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Les lois de la nature et les miracles, par S. Mierlo

376 lectures, par colibri le 25 septembre 2010 · 0 commentaire

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Les lois de la nature, que l’homme croit avoir dégagées, ont un caractère statistique et ne sont applicables que dans le cas où sont en jeu un grand nombre de molécules ou de leurs constituants : protons, électrons, positrons, neutrons.

Quand on ne considère que quelques corpuscules, tout devient indéterminé. La loi exprime, en effet, la probabilité qu’un phénomène ait lieu de telle ou telle manière pour l’ensemble. Mais pour ce qui est des particules individuelles, les choses peuvent se passer autrement, de même que, malgré les indications des statistiques suivant lesquelles la durée de la vie humaine est par exemple de cinquante ans, on peut très bien mourir à dix ou à cent ans.

Il ne viendra à l’idée de personne de croire que ces phénomènes isolés, qui ne correspondent pas à la loi, prouvent qu’il n’y a pas de loi, ou sont impossibles à cause de la loi, ou sont surnaturels. Ces phénomènes sont en soi aussi naturels que les autres, mais ils sont moins probables.

Mais pourquoi parler de probabilité ? Si nous connaissions tout ce que nous pouvons connaître de chaque corpuscule, ne pourrions-nous pas prédire ce qui arrivera ? La science a été obligée de répondre non à cette question. Il s’ensuit que personne ne peut savoir s’il n’existe pas une cause non matérielle qui contrôle les phénomènes sans rien changer aux propriétés « naturelles » de la matière.

Nous voyons ainsi comment on peut concevoir le mécanisme des miracles. Pour produire un miracle, il suffit d’agir sur les particules matérielles de manière à changer la probabilité du résultat. La matière reste matière avec toutes ses propriétés naturelles mais on contrôle l’action des corpuscules. Ce contrôle nous échappe complètement, nous n’en voyons que le résultat. Tout est naturel quand on regarde les corpuscules, tout peut être surnaturel quand on considère le contrôle et le résultat. Un miracle ne cesse pas d’être un miracle parce qu’il est produit par des phénomènes « naturels ». Ce qui constitue le miracle, c’est que le naturel est dirigé par le surnaturel. Et le miracle attire notre attention quand le résultat est différent de ce que nous sommes habitués à observer.

Dans l’âge présent tout se passe d’une certaine manière parce que Dieu contrôle, par l’intermédiaire de certaines créatures, les actions individuelles de manière à rendre tel ou tel effet probable. Mais tout pourrait se passer autrement et, dans les âges prochains, ce sera sans doute la règle. Même pendant notre âge, Dieu agit exceptionnellement d’une autre manière et les êtres spirituels aussi peuvent produire certains phénomènes anormaux.

Le matérialisme naïf croyait avoir banni Dieu de la création. Tout est régi par des lois ; donc Dieu est inutile et les miracles sont impossibles ! Or, les lois sont le résultat d’une action divine et changent suivant les modalités de cette action. Ces lois ne sont donc pas absolues et éternelles, mais dépendent de Dieu.

Que la matière, tout en restant matière, peut avoir des propriétés entièrement différentes de celles que nous connaissons est montré par les Ecritures. Dans les sphères célestes et « sur-célestes » les lois de la sphère terrestre n’existent pas. Quand le Seigneur avait son corps glorieux, Il montra en entrant dans une chambre close que la matière n’est pas nécessairement impénétrable. Elle peut aussi ne pas être affectée par le feu ; témoins les trois amis de Daniel dans la fournaise ardente. Le corps de la résurrection est gouverné par l’Esprit dont l’action lui communique des propriétés qui sont adaptées à la nouvelle sphère où l’homme est placé.

Nier la possibilité des miracles et d’autres modes d’existence n’est pas « scientifique ».

Extrait de : « La voie du salut »


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