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11 Michel 15 avril 2010 à 10 h 12 min

Au Moyen Âge, Mahomet fut identifié à l’Antéchrist par des chrétiens, notamment par le pape Innocent III. Comme son nom peut se dire « Maometis » ou « Moametis » en grec, le calcul fut le suivant : MAOMETIS = 40 + 1 + 70 + 40 + 5 + 300 + 10 + 200 = 666[37],[38],[39]. Cette interprétation eut cours au moins jusqu’au XIXe siècle[40].
Notes recueillies sur WIKIPEDIA « La Bête de l’Apocalypse »

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