Qui se cache derrière le drapeau européen ?

3 lectures, par christian PF le 1 mai 2007 · 70 commentaires

dans la rubrique Europe

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Sans avoir besoin de lancer un sondage, il est probable que bien peu de citoyens appartenant à l’U.E. (anciennement la C.E.E.) connaissent l’historique du choix du drapeau Européen et la nature de l’inspiration de son auteur, un strasbourgeois, Arsène HEITZ, travaillant au service du courrier du Conseil de l’Europe, qui à lui seul a conçu une vingtaine de projets sur les 101 présentés entre 1950 et 1955! « C’est à moi qu’on a demandé de dessiner le Drapeau de l’Europe. J’ai eu subitement l’idée d’y mettre les douze étoiles de la Médaille Miraculeuse de la rue du Bac, sur fond bleu, couleur de la Sainte Vierge. Et mon projet fut adopté à l’unanimité, le 8 décembre 1955, fête de l’Immaculée Conception. »

Ces aveux, du créateur même du drapeau européen, ne peuvent que conforter une signification qui ne soit ni d’inspiration maçonnique, ni ésotérique, ni technocratique, mais bel est bien inspirée par l’église catholique romaine. Les douze étoiles ne correspondaient pas, à ce moment-là, au nombre des nations. Le Parlement Européen était «conçu pour» douze nations, mais le drapeau de l’Europe est le drapeau du « Conseil de l’Europe », et ce Conseil n’a jamais comporté douze nations : il en a comporté successivement six, neuf, puis quinze… et actuellement 32. Les discussions, réunions, commissions et sous-commissions furent innombrables, pendant plus de cinq ans, de 1949 à 1955. Finalement, c’est le 8 décembre 1955 que le dessin de M. Heitz fut retenu… à l’unanimité !

En effet, les douze étoiles n’ont rien à voir avec le nombre des nations tel qu’on a pu le croire à une époque mais fait directement référence aux douze étoiles de  » la médaille miraculeuse de Notre Dame  » de la rue du Bac à Paris. Evidemment, il fallait éviter d’évoquer la signification religieuse des douze étoiles et du fond bleu, en vertu de la sacro-sainte laïcité.

En 1950, c’était M. Paul M.G Lévy qui était le premier Directeur au Service de Presse du Conseil de l’Europe. C’est donc lui qui fut chargé de faire aboutir le projet de Drapeau. Cet homme très cultivé ne savait pas dessiner. Mais il connaissait M. Arsène Heitz, homme très simple, employé au service du courrier, mais très artiste pour peindre et dessiner. Tous deux étaient de bons catholiques.

M. Paul M.G. Lévy avait une réunion de 3 jours, fixée aux 7, 8 et 9 décembre, pour faire adopter tout un ensemble de projets. Tous les documents sont datés du 9 décembre, puisqu’on signe l’ensemble à la fin de la réunion. Mais tout alla si vite et si bien que cette assemblée termina son travail le 8 décembre, jour où furent apposées les signatures particulières. Et en sortant de la salle, le gendre de Paul Claudel poussa du coude M. Lévy en murmurant: «Mais c’est aujourd’hui la fête de la fête de L’immaculée Conception! » Et tous deux ont retrouvé sans le vouloir le fameux introït du 15 août : « Un signe grandiose est apparu dans le ciel, une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de 12 étoiles. » (Apocalypse XII, 1). Arsène Heitz, lui, homme simple, parlait des 12 étoiles de la Médaille Miraculeuse. M. Lévy, professeur d’économie politique, parlait du chapitre 12 de l’Apocalypse.

Le drapeau a été officiellement présenté au public le 13 Décembre 1955… Le 13 Décembre, à (6 + 6 + 6) ou 18 jours de la fin de l’année, est la fête de Sainte Lucie, Lucie signifie « lumière » en latin. Sainte Lucie fut fêtée dès le Moyen Age en Scandinavie, sur sa tête repose une couronne de bougies allumées (elle porte des lumières), ce qui lui laissait les mains libres pour transporter mets et boissons et éclairer son chemin la nuit (là encore en portant une torche, elle porte la lumière).

Les apparitions de la vierge, rue du Bac.

Les fameuses étoiles européennes sont donc la reproduction de celles figurant sur la médaille miraculeuse de Notre-Dame, emblème de la chapelle du Sacré-Cœur de Jésus construite en 1815. Ici, au 140, rue du Bac (Paris-7e), Catherine Labouré, une fille de paysans de 23 ans entrée dans les ordres, aurait par trois fois vu la Sainte Vierge en 1830. Marie lui aurait demandé de faire réaliser une médaille la représentant entourée des douze étoiles citées dans l’Apocalypse. Catherine Labouré aperçoit le 27 novembre 1830 une apparition de la Vierge, debout, les pieds posés sur un globe terrestre, où s’agite un serpent de couleur verdâtre. La Vierge avait le pied posé sur le serpent. Elle dit : « Cette boule représente le monde entier, la France, chaque personne en particulier. » La Vierge tenait entre ses mains un globe plus petit surmonté d’une croix d’or. Tout à coup les doigts de ses mains se remplissent d’anneaux porteurs de diamants qui jettent des rayons de lumière de tous côtés.

Le contexte historique de la médaille de la Rue du Bac.

Les apparitions de la Vierge s’inscrivirent dans un contexte bien particulier, qui s’apparente plus à une reprise en main directe par le prince de ce monde qui voit la domination sans partage, pendant plus mille ans, de « son » église être battu en brèche spirituellement, d’abord par la réforme protestante, puis au XVIII siècle par le réveil méthodiste de John Wesley. Auxquels il faut rajouter les évènements révolutionnaires français du début du XVIII siècle qui jetèrent l’Europe dans un grand chaos. En France on assiste à la destruction des cathédrales, des églises et des couvents. Partout, écrit Châteaubriand, on peut apercevoir les ruines des églises et des couvents; les hommes, d’une certaine manière, se divertissaient à se promener sur de telles ruines. Tout l’épiscopat, ajoute Montalembert, se trouve en persécution, les prêtres sont envoyés à la guillotine ou exilés. Les révolutionnaires cherchent à convaincre les hommes que la religion est une folie, une erreur, qui se base sur l’ignorance et sur la superstition. La vague révolutionnaire alla jusqu’à chasser le pape de la ville éternelle, siège séculaire du vicaire de Rome. Le 24 novembre 1848, portant le « Saint Sacrement » sur son cœur, Pie IX fuyait de Rome pour sauver sa vie dans l’exil et ne pas priver l’église de son chef. A Rome la révolution chantait victoire : on proclama la république, le gouvernement fut confié à un triumvirat. “Le peuple est l’unique maître”, hurlait la foule devenue féroce. C’est dans ce contexte catastrophique que « Marie » apparut plusieurs fois au XVIII siècle afin de sauver « son » église, il y a urgence car l’église catholique romaine est en passe de s’effondrer.

Tandis que le pape exilé observait de la forteresse de Gaète cette terrible situation, le cardinal Lambruschini se présenta à lui en disant : «Saint Père, Votre sainteté n’assainira de nouveau le monde qu’en déclarant l’immaculée conception de Marie comme dogme de foi. Le 2 février 1849, de Gaète il adresse aux évêques catholiques la lettre encyclique «Ubi Primum», dans laquelle il ordonne que partout on élève de ferventes prières et que l’on prépare ce qui est nécessaire pour la solennelle définition de « l’Immaculée Conception de Marie ». Plus de 500 évêques, cardinaux, patriarches répondirent au Saint Père qu’ils attendaient avec anxiété le jour de la définition dogmatique de l’Immaculée Conception. L’épiscopat répondit : «Parle, oh! Pierre, par la bouche de Dieu, et nous écouterons humblement». Où est le pape là est l’Eglise et la forteresse de Gaète devint une nouvelle Rome chrétienne. Des millions de cœurs s’unirent en prière et s’adressèrent à l’immaculée conception pour sauver le Pape exilé, pour anéantir les phalanges des ennemis de l’Église.

Le 12 avril 1850 Pie IX retourna à Rome. Aux salves s’unissait la jubilation de la population qui criait ses vivats. Le Capitole, la Coupole de Saint Pierre et toute la ville était en liesse. Ce changement subit Pie IX l’attribua à celle qu’il avait appelée en aide dans la forteresse de Gaète; et se convainquit que le dogme de l’immaculée conception était ce remède que Dieu avait ordonné pour notre époque. Et finalement le 8 décembre 1854, en présence de 200 évêques, Pie IX lui-même dans la basilique Saint-Pierre posait sur le chef de Marie la couronne sans tache, définissait le dogme catholique de l’immaculée conception. Le règne du Christ Roi s’acheva et commença celui de la « Reine du Ciel ».

On ignore souvent que les apparitions de la Chapelle de la Rue du Bac ont préparé également les 18 (3 X 6) apparitions de Lourdes en 1858. « La dame de la grotte m’est apparue telle qu’elle est représentée sur la médaille miraculeuse » en disant « je suis l’Immaculée Conception » a déclaré Bernadette qui portait sur elle la médaille de la Rue du Bac. Un immense mouvement de foi maritale s’en suivit en France.

Le 8 décembre 1854 prépara le 18 juillet 1870. Après le dogme de l’Immaculée Conception, devait venir le dogme de l’infaillibilité du pape. Et ainsi l’immaculée conception anéantit l’hérésie de ceux qui ne reconnaissent pas une telle infaillibilité, elle fit en sorte que le prisonnier du Vatican devint le centre autour duquel gravitât le monde; et il fut le promoteur principal du renouveau catholique. Le maître reprit fermement les rênes des destinées humaines en Europe avec tant d’autorité qu’il poussa son audace jusqu’à en imprimer sa marque sur l’étendard européen. Il est évident que c’est la « Vierge Marie » qui sauva du naufrage l’église catholique romaine au XVIII siècle, sans elle aucun renouveau spirituel catholique n’eut été possible.

Il conviendrait maintenant de définir, qui se cache exactement derrière l’image pieuse de cette « Marie » de la Rue du Bac, se tenant debout sur un serpent et porteuse d’une lumière qui rayonne de ses mains…


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1 do 2 juillet 2009 à 0 h 36 min

c’est ce qui me permet encore d’espérer que l’Europe et la France se relèveront, car pour le moment, elles sombrent dans quelque chose que je crains terrible. Peut-être est-ce le seul moyen pour que les gens reviennent à la vérité, quand la réalité s’imposera à eux et les sortira de leurs illusions. Car c’est une illusion de croire qu’on va pouvoir continuer à vivre comme ça, sans Dieu. Ce continent déchristianisé, où l’égoïsme et l’orgueil règnent en maîtres, ne peut que craquer. Et il le fait. Seule la perception de l’amour de Dieu et de l’éternité de la vie peut nous donner envie de nous mettre au service des autres, qui sont nos frères et qui sont précieux, même les bébés qui arrivent trop tôt, même les malades mentaux, même les pires humains. Seule la confiance en Dieu peut nous sauver.

2 Golan 21 juin 2009 à 10 h 15 min

"Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément" Boileau, Art poét.,I.

Peux-tu en quelques mots résumer ta pensée? Merci. Golan

3 Milti 9 juin 2009 à 11 h 15 min

@ Ovide,
Orange mécanique? Tiens donc..
Tu sais, cette musique ne me fait pas vibrer et pourtant j’ai su vibrer sur une sorte d’Internationale, mais cette musique-ci, je ne sais pas mais rien de tel.. c’est grave Docteur?

Peut être après tout existe-t-il aussi des inconscients moins collectifs que d’autres..
mais je t’avoue que cet hymne ne me fait pas ces effets que tu décris je t’assure, je te dirais que la "Marche Turque" de Mozart oui, d’ailleurs c’est la sonnerie de mon téléphone.
De même ce qui est donné pour être le visage de Jésus ne me fait pas plus d’effet. J’ai presque honte de te l’avouer tellement je crois comprendre qu’il semble normal que cela soit vibrant pour quelqu’un à la sensibilité normale. Et surtout ne me rétorque pas que tu comprends que je n’y sois pas sensible pour les x ou y raisons habituellement avancées par les habituels stéréotypes que l’on se contente de balancer quand on ne peut mettre quelqu’un dans une case qui nous semble lui devoir être normalement dévolue. hé bien ces stéréotypes balancés à tout bout de champ je m’en balance justement; car tu constateras que généralement ils empruntent la circonférence du cercle de l’inconscient collectif de ceux qui les émettent. Tout ce qui n’entre pas dans cette mesure cerclée est considéré comme non existant dans la norme : la norme étant la surface considérée). Ainsi donc si je ne réagis pas à cette musique censée me faire réagir on dira il y a certainement des raisons liées à mon background. Mais dans ce sens aussi, si tu dis à MJ que tu reconnais toi même ne pas être étranger à l’obsession dont elle relève l’existence, je pourrais dire que vue ton détour par la case "orange mécanique" et le genre littéraire qui est le tien notamment dans ton œuvre intitulée "l’Art d’aimer", je pourrais dire que cela était couru d’avance! mais remarque bien que je m’en garderai. Car c’est idiot…

Récemment un ami m’a dit que j’étais iconoclaste; je suppose que le fait que je ne voie ni ne ressente la même chose que les autres inconscients collectifs à la vue de cette vidéo y est pour quelque chose..

mais j’ai malgré tout du mal à saisir cette phrase :
""mais la beauté extraordinaire de ce visage exerce néanmoins ce charme étrange qui fait que dans l’art et dans l’inconscient le visage de Jésus-Christ est souvent une copie de ce suaire.""
Là encore ce n’est pas si évident pour moi : je ne Le vois pas ainsi je pourrais commencer à m’inquiéter..
Mais je crois aussi qu’humainement Jésus n’avait rien pour plaire, aucun charme. De façon physique, à mon avis cette phrase n’aurait son plein sens que dans un cas de transfiguration lors d’une extase contemplative de Sa face surtout maintenant que Christ est Glorifié; là Il apparait Magnifique, Rayonnant très Beau en tout cas cette beauté n’est pas en rapport avec ce visage que reproduit de Lui l’iconographie traditionnelle reprise par les films religieux. Et parfois j’ai eu la surprise de l’y voir représenter avec les yeux bleux : un vrai Européen quoi!
Et je crois bien que cette iconographie a réussi la même prouesse que Kubrik sur l’imaginaire collectif de beaucoup d’"inconscients"…
Mais ton appréciation de cette image sur le holy flag ne serait elle pas un peu sentimentale? Je pense que l’émotivité a un grand rôle dans ces choses ;par exemple lors de la projection du film sur la Passion de Mel Gibson qui était parait il insoutenable, il semblerait que pas mal de gens aient pleuré par empathie mais Christ n’est plus sur la Croix et je ne crois pas que ce sont des larmes d’empathie qu’il aurait souhaité de la part des foules mais plutôt des larmes de repentance sur leurs péchés. Mais par sentimentalisme bcp ont pleuré parce que le film était fait pour cela aussi ; mais après la vie a continué son cours..jusqu’au prochain film religieux émouvant.
Moi j’ai pleuré quand j’ai vu Quo Vadis mais ne vas trop vite imaginer ce que ça signifie car moi-même je ne me souviens plus trop de ce qui m’a remuée exactement.. peut être les flammes du bûcher des martyrs, va savoir …
Pour en revenir à la vidéo je n’ai donc contrairement à toi aucun malaise en le regardant; il ne m’interpelle pas particulièrement.

Plus loin tu parles du choix de l’UE pour cette musique en embrayant très vite sur Dieu, au fait que son dessein soit d’ aboutir à former un seul peuple. Je suppose que tu veux dire que ceux qui sont à l’origine du choix de cet hymne pour l’UE ont eu peut être le dessein de parvenir à réaliser eux aussi une grande Europe au peuple unifié politiquement à défaut d’avoir un langage unique. C’est très possible et vraisemblable.
Cependant sur la comparaison avec Dieu, crois-tu qu’Il veuille unifier l’ensemble de ceux qui ont cru en Lui de cette façon sous une bannière visible ?
Il veut certainement que ceux qui se réclament de son peuple parvienne à l’unité de la foi. Mais tous y parviendront -il ? car cette unité là n »est pas une unité selon nos critères, mais dans la foi transmise au saints une fois pour toute afin d’emmener son peuple à maturité dans la connaissance du Fils de son amour; et cette foi là est déjà définie et a tout en elle pour nous permettre de vivre dans l’attachement à Dieu dans le but d’entrer en possession des biens précieux : cet héritage qu’il nous a promis et qui n’est pas de ce monde.
Et cette foi ne ressemble en rien à ce qui est de la nature humaine car tout le monde a la foi, sinon on ne pourrait pas s’asseoir sur une chaise car comment croire qu’elle pourrait nous soutenir? Et même en plaçant cette foi en Jésus, tu admettras que bcp émettent leur cahier des charge perso définissant une sorte de foi à la carte sans tenir compte forcément des avertissements des épîtres des apôtres qui ont certainement leur raison d’être.

Mais si Dieu a comme dessein d’unir son peuple dans le sens que l’on croit généralement au motif que Jésus a prié une telle unité en Jean 17, je crois qu’il ne faut surtout pas perdre de vue que ce peuple Il va d’abord le séparer du monde puis séparer en lui-même au niveau des alliages différents : c’est le principe qui caractérise Dieu il a tout au cours du temps, toujours séparé son lot à lui en le mettant à part; sur une foule il se préserve un reste :c’est le principe des deux portes :la large et spacieuse et l’étroite et resserrée.
Ce principe est à l’œuvre dès le commencement et n’a jamais cessé et il présidera avec force dans les derniers temps :
le peuple de Dieu uni dans la foi sera un peuple qui aura été "séparé de" tiré hors de, sorti de; il aura connu un tri par lavage successif dans le but d’obtenir quelque chose qui résiste au feu , puis de là il aura connu un triage dans le but de voir paraitre l’or le plus fin. Ce qui ne veut pas dire que ce que parmi ce qui n’est pas destructible par le feu il ne se trouvera que de l’or. Mais je crois que si Dieu cherche à obtenir une poignée d’or fin, il ne va pas s’arrêter à qq chose de rapprochant sous prétexte qu’il n’ a pas prévu que des vases d’or dans sa réserve d’ustensiles.
Et en dehors du bois, du chaume, et du foin qui sont détruits par le feu, il y a aussi le fer l’étain le bronze l’argent et l’or. Tous ces métaux sont utiles et résistent à la destruction du feu mais si Dieu chercher de l’or fin doit-il s’en contenter? Certainement pas puisque même les hommes savent la valeur de l’or par rapport à celle de l’argent et c’est Dieu qui les a créé avec des valeurs différentes pour figurer aussi des choses dans son plan ; l’or et l’argent n’ont pas la même utilité et ne sont pas uniformes, Dieu ne l’a pas voulu ainsi ;
et il en est de même pour nous mais nous sommes exhortés à chercher à devenir des vases d’or fin c’est vers cela que tend notre appel à la vocation céleste en Jésus Christ, être ainsi de ceux qui iront partout avec l’agneau en étant de ses premiers fruits. Ce n’est pas de l’élitisme c’est l’appel de Dieu à ne jamais niveler notre marche avec Lui par le bas. Ceux qui sont enseignants savent que ce sont souvent ceux des élèves qui vont viser 20 qui atteindront au moins 16.

Il arrive que nous nous enfermions parfois dans des concepts erronés :l’unité n’est ni l’uniformité ni le rassemblement de tout ce qui existe sous la même définition. De même, je pense que le peuple de Dieu n’est pas appelé à être uniforme selon la pensée de Dieu; de toutes façon il ne le pourra pas, les choses sont ainsi faites; c’est comme dans une course où le principe est au moins d’aller jusqu’au bout sans s’arrêter et en courant selon les règles. Mais on admettra que dans la course il n’y a pas que des premières places il y a autant de places que de coureurs. De même dans la maison du Seigneur il y a bcp de demeures qui ne se ressemblent certainement pas; et je ne crois pas du tout que tout le monde il sera ensemble dans le même lieu et à la même distance : le ciel et la terre que le Seigneur créera seront suffisamment grands pour permettre au Seigneur de récompenser chacun comme il se doit, les choses sont écrites sur les Livres pour cela.

De même, si le Seigneur n’a qu’une Vigne, je puis très bien comprendre qu’en tant que Vigneron il choisisse de grappiller d’abord les prémices de ses fruits qui sont arrivés à maturité au temps où il descend visiter sa Vigne, avant de procéder aux vendanges normales puis enfin envoyer cueillir les tardives sans pour autant qu’on puisse parler d’une division ou morcellement de la vigne.
Le principe de Dieu a toujours été le tri, le choix, la mise à part pour le rassemblement final de son lot à Lui.
Il a pris Adam et l’a mis dans un jardin particulier. Puis il a pris la semence de Seth de préférence à celle de Caïn; puis de Noé (10è depuis Adam) il a pris Sem; mais de la descendance de Sem il n’a pris que Abram (10è après Noé); de Abraham, il n’a pris que Isaac. D’Isaac il n’a pris que Jacob, de Jacob il a pris Juda pour en extirper une racine: David, de laquelle racine allait naître le rejeton dont parle Esaïe 11; et ainsi on arrive au Seigneur Jésus-Christ qui s’est acquis à Dieu un peuple une nation sainte par son sacrifice sanglant. Mais ce peuple aussi connaitra un tri en son sein.

Tu sais Ovide que Jean a été surpris lorsque l’ange lui a montré la Prostituée et tu te doutes certainement pourquoi il était surpris de la voir ivre du sang des saints. Car la Prostituée aussi fait partie de ce qu’on peut appeler le peuple de Dieu, de ceux dont Dieu dira pourtant qu’il ne les a pas connu alors qu’ils ont agit souvent de tout leur cœur pour Lui et en son nom; ou encore de ceux qu’il vomira et que je sache on ne peut vomir que ce qu’on a tenu dans sa bouche un temps.
Une prostituée est une femme qui vend sa virginité au premier venu et on ne peut vendre que ce qu’on a eu un temps. Dans l’AT tu vois que Jérusalem et Samarie ces 2 sœurs Ohola et Oholiba se sont conduites comme des prostituées (Ezéchiel 23), et pourtant elles appartenaient au Seigneur tu n’en douteras pas j’en suis sûre. Comme quoi, appartenir au Seigneur n’immunise pas contre le risque de prostitution, d’où tous les avertissements contenus dans la Bible à l’adresse des chrétiens et non du monde,
car Dieu s’est créé un Jardin où il s’est réservé un arbre ( le premier Adam) mais de cet arbre il a pris une semence de laquelle il a pris un plant, de ce plant il a tiré une vigne (cela aurait pu être un figuier ou un cèdre voire un olivier mais c’est une vigne) qu’il a protégée et arrosée avec soin pour en préserver des sarments. Malheureusement certains sarments bien qu’ayant été attachés au Vrai Cep qu’Il est, ne donneront pas de fruits et connaitront le feu. Mais d’autres qui auront porté du fruit connaitront une autre finalité que le feu mais parmi d’entre eux, il y aura néanmoins une grappe qu’Il cueillera d’abord comme prémices de Ses fruits (dans l’offrande c’est la meilleure part si nous regardons les prescriptions de l’ancienne alliance).
Oui décidément Ovide je crois que le principe de Dieu sans lequel l’unité n’a aucun sens,c’est la séparation et le tri jusqu’au bout, et pour Lui "unité" n’est pas égal à "uniformité"
il y a un seul Corps comme une seule Vigne; mais de même que certains membres du corps peuvent être retranchés et jetés dans la Géhenne et que d’autres peuvent tout en étant dans le corps ne pas avoir la même santé, tous les sarments attachés au Cep ne donnent pas forcément de fruit et parmi ceux donnant du fruit, tous ne sont pas appelés à donner le même jus qui va fabriquer le même vin. Toi tu me diras que les vendanges tardives donnent du bon vin mais je te dirais que tu devrais goûter au vin nouveau d’Alsace lorsqu’il parait c’est pur un délice pour le palais.

Il peut être difficile d’accepter l’idée du tri comme pédagogie de Dieu sur son peuple, mais je ne crois pas que la Prostituée dont parle Jean sera constituée de gens qui n’ont pas servi Dieu avec amour car la Bible ne laisse pas vaiment croire cela.
Aussi une grande unité des chrétiens conduite par Dieu à la fin des temps du type de celle que pourrait singer le monde et son anti christ, je n’y crois pas trop que cela devrait concerner celle que Dieu se prépare; je crois plutôt que Dieu la sépare de plus en plus de façon radicale et cela fait aussi partie de sa préparation.. car elle ne va pas revêtir une robe "blanc cassé" enfin je ne crois pas..

4 Golan 9 juin 2009 à 9 h 02 min

J’ai évidemment aussi visionné la vidéo proposée par Ovide. A mon humble avis, c’est de la pure "récup". Exactement ce que nous ne devons pas faire, sous peine de voir un jour la croix gammée au centre des étoiles.

Revenons aux sources: douze étoiles=douze picots, et puis basta!

Quant à la soi-disant obscénité des explications de Rosart, n’oublions pas que l’obscénité n’est jamais dans l’objet mais dans le regard qu’on porte sur lui.

Golan

5 Ovide 8 juin 2009 à 20 h 44 min

@ MJ

C’est vrai. Moi même je ne suis pas étranger à cette obsession. Mais, sans provocation, c’est aussi un peu flatteur pour elles, non ? Il faut croire que Dieu a câblé ainsi le cerveau d’Adam ; il a mis aussi dans sa conscience le commandement de garder ces choses privées. Autrefois on appelait cela de la bienséance. Paul doit en parler quelque part. Lorsque le Seigneur paraîtra nous serons délivrés de toutes ces questions, homme ou femme notre âme sera par rapport à Lui une servante sans complexes.

Ovide

6 Ovide 8 juin 2009 à 20 h 15 min

@ Milti,

Eh bien, ça se rattache un peu à l’époque ou encore non-chrétien j’éprouvais un certain plaisir à regarder le film de Kubrik : "Orange Mécanique". Ceux qui connaissent se rappellent que le héros, passionné de Beethoven, après avoir subi un traitement scientifique pour le guérir de sa violence perverse et gratuite, ne peut plus écouter cette musique sans éprouver des nausées insupportables. En un sens Kubrik a réussi la même chose vis-à-vis du spectateur : je ne peux plus écouter la 9° sans penser à son film.

L’UE a choisi cet hymne qui remue vraiment quelque chose de profond dans la conscience collective, le désir divin de former un seul peuple ; car c’est bien là ce à quoi Dieu veut aboutir au terme de l’histoire. Il y a comme çà des musiques inspirées qui semblent faites pour porter un message grandiose, mais qui hélas a été en quelque sorte souillé par autre chose. Je suppose par exemple qu’un ancien communiste ne peut pas entendre l’Internationale sans tressaillir toujours un peu, et même s’il n’a jamais été communiste ; cependant le chrétien ne peut pas la chanter librement. L’hymne à la joie me fait un effet semblable

L’auteur de la vidéo a évidemment monté cela de toutes pièces : il a inventé cette apparition d’un visage sur le drapeau. Mais il l’a fait en utilisant un autre élément bien troublant : le suaire de Turin. Que cette relique soit un fabrication du moyen-âge c’est certain ; mais la beauté extraordinaire de ce visage exerce néanmoins ce charme étrange qui fait que dans l’art et dans l’inconscient le visage de Jésus-Christ est souvent une copie de ce suaire.

J’éprouve donc devant cette vidéo, comme d’autres, un certain malaise, et c’est sans doute le but que s’était fixé l’auteur. Mais sans le savoir il a peut-être aussi anticipé quelques ingrédients qui entreront dans la recette de la séduction générale qui doit venir, et qui atteindrait même les élus, s’il était possible.

Ovide.

7 Milti 8 juin 2009 à 17 h 41 min

et toi tu en dis quoi Ovide de ce holy flag?
partage un peu si tu veux bien l’objet de ta perplexité; cela peut être intéressant..
M

8 MJ 8 juin 2009 à 13 h 34 min

Bonjour Ovide,

Ne soit pas choqué ou choquée, tu touches là une obsession des chrétiens : LA FEMME.

Que ce soit sa place dans l’église, dans le couple, dans la société, dans sa symbolique physique ou morale, les chrétiens passent plus de temps à réfléchir et surveiller les femmes qu’à servir Dieu.

Heureusement notre Seigneur est grand :

Psaume 68.11 ou 12 selon les versions : "Le seigneur dit une parole et les messagères de bonnes nouvelles sont une grande armée"

En Christ
MJ

9 Ovide 8 juin 2009 à 12 h 16 min

Ces "cochonneries" conviennent-elles vraiment à un site évangélique ? je ne veux pas dire que l’anatomie soit une science impure ; mais l’usage qui en est fait ici est obscène.

Je vous propose plutôt une vidéo un peu déroutante et qui en laissé plus d’un perplexe :

europeennes.blog.lemonde….

Ovide

10 Golan 8 juin 2009 à 11 h 29 min

Encore un lien qui permet d’accéder à des informations qui éclairent les douze étoiles:

Ces douze étoiles du drapeau sont de fait sur la façade occidentale des cathédrales consacrées à Notre Dame (dans la rosace-vulve).

Leur présence à cet endroit permet alors de les interpréter dans un cadre plus élargi que celui un peu "étriqué" d’une unique lecture de la Bible des Chrétiens.

Cela permet aux athées qui sont nombreux en Europe de s’y retrouver aussi, et de conforter ainsi le nécessaire concensus.

Si les pères de l’Europe n’ont vraisemblablement pas voulu, pour leurs douze étoiles, cette place privilégiée sur nos "temples", en les choisissant par l’entremise de la main innocente de Heitz, ils ont fait oeuvre de génie. On doit leur en être reconnaissant et ne pas leur préter des intentions partisanes au bénéfice d’une confession particulière, fut-elle "catholique", c’est-à-dire universelle autoproclamée.

Fraternellement. Golan

11 Alice BONVIN 7 juin 2009 à 18 h 40 min

je trouve la construcction de l’union européenne FASSINANTE
et c’est surtout grace aux créateur que cela a commencé …

12 Golan 7 juin 2009 à 18 h 27 min

Pour Jean Yves,

Pour qu’il n’y ait pas de malentendu, je précise:

Pas d’obsession sexuelle dans l’utilisation des formes et proportions du corps de la femme pour réaliser l’enceinte, (en l’occurence une cathédrale), où se déroule un rite (quel qu’il soit).

Mais plutôt la recherche de l’efficacité maximum. En adoptant les formes qui donnent la vie, on se garantit ipso facto que le rite de création (au sens premier de "mise en ordre") qu’on met en oeuvre à l’intérieur sera pleinement opérant. Cohérence entre forme et fonction garantit efficacité, beauté et pérennité. (Voir Claude-Nicolas Ledoux).

L’obsession sexuelle qu’on pourrait déceler là-dedans ne résiste pas à l’analyse un peu approfondie du problème.

La vénération que l’Eglise catholique porte à sa Notre Dame par l’intermédiaire du dessin de la médaille miraculeuse, donc d’une vulve, est en fait un des moteurs qui font que l’humanité se reproduit et se multiplie. Et c’est très bien ainsi.

Quand on reprend les symboles à leur base on entre plus vite dans leur appréhension et on risque moins de "divaguer". C’est ce que j’entends par "reprise en main de nos symboles".

Fraternellement. Golan

13 Jean Yves 28 mai 2009 à 18 h 04 min

OK Golan,
Disons qu’il y a la version officielle catholique vaticane (je connais trop bien) et le sens caché découvert par Maurice Rosart.
Les obsessions sexuelles (suite à l’idolâtrie mariale surtout) du catholicisme romain sont bien connues (ou devraient l’être).

Salut Fred2,
Nous sommes d’accord.
Suis breton émigré en "sud-sud Bretagne"!
Seras-tu à "Kemper",3ème semaine d’août?
A galon…

14 Golan 28 mai 2009 à 11 h 55 min

L’origine du dessin de la médaille miraculeuse ne faisant plus de doute, les étoiles représentent de fait les picots logés à la base interne du capuchon qui recouvre le clitoris d’une femme. Démonstration faite dans "La Rosace Initiatique" de Maurice Rosart.

Les interprétations ensuite sont totalement libres, pour les uns des tribus, pour les autres….. tout ce qui va par douze, y compris pourquoi pas des oeufs.

Je maintiens que nous devons reprendre nos symboles "en main", si l’on ne veut pas que le message soit dévoyé. Douze étoiles = Douze picots, et puis c’est tout. (Point barre, comme on dit maitenent).

Fraternellement. Golan

15 Fred 2 28 mai 2009 à 11 h 35 min

Le parallèle entre l’alcoolisme en Bretagne et la malédiction adressé aux idolâtres peut être due à cela.

La Bretagne n’est pas un grand producteur de vin, hormis le Muscadet, le Vin nantais, et les quelques vignobles du pays de Retz, ain que Les bières bretonnes et hydromels (Anne de Bretagne et choù-chenn) Qui sont de grosses productions qui suffisent à contribuer à la grosse alcolémie dans les Pays Bretons.

Donc, rien à voir avec les Pays essentiellement producteurs de vin et bieres comme l’Alsace par exemple.

Il y a une grande malédiction sur la Bretagne, et depuis longtemps. (druidisme, idolatrie mariales et "anneiales", athéisme répubicain (Faut voir le nombre d’associations de type ‘Libre pensée’ par exemple))

16 Jean Yves 27 mai 2009 à 23 h 31 min

Sans doute faut-il rappeler aussi que "Marie" n’est pas ici l’humble mère de Jésus,mais une principauté satanique,"la reine du ciel",de même qu’il y a une "sirène des eaux" et le fameux "esprit de Jézabel".
La plupart des enfants "baptisés catholiques" depuis le dogme de l’Immaculée conception ont été également consacrés à cette "déesse".
…terrible lien à briser absolument en raison des conséquences addictives (ex:l’alcoolisme en Bretagne,en Pologne…),mais aussi célibat,divorces,morts précoces (enfants)…

17 Jean Yves 27 mai 2009 à 23 h 09 min

Carol Wojtila (dit Jean Paul Deux) a renouvelé la consécration de l’Europe à "Marie" en 2003.
Nota:les douzes étoiles représentent les douzes apôtres qui se substituent aux douzes tribus d’Israël (l’Eglise romaine se considérant comme le nouveau peuple de Dieu parce que peuple de la nouvelle alliance).http://www.fides.org/aree/news/n...

18 Jean Yves 27 mai 2009 à 22 h 53 min

La conception du drapeau européen est totalement revendiquée par le Vatican dont Arsène Heitz et Robert Schuman étaient les émissaires.
Le but était de consacrer l’Europe à "la Vierge Marie,Immaculée conception".
Tous les symboles de la médaille miraculeuse et de l’apparition de la rue du Bac en sont à l’origine.
pages.total.net/~jmarient…

19 Golan 27 mai 2009 à 20 h 53 min

Je ne pense pas qu’Arsène Heitz ait voulu représenter un détail de l’intimité d’une femme. Je crois qu’il a repris le dessin de la médaille miraculeuse, (parce que ce dessin lui "disait" quelque chose). Et s’il lui "parlait" c’est tout simplement parce qu’il est agréable à l’oeil, parce qu’il est beau. Rien de plus normal, c’est une partie de corps humain.

Arsène Heitz a donc "subi" l’influence prodigieuse de ces formes qui expriment des idées, celles des temples chrétiens en l’occurence.
Le drapeau de l’Europe est le résultat indirect de cette action subtile des idées véhiculées par l’architecture de nos principaux monuments.

Cela fonctionne depuis des siècles. Ne faisons pas semblant de nous en étonner, au contraire, reprenons en main notre avenir en contrôlant dans toute la mesure du possible, l’utilisation des symboles qui appartiennent à l’Humanité.

20 nicolas 27 mai 2009 à 19 h 09 min

Emmanuel, le nom, le symbole, ont une valeur « en soi », indépendante de ce qu’on montre même si l’on pense différemment. Ils ont au moins valeur explicative de ce qu’est l’individu ou l’entité. Les catholiques estiment que la femme d’apocalypse 12 est leur église, et la représentation de l’Europe en femme avec ces 12 étoiles n’est pas anodine. Loin s’en faut. Pour nous, tout cela constitue un jalon, une marque, un repère biblique. Amitiés à toi nicolas

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