En Papouasie, Nouvelle guinée. André Dupaz, confirme ce que deux explorateurs racontaient, (MM Saunier et Gaisseau) dans un livre "21 ans chez les Papous", (1952) ce qui suit: Quand une femme est sur le point de mettre au monde un premier né, dès l'apparition des premiers symptômes, elle appelle des autres femmes, et ensemble avec une truie et des porcelets elle descendent au plus proche torrent.... à sa naissance le bébé aura la tête fracassée et sera donné à manger à la truie, les femmes prendront alors un porcelet, elles le laveront, et elles le donneront à la mère qui lui offrira son sein pour l'allaiter... désormais cette bête sera son enfant.... Ensuite seulement elle pourra élever ses premiers enfants....
Chez eux le cochon est un animal sacré, considéré comme un dieu, vénéré presque autant que le soleil et les ancêtres qui ont droit à un culte supérieur. La femme au contraire est considérée comme empoisonnée et doit être désinfectée. Comme chez les Papous ont pratique parfois l'antropophagie, mais cette pratique ayant un caractère sacré: donc on ne mange jamais de femme, elles sont trop impures (C'est au moins une petite compensation!!!)

  Au Japon

Leornada de Groot, commissaire de l'armée du salut au Japon en 1916 écrit ceci:
Dans ce pays la femme n'occupe pas une place supérieure à celle de la servante ou d'esclave de l'homme. Toute sa vie, elle doit obéir à ses parents, ensuite à son mari, puis à ses fils. Dans la rue elle doit marcher humblement derrière son mari, à la maison, le recevoir en s'inclinant plusieurs fois....
Sa condition morale est pire encore. La prostitution n'est pas considérée comme un vice honteux, mais comme un devoir filial, si, en agissant ainsi, la jeune fille aide ses parents à payer, par exemple les études du fils.
Aucune loi ne leur interdit de la vendre.... et si c'était le cas elle ne pouvait jamais reprendre sa liberté.
Ce n'est qu'après la défaite de 1945 que la nouvelle constitution lui ouvre des nouvelles portes et change ses conditions....

  En Chine.

Gladys Aylward, écrit: pour mieux s'assurer de sa fidélité et l'empécher de quitter le foyer, les hommes trouvèrent au 10ième siècle un procédé cruel: "dès l'âge de trois ans les pieds de l'enfant étaient bandés pour les atrophier. Les orteils étaient repliés sous la plante de pieds, ce qui causait d'intolérables souffrances... Plus les pieds étaient petits, plus ils étaient appréciés..." C'est le gouvernement de Chang-Kaï-Chek qui fit voter une loi pour faire cesser cette coutume barbare... La missionnaire rapporte aussi que son sort était réglé par Confucius (551-479 Avant Jésus-christ) Il voulait la réclusion pour elle et n'avait que mépris pour ce sexe "inférieur". "L'homme peut avoir pour conseiller son frère ou son mari plutôt que sa femme" Il ne voulait pas qu'on les instruisit: "Trop de savoir est dangeureux pour la vertu des femmes."
La naissance d'une fille est considérée comme un désastre, parents et voisins commentaient ce malheur (!) Le bébé était souvent tué à sa naissance...Si on lui laisse la vie, la petite fille sera épuisée au travail. Devenue femme si elle ne donne pas de fils à son mari c'est la répudiation....

 Aux Indes

Tobor Mende dans "L'Inde devant l'orage" en 1958 écrit ceci:
"Les lois qui régissent sa vie sont édictées par le grand législateur hindou: Manou (5ième siècle avant Jésus-Christ). Il a codifié le système des castes et la plupart des coutumes économiques et sociales de la société hindoue.... tout est prévu dans les 2685 versets du code de Manou. La nouvelle constitution de l'Inde a un peu modifié ces prescriptions....."
Sans saisir le dogme principal de la réincarnation on ne peut pas saisir le sort de la femme....
Les âmes renaissent dans des êtres plus ou moins évolués suivant la conduite que leurs possesseurs ont eu sur terre. Il faut avoir commis des fautes très graves pour renaître femme.... donc en conséquence, il faudra qu'elle expie par une vie très dure....
Dans un livre sacré: le Padmapurana qui reproduit les Puranas, une sorte de Bible pour le peuple il est écrit: "Il n'y a pas d'autre dieu sur la terre pour l'épouse que le mari...." "Nous pouvons nous fier à un poison mortel..... à un tigre cherchant sa proie, à l'ange de la mort, à un assassin, mais à une femme jamais!" fatalement pour une créature aussi dépravée, si inférieure elle ne pourra être maintenue dans le droit chemin que par des châtiments terribles, et Manou indique la sorte de fouet qu'il faut employer pour elle.
Un rapport médical de 1924 (Emile Chevrillon; Dans l'Inde de 1920) dit que: 40 millions de femmes sont ainsi enfermées, dont 7 à 11 millions ne voient jamais le monde extérieur, de leur mariage à leur mort".

Il écrit encore, comme en Chine ou au Japon, les femmes serviront dans la prostitution: "Les prostituées, écrit Emile Chevrillon forment une caste reconnue, leur métier est un devoir sacré, et dans le sud chaque temple a sa troupe.... Dans la province de Madras, écrit Monsieur Mayo, pour obtenir la faveur des dieux, les parents y consacrent dès la naissance leur fille. L'enfant est livré aux femmes du temple qui l'ont précédé dans cette profession. On lui apprend le chant, la danse, la musique, elle devient la femme des dieux, c'est à dire une prostituée au bénéfice des prêtres, puis des fidèles.....
De toute évidence les vaches sont bien mieux traités; Un membre de l'assemblée législative d'un état hindou déclarait dans une séance de 1921 :"....Tout est sacré dans la vache: si vous prenez ces cinq produits: du lait, du lait caillé,du petit lait caillé, de la bouse et de l'urine, que vous les mélangiez et les avaliez, il n'y a pas de meilleur purificateur pour le corps et pour l'âme...."

Superstition d'un peuple arriéré ? Non le Mahatma Gandhi écrit, dans la Jeune Inde 1925, "Ce qui distingue l'hindouisme de toute autre religion, c'est sa protection de la vache... Pour moi la vache représente tout le monde sub-humain, l'homme doit voir en elle la ressemblance avec tout ce qui existe...."

  Dans une partie de l'ex Union soviétique

Dans les Républiques Soviétiques, de la Volga à l'Azerbaïdjan, il y avait beaucoup de Musulmans. Les premières années révolutionnaires faillirent être fatales à la vie religieuse. Des Mosquées furent détruites ou transformées. La publication du Coran interdite.
Puis cette politique fut changée, 8 états musulmans furent créés et en 1936 une constitution fut promulguée.
Afin de fortifier le régime, les Sovietiques font tout pour libérer la femme, le voile est supprimé et toutes les branches de l'éducation leur sont ouvertes. Cette émancipation n'a pas été sans provoquer, surtout de la part des autorités religieuses, de violentes réactions (femmes lapidées, entérrées vivantes) mais les autorités ont soutenu les femmes.

  En France, (puisque à l'époque c'est en Algérie)

Attilio Claudio écrit dans : "La révolution des femmes en Islam, (1957) : "La situation de la femme était pitoyable jusqu'à ces derniers temps. Dans la seule ville d'Alger les femmes mises à la porte par leurs maris et qui se sont retrouvées en quelques minutes seules au milieu de la chaussée, dépassent 10 000 par an!"
Dans le Figaro du 5-2-57; Monique Defrane écrivait: Longtemps ces cloitrées, ces écrasées, se sont tues, abruties de malheur, mais le fait actuel est leur prise de conscsience. "Vous avez supprimé les esclaves, me disait l'une d'elles, il n'y a plus que nous qui le soyons encore. Donnez-nous le mariage à la mairie, les lois, supprimez le Cadi, le divorce facile pour le mari, faites que nous accrochions ces voiles aux fenêtres, que nous puissions sortir de la maison; le chat que voici le peut bien....".


La liste serait encore longue.... mais nous avons déjà là un triste tableau, qui devrait nous faire réfléchir.


Par contre nous voyons Jésus qui respecte les femmes, s'occupe d'elles, les valorise, les écoute et leur donne des responsabilités.