Dans l’analyse économique de la planète, on peut constater que nous vivons au-dessus de nos moyens. Vous ne devez pas vous attendre à un âge d’or où tout le monde va « baigner dans l’huile », où tout le monde va gagner des centaines de millions. Les temps qui viennent vont être des temps difficiles.

A cause de cela, il faut que nous, les chrétiens, nous ne soyons pas emportés, par les raisonnements ni les méthodes du monde. Nous devons savoir ce que Dieu nous donne, ce qui est à nous et comment le vivre.

Beaucoup de livres, de prédications ont traité de la pauvreté, de la richesse. On dit que le chrétien est le « super riche ». Donnez votre vie à Dieu ! Gagnez de l’argent ! Dieu ne veut pas que l’on soit pauvre ! etc.… Mais lorsqu’on fait des appels d’argent, vous remarquerez que ceux qui encaissent sont ceux qui enseignent ces choses.

Malgré toute cette propagande, il faut savoir qu’il y a des chrétiens pauvres. Il y a des chrétiens qui donnent la dîme et qui n’ont pas d’argent. Bien des chrétiens ont des dettes alors que Dieu a dit « Vous serez la tête et non pas la queue ». Malheureusement, on voit certains chrétiens dépendrent de services sociaux, parfois de personnes athées hostiles à Dieu. Dieu a pourtant dit « Je te bénirai, Je bénirai ta huche, je bénirai ton grenier, ton bétail. Tu seras la tête et non la queue ». Est-ce que la Bible s’est trompée ? Est-ce que ce sont des promesses vaines ? Est-ce que Dieu veut nous apprendre à prendre des victoires ?

Je ne critique pas parce que nous avons tous des moments difficiles, mais je voudrais placer devant vous le chemin pour s’en sortir. Nous ne devons pas plier la tête comme tout le monde. Nous devons savoir qui nous sommes : le peuple de Dieu, et savoir quelles sont les promesses de Dieu.

La Bible nous dit très clairement qu’il y a des bénédictions et des malédictions.

GALATES CH 3 V13 « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit : Maudit qui quiconque est pendu au bois, afin que la bénédiction d’Abraham ait pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous recevions par la foi l’Esprit qui avait été promis ».

La Bible parle de trois sortes de mort :

1° La mort spirituelle qui est la rupture avec Dieu. Cette mort spirituelle est entrée dans l’humanité au moment où Adam et Ève ont trahi Dieu. C’est plus qu’une désobéissance, c’est une trahison. Pourquoi est-ce que Dieu permet que le diable, malgré qu’il ait été vaincu au calvaire, ait encore tellement de possibilité sur la planète ? C’est parce que nous ne réalisons pas l’incroyable trahison, le bail de location de la planète qu’ Adam a donné à Satan. C’est parce que nous ne comprenons pas les profondeurs de la portée de cette trahison, que nous ne réalisons pas pourquoi le diable a encore tellement de pouvoirs aujourd’hui. Nous avons encore à supporter les clauses d’un bail qui date depuis le jardin d’Eden.

2° Il y a aussi la mort physique qui est le résultat physique de la séparation d’avec Dieu. C’est le dernier ennemi qui sera vaincu dit l’apôtre Paul. Notre corps attend la rédemption, la résurrection. Nos corps s’affaiblissent, mais nous attendons la rédemption du corps.

3° La seconde mort est la mort définitive. C’est la condamnation éternelle dans l’étang ardent de feu et de souffre.

Nous ne sommes pas sous la malédiction parce que nous avons péché. Ce n’est pas à cause de nos œuvres. Mais nous sommes sous la malédiction à cause de ce que nous sommes, c’est-à-dire l’héritage de la nature de péché que nous avons hérité de nos pères et d’Adam et d’Ève. Cette nature de péché ne peut tenir devant Dieu. Jésus dira aux pharisiens qui faisaient beaucoup d’œuvres et de pratiques religieuses : « Vous avez pour père le diable ».

Tant que vous ne vous êtes pas réconciliés avec Dieu et nés de nouveau, vous avez pour père le diable et vous êtes sous la malédiction de Dieu.

Nous avons la possibilité d’être recréés à la nouvelle naissance, la possibilité de changer, de sortir de cette malédiction en recevant en nous l’Esprit du Christ, en naissant de nouveau, en recevant un cœur nouveau. En recevant le Christ, je reçois la vie car « Celui qui a le Fils de Dieu a la vie ».

Notre véritable identité nous vient par la nouvelle naissance : nous sommes fils et filles de Dieu parce que nous avons été régénérés par la Parole et par l’Esprit de Dieu. Nous sommes de la race de Dieu. C’est cela notre véritable identité : Christ en moi, l’espérance de la Gloire. Mon corps est devenu le temple du Saint-Esprit. C’est formidable ! C’est un privilège extraordinaire !

A la croix, Christ a été fait malédiction pour nous. Il a porté nos péchés en son corps sur le bois. Il a été identifié avec nous. Par sa mort expiatoire, la malédiction a été ôtée, cette malédiction qui était non seulement la conséquence du péché d’Adam et Eve, mais aussi la conséquence de nos propres comportements.

Dans le livre du Deutéronome, Dieu parle à Israël « Si tu obéis à mes commandements, si tu fais ce qui est bon, Je te bénirai, Je bénirai ta huche, ton territoire, ton bétail, ta maison, tes fils, J’éloignerai de toi toutes les maladies dont J’ai frappé l’Égypte ». Il y avait toutes les bénédictions : pour le corps, pour l’esprit, pour l’âme, pour les finances, pour la vie matérielle. Dieu promet aussi tout cela. Mais Il dit aussi : si tu désobéis, c’est la malédiction qui va venir, disette, pauvreté, maladie, ruine, désintégration de tout le pouvoir économique, etc.

Je voudrais vous parler de ce que Dieu veut réellement faire en laissant de côté les slogans tout faits, mais en voyant la réalité de ce que Dieu nous offre. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi. Nous sommes héritiers selon la promesse. « Afin que pour les paëns, la bénédiction d’Abraham se trouve en Jésus-Christ et que par la foi, nous recevions les promesses de Dieu ».

Christ a porté la malédiction de la loi à notre place. Les cinq premiers livres de la Bible nous montrent de très nombreuses fois les bénédictions attachées à l’obéissance et les malédictions entraînées par la désobéissance.

La pauvreté est une des conséquences, voire même une malédiction, alors que la prospérité est une bénédiction. Les bénédictions nous appartiennent aujourd’hui.

DEUTERONOME CH 5 V 29 « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu’ils soient heureux à jamais eux et leurs enfants ! ».

Les Israélites en obéissant avaient la bénédiction de Dieu. Certains pensent que ce n’est plus valable dans la nouvelle alliance.

La Parole de Dieu ne dit pas cela. Certes nous n’avons plus l’occasion de faire des lois, des règlements, des sacrifices. Nous lisons dans ROMAINS CH 13 « Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimez les uns les autres ».

GALATES CH 5 V 13 « Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, celle-ci : tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

Les Israélites devaient obéir à la loi pour avoir la bénédiction de Dieu. Pour nous, nous devons laisser, par la nouvelle naissance et l’Esprit de Dieu, l’amour de Dieu couler au travers de nous pour les autres, car c’est en aimant les autres qu’on accomplit la loi de Dieu.

ROMAINS CH 13 V 9 « Les commandements : tu ne commettras point d’adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu’il peut encore y avoir, se résument dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L’amour ne fait point de mal au prochain : l’amour est donc l’accomplissement de la loi ».

Notre foi en Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi. Nous pouvons alors expérimenter les bénédictions que Dieu avaient promises à Israël, qui nous deviennent accessibles parce que nous devenons enfants d’Abraham pour la foi en Jésus-Christ. Ce qui a été accompli à la croix du calvaire nous donne la propriété de cet héritage que Dieu avait donné à Abraham et à sa descendance. Dieu n’a pas changé. Le Dieu de l’Ancien Testament est le même que le Dieu du Nouveau Testament. Dieu veut le bonheur et la prospérité de tous.

Nous vivons dans un monde de péché. Le prince de ce monde est le diable. Nous vivons dans le monde mais nous ne sommes plus du monde. Nos biens dépendent de notre foi, de ce que Christ nous a acquis à la croix.

Dans nos prières, nous essayons souvent d’arracher à Dieu nos bénédictions. C’est faux. La Bible ne nous dit pas qu’il faut persuader Dieu de nous donner les choses. Dieu nous a tout donné en Jésus-Christ, tout ce qui contribue à la vie et à la piété. Notre héritage physique, spirituel, matériel, financier nous a été acquis à la croix.

Jésus s’est fait pauvre afin que tu sois enrichi. Jésus était très riche spirituellement. Quelqu’un est spirituellement riche quand il peut ressusciter un mort, purifier un lépreux.

Dieu veut que son peuple soit dans l’abondance. Paul dira aux Philippiens : « Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins, selon sa richesse avec gloire en Jésus-Christ ».

PSAUME 34 « Le malheur atteint souvent le juste, mais l’Eternel l’en délivre toujours ».

Il est clair que nous avons des luttes, des combats, des tests de notre foi sur les terrains de la finance, économique, spirituel, matériel, physique, parce que nous vivons dans un monde d’opposition. Paul nous rappelle que « Dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a tant aimés ». La vie chrétienne n’est pas une vie « à l’eau de rose ». Il y a une participation de ma foi, de mon engagement. La Parole de Dieu nous dit que Dieu veut que nous soyons prospères, mais elle condamne la convoitise, l’orgueil de la vie et l’amour du monde.

Pourquoi certains donnent-ils leurs dîmes, leurs offrandes et ne sont pas plus bénis ? La clé de la véritable prospérité est d’abord l’état de ton cœur. La Bible montre très clairement que nos vies doivent être attachées au Seigneur. La raison d’être de nos vies est de chercher la gloire de Dieu et le salut des âmes. Jésus dira « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice et tout le reste vous sera donné par-dessus ». La notion de prospérité que vous avez dans la Bible n’a rien à voir avec la convoitise des choses présentes et le matérialisme qui tiennent beaucoup de chrétiens aujourd’hui.

Le véritable sens de la prospérité n’est pas de gagner des millions, mais que Dieu s’engage, si tu le cherches, si tu l’honores, si ta raison de vivre est Lui, à pourvoir à tous tes besoins. Il s’engage à te donner les provisions qui te seront nécessaires pour tous les jours de ta vie. Cela ne vient pas tout seul. Ne croyez pas qu’en 24 heures, vous allez avoir la « super bénédiction » : votre compte en banque rempli, la dernière voiture sortie. Non ! Cela prend du temps. C’est une marche. La marche de la prospérité prend du temps, un temps pendant lequel tu apprends à mettre le Seigneur en premier, à honorer Dieu par ton comportement, par tes offrandes, par ce que tu es, ce que tu fais. Ta raison de vivre, tes objectifs, ton système de vie sont les plus importants. Il faut du temps pour que cette vie que tu sèmes ainsi pour Dieu, puisse lever. Mais si tu sèmes, tôt ou tard, la bénédiction va venir.

Beaucoup de chrétiens pensent que la grâce est d’obtenir des bénédictions : je crois alors je suis béni…Dieu est riche alors Il va me donner… je donne ma petite obole, offrande, alors Dieu va me bénir. Mais ce n’est pas vrai. Il y a des milliers de chrétiens dans le monde qui font cela et qui ne sont pas bénis. C’est parce que Dieu nous demande un style de vie, notre cœur, nos priorités. Il ne demande pas de jouer à une technique : de donner de l’argent pour recevoir, en un mot : tu te sers toi. Mais quand tu sers Dieu, Il va te servir. C’est important. Beaucoup ont perdu le premier amour pour Dieu et la bénédiction ne suit plus. Il faut se ressaisir. Dieu nous dit que nous pouvons prospérer, être riches pour Dieu et aider les autres. Cela ne veut pas dire pour autant que nous serons milliardaires. Dieu veut que nous prospérions non pas pour nous, mais pour l’avancement de son règne. Là, nous avons beaucoup de joie car Dieu honore toujours ceux qui l’honorent.

Il y a des méthodes pratiques. On entend souvent « Donnez et il vous sera donné ». Ce sont les paroles de Jésus dans LUC 6 :38. C’est juste. Ce n’est pas parce que cela a été dévié, parce que les motivations ne sont pas toujours celles de Dieu que ce n’est pas vrai. C’est quand même une réalité. La Bible compare l’offrande à une semence. Jésus a dit « On versera dans votre sein une mesure serrée, secouée et qui déborde car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servi ». Si vous ne suivez pas les optiques de Dieu vous en subirez les conséquences un jour ou l’autre. Ce sont des lois spirituelles.

Mon frère, ma sœur, si tu attends que cela vienne du ciel, tu fais de Dieu un faussaire parce qu’il n’y a pas d’Euros au ciel. L’argent est sur la terre. Dieu dit dans sa Parole « L’or et l’argent m’appartiennent ». La création toute entière appartient à Dieu. Il est le propriétaire de tout et nous sommes ses enfants si nous marchons avec Lui. Je vis dans ce système de donner, non pas pour faire pression sur les gens pour recevoir mais pour faire une pression sur la puissance de la Parole. Alors si je donne pour faire avancer le royaume de Dieu, si je sème dans les choses de Dieu, la Bible dit que si je sème beaucoup, je récolterai beaucoup. Si tu sèmes pour toi, Dieu ne marchera pas.

Il y a une façon de donner qui nous dépasse largement. Bien souvent, on pense à la libéralité, à l’offrande ici ou là, mais nous pouvons être appelés à donner de notre nécessaire. Jésus a dit d’une femme qui apportait son offrande au temple « Vous, vous donnez de votre superflu, cette femme a donné de son nécessaire ». Le nécessaire que tu donnes a des conséquences spirituelles puissantes qu’une simple offrande n’a pas. Mais je le rappelle, je ne donne pas pour recevoir, mais parce que je donne, je sais que je peux faire confiance à Dieu et je recevrai toujours ce qui contribue à ma vie et à ma piété. On ne marchande pas avec Dieu. Tout est grâce.

Aujourd’hui beaucoup disent : on vit dans la grâce, il n’y a plus la dîme, c’était réservé à l’Ancien Testament, on donne comme on veut, etc.…

HEBREUX CH 7 V 8 « Et ici ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels ; mais là, c’est celui dont il est attesté qu’il est vivant ».

Nous voyons qu’aujourd’hui, Jésus à la droite de Dieu reçoit la dîme. Les lévites, les sacrificateurs mortels recevaient la dîme, mais Jésus reçoit aujourd’hui la dîme dans le royaume de Dieu.

Honorer par notre foi, par nos dons, avec de bons motifs, avec un cœur docile qui aime Dieu entraînent des promesses pour ce temps et pour l’éternité. « Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins avec richesse et gloire ».

Ne dis pas : tout le monde est fauché, donc il est normal que je sois fauché. Ne dis pas : tout le monde dépend des autres donc je peux dépendre des autres. Ne dis pas : tout le monde a des dettes alors je peux avoir des dettes. Ce n’est pas vrai ! La Bible dit l’inverse. Elle dit que tu es béni de toutes sortes de bénédictions dans les lieux célestes. Nous avons besoin de nous dégager de cette emprise. Elle provient parfois de notre éducation, de notre ignorance.

La clé est celle-ci : lorsque Christ est mort à la croix, Il a pris nos péchés et Il s’est chargé de toutes les malédictions. Notre foi en Jésus nous fait participer à sa victoire. Ce n’est pas seulement Jésus qui a vaincu Satan et les puissances qui tiennent le monde dans la malédiction, la pauvreté et l’oppression, mais par notre foi et notre union à Christ mort et ressuscité, nous l’avons vaincu nous aussi, parce que Celui qui est en nous est bien plus grand que celui qui est dans le monde. Par le Christ vivant en nous, nous avons vaincu Satan et les démons.

Parce que c’est fait, on n’a pas à pleurer pour que cela vienne, mais nous avons à libérer ce qui a déjà été fait. Le sens du véritable combat spirituel est celui-ci : je sais en qui j’ai cru. J’ai l’hérédité d’Abraham en Jésus-Christ. Les promesses sont à moi. J’exerce ma foi : Seigneur, tu me l’as donné, c’est à moi, l’argent nécessaire pour payer mes factures, l’argent dont j’ai besoin pour aider à la mission, l’argent dont j’ai besoin pour être fidèle à toi dans les dîmes, les offrandes, comme Tu me le montreras, c’est Toi ma raison de vivre, alors toi, Satan, maintenant tu lâches, tu enlèves tes mains de ce blocage financier au nom de Jésus parce que tu as été vaincu et que moi aussi, je t’ai vaincu en Jésus. C’est cela la prière de la foi. Dieu m’a tout donné, c’est à moi maintenant d’exercer mon autorité. Ce qui compte c’est que tu aies de quoi manger, de quoi vivre, selon l’abondance du lieu, du moment, parce que Dieu est fidèle.

Ne vous laissez pas manger par le matérialisme. Il vaut mieux ne pas avoir un beau poste de télé et avoir l’onction qu’avoir des dettes et ne pas s’en sortir. Apprenons à être fidèle. Il y a des choses que je ne dois pas acheter aujourd’hui, il y a des dettes, des emprunts que je ne dois pas faire. Il faut attendre, ne pas vivre au-dessus de ses moyens. Un des dangers terribles dans notre société est qu’on nous propose tout en avance, mais il faut quand même payer. Certains disent : j’ai des dettes, des emprunts, je ne peux pas payer ma dîme. As-tu posé la question à Dieu avant d’avoir fait ton achat ? Vous avez peut-être des dettes mais cela ne remplace pas l’obligation de donner la dîme, car la dîme ne vous appartient pas, elle est à Dieu. Vous perdrez ce que vous avez apparemment gagné, tôt ou tard, dans des tribulations de tout ordre. Vous allez perdre la bénédiction de Dieu. Ce n’est pas l’argent qui est un problème, c’est l’amour que les gens ont pour l’argent.

II CORINTHIENS CH 9 V 6 « Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment ».

MALACHIE CH 3 V 1O « Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance ».

Certains n’ont pas conscience de l’église locale. Ce que Dieu veut, ce n’est pas seulement ton salut, mais ta transformation. L’assemblée locale est la base biblique de la réalité spirituelle d’une vie authentique. Si la Bible dit de ne pas abandonner notre assemblée ou vos rassemblements. Il y a une raison.

ESAIE CH 1 V 19 « Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes dociles, vous mangerez les meilleures productions du pays ; mais si vous résistez et si vous êtes rebelles, vous serez dévorés par le glaive, car la bouche de l’Eternel a parlé ».

Nous sommes appelés à nous attacher sans distraction au Seigneur lui-même, à être un témoignage. Notre notion de l’argent a besoin de changer. Dieu est capable de nous donner les moyens de faire des choses formidables parce qu’Il est riche pour ceux qui l’invoquent. Nous devons être bien disposés, obéir, apprendre à penser selon la Parole de Dieu.

COLOSSIENS CH 1 V12 « Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ».

La première chose importante est notre motivation.

La deuxième chose est que cela rentre dans nos entrailles. Il ne faut pas que cela soit intellectuel. Il faut prendre du temps dans la méditation pour que le Seigneur inscrive cela en nous. Seigneur ! Révèle-moi ces choses pour qu’elles deviennent esprit et vie en moi.

Troisièmement, il faut dire les choses. Jésus a dit cela « Si tu dis à cette montagne… ». Il y a donc la parole, pas la parole intellectuelle, je dis … je dis… je parle beaucoup sans résultat. Mais si tu as compris, si tu sais, si ta vie cherche la gloire de Dieu et si tu connais les promesses des Ecritures qui ont pu par la méditation s’inscrirent en toi, devenir Esprit et Vie, ton langage devient alors le bras de ton esprit. Ta parole devient cette épée de l’Esprit qu’est la parole de Dieu au travers de toi. Tu crées quand tu prononces les mots. Il y en a qui n’ouvrent jamais la bouche. Il ne réalise pas pourquoi ils ne s’en sortent pas. Ce que tu as dans ton cœur, tu dois le dire. Dieu parle et agit par sa parole. Tu enfantes par la parole. Jésus a dit « Si quelqu’un dit à cette montagne… » Il n’a pas dit : si quelqu’un pense à cette montagne…

Il faut qu’on revienne à l’Evangile, à la puissance de la vie abondante. La parole est efficace, puissante à la condition qu’elle ait été ensemencée dans ton cœur. Tu as cru, c’est pourquoi tu parles.

Sur le plan financier, nous avons des perspectives avec Dieu. Nous n’avons pas besoin de toujours nous lamenter, de courir après tous les services sociaux pour payer nos factures. Notre Dieu est vivant ! C’est vrai que parfois Dieu peut nous faire passer par des humiliations pas faciles. Mais cela ne veut pas dire que je baisse l’échine. La véritable victoire n’est pas de demander à Dieu d’enlever le problème, mais de trouver la force en Christ pour traverser le problème.

ROMAINS CH 13 V 7 « Rendez à chacun ce qui lui est dû : l’impôt à qui vous devez l’impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur ».

I TIMOTHEE CH 5 V 17 Que les anciens qui président bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement. Car l’Ecriture dit : tu ne muselleras point le bœuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier mérite son salaire ».

Il y a toutes sortes de mots pour ancien : pasteur, berger, évêque.

ACTES CH 2O V 28 « Prenez donc garde à vous-même, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Eglise de Dieu… ».

Les pasteurs, les enseignants, les anciens, les bergers, dans leurs responsabilités de couverture, de direction de l’église, sont des ouvriers consacrés qui ont droit à l’honneur. Souvent, on entend des critiques.

Lorsque Paul a été arrêté, il s’est trouvé devant le sanhédrin. Le souverain sacrificateur donne l’ordre de gifler Paul. Paul était un battant et il traite le souverain sacrificateur de « muraille blanchie… tu vas payer… ». Il se savait pas que c’était le souverain sacrificateur. Quelqu’un lui dit qu’il parlait au souverain sacrificateur. Alors immédiatement, Paul a demandé pardon car il est écrit « Tu ne parleras pas mal du chef de ton peuple ».

Les responsables de communauté prennent parfois des coups par des gens, qui à droite, à gauche, leur « tapent » dessus par la parole. Mais les paroissiens, les chrétiens n’ont pas compris qu’ils ne doivent pas honorer d’abord la personne, mais ils doivent honorer la fonction que cette personne accomplit. Dieu veut que nous apprenions à honorer ceux qu’Il honore. Il y a une clé de bénédiction. Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir.

Quand les responsables, les paroissiens ne sont plus fidèles à leur vocation, l’église dégringole. Dieu peut enlever le chandelier. Il y a des risques. On ne joue pas avec Dieu. Attachons-nous à Dieu dans ce temps présent. Voulez-vous prendre la décision d’honorer Dieu dans le domaine financier ?

Disons : Seigneur, je ne veux plus rien pour moi, je veux que tu sois le premier dans ma vie, dans ma marche, dans mon foyer, je ne veux plus quelque chose de l’autre, je te veux Toi, Seigneur !

Christ veut être le Seigneur de tout. Si je lui appartiens, Il prendra soin de ma vie. Mais il y a l’épreuve de la foi, il a les tests car cela me purifie, me nettoie. Cela met en évidence mes faiblesses et lorsque je viens à Lui, son sang me lave et me purifie de tous mes péchés. C’est formidable d’être enfant de Dieu ! Jésus a dit « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous et vous serez mes témoins ». Il faut que cela bouge à Grenoble. Ne cherchez pas à droite et à gauche un super prédicateur. Ton Dieu t’ordonne d’être puissant.

Prédicateur : Pasteur Pierre TRUSCHEL Centre du Plein Evangile « Le Chandelier » tél. O4 76 7O 47 7O 33 avenue de Vizille – 38OOO GRENOBLE