La Croix, le royaume satanique et les lieux célestes, par T. Austin Sparks

938 lectures, par colibri le 27 août 2010 · 5 commentaires

dans la rubrique Christianisme, Christianisme pratique, Edification, Exhortations et sermons, Perfectionnement des saints

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Etudions la place et le sens de la Croix vis-à-vis des puissances, des principautés, des dominations de ténèbres et des esprits mauvais dans les Lieux célestes (Ephésiens 6:12).

Il faut bien garder en mémoire que c’est dans l’Eglise et par l’Eglise que la Croix est intronisée dans cette sphère spirituelle. C’est toujours risqué pour des églises locales ou pour des individus de chercher à assaillir ce royaume ou d’y entrer avec l’intention de le détruire.

Seul Christ peut l’accomplir : à Lui seul en tant que vainqueur et conquérant, ce royaume Lui est soumis, même si Christ utilise un peuple pour y parvenir.

L’autorité et la souveraineté n’ont jamais été reléguées ou déléguées à un individu quelconque. L’autocratie ou la domination d’un individu dans l’Eglise est une violation d’un des principes majeurs qui guide l’Eglise : la Souveraine Autorité de Christ. D’ailleurs, dans le Nouveau Testament, le leadership est toujours pluriel, jamais au singulier : les anciens et pas un ancien. Cela ne veut pas dire que la pratique du Nouveau Testament a toujours eu l’impact puissant de la souveraineté de Christ sur toutes les principautés et pouvoirs. L’histoire l’a prouvé par ailleurs. Mais ce relatif échec ne prouve en rien que le principe biblique était mauvais, cela montre plutôt que c’était plus une pratique ou une technique qu’une position spirituelle.

La Croix est placée au cœur d’une lutte cosmique pour la maîtrise de la création.

A – Une lutte cosmique pour la maîtrise de la création

Le mot « cosmique » est utilisé dans le sens de supraterrestre, c’est-à-dire qui englobe la terre, les cieux et même au-delà. Là on est en dehors du temps, dans l’Eternité, en dehors d’un lieu, dans l’Univers. Il y a un aspect de la Croix qui va au-delà du rachat et de la rédemption.

L’effusion du sang, le rachat et la rédemption, par la Croix de Christ ont un rapport avec le temps et avec ce monde, en lien avec le péché de l’homme et son jugement. Mais cette rédemption ne s’applique pas à Satan et à « ses anges déchus ».

La dernière chose dont parle la Bible au sujet de Satan, est qu’il sera jeté dans l’étang de feu et de soufre, aux siècles des siècles (Apocalypse 20:10). La Gloire de Dieu dans l’Eglise durera aussi aux siècles des siècles (Ephésiens 3:21).

Au sujet des anges déchus, il est dit qu’ils seront prisonniers dans des chaînes, au cœur des ténèbres jusqu’au Grand Jour du Jugement. Ils seront ensuite précipités dans les abîmes de l’Enfer, lieux réservés à ceux qui sont sous le Jugement éternel (2 Pierre 2:4).

Certains vont avoir du mal à comprendre qu’un Dieu infini, tout-puissant et éternel puisse se trouver dans un combat cosmique, comme s’Il ne pouvait pas d’une seule parole, ou d’un geste balayer et détruire tout ce qui se met sur son chemin.

Il faut bien se rappeler que la Création repose sur un fondement moral. Dans la création, Dieu s’est lié Lui-même à des conditions morales et s’est positionné là où Son Autorité ne s’exerce que sur un terrain moral. Il n’intervient pour le Salut que lorsque la base est en accord et en adéquation avec Sa nature morale. Si la base est contraire et antagoniste à Sa nature morale, Ses interventions ont été et seront dans le sens du jugement et de la destruction.

La justification par la foi est effective ici parce que Dieu a pourvu et a protégé le terrain de Sa propre perfection morale en Son Fils Jésus-Christ, et ce terrain est renforcé par la foi en Lui.

Le rejet persistant et définitif de Christ et de la Justice de Dieu en Lui, place ceux que cela concerne dans une autre sphère, à laquelle l’Apôtre fait allusion en disant : « Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous persuadons les hommes… » (2 Corinthiens 5:11). Ce mot « crainte » ici est beaucoup plus fort en grec : il s’agit de terreur ou de peur terrifiante !

De la même manière que Dieu a besoin d’un terrain favorable pour exercer ses bénédictions, sa puissance et son autorité, Satan a besoin d’un terrain favorable pour exercer son autorité. Reprenez son terrain pour Dieu et Il ne pourra rien faire contre vous. Tout le sens de la puissance par la sanctification réside là. L’Evangile déclare que Jésus n’a pu faire de miracles et de prodiges dans un lieu précis à cause de leur incrédulité.

Le but de Satan pour gagner le terrain, c’est la corruption : par là il sait que Dieu n’y peut rien. C’est une question morale. Donc la bataille ne se situe pas entre 2 potentats sur des bases officielles, mais entre deux ordres moraux représentés par 2 seigneurs, l’un de la Justice, l’autre de l’injustice.

Ainsi la Croix va bien au-delà de la Rédemption et de l’effusion du Sang : elle place l’Eglise en position morale forte et en pleine autorité spirituelle, là où les forces mauvaises ont leur siège. « Par la Croix, Il est plus que vainqueur et

victorieux », parce que la Croix a arraché à Satan sa base morale.

L’Eglise est un Corps céleste, qui se situe en dehors du domaine moral et spirituel de Satan : « Il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le Royaume du Fils de Son Amour » (Colossiens 1:13). Du fait de son autorité spirituelle, l’Eglise doit se tenir sur tous les effets bénéfiques de la Croix, la puissance obtenue par la séparation, la mise à part et la sanctification.

Satan essaie par tous les moyens de corrompre l’Eglise. La lutte contre les principautés et les pouvoirs (Ephésiens 6:12) n’est pas physique ; il ne s’agit pas d’obtenir une position plus élevée ; il s’agit de lutter contre les manigances, les manipulations et les pièges du diable, qui sont de deux sortes :

• avoir une prise pour « tirer les flèches » de l’accusation (pour renier notre justification par la foi),

• corrompre et séduire sur une base terrestre, charnelle et impure. Ce qui montre clairement que l’armure du chrétien est morale et spirituelle.

L’Eglise n’apporte pas l’Evangile du salut au royaume de Satan, lui-même, mais seulement à ceux qui sont ses prisonniers, pour leur donner le choix d’en être délivrés ou de rester dans le même état. Face aux puissances mauvaises, l’Eglise est présente pour exprimer la Seigneurie morale de Jésus-Christ en vertu de Sa Croix, et pour exercer cette autorité de par sa position en Christ. Cette position est la suivante : Avant que le monde existe, Dieu prévoyait de réunir toute la création sous une seule Tête, Son Fils. C’était établi de manière irrévocable dans les plans éternels de Dieu. Sachant que cet objectif ne pourrait être atteint, et que la foi, l’amour et la sainteté devaient y contribuer au mieux, ayant perçu l’avènement du mal et l’œuvre d’un système subversif, Il planifiait contre ce système le triomphe ultime de « l’Agneau immolé depuis la fondation du monde ». Le terrain de la puissance du diable a été repris par ce sacrifice, et le lien avec le plan de départ restauré par « toutes choses en Christ ».

L’Eglise a pris naissance sur le terrain de la Croix. Il lui a été donné d’être la « Tête sur toutes choses par le moyen de l’Eglise qui est Son Corps, la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Ephésiens 1:22-23).

L’Eglise s’est mise en action et a utilisé ses droits au-delà du monde temporel et psychique, dans le royaume spirituel de Satan, et cela a bien fonctionné… jusqu’à ce que l’Eglise connaisse un déclin dans sa position spirituelle et céleste.

La Croix reste toujours l’ « arme fatale » de l’Eglise, et le système du mal peut encore en subir les conséquences. Il faut juste que l’Eglise réalise à nouveau :

• le sens et la signification de la Croix,

• la place que la Croix a donnée à l’Eglise,

• l’offensive possible grâce à l’armure complète.

Chacun de ces sujets pourrait remplir un livre entier…

B – Position et puissance

Le mot le plus souvent utilisé dans les milieux évangéliques aujourd’hui, c’est le mot « puissance ». On l’utilise « à toutes les sauces », et les motivations à son sujet sont diverses et variées. Inutile de polémiquer sur ce sujet et sur les prises de position engendrées ici et là… Le Maître nous a dit clairement qu’avant que survienne la Pentecôte, d’autres choses importantes et vitales devaient se passer. Avant que l’onction du Christ reçue au Jourdain ne soit transmise aux membres de Son Corps, l’Eglise, il était nécessaire qu’un baptême dans Sa mort, et une union avec Lui par l’ensevelissement du « corps de péché » ait lieu au préalable. Sa mort a fermé la porte et tourné le dos à l’ancienne création, au « premier Adam » reconnu comme mort ; seul le « dernier Adam » pouvait recevoir la plénitude de Dieu.

Sous l’Ancienne Alliance, des instructions précises étaient données lorsqu’on oignait d’huile les serviteurs de Dieu. Cette huile sainte ne pouvait en aucune façon être versée sur la chair de l’homme, et personne ne se serait risqué à le faire ! L’huile est toujours un symbole du Saint-Esprit et la « chair » un symbole de la vieille nature déchue d’Adam.

Dieu refuse catégoriquement que le Saint-Esprit soit déversé sur des hommes et des femmes refusant d’être crucifiés dans leur chair, dans leur nature. La conformité à Sa mort est la seule voie conduisant à la puissance. Tout ce qui nous motive dans la recherche de puissance sera testé par le feu. Recherchons-nous l’influence, la popularité, la réputation, le prestige, la respectabilité, le succès, quelque chose appartenant au royaume de ce monde ?

On croit que nos motivations sont parfaitement pures, mais tant qu’on n’est pas mort à ce qui est décrit plus haut, tant qu’on ne se retrouve pas « incompris et rejeté par les hommes », nos noms bafoués et calomniés, notre travail dévalorisé par les autres, est-ce qu’on a réellement confronté le vrai but et la vraie motivation de notre action pour Dieu ?

La plupart des hommes et des femmes qui ont été vraiment utilisés par Dieu sont passés par là. Avant la Pentecôte, ce fut le Calvaire. Avant le feu de Dieu, il faut un autel et un sacrifice qui consume tout. Sans aucun doute les disciples de Jésus sont passés par la mort à leurs ambitions, à leurs attentes, à leur vision, à leur fierté,… lorsque leur Maître fut crucifié et qu’ils ont commencé à goûter cette mort chaque jour de leur vie sur terre. Leurs visions, leurs conceptions, leurs idées, leurs méthodes, leur échelle de valeurs, leur influence, leur tempérament, leurs préjugés,… tout est passé au crible de cette mort ! Chaque baptême dans Sa mort les faisait entrer plus profondément dans Sa Vie de résurrection. Chaque expérience était plus critique, plus cruciale, plus dévastatrice que la précédente : ils pouvaient se demander s’il allait encore leur rester quelque chose ! Mais la vie était de plus en plus abondante ! (voir Actes 10 ; 2 Corinthiens 1:8-10 ; etc.).

Toute puissance qui n’est pas la conséquence d’une mort profonde à la vie naturelle de l’individu ou de la communauté est une huile qui ressemble à la vraie, mais qui n’est pas la vraie, et en tout cas pas l’onction de Dieu. Mais il y a un autre élément au sujet de cette position. Dans ce monde et dans le domaine de la chair, Satan a des droits juridiques. Christ est venu pour détruire son camp et pour posséder Lui-même ces droits.

Par le pouvoir de Sa Croix, qu’Il avait accepté dès son baptême, et sur la base de Sa position prédestinée et choisie par Dieu de « Prince de ce monde », Christ possédait une autorité mystique qui fut reconnue à tous les niveaux et au-dessus de toute autorité.

Le mot grec « exousia« , traduit tantôt par « pouvoir » tantôt par « autorité », a plutôt le sens de « juridiction » (étendue d’un pouvoir). Ce mot apparaît 94 fois dans le Nouveau Testament, ce qui est très révélateur. Satan proclamait posséder la juridiction du monde (Luc 4:6). Christ n’a pas nié ce fait, mais sur la Croix, « à présent, le prince de ce monde est chassé ». Christ s’est ensuite levé triomphant en disant : « Toute juridiction m’a été donné dans les Cieux et sur la terre ; pour cette raison, allez par tout le monde et proclamez la Bonne Nouvelle » (Matthieu

28:18-19). A la lumière de ce triomphe et parce qu’Il avait pris sa position, Il avait dit à ses disciples : « Voici je vous ai donné toute juridiction, tout pouvoir… sur toute la puissance de l’Ennemi » (Luc 10:19). Le mot pour puissance de l’Ennemi est «dunamis», une force motrice, une dynamique. Après avoir pris possession ce cette juridiction en tant que Fils de Dieu et en faveur de la race humaine, Il leur promet de recevoir « la puissance [dunamis] du Saint-Esprit » (Actes 1:8).

Il n’y aura jamais de DUNAMIS avant ou sans l’EXOUSIA, aucune force motrice et dynamique tant qu’il n’y a pas une position. Dieu ne mettra Sa puissance que sur ceux qui seront en position d’autorité, ceux qui auront incorporé la mort, l’ensevelissement, la résurrection, l’ascension et le règne, en tant qu’expérience spirituelle. La juridiction de Christ doit fonctionner de concert au travers les membres de Son Corps. Christ a la juridiction, nous sommes incorporés à Lui si nous avons en tous points accepté et proclamé notre identification avec Lui, et ainsi, nous sommes devenus les instruments de cette autorité sur la force motrice et dynamique de l’ennemi à tous les niveaux où Sa victoire n’est pas reconnue. Nous sommes capables de recevoir, par le discernement de la vie de l’Esprit, les indications d’En Haut pour commander à la situation, pour mettre l’œuvre de l’Ennemi hors d’état de nuire. Le mot « détruire » dans le Nouveau Testament, signifie « mettre hors d’état de nuire ». Il est toujours lié aux « œuvres de l’Ennemi ». Il ne s’agit pas d’un vulgaire exorcisme, mais c’est efficace seulement si le Saint-Esprit prend l’initiative en nous et au travers de nous, pour nous « énergiser ».

Le sceau et l’onction du Saint-Esprit sur les premiers apôtres et les premiers chrétiens, étaient basés sur une union absolue avec leur Seigneur victorieux et la reconnaissance de leur autorité juridictionnelle sur Satan. Galates 2:20 est pour toujours la clé de cette situation : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ».

C – La Croix et les Lieux Célestes

Une des déclarations les plus mystérieuses de l’Apôtre Paul se trouve dans Ephésiens 3:10 « Afin que les dominations et les autorités dans les Lieux célestes puissent connaître aujourd’hui par l’Eglise, la Sagesse infinie de Dieu… ». Cette déclaration implique au minimum qu’il a eu une révélation particulière, car une telle parole ne venait ni d’une étude, ni d’un raisonnement, ni d’une déduction. Tout ce que cela signifie, nous l’ignorons, mais on peut discerner quelque chose ici. Premièrement, il paraît difficile de croire que ces principautés et ces puissances sont les mêmes que celles dont il est question dans Ephésiens 6.

Pourquoi le Seigneur se plairait-Il à manifester Sa sagesse infinie aux puissances du mal ? C’est difficile à croire ! Si Son plan suprême est l’expression et la manifestation de Sa Gloire dans l’univers, c’est pour que l’adoration, l’exaltation et la louange Lui reviennent, alors cette déclaration a peu de sens. Dans ce verset, l’Eglise est représentée comme siégeant ensemble avec Christ dans les Lieux célestes, non pas au niveau des puissances du mal, mais au-dessus d’elles, parmi les anges. Là, les intelligences qui ont une confiance absolue dans la sagesse et la capacité de Dieu sont tout à fait capables d’être instruites. Elles sont conscientes des immenses problèmes générés par l’activité du diable et de la complicité humaine – les problèmes de la nature humaine corrompue, de son désespoir, de son péché, etc.

Ils sont certains que Dieu peut solutionner tout cela, mais il y a comme un suspense sur la façon dont Il va agir. Ils présentent l’Eglise comme instrument de réponse. Les membres de l’Eglise sont humainement aussi divers et variés en natures, tempéraments, personnalités,… qu’il y a de personnes. En eux, par nature on trouve toutes les conséquences et tous les résultats de la Chute. Puis la Grâce entre en action, les appelle, les choisit, les sauve, les sanctifie, les transforme « contre nature ». Ils ne font plus ce qu’ils faisaient auparavant. La

Grâce opère et grandit chaque jour.

Ephésiens déclare que « dans les temps qui viennent, Il montrera les richesses extraordinaires de Sa Grâce à notre égard en Jésus-Christ ». Ainsi, l’Eglise et ses membres passent par toutes sortes d’épreuves, de tests, de persécutions, et leurs réactions, par la grâce de Dieu, sont bien différentes du fait de ne pas en avoir.

Là où les choses sont reconnues pour leur valeur et leur vrai sens, cette « sagesse infinie de Dieu » va faire en sorte que les principautés et les pouvoirs vont aller jusqu’à adorer et glorifier Dieu. Et parce que l’Eglise Le sert de cette manière, elle est destinée à partager Sa Gloire. Il est tout à fait clair que la Croix est reliée à tout cela :

• au début, elle garantit le vase ou l’instrument pour Dieu ;

• progressivement, elle investit de puissance pour ôter toutes les œuvres qui ne sont pas à Sa Gloire ;

• la Croix donne la victoire au cœur de chaque déception et désillusion ;

• la Croix rend triomphant au cœur de chaque adversité acceptée dans l’humilité et la douceur.

A cause de la solution ultime apportée par la Croix, tout ce qui peuple l’univers, les anges, les archanges et tous les hôtes du Ciel adorent Celui dont la sagesse insondable a trouvé son expression en :

JESUS-CHRIST et JESUS-CHRIST CRUCIFIE.

ConnaitreChrist.net


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1 domy 27 août 2010 à 21 h 45 min

Voilà encore un article qui remet les compteurs à zéro au milieu de toutes nos interrogations et gesticulations ordinaires. Je remarque, qu’en général, ce genre d’article laisse muette, la colonne des commentaires. C’est sans doute, qu’ils font les mêmes effets aux autres qu’à moi. En langage courant, on pourrait dire que ce genre d’article, nous transporte sur une autre planète, dans un monde d’une autre nature, où Christ est vraiment Roi, et la nécessité pour nous d’être dépouillés des haillons dont nous ne sommes pas même conscients de porter, en passant par la croix afin d’être revêtu des habits écarlates. Nous essayons bien sûr… peine perdue; s’il n’y a auparavant la conscience de notre déchéance, de la réalité du péché environnant. Confessant le statut de chrétien, nous pensons en être à un stade supérieur, alors qu’être chrétien, c’est porter la marque de séparation entre la chair et l’esprit, dans l’abondance comme dans la disette et si cette conscience n’est pas présente, il ne peut pas non plus y avoir de cris de douleur: « Seigneur, viens à notre aide, secours ton Eglise en la revêtant de Ta nature. »

On peut être rempli de connaissances et se sentir si pauvre d’expérience en contemplant le Christ.

Je vote oui ou non +1 13 -1 0

2 stigma 28 août 2010 à 6 h 55 min

Il y aura au moins DEUX commentaires ! :biggrin:
Cet excellent article me fait penser à un livre de Watchman Nee :angel:

Ce commentaire est-il pertinent? +1 4 -1 0

3 Rebecca 28 août 2010 à 9 h 13 min

Il y a quelques expressions qui me gênent dans ce texte, je ne donne que deux exemples: « deux ordres moraux représentés par deux seigneurs, l’un de la Justice, l’autre de l’injustice » : on a l’impression que Satan est, dans le domaine du mal, l’équivalent, en négatif, de Dieu: n’est-ce pas cela le « manichéisme » ????

Et le terme de « prince de ce monde » appliqué à Jésus me surprend aussi .. n’est-ce pas le diable qui est appelé ainsi dans le Nouveau Testament, par exemple en Jean 12: 31 ?

Bref, si je suis globalement d’accord avec cet article, en même temps certaines choses me mettent mal à l’aise…

On en débat! Et toi, tu en penses quoi? +1 6 -1 6

4 Nazarian 28 août 2010 à 10 h 29 min

Par le pouvoir de Sa Croix, qu’Il avait accepté dès son baptême, et sur la base de Sa position prédestinée et choisie par Dieu de «Prince de ce monde», Christ possédait une autorité mystique qui fut reconnue à tous les niveaux et au-dessus de toute autorité.

Il veut exprimer qu’après que Jésus fut baptisé il a eu le pouvoir d’écraser l’adversaire d’où l’expression « prince de ce monde » car il a remplacé et empêché de nuire le mal pendant toute sa présence, il a pris pouvoir sur le monde jusqu’à sa mort sur la croix.

Ce commentaire est-il pertinent? +1 5 -1 0

5 domy 29 août 2010 à 22 h 55 min

Rebecca, il faut apprendre à penser un texte ou bien une expression dans son contexte.Je pense que le contexte dans lequel l’auteur place le titre donné à Jésus, répond à ton objection. Amitiés.

Ce commentaire est-il pertinent? +1 5 -1 0

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