Les plaisirs égoïstes

"Maudit soit l'homme qui place une idole dans un lieu secret."

C'est écrit dans l'Ancien Testament. Mais le Nouveau Testament condamne tout autant l'idolâtrie. Tout ce qui passe avant Dieu et met un obstacle entre Dieu et son adorateur, entre le maître et son disciple est une idole à briser. Dieu est jaloux !

Dans l'Apocalypse chapitre 21 verset 8 : "Mais pour les lâches, les incroyants, les idolâtre, les meurtiers, les débauchés, ... et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de souffre qui est la seconde mort." Jésus a condamné celui qui ne vit que pour lui-même et qui n'est pas riche pour Dieu. Jésus a déclaré "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir".

Alors la pornographie (culte à l'image matérielle = idolâtrie), la masturbation (autoérotisme, exaltation de soi donc typiquement diabolique) , la convoitise passionnée (= adultère dans le coeur), les phantasmes (culte à l'image mentale = idolâtrie) sont autant d'idoles. Elles perdent leur panache quand on y réfléchit même si ces choses ne sont pas mentionnées clairement comme péchés.

Il s'agit d'impuretés.

Elles troublent, ce sont donc des choses mal propres, des choses impures dont on ne doit pas se souiller ou auxquelles on doit renoncer pour se présenter devant Dieu.

Ces tentations peuvent ressurgir même après le baptême ou le mariage ! Grâce à Dieu, nous pouvons les vaincre et les confesser comme péché et nous en abstenir aujourd'hui.

Ni la pornographie, ni la masturbation, ni les phantasmes ne sont clairement condamnés dans la Bible et certains diront "Ce n'est pas défendu, c'est donc permis" ce à quoi je rétorque avec mon ami l'apôtre Paul : "Tout est permis mais tout n'est pas utile, tout est permis mais tout n'édifie pas et je ne me laisserai pas asservir par quoi que ce soit."

Tout ce dont ont est esclave, tout ce qui est plus fort que nous, nous empèche de servir Christ comme nous devons le faire. Une seule chose à faire contre ce trio infernal qui ne le parraît pas : vaincre ! Mieux, triompher. "Tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde."

"N'aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde, car la figure de ce monde passe et sa convoitise aussi."

Je connais deux chansons françaises qui parlent des amours solitaires (L'amour de moi et Gentil coquelicot). Nous n'avons pas à aimer ces chants et encore moins les chansons paillardes qui banalisent et promeuvent le vice, la débauche et même les vices contre-nature et l'inceste. L'apôtre Paul disait des vices et perversions que ces choses ne devaient même pas être mentionnées et nommées parmi nous ! Nous devons donc sanctifier nos bouches et ne pas considérer l'église comme une poubelle. Toutefois il y a deux exceptions : La prévention et la confession des péchés les uns aux autres. Les uns aux autres oui mais pas à tous les autres. La prévention est délicate. Il ne faut pas la faire trop tôt ni trop tard. La confession ne doit pas être faite à n'importe qui et tenir compte de la faiblesse éventuelle de l'auditeur et du choix pertinent du destinataire.

Il est très humiliant de confesser à son conjoint ses égarements dans le X "soft". De même le plaisir sexuel solitaire peut se déguiser hypocritement comme un exutoire, un moindre mal, un entrainement, une découverte, une détente, un sport, un soin du corps.

Tout avouer à l'intéressé(e) demande tout un combat et une lutte intérieure parce que l'on a honte de l'avouer. C'est un gage efficace pour ne plus recommencer, ce sentiment culpabilité et de honte.

Ce qui engendrait avant la conversion un sentiment de frustration peut curieusement, après la conversion et quelques années de mariage revenir et présenter un nouvel attrait. Toutes sortes d'excuses et d'arguments fallacieux viennent alors édulcorer les pratiques troublantes. C'est un piège, on n'attire pas les mouches avec du vinaigre. Satan peu même nous faire éprouver même un niveau de satisfaction inimaginable. La seule solution, c'est de rompre complètement avec ces pratiques. Préférer l'amour de Dieu à 100 %. Délaisser, abandonner complètement ce "péché mignon" comme on dit dans le monde. Le condamner selon qu'il est écrit : Ne prenez point par aux oeuvres des ténèbres mais plutôt condamnez les !

Pour ce qui est du secret d'autrui, il ne faut jamais le divulguer mais laisser au pécheur le temps de confesser son péché (sans détailler les circonstances) avant de l'exclure de la sainte cène ou du ministère par exemple. Les scandales ne font du bien à personne. Celui qui dilvulgue le secret d'autrui se couvre de honte, perd son amitié et sa confiance et sa réputation à lui aussi est ternie ! Et je ne parle pas des remèdes pires que les maux, ni des trahisons, ni du pharisaïsme, ni des faux-prétextes, ni des règlements de compte, ni des vérité approximatives qui sont autant de mensonges colportés avec intension de nuire.

Il y a des choses à dire et d'autres à taire.

Il est nécessaire que les témoins disent la vérité mais il est nuisible de colporter des ragots (celui qui parle sans discernement, sans avoir été témoin ou auditeur de témoin est un colporteur de ragot !) Cela, je l'ai vécu douloureusement dans mon église, où apprendre l'adutère d'un ami au dessus de tout soupçon m'a souillé la conscience comme si c'était moi !

Faisons que notre église soit un quatier Jérusalem et non le dépotoir de la Géhenne !

A bon entendeur ... Salut !

Christophe