Quelques emplois erronés du terme.
Selon Platon, Dieu est la pensée éternelle, la cause du bien dans la nature.
Aristote le considérait comme « la cause première de tout être ».
Kant a défini Dieu comme un être qui, par son intelligence et sa volonté, est la cause de la nature; un être qui a tous les droits mais aucun devoir; l’auteur moral du monde.
Selon Fichte, Dieu était l’ordre moral de l’univers, vraiment en vigueur dans la vie.
Hegel considérait Dieu comme l’esprit suprême, mais un esprit sans conscience jusqu’à ce qu’il devienne conscient dans la raison et les pensées de l’homme.

Certains l’imaginent comme une puissance spirituelle immanente dans l’univers, qui est mêlée au hasard de sa création, d’autre une force créatrice, derrière et dans l’univers, qui se manifeste en tant qu’énergie. Puis encore que Dieu a des relations personnelles avec nous sans pour autant être un être personnel, Il est parfois idéalisé, mais il reste impersonnel. Ou alors il est imaginé comme un développement assez borné…

Les noms de personnes et d’endroits dans la Bible ont souvent une grande signification. Cela est également vrai pour les noms de Dieu. Un des termes le plus largement employé pour la divinité, c’est El et ses dérivés Elim, Elohim et Eloah. Il est similaire au mot grec «Théos», au mot latin «Deus» et au mot français Dieu.

C’est un mot général pour désigner la divinité et il inclut tous les membres de la classe de la divinité. Le pluriel Elohim est employé régulièrement par les auteurs de l’Ancien Testament avec des verbes et des adjectifs au singulier pour indiquer une notion au singulier.

Le nom composé El-Elyon désigne Dieu comme le plus élevé, le Très-Haut, Psaume 78.35, «…Que le Dieu Très Haut était leur rédempteur…» __
El-Shaddai comme le Dieu Tout-Puissant, Genèse 17.1__ «…Car je suis le Dieu Tout Puissant…»
Jéhovah ou Yahvé est le nom personnel par excellence du Dieu d’Israël. Ce terme est connexe au verbe hébreu « être » et signifie « celui qui a une existence indépendante » ou « celui qui produit l’existence » Exode 3.13-16.
Ce nom est souvent traduit dans les versions françaises par le mot « Eternel » ou « Seigneur ». Il revient dans un certain nombre de combinaisons importantes:
Jéhovah-Jiré, L’Eternel pourvoira, Genèse 22.14, «…Abraham donna à cet endroit le nom de Jéhovah-Jiré. C’est pourquoi l’on dit aujourd’hui : sur la montagne de l’Eternel il sera pourvu…»;
Jéhovah-Raphé, l’Eternel qui guérit, Exode 15.26, «…Car je suis l’Eternel qui te guérit…»
Jéhovah-Shalom, l’Eternel notre paix, Juges 6.24 «…Gédéon bâtit là un autel à l’Eternel et lui donna pour nom l’Eternel Paix…»
Jéhovah-Roï, l’Eternel mon berger, Ps. 23.1 «…L’Eternel est mon berger…»

Pour une réflexion plus grande sur le nom de Dieu un autre billet aborde le sujet : Le nom de Dieu

Formulation théologique de La définition.
Parce que Dieu est sans doute infini, il est donc impossible pour l’être humain, bien fini et limité de donner une définition détaillée qui en donne un portrait complet et exhaustif. Nous pouvons cependant le définir dans la mesure où nous le connaissons et où nous connaissons des choses à son sujet.
Nous pouvons donc exposer les attributs de Dieu qui ont été révélé à l’homme. Nous pouvons sans doute dire que Dieu est un être personnel et indiquer en quoi il est différent des autres êtres.

Certaines des définitions de Dieu…
Un théologien écrit : « Le meilleur résumé de la doctrine de Dieu telle qu’enseignée dans la Bible se trouve dans la réponse à la question quatre du Westminster Shorter Catechism » : « Qu’est-ce que Dieu? Dieu est esprit, infini, éternel et immuable, dans son être, sa sagesse, sa puissance, sa sainteté, sa justice, sa bonté et sa vérité. »

Le théologien Berkhof le définit ainsi : « Dieu est unique, absolu, immuable et infini dans sa connaissance et sa sagesse, dans sa bonté et son amour, dans sa grâce et sa miséricorde, dans sa justice et sa sainteté. »

Pour ma part je préfère la définition du théologien Strong :
«Dieu est l’Esprit infini et parfait en qui toutes choses ont leur origine, leur soutien et leur fin».

La vôtre ?