Jésus savait ce qu’était une crucifixion, il avait certainement vu des crucifiés agoniser au cours de sa vie.

Jésus aurait pu échapper à cela, mais il alla toujours de l’avant vers ce destin qu’il avait accepté. Il a même refusé l’opiate (vin médicamenteux analgésique) Matthieu 27.34 & Marc I5.23. Il voulait endurer la souffrance jusqu’au bout. Savoir qu’à la fin, la torture et l’agonie l’attendent sur le chemin qu’il a choisit et d’aller fermement en avant, est le plus grand acte de courage et d’amour que Jésus pouvait nous témoigner.

  • À LA CROIX, NOUS VOYONS L’HUMANITÉ DE JESUS

Certains ne considèrent pas sérieusement la virilité de Jésus, et minimisent la mort de Christ. Souvent le monde chrétien ne considère pas les souffrances de son corps et attache parfois plus d’importance à l’esprit. Le corps est négligé et méprisé, et l’importance est attachée exclusivement à l’esprit. L’homme connaît la vérité, la lumière est Dieu que si Jésus vient et se donne dans son corps humain. Mais certains considèrent le corps de Christ comme une apparence, et non comme un corps réel. Ils croient que les tentations n’étaient pas réelles. Certains livres apocryphes du Nouveau Testament (livres non inspirés et non reconnus par l’église) nient ces souffrances et la réalité de son corps.
Le corps de Christ serait psychique et pas soumis aux lois de la nature, ni aux désirs humains, ni aux passions, émotions, et ne ressentirait pas la douleur. D’autres disent, que lorsque le corps fut descendu de la croix, il était vide !!!
Mais un des plus grands buts de l’histoire de la croix est de montrer la réelle et pleine virilité de Jésus, et la complète réalité de sa souffrance. Il n’y a pas de fantôme dans son corps, mais de la chair humaine tremblante. Ce n’est pas une imitation de la souffrance, mais une terrible réalité d’agonie.

  • À LA CROIX L’IDENTITE DE JESUS EST UNIE A CELLE DU PECHEUR.

Il est placé entre deux criminels. On a mis son sépulcre parmi les méchants. Il est au nombre des transgresseurs, Esaïe 53.9 & 12. Jésus était l’ami des publicains et pécheurs Matthieu 11.19. Les deux criminels étaient des brigands. Ils étaient des aventuriers sans égard, proscrits,. L’un d’eux vit en Jésus le roi « Souviens toi de moi quand tu viens dans ton royaume » Jésus accepta cet hommage « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis ».

  • À LA CROIX NOUS VOYONS L’INVINCIBLE PARDON DE JESUS.

L’amour, le grâce le pardon extraordinaire de Dieu se manifestent « Père, pardonne leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » Luc 23.34. Ici Jésus incorpore le message du divin pardon.

  • À LA CROIX NOUS VOYONS LE DESINTERESSEMENT DE JESUS.

La souffrance circule dans cet homme brisé et agonisant attaché à la croix. Il n’a pas médité sur lui même, à ce moment, mais il s’est souvenu de la douleur et de solitude de Marie. Il la confia à l’attention et l’amour de Jean, un disciple, Jean 19.26. Il refusa absolument d’utiliser sa puissance pour son gain, son profit, son confort ou sa sécurité. Il pensa pour les autres et non pas pour lui. Les autres étaient l’occupation de sa pensée. Ceci est le secret d’un grand homme de Dieu.

  • À LA CROIX NOUS VOYONS L’INSONDABLE AMOUR POUR L’HOMME ET SON SALUT.

Dans cette scène, il s’est complètement identifié avec la situation humaine, il est séparé de Dieu. “Mon Dieu, pourquoi m’as tu abandonné ?" Matthieu 27.46. Ce cri présente une situation humaine, Nous pouvons penser que Jésus était dans cette situation, en connaissance de cause. Que Dieu lui avait proposé, mais une fois dans la situation il est saisi par ces ténèbres et l’abandon du Père. Seul ainsi il peut expérimenter et comprendre pleinement la situation humaine. Il pourra comprendre même alors que nous ne comprenons pas.

  • À LA CROIX, NOUS VOYONS LA ROYAUTE DE JESUS.

Dans toutes les situations, Jésus se comportait comme roi. Rien, pas même le corps brisé à la croix put effacer la royauté de Jésus. Il était un roi unique. « Considérez le » est l’exclamation dans Hébreux.

  • À LA CROIX, NOUS VOYONS LA PAIX DE JESUS.

Il est mort avec une prière de paix, Luc 23.46. Il semble qu’il a laissé tomber sa tête sur un coussin et qu’il s’endort, Jean 19.30. Sa mort contient ce que son oeuvre a accompli.

  • À LA CROIX, NOUS VOYONS LE TRIOMPHE DE JESUS

Avec le cri de victoire «Tout est accompli», il termine sa vie. Sa tâche fut accomplie, et le triomphe de la croix commença avec la constatation du centenier «Il était réellement le fils de Dieu.»