En voici les acteurs : Le petit Mathéo, le canard Nestor, sa soeur Déborah et leurs grands-parents.

Un jour, grand-père donna au petit garçon un lance-pierre pour jouer dans les bois, mais cela était difficile d'atteindre la cible avec tous les arbres.
Découragé, Samuel rentrait quand il croisa "Nestor" animal familier de la ferme.
Comme une impulsion, il laissa voler la fronde qui vint frapper la tête du canard, le tuant net. Choqué et affligé par son geste, dans une panique il cacha le canard mort dans une pile de bois, sans se douter que sa soeur avait tout vu ; Mais elle, ne dit rien.

Après le dîner, grand-mère demanda à Déborah d'aider à la cuisine. Alors, elle se présenta à l'oreille de son frère et lui murmura "Rappelle-toi le canard !".

Ainsi, Mathéo ayant compris que sa soeur avait tout vu fit la vaisselle. Plus tard grand-père demanda si les enfants voulaient venir pêcher avec lui ; Grand-mère dit "non j'ai besoin de Déborah pour m'aider !"
Déborah souri et dit "mon frère restera aussi car il a promis de me donner un coup de main !" et elle chuchota à l'oreille de Samuel "rappelle-toi le canard !" Ainsi Déborah et Mathéo restèrent pour aider grand-mère et grand-père parti seul à la pêche.

Après plusieurs jours de chantage Mathéo n'y tenant plus se tint devant sa grand-mère et admis en pleurant qu'il avait tué le canard. Grand-maman se mit à genoux, se releva et le prit dans ses bras en disant "Malheureux, je sais tout cela depuis le début, j'ai tout vu de ma fenêtre mais parce que je t'aime je t'avais déjà pardonné, je me demandais juste combien de temps tu laisserais ta soeur faire de toi son esclave !"

Es-tu esclave de ton passé ? Quoi que tu aies fait, le diable jette à ton visage mensonge, fraude, dette, crainte, mauvaises habitudes, colère, amertume.....
Mais quoi qu'il en soit tu dois le savoir Dieu est toujours à la fenêtre, il voit ta vie entière et Il veut que tu saches qu'il t'aime et qu'il te pardonne, il se demande juste parfois combien de temps tu vas laisser le diable faire de toi son esclave.

Comme écrit un auteur de la Bible, dans le Psaume 32…
« … Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée…Car jour et nuit ta main pesait sur moi…/…Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas couvert ma faute ; j’ai dit je confesserai mes fautes à l’Éternel, alors tu as enlevé la faute de mon péché…/…Qu’ainsi tout homme te prie au temps convenable…/… tu es abri pour moi, tu me gardes de la détresse… »