Le grand thème de ce livre est de démontrer que la souffrance n’est pas obligatoirement causée par le péché de celui qui en est frappé…

Il faut dire que dans cette première partie de la Bible ce thème est souvent développé soulignant que la méchanceté provoque le malheur… D’une façon générale, la souffrance est forcément conséquence du péché, même d’une personne qui semble juste… Et en conséquence, les situations différentes provoquent de la perplexité.
Pourtant cette déduction ne s’impose pas obligatoirement, mais c’est si souvent la pensée « religieuse » encore aujourd’hui !!!

J’aimerai au travers de cette réflexion basée sur le livre Biblique de Job, «tordre le coup» à cette façon de penser…

D’ailleurs étant donné que nous sommes solidaires les uns des autres, nous avons parfois à souffrir de toute évidence du péché, et de la méchanceté des autres, pas de la nôtre…

Job ne prétendra pas être sans faute, mais il n’accepte pas ce châtiment qu’il trouve hors de toute proportion….

Dans l’introduction Job est décrit comme un homme riche influent, scrupuleux et très pratiquant…
La Bible nous montre que c’est Satan lui-même qui détruit ses biens… puis s’attaque à sa santé…malgré cela les interrogations et les discussions de Job qui trouve cela bien injuste qui démontrent qu’il ne renie pas sa foi… malgré même les recommandations de son épouse…

Voilà trois amis qui viennent pour le soutenir et le consoler… mais comme ils se basent sur l’idée que la souffrance de Job est la conséquence directe de son péché, peut-être même quelques péchés secrets.

Leurs conseils et les consolations ne sont donc pas acceptés par Job, il refuse d’appliquer cette façon de voir à sa situation.

Ces hommes refusant de voir Dieu injuste accusent Job de cette situation dramatique dans laquelle il se trouve… Ainsi ces trois amis à tour de rôle et à plusieurs reprises défendent leur théorie, ce qui ne fait qu’augmenter la souffrance de Job…

Job sûr de son intégrité ne peut pas comprendre la dureté apparente de Dieu à son égard, au fil des jours sa détresse augmente, ses luttes intérieures aussi, mais il ne peut et ne veut pas pour autant abandonner Dieu…

Dans cette grande détresse il réaffirme sa confiance en Dieu…… et que de toute manière il est vivant et même dans l’au-delà il pourra compter sur lui….

C’est alors qu’intervient un autre ami, plus jeune, qui le fait réfléchir autrement : et si la souffrance servirait tout simplement à l’affermir dans sa foi et sa connaissance de Dieu, si malgré la douleur cette souffrance serait en fin de compte pour son bien ?

Il insiste un peu sur le sujet en lui suggérant que ses afflictions pourraient effectivement affermir sa foi, elles ne seraient donc pas conséquence de la colère d’un Dieu implacable…

Cette thèse de ce dernier ami prépare Job à entendre la voix de Dieu…

Job semblerait s’y rallier. Puis Dieu lui parle :
Il lui montre que lui avec sa connaissance humaine très limitée ne peut pas comprendre et expliquer les mystères des voies divines…

Alors Job s’humilie devant Dieu…
Il dit : j’ai fait part, sans les comprendre de merveilles qui me dépassent….
Il déclara j’avais entendu parler de Lui, mais maintenant mon l’œil l’a vu…

Dieu lui redonnera la santé, une nouvelle jeunesse….
Et plus qu’il n’avait jamais rêvé…