Témoignage de Pascale Rochat: Judo et foi chrétienne… est-ce compatible?

1 010 lectures, par Michoud Myriam le 13 août 2010 · 27 commentaires

dans la rubrique Témoignages de conversion à Jésus-Christ, Témoignages divers

Get PDF Imprimer la page Partager    Diminuer Normal Agrandir    Ajouter un commentaire Commentaires

Vous êtes nouveau ici? Pensez à laisser un commentaire, votre avis nous intéresse !

Blogdei

Témoignage de Pascale Rochat, ancienne ceinture marron de judo :

Enfant, j’étais une petite fille bien sage. Dès l’école enfantine, je devins le souffre-douleur d’une fille nommée Nathalie Bont. Elle me tapait dessus pour un oui et un non, sans véritables motifs. Mon grand-père, bien pensant, l’ayant appris m’inscrivit, ainsi que mon frère, à un cours de judo (au Judo Kwai à l’avenue de la Borde à Lausanne). J’avais alors 8 ans et je l’ai pratiqué pendant plus de 8 ans, avec une interruption de quelques années. J’ai croché parce que j’aimais cette discipline, ces techniques. Je n’avais peur de personne, mais je n’aimais pas me battre. C’est pourquoi je n’ai jamais fait de compétition, juste quelques combats inter-club. J’ai suivi des cours de self-défence en judo et en karaté do.

A 18 ans, suite à un accident de moto, j’ai confié ma vie à Dieu. Depuis toujours je sais que Dieu existe. Je me suis adressée à Lui, ce jour-là, pour qu’Il m’ôte la vie. Ma vie était parsemée d’accidents et je n’en voyais pas le sens. Sur cette prière, je me suis endormie. Le lendemain matin, une phrase revenait sans cesse à mon esprit: «Si tu meurs, où vas-tu?». Je ne pouvais pas répondre. Alors comme Dieu me laissait vivre, je lui ai donné ma vie pour qu’Il en fasse ce que bon lui semblerait, mais il fallait que tous ces accidents cessent. Dans Sa grâce, ce fut le cas, je n’ai plus eu d’accident mettant ma vie en danger.

Après mon apprentissage d’employée de commerce, je suis partie pratiquer l’allemand à Soleure, puis l’anglais en Angleterre. Sois dit en passant, savez-vous que partout ou presque, dans le monde, on trouve des clubs de judo ? Il suffit de présenter son «passeport de judo» et l’on est automatiquement reconnu comme judoka.

C’est en Angleterre, lors d’une conférence à l’université, que j’appris qui était Jésus-Christ. Non pas le petit Jésus, mais le Sauveur qui est mort à ma place, pour mes péchés, afin qu’en croyant en lui j’aie la Vie éternelle avec Lui. J’ai réalisé que Jésus était vivant. C’est là-bas que j’ai compris la démarche que j’avais faite 2 ans auparavant (après l’accident de moto) de confier ma vie à Dieu. Depuis ce moment-là, ma vie a pris un autre tournant. C’est aussi là-bas que je me suis faite baptisée par immersion.

Après l’Angleterre, je voulais me rendre au Japon, le pays du judo, pour y perfectionner cet art. Mais le Seigneur ne l’entendait pas ainsi. Il me fit comprendre que je devais retourner en Suisse. Cela était loin d’être évident, mais j’ai obéi.

De retour à Lausanne, j’ai vraiment eu le désir de reprendre contact avec le club de judo. Un jour, en remontant l’Avenue du Théâtre à Lausanne, alors que j’y pensais sérieusement, j’ai entendu clairement derrière moi: «C’est le judo ou Moi, mais pas les deux. Choisis !» Il n’y avait personne derrière moi. J’ai su que c’était Jésus qui me parlait. A ce moment même, j’ai décidé d’abandonner le judo. Je n’y comprenais rien, mais j’ai obéi, bien qu’étant à quelques semaines de l’examen pour passer la ceinture noire / 1ère dan (ne faisant pas de compétition j’ai dû attendre un délai de 3 ans pour essayer l’examen et présenter une série de prises appelées «KATA», même si je les savais parfaitement avant).

Peu à peu, mes yeux se sont ouverts. Plusieurs choses me posaient problèmes. Tout d’abord, j’aimerais préciser que le judo ou n’importe quel art martial ne sont pas des sports (cf à l’article paru dans le «Matin» du 28.9.99). D’autre part, dans un Dojo (la salle d’entraînement), il y a un portrait du fondateur, en l’occurrence M. Kano. Nous devions le saluer en le vénérant et l’appeler «maître».

Le Dojo = le lieu de la voie
Le terme «ju» veut dire «souplesse»
Le terme «do» veut dire «voie» - Jésus a dit: «Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par Moi». (Jn 14 v.6)

Il n’y a donc pas d’autres chemins que JESUS.

Maître Kano
«Maître» = terme utilisé pour toute personne
ayant la ceinture noire et qui instruit - Jésus a dit: «N’appelez personne maître». (Matth. 23 v.8)

Vénérer = adorer - la Bible nous dit: «Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et Lui seul». (Lc 4 v.8). De plus, M. Kano est mort depuis fort longtemps.

Les ceintures de couleur n’étaient pas à l’origine du judo. En Europe, les judokas commencent avec la ceinture blanche, puis la jaune, la orange, la verte, la bleue, la marron et la noire (1ère dan, 2ème dan, 3ème dan, 4ème dan). A partir de la 5ème dan, ce sont des grades honorifiques (comme une récompense pour avoir fait quelque chose pour promouvoir le judo, par exemple), elles sont rouges et blanches. La 10ème dan est blanche, mais double épaisseur (seul M. Kano l’a). C’est la dernière et la première, puisque dans cette philosophie le maître redevient élève.

Le judo n’est donc pas un sport et encore moins un sport inoffensif. C’est tout d’abord un art martial, une discipline de combat destinée autrefois aux arts de la guerre. C’est une philosophie qui a ses racines dans le bouddhisme.

Plusieurs années ont passé avant que je ne demande la prière afin d’être déliée de toute emprise du judo et du karaté do.

Je me suis rendue compte aussi de l’illusion que cela me procurait. Je n’avais peur de personne. Je croyais pouvoir me défendre contre n’importe quel agresseur, etc… Mais cela n’était que de l’illusion. Pour être efficace dans la défense en cas d’agression, il faut tout d’abord être prêt à tout instant, être sur ces gardes. C’est «facile» sur un tatami (tapis fait de paille de riz), l’adversaire a les mêmes règles, les mêmes techniques… Mais dans la rue: c’est la jungle! Tous les coups sont permis, si j’ose dire! De plus, les instructeurs sont dans l’obligation d’avertir leurs élèves que les arts martiaux se pratiquent en salle et pas dans la rue. Les pratiquer hors du Dojo est punissable par la loi, puisque considérés comme des armes et c’est un retrait du passeport. Et en cas de self-défense, il faudra prouver que c’était bien de la self-défense!

Alors pourquoi tant de parents inscrivent leurs enfants à des cours de judo, de karaté do, de Kendo, … En voici quelques raisons et mes remarques.

1) Son meilleur ami en fait 1) Lorsque son meilleur ami fumera un joint, votre enfant en fumera aussi ?

2) C’est un sport de défense et non 2) C’est partiellement vrai. Le
d’attaque. Ce n’est pas dangereux. Judo sert bien à parer une attaque, mais il peut être redoutable. J’ai appris à tuer par strangulation, à casser un bras sans effort, etc…
Pas dangereux ? J’ai eu 3 accidents: blocage des cervicales, déplacement de 2 vertèbres dorsales, déchirement des ligaments au bras droit.

3) Mon enfant est le souffre-douleu :
il ne sait pas se battre, se défendre 3) Apprenez-lui à respecter
il manque d’assurance les autres et de ce fait à
il manque d’équilibre s’attendre au même respect
etc… de la part des autres.
- Apprenez-lui à se tenir droit, la tête levée, à regarder dans les yeux, à ne pas baisser les bras devant les difficultés. (cf aussi au journal Coopération no 21 du 21.5.2003)
Encouragez-le dans ce qu’il sait faire.

Ne lui dites pas toujours: tu es trop petit; tu n’es qu’une fille (donc plus faible, plus fragile…)
Inscrivez-le dans un sport d’équipe. Il devra se confronter aux autres tout en jouant
Priez pour lui et avec lui.

4) le pédiatre, le médecin a conseillé le 4) les médecins savent-ils
judo pour mon enfant vraiment ce qu’est le judo ?

5) le responsable du club est un 5) chacun est en chemin !
chrétien engagé. Mais le jugement sera sévère pour ceux qui font tomber l’un de ces petits!

A quand le yoga chrétien? le Thai Chi chrétien?

Les arts martiaux développent soit l’agressivité (ce ne fut pas mon cas), ou l’orgueil (n’avoir peur de personne, une confiance excessive en soi-même). L’orgueil est le plus dur à déloger de nos vies !!!

Voulons-nous des enfants qui soient des soldats armés des armes du Saint-Esprit, pour Jésus-Christ ? Ou des enfants qui se débattront avec des liens et auront de la peine à vivre pleinement ce que Dieu a pour eux ?

Même si vous avez commencé le judo et vous n’avez pas persévéré, je vous encourage à vous placer devant Dieu d’un cœur sincère, à vous repentir et à demander à quelqu’un d’en être témoin. Que cette personne puisse aussi prier avec vous afin de couper tout lien qui vous tient encore par rapport aux arts martiaux.

Que chacun se place devant le Seigneur et fasse ce qu’Il commandera, pour notre liberté.

Après ce témoignage, vous pouvez vous-mêmes répondre à la question :
JUDO et FOI CHRETIENNE… est-ce compatible ?

Questions que l’on m’a déjà posées :

Avez-vous dû employer le judo pour vous défendre? Oui, une fois, c’était dans un Dojo, lors d’un entraînement. Je venais de passer dans la catégorie «adultes», je devais avoir 18 ans. Un homme voulait s’entraîner avec moi et faire un petit combat d’exercice. Je me suis retrouvée sur le dos, avec cet homme sur moi (dans une position très gênante). J’avais les deux mains dégagées et je lui ai fait une strangulation, il ne lui a pas fallu plus de quelques secondes pour taper sur le tatami et donc d’abandonner. Il ne s’est plus jamais approché de moi. Cela s’est avéré très efficace. Mais je le répète, c’était dans une salle de judo, avec des règles de judo.

Avez-vous été dans une situation de danger où vous auriez pu utiliser le judo? Oui, le judo donne une certaine assurance (devrais-je dire une illusion d’assurance!). Je rentrais chez moi à l’avenue de France à Lausanne, un soir, je me suis retrouvée sur le trottoir avec en face de moi trois africains bien éméchés. Ils me barraient le passage. Il ne m’a pas fallu très longtemps pour réaliser que ma seule protection efficace dans ces circonstances était dans le Seigneur. J’ai donc demandé au Seigneur de mettre un ange à ma gauche et à ma droite. Je crois qu’Il l’a fait, car en arrivant à leur hauteur, et bien qu’ils rigolaient de moi, ils se sont écartés pour me laisser passer. Je préfère la protection de Dieu !

Dans le judo, y a-t-il des moment de méditation? Pas dans tous les clubs. Personnellement, je n’en ai jamais fait.

Une anecdote :

Lors d’un camp d’enfants à la LLB (Ligue pour la Lecture de la Bible), comme co-directrice, voici ce qu’il s’est passé. Une des monitrices, lors d’un colloque de fin de soirée, s’est subitement absentée. Personne n’a compris pourquoi, rien n’avait été dit sur elle, l’ambiance était chaleureuse et décontractée, on riait bien. Après le colloque, elle est revenue vers moi m’annoncer qu’elle voulait quitter le camp. Personne ne l’avait blessée, c’était seulement un problème personnel. Je ne pouvais pas la laisser partir comme ça. Bien sûr, elle était libre de partir !

Je lui ai proposé de me parler de son problème. Voici son explication: «Lorsqu’elle était avec nous dans le groupe, à un certain moment, elle s’est prise pour Dieu». Ce n’était pas la première fois que cela lui arrivait. Cela lui posait un sérieux problème. Elle aimait Jésus et reconnaissait qu’Il est Dieu. Mais pour elle, c’était une lutte et elle n’en pouvait plus. Devant un tel problème, que je n’avais jamais rencontré avant, je lui ai demandé de pouvoir prier avec elle. Je ne savais pas que faire d’autre! Elle accepta. Après un court instant, les mots «art martial» me sont venus à l’esprit. Je lui ai donc posé la question si elle en avait pratiqué un; elle répondit: «Oui, le judo. Je suis ceinture noire».

Je lui ai dit qu’en tant que ceinture noire, elle acceptait de se faire appeler «maître» et à recevoir une certaine vénération de la part de ses élèves! Ce qu’elle reconnut. Elle m’avoua aussi que quelques semaines avant l’examen pour passer la 1er dan, le Seigneur lui avait dit: «Non» (de ne pas faire l’examen). Le jour «J» elle était devant l’expert avec son partenaire. Il a passé l’examen sans problème. Après cela, elle s’est laissée influencer par son partenaire: «Vas-y! Tu es prête. On s’est exercé ensemble! L’expert est là!». Et elle l’a fait.

Elle l’a regretté. Je lui ai donc conseillé de se repentir de sa désobéissance, du fait qu’elle était devenue un «dieu» pour d’autres, etc… Et avec son accord, j’ai ensuite prié pour la délier de tous ces esprits mensongers et trompeurs, de tous liens ayant un rapport avec les arts martiaux, au nom de Jésus Christ. Après ce moment de prière qui s’est passé dans la paix, elle s’est sentie libérée de quelque chose. Je lui ai conseillé, si elle en ressentait encore le besoin, d’aller trouver les anciens de son église pour qu’ils prient avec elle. Depuis ce jour, elle n’a jamais rencontré ce problème, à ce que je sache !

Le judo, est-ce si anodin ?


{ 27 commentaires… lisez-les ci-dessous ou ajoutez-en un }

1 Yapo 13 août 2010 à 14 h 27 min

Hum ! La pratique des arts martiaux, en particulier le judo, est très présente dans l’armée. Et cette pratique n’est pas réservée uniquement aux militaires qui vont sur les théâtres de combat.

Après tout, si le chrétien peut paisiblement exercer le métier de militaire (https://blogdei.com/temoignage-de-pierre-antoine-eldin-ex-commando-comment-peut-on-etre-chretien-et-militaire-en-meme-temps/), pourquoi ne pourrait-il pas être un professeur émérite en arts martiaux ? Ce serait même une belle occasion d’annoncer l’Evangile dans le milieu des porteurs de kimonos. N’est-ce pas ?

Et si des méchants « dogmatico-légalistes » manifestent leur indignation, il suffira de leur répliquer que Dieu peut demander à un de ses enfants quelque chose qui « heurte », sur la base de l’histoire d’Osée…

On en débat! Et toi, tu en penses quoi? +1 7 -1 11

2 Jean2troyes 14 août 2010 à 7 h 46 min

Sans aucun doute, le témoignage que je veux donner en quelques lignes ne sera pas forcément bien reçu… mais ce fut mon expérience.
Après bien des soucis intérieur et des hésitations j’en étais arrivé à la conclusion que certains démons m’habitaient…
Mais que faire ? Après avoir été conseillé de rencontrer un frère (pasteur d’une église) c’est avec un groupe de son église que j’ai eu un moment de réflexion et de prière en vue d’une délivrance…. nécéssaire de toute évidence…
Juste pour dire que si certaines choses étaient simples me connaissant moi-même… une autre l’était moins, car ces personnes pensaient que j’avais pratiqué moi même, de l’occultisme..Selon le discernement qu’elle recevait de Dieu…
Pour faire court et simple, finalement c’est un démon venant du tibet qui s’est manifesté…je l’avais ramassé en lisant un livre de Rampa…moine tibétain… j’avais lu ça dans ma jeunesse et j’avais eu à l’époque la pensée que je ne devrais pas m’interesser à cela, mais plutôt m’interesser aux choses de Dieu….
Toucher de prèt ou de loin à ces choses n’est jamais anodin…
Je ne citerai pas le nom d’un pasteur suisse qui était simplement aller visiter un temple d’idoles au Skry lanka… et qui avait perdu toute paix… jusqu’à la délivrance qui fut faite… par l’intervention de M. Ray…

On en débat! Et toi, tu en penses quoi? +1 8 -1 3

3 Nicolas K. 14 août 2010 à 20 h 01 min

Yapo,

Faire du Judo dans un club est différent de faire du self-défense dans le cadre de son travail (militaire, policier, protection de personnes, gardiennage, etc.).

Pour avoir moi même pratiquer le Judo, également jusqu’à la ceinture marron, je peux en témoigner.

Si jusqu’à aujourd’hui je n’ai pas repris ce sport, bien qu’en soi je l’apprécie, ce n’est même pas à cause du côté « sport de combat ». C’est à cause de ce côté « spirituel », saluer la photo de Jigoro KANO (fondateur du Judo, mort), saluer le tatami (tapis où se pratique le Judo) avant d’y entrer, séance de méditation, etc. Mon professeur, un homme très sympathique que j’apprécie encore beaucoup, nous parlait même de ses expériences occultes telles que sortir de son corps en esprit et compagnies.

Dans le cadre d’un métier on y apprend seulement de techniques de combat, pour l’exercice du métier.

Donc je ne pense pas que ce soit comparable. Et je ne pense pas non plus que la place d’un chrétien soit dans un art martial avec tout ce qu’il implique.

Shalom.

On en débat! Et toi, tu en penses quoi? +1 7 -1 3

4 Rebecca 15 août 2010 à 11 h 01 min

Jean2Troyes, ça fait peur ton témoignage .. on peut « attraper » un démon rien qu’en lisant un livre ou en visitant un temple païen ??? est-ce que c’est pareil pour les anciennes religions païennes, tu sais, à Rome ou en Grèce des millions de touristes visitent des ruines de temples de Jupiter etc ….
et après tout lorsque je me promène dans la nature je ne peux pas savoir si à un moment donné de l’histoire il n’y a pas eu, là, un sanctuaire païen : Dieu ne nous protège-t-il pas à ce moment-là ?? ( bon là le pasteur il savait où il mettait les pieds .. )
En tout cas merci pour ton post qui incite à la prudence …

Ce commentaire est-il pertinent? +1 1 -1 2

5 Yapo 15 août 2010 à 12 h 40 min

Nicolas K.

Justifier la pratique des arts martiaux dans ces métiers par l’argument de « self-défense », c’est ne pas tenir compte de ce qui se passe en réalité, surtout dans la réalité militaire.
Je cois que Pascale Rochat a bien mis en évidence le côté malsain de ce prétendu « self-défense » dans son témoignage.

Comment d’un côté désapprouver la pratique des arts martiaux par un chrétien dans un environnement dit « sportif » (et nettement moins risqué sur le plan physique et vital pour lui et pour son vis-à-vis) et de l’autre, considérer comme normal ou anodin que le chrétien pratique ces mêmes techniques dans l’exercice de ces métiers que tu cites (avec un risque beaucoup plus élevé sur le plan physique et vital pour lui et pour son vis-à-vis) ?

Le côté pratique occulte et païenne dans les arts martiaux ne se situe pas uniquement dans la salutation du fondateur, du maître et dans les rituels exécutés sur le tatami.
Je suis persuadé que tu le sais Nicolas K, puisque tu dis en avoir pratiqué.

Sur quel fondement donc une chose dont l’origine et les pratiques sont clairement occultes pourra-t-elle devenir légitime et acceptable spirituellement (pour ne pas dire « chrétiennement ») parlant lorsqu’elle est employée dans le cadre de l’exercice de ces métiers ?

Je crois pour ma part qu’il convient pour celui qui fait profession de croire en Jésus et en Sa Parole de ne pas exercer de tels métiers où il est inévitablement amené à pratiquer des choses relevant de l’occultisme.

En guise de conclusion, je remets ici ces mots de Pascale Rochat :
« Le judo n’est donc pas un sport et encore moins un sport inoffensif. C’est tout d’abord un art martial, une discipline de combat destinée autrefois aux arts de la guerre. C’est une philosophie qui a ses racines dans le bouddhisme. »

Ce commentaire est-il pertinent? +1 2 -1 1

6 Yapo 15 août 2010 à 13 h 21 min

Rebecca,

Par rapport à tes interrogations, je crois que tout se situe au niveau de la nature de l’état d’âme qu’on exprime lorsqu’on lit de tels livres ou qu’on se retrouve dans de tels endroits.

Pour prendre un exemple tiré de la Bible, on peut évoquer le récit du passage de Paul à Athènes (Actes 17:16 et suiv).
L’apôtre n’a pas contracté de démons quand il se promenait dans la ville et y voyait toutes ces idoles.
Il désapprouvait au fonds de lui tout ce spectacle païen et occulte.
Si au contraire, il avait manifesté dans son coeur une considération et de l’admiration pour ces idoles et ces temples, il se serait souillé intérieurement (péché) et peut-être (je dis bien « peut-être » et non « forcément ») qu’il allait se faire contrôler ( »contrôler » ne veut pas dire « posséder ») par un esprit démoniaque.

Je crois que le récit de Jean2troyes est véridique et qu’on peut effectivement ouvrir une porte aux esprits démoniaques dans nos vies si on lit ce genre de livres en accordant du crédit à ce qui y est écrit.
Je ne dis pas que cela se fera de façon systématique, mais ce risque existe bel et bien.

Dans ce monde, nous sommes constamment exposés à des mauvaises images, à des mauvaises paroles, et à des mauvais sons qu’on n’a pas cherché à voir ou à entendre.
Tout dépendra donc de la manière dont on réagira lorsqu’on en est confronté.
Idem avec les idées et les pensées.
Mais si on se met à approuver ces choses, cela ne va pas d’emblée nous entraîner dans des liens démoniaques. Une certitude, il nous faudra nous repentir.

Ce commentaire est-il pertinent? +1 3 -1 1

7 Nicolas K. 16 août 2010 à 8 h 20 min

Yapo,

Je n’étais pas sûr que ton premier commentaire était ironique, dans ce cas je comprend ta position, elle se défend. Concernant le métier de militaire mon avis n’est pas tout à fait forgé (contrairement à policier, dont je crois qu’un chrétien peut l’être sans aucun problème), ni pour la pratique de sport de combat en dehors de son métier.

Mais un policier, dont le métier est de protéger les civils (une fonction qui est indispensable dans toute société), n’est-il pas obligé d’être apte à se défendre ?
Ou est-ce qu’on doit prêcher à tous les policiers qu’ils ont à se repentir et quitter leur métier ?

Aussi pour les infirmières, celles qui travaillent dans les maisons de retraites, etc. et qui sont amenées à voir à voir la nudité de personnes âgées, de malades, etc. pour faire leur toilette, doivent-elles quitter leur travail ?

Je ne pense pas que ce soit aussi simple que ça, il y a certaines choses où il faut être équilibré.

Shalom.

Ce commentaire est-il pertinent? +1 1 -1 1

8 Simon 16 août 2010 à 10 h 01 min

Le métier de policier est un métier ou l’on apprends nécessairement des techniques d’autodéfense, celle ci pouvant être empruntée à des arts martiaux divers; doit on en conclure que le métier de policier n’est pas fait pour les chrétiens?

Ce commentaire est-il pertinent? +1 3 -1 1

9 Rebecca 16 août 2010 à 16 h 26 min

Yapo, merci pour ton commentaire équilibré … ( vu que certains pensent qu’il suffit de passer par certains endroits pour être démonisé …. merci pour le rappel de Paul à Athènes …)…
Je précise que je ne mets nullement en doute le témoignage de Jean2Troyes ; très peu de temps après ma conversion, pendant un camp des Groupes Bibliques Universitaires, une étudiante qui avait fait ( « innocemment » ) du yoga disait aussi qu’il lui était arrivé des choses bizarre, et que ça n’était pas aussi innocent que cela ; de plus, il y a longtemps que je connais certains livres de M. Ray ….

Ce commentaire est-il pertinent? +1 2 -1 1

10 Yapo 16 août 2010 à 21 h 59 min

Nicolas K,

Concernant ton paragraphe sur les infirmières, on pourrait même rajouter les personnes qui pratiquent les accouchements (sage-femmes, gynécos, etc…).
Je n’ai même pas parlé de ce sujet (qui est ici hors-sujet).

Je ne comprends pas l’interdiction de « découvrir la nudité » d’autrui comme tu sembles le penser… et le comprendre.

Tu m’excuseras, mais je ne parlerai plus de nudité sur ce fil…

Ce commentaire est-il pertinent? +1 0 -1 0

11 Jean-Luc B 17 août 2010 à 0 h 05 min

Pour avoir pratiqué l’aïkido à haut niveau avant d’arrêter sur l’indication du Seigneur, et avoir été délivré après cela de différentes « emprises » occultes, je peux témoigner qu’il n’est pas innocent de bricoler avec les « arts martiaux ». Mais il me semble que lorsqu’on parle « d’emprises » ou de « possessions » qui trouveraient leur origine dans des pratiques occultes, il est important de bien comprendre comment un esprit peut entrer dans une personne et qu’est-ce qui lui donne autant de pouvoir.

Il n’y a que l’Écriture qui puisse nous apprendre de façon équilibrée ce qui se passe au niveau spirituel. Car il circule malheureusement beaucoup de « légendes urbaines » dans ce domaine. Toutes ces histoires de possessions et de manifestations d’esprits mauvais, qui font froid dans le dos et ne sont pas simplement des récits objectifs, mais qui dispensent sans vraiment s’en rendre compte une vision orientée et passive des dangers de l’occulte, qui n’est pas forcément scripturaire…

Le Seigneur Jésus Christ nous enseigne des fondamentaux au travers de cet exemple tiré de l’Évangile:

« comment quelqu’un peut-il entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme fort? Alors seulement il pillera sa maison. » (Mat. 12: 29.)

Je sais que que ce récit est employé hors contexte dans les milieux de la « délivrance », pour nous faire croire que Jésus serait celui qui vient piller « l’homme fort » qui serait Satan, le « butin » étant les croyants sauvés… Mais cette interprétation tendancieuse du Texte se heurte à plusieurs impossibilités, car

1) Jésus n’est pas un pillard, mais est venu chercher ceux que son Père lui a donné.

2) Il n’y a aucun autre endroit dans la Bible ou le « prince de ce monde » est comparé à un « homme fort ».

3) Aucun Texte Inspiré de la Bible ne nous montre Jésus « liant » Satan. Tout au plus, voyons-nous des anges qui « enchainent » (non pas « lient ») Satan au début du millénium.

Conclusion : la grille d’interprétation des « délivreurs » ne correspond pas ici à « l’analogie de la foi » et ne nous est donc d’aucune utilité pour amener à la liberté de façon durable les gens qui sont sous emprise démoniaque.

A la place, je vous propose ce que j’ai pu comprendre du processus d’emprise et de possession expliqué dans ce récit. Vous verrez comment cette compréhension nous introduit dans le véritable combat spirituel, pour nous amener à la victoire en ayant « combattu selon les règles ».

1) Le pillard c’est Satan, qui est malhonnête dès le commencement. « Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire » (Jean 10: 10.)

2) L’ »homme fort » c’est chacun de nous, qui par notre nature originelle sommes capables de résister au péché.

3) Les « liens », c’est ce qui nous entrave et nous empêche de dominer sur « le péché qui sait si bien nous entourer » (Heb. 12: 1. TOB.)

Avec ce regard, le récit de l’ »homme fort » prend un aspect beaucoup plus édifiant, puisqu’il nous apprend qu’un esprit mauvais ne peut avoir d’emprise sur quelqu’un qu’en fonction des « liens de péchés » qu’il a réussi à poser sur lui. Un homme que ne sera pas lié par le péché, ne sera donc pas vulnérable à un esprit mauvais de passage, et ne pourra évidemment pas être « pillé » par lui.

Il nous reste alors plus qu’à apprendre selon l’Écriture quels sont ces liens de péché qui nous enserrent si facilement et dont il est nécessaire de nous dégager pour conserver notre intégrité d’enfants de Dieu….

Jean-Luc B

Ce commentaire est-il pertinent? +1 5 -1 1

12 Francois G 17 août 2010 à 9 h 10 min

C’est dommage que le gadarénien (Marc 5: 1 à 20) à ne soit plus là pour te répondre, Jean-Luc, à ton point 2:

« 2) L’ »homme fort » c’est chacun de nous, qui par notre nature originelle sommes capables de résister au péché. »

Il t’aurait peut-être dit que sa seule capacité fut de se jeter aux pieds de Jésus.
v 6: « Ayant vu Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui. »

Ce commentaire est-il pertinent? +1 2 -1 4

13 Jean-Luc B 17 août 2010 à 13 h 51 min

Mon cher François,

Il est possible qu’aveuglé par la conception moderne de la délivrance à laquelle tu adhères, tu ne soit pas arrivé à bien me lire. Car ce que je relevais à la suite cet enseignement de Jésus, c’est justement qu’un « homme fort » peut être « pillé » (c’est à dire détroussé de son libre-arbitre et de sa conscience) lorsqu’il est « lié » par le péché.

C’était évidemment ce qui était arrivé à l’homme de Gadara, comme c’est aussi la situation des possédés que nous pouvons éventuellement rencontrer actuellement. Dans ces cas précis, il faut une action extérieure à la personne possédée pour qu’une libération soit effectuée. C’est dans ce cas qu’il est nécessaire de « chasser les démons ».

Mais dans les cas « d’emprise » (c’est à dire lorsque la conscience n’est pas encore complètement « liée »), il y a un nettoyage personnel du coeur et des pensées à effectuer pour faire perdre à l’adversaire son pouvoir.

C’est tout le travail d’exhortation et d’édification auquel se sont consacrés les apôtres au travers des épîtres du Nouveau Testament. Nous n’y trouvons aucune des techniques de la « délivrance » contemporaines, aucun mise-en-garde contre l’occultisme et ses risques de « possession », mais toute une série de proclamations sur le règne de Dieu dans les coeurs de ceux qui croient et qui entrent dans une démarche de repentance.

Un Texte important du processus de sanctification qui nous libère des pensées charnelles sur lesquelles s’accrochent les liens de l’adversaire est dans l’épître aux Romains (12: 2.):

« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais SOYEZ TRANSFORMÉS PAR LE RENOUVELLEMENT DE L’INTELLIGENCE, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait »

C’est de cette façon, lorsque sont renversés « les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, » et qu’est amenée « toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Cor. 10: 5.), que les liens de l’adversaire tombent d’eux-mêmes et qu’il est possible d’entrer chaque jour davantage dans la liberté en Christ. C’est le mode de « délivrance » biblique qui est d’ailleurs appliqué avec succès à Éphèse (voir Actes 19.).

Pour reprendre le point n° 2, concernant le fait que chacun de nous est un « homme fort » qui a la possibilité de dominer sur le péché (tant qu’il n’est pas « lié »!), il suffit de lire les paroles que Dieu adresse à Caïn:

«  Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: MAIS TOI, DOMINE SUR LUI. » (Gen. 4: 7.)

Les exégètes hébreux nous apprennent que la façon dont le verbe « domine » est employé par Dieu dans ce Texte, nous montre que même Caïn avait le pouvoir de dominer le péché. Malheureusement pour lui, il ne l’a pas exercé car il n’a pas « agi bien », puisqu’il a gardé du ressentiment dans son coeur.

C’est ce « lien » qui a entravé sa conscience et l’a amené jusqu’au meurtre. Tout le processus de l’action du péché dans un coeur peut se constater ici et l’apôtre Jacques nous le confirmera:

« Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise: C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. MAIS CHACUN EST TENTÉ QUAND IL EST ATTIRÉ ET AMORCÉ PAR SA PROPRE CONVOITISE. Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché; et le péché, étant consommé, produit la mort. » (Jacques 1: 13-15.)

A lire ces Textes Inspirés, on voit bien que les « sirènes des eaux » et autres puissances de séduction ou esprits violents, ne sont que des « voyageurs de passage » (c’est à dire des pulsions que nous ne dominons pas) auxquels nous avons simplement le tort d’accueillir et de leur offrir un festin injuste (voir 2 Sam. 12: 4.).

Les expulser lors d’un exorcisme chez un frère ou une soeur, ne sera jamais la garantie d’un réelle libération, car ce sont ces « liens » de péché qui leur donnent leur pouvoir. Et c’est dans une mise-en-lumière personnelle et un refus public des pratiques perverses ou violentes dans lesquelles nous nous sommes laissés entrainer que se trouve la libération biblique.

Jean-Luc B

Ce commentaire est-il pertinent? +1 5 -1 0

14 Nicolas K. 17 août 2010 à 14 h 07 min

Je veux bien que tu m’en dises un peu plus Yapo, mon adresse :
karolak(point)nicolas(arobase)gmail(point)com

Ce commentaire est-il pertinent? +1 0 -1 0

15 Nazarian 17 août 2010 à 14 h 30 min

Samson était l’homme le plus fort du monde de chair mais il a quand même chuté et perdu sa vie, par manque de force de sagesse (esprit) il s’est fait battre par une femme qui n’avait aucune force ni compétence de combat ou d’arme. Ça n’a pas empêché Dalila de rusé de la malice et de vice pour faire tomber un homme aussi fort qui tué d’une main des lions.

Ce commentaire est-il pertinent? +1 0 -1 0

16 Francois G 17 août 2010 à 16 h 37 min

Mon cher Jean-Luc,

Tu ne m’as jamais demandé mon avis sur ce que tu appelles: « conception moderne de la délivrance », (ni même si j’en avais un – d’avis). En plus, il n’y a pas qu’une seule conception.

Tu ne sais absolument pas ce que je crois à ce ce sujet. Au fonds, tu ne t’adresses pas à moi.

Et de ton côté, tu enseignes une conception de la délivrance, je te le fais remarquer en passant.

Et tu écris: « Car ce que je relevais à la suite cet enseignement de Jésus, c’est justement qu’un « homme fort » peut être « pillé » »…
Eh bien non « tu ne relevais » pas cela: relis bien ton texte posté le 17 août 2010 à 0 h 05 min…
Mais maintenant tu l’as fait, suite à ma remarque, dans ton dernier commentaire du 17 août 2010 à 13 h 51 min. C’est fait !

Ce commentaire est-il pertinent? +1 1 -1 2

17 Jean-Luc B 17 août 2010 à 19 h 53 min

Mon cher François,

Mais si, rassures-toi, c’est bien à toi que je m’adressais. Et je continue. Si tu avais lu jusqu’au bout mon commentaire en question (n° 11) sans les à-priori que te donnent ta conception de la « délivrance », tu aurais vu que l’avant-dernier paragraphe disait clairement ce que j’ai réécris exprès pour toi (veinard!) dans mon post suivant. Je le (re)mets ici pour que tout soit bien clair:

Avec ce regard, le récit de l’ »homme fort » prend un aspect beaucoup plus édifiant, puisqu’il nous apprend qu’un esprit mauvais ne peut avoir d’emprise sur quelqu’un qu’en fonction des «liens de péchés» qu’il a réussi à poser sur lui. Un homme qui ne sera pas lié par le péché ne sera donc pas vulnérable à un esprit mauvais de passage, et ne pourra évidemment pas être « pillé » par lui.

C’est vrai, j’appelle à un autre regard sur la délivrance. Une conception davantage fondée sur l’Ecriture et qui n’a donc pas besoin d’aller chercher des noms de démons chez les sorciers ou sur les sites satanistes ni de parler de malédiction au-delà de 4 générations.

J’ai vu comment les puissances mauvaises fuient loin de ceux qui s’approchent simplement de Dieu dans une démarche de foi et qui s’appuient uniquement sur ce que la Parole nous enseigne au sujet de la liberté en Christ.

Notre Dieu « nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété en nous faisant connaitre » son Fils (2 Pierre 1: 3.).

Alors pas besoin de séminaires supplémentaires pour s’affermir dans la liberté en Christ. Il suffit de vivre dans la communion avec le Sauveur et avec nos frères et soeurs, car c’est Lui qui est notre délivrance. Il est présent en Esprit là où deux ou trois sont réellement réunis en son Nom et c’est Sa Présence en nous, et au milieu de nous qui délivre, car « Là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. »

Est-il besoin de rappeler qu’en hébreu « Jésus » signifie : « Dieu délivre » ?

Pourquoi aller chercher ailleurs?

Jean-Luc B

Ce commentaire est-il pertinent? +1 3 -1 1

18 Jean-Luc B 17 août 2010 à 20 h 03 min

Nazarian,

L’histoire de Samson est elle aussi un enseignement biblique sur les «liens» qui entravent «l’homme fort» et le rendent vulnérable aux (esprits) méchants…

On pourrait aussi remarquer l’aveuglement qui en est la conséquence, ainsi que des capacités de celui qui est sous ces liens et qui sont alors employées (pillées) par les ennemis du Peuple de Dieu…

La Bible est pleine de leçons édifiantes pour ceux qui ouvrent leurs yeux et leur coeur.

Jean-Luc B

Ce commentaire est-il pertinent? +1 2 -1 0

19 Rebecca 18 août 2010 à 8 h 51 min

Jean Luc B, certains « délivreurs » vont sur des sites satanistes pour chercher des noms de démons ?? si c’est vrai c’est grave …
Tu parles de « voyageurs de passage » pour certaines pulsions que d’autres considèrent apparemment comme des esprits mauvais, je suis d’accord avec toi, mais alors il ne s’agit pas du tout de la même chose : si c’est une pulsion mauvaise elle vient effectivement de notre propre coeur mauvais, il ne s’agit pas d’un « esprit », d’un démon alors ….
au fait, tu dis quelque part qu’avec notre nature originelle nous avons le pouvoir de resister au péché, moi je pense que non .. ne faut-il pas une action du Saint Esprit pour cela ?? parce que, par nature, nous sommes foncièrement mauvais ( ou alors j’ai mal compris ce que tu voulais dire par « nature originelle » ….)

même si c’est sur un autre « fil », je suis aussi d’accord lorsqu’à propos du charismatisme « troisième vague », tu parles de gnosticisme .. effectivement, dans cette conception, il y a des « connaissances spéciales » réservées à certains initiés, auxquelles les chrétiens de base n’ont pas accès, parce qu’on ne les trouve pas dans la Bible ( comme les noms de certains démons par exemple …ou certains détails sur les hierarchies démoniaques …) : c’est bien la définition du gnosticisme : certaines connaissances sont réservées à des « initiés » …

Ce commentaire est-il pertinent? +1 1 -1 0

20 Jean-Luc B 18 août 2010 à 12 h 26 min

Hélas oui Rebecca,

Un très célèbre site consacré à la « délivrance » va chercher dans les traditions sorcières et sur des sites sataniques les noms de démons à expulser. Il suffit d’y aller faire un tour pour s’en rendre compte.

Il véhicule l’idée que nous avons tous besoin de « délivrance » et qu’il est donc indispensable de suivre ses « enseignements » et ses séminaires pour parvenir a être débarrassé des « liens ancestraux » et des « esprits familiaux » ou « nationaux »…

Ils oublient complètement le message libérateur que l’Écriture proclame:

« Si donc quelqu’un est en Christ, c’est une création nouvelle: l’être ancien a disparu, un être nouveau est là. » (2 Cor. 5: 17.)

Petite rectification: contrairement à ce que tu dis, ce n’est pas moi qui parle de « voyageurs de passage », mais le prophète Nathan dans 2 Samuel 12: 4. Cependant, faisons attention à ce que nous comprenons par ce terme. Car selon l’enseignement biblique, il s’agit réellement d’esprits méchants que notre coeur mauvais accueille et qui prennent peu à peu possession de nous pour nous faire « manquer le but » divin. Il s’agit d’une forme d’accouplement spirituel entre deux entités différentes, qui n’auraient jamais dû s’unir, et le péché en est le résultat monstrueux.

Pour comprendre ce qui se passe au niveau spirituel, il suffit de constater comment fonctionne le processus du péché que nous enseigne Jacques. C’est lui qui nous en parle en terme d’enfantement, lorsqu’il nous dit que « la convoitise, lorsqu’elle a conçu, ENFANTE LE PÉCHÉ »  (Jac. 1: 15.). Pour qu’il y ait eu un enfantement, il y a forcément eu un accouplement avant…

Lorsque je fais remarquer que l’Écriture nous apprend que« l’homme fort » a le pouvoir originel de refuser cet accouplement monstrueux, je ne fais que livrer un constat appuyé sur la Parole. Mais il est évident que dès que « l’accouplement » a eu lieu, notre coeur devient l’esclave soumis de celui avec lequel il a accepté d’avoir une relation intime.

 « chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. » (2 Pierre 2: 19.)

Pour sortir de cet esclavage du péché, nous avons besoin d’un Libérateur. C’est Celui que Dieu nous a envoyé pour nous amener à la liberté : Jésus Christ, le Sauveur du monde. C’est Lui qui nous délivre de la peur du châtiment que méritaient nos péchés, en se chargeant de nos culpabilités sur le bois du Calvaire et en sortant vainqueur du tombeau.

« Ainsi donc, puisque les enfants ont en commun le sang et la chair, lui aussi, pareillement, partagea la même condition, afin de réduire à l’impuissance, par sa mort, celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est–à–dire le diable, et de délivrer ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves. » (Heb. 2: 14-15.)

C’est cela la Bonne Nouvelle du salut : ceux qui croient réellement à la mort et à la résurrection du Christ Jésus sont délivrés du maître tyrannique et méchant qui dominait sur eux. Il peuvent alors marcher dans les sentiers de la justice tous les jours de leur vie.

Jean-Luc B

Ce commentaire est-il pertinent? +1 4 -1 1

21 Yapo 21 août 2010 à 21 h 29 min
22 Jean-Luc B 22 août 2010 à 11 h 33 min

Yapo,

Merci pour le lien que tu nous as donné et qui -vu sa date de rédaction- semble montrer que HVM est venu regarder nos partages actuels sur Blogdei concernant la « délivrance ».

Un aspect intéressant que relève HVM concerne le fait que d’après ce Texte de l’Apocalypse (12: 7 à 12.) la victoire des anges de Michel contre les puissances démoniaques trouve son origine dans le combat de la foi qui a lieu sur terre dans les existences des disciples de Jésus.

« ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage; et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à la mort. » (Apc. 12: 11.)

Voilà ce qui a coordonné et rendu efficace le combat des anges : la position de foi inébranlable de ceux qui sont « morts avec Christ ». Morts aux principes fondamentaux qui régissent ce monde en révolte contre Dieu (Col. 2: 20.). Et comme HVM le fait remarquer, ceux qui croient et qui combattent de cette manière, ne sont pas forcément conscients des victoires qui sont remportées dans les cieux. A ce propos, il me revient le témoignage, entendu il y a plus de 25 ans, d’une missionnaire qui ne connaissait rien aux subtilités du « combat spi » moderne, mais qui montrait bien que les victoires ne se remportent pas forcément en étant conscient de ce qui se passe dans les sphères invisibles.

Cette dame, infirmière dans une mission qui évangélisait en Afrique par le moyen d’un dispensaire itinérant, s’était retrouvée avec toute son équipe dans un village de brousse où ils ne s’étaient jamais arrêtés. Ils étaient en train d’installer tout leur équipement et les tentes nécessaires à leur travail médical, lorsque l’un des membres du groupe assez enthousiaste commença à entonner spontanément un cantique qui fut repris par tous les autres. Et après, toujours spontanément, d’autres collègues démarrèrent d’autres cantiques qu’ils avaient sur le coeur et que les autres reprenaient avec eux tout en travaillant… jusqu’à ce qu’ils voient le sorcier en chef de ce village, complètement paniqué, arriver en courant et leur poser cette question:

- Quel est le Dieu puissant que vous servez?

- C’est le Dieu et Père de Jésus Christ, Celui qui a créé les cieux et la terre. Mais comment sais-tu que notre Dieu est puissant?

- J’ai la capacité de voir les démons, et lorsque vous avez commencés à chanter des cantiques à votre Dieu, j’ai vu tous les démons qui règnent sur ce village qui s’enfuyaient terrorisés. Je veux connaître et servir ce Dieu qui a un tel pouvoir sur les puissances démoniaques.

Les missionnaires arrêtèrent leur travail pour lui annoncer le message de l’Évangile,qu’il reçu avec joie, et beaucoup d’autres personnes avec lui furent sauvées ce jour là des puissances des ténèbres qui régnaient sur ce village et les réduisaient en esclavage.

L’infirmière et ses collègues apprirent à cette occasion que ce village avait la sinistre réputation d’être un endroit maudit à cause des nombreux décès de voyageur qui avaient eu le malheur de s’y arrêter, car les démons qui y habitaient exigeaient des sorciers le sang de nombreuses victimes…

Il est important de préciser que ce groupe de missionnaires faisaient partie d’une organisation fortement anti-dons-de-l’Esprit. Ce qui tendrait à démontrer que de la même façon que le bourgeois gentilhomme de Molière « faisait de la prose sans le savoir », de la même manière aussi, il existe beaucoup de chrétiens véritables qui pratiquent le combat spirituel sans en avoir forcément une pleine conscience… mais leurs fruits se chargent de le démontrer.

Dans ce témoignage, pas de techniques de « combat spi », pas d’expulsion de « principautés territoriales », pas besoin de « chasser nommément et précisément les démons pour qu’ils sortent plus facilement », mais une simple expression verbale (et musicale) de ce que ces chrétiens croyaient au fond de leur coeurs (Rom. 10: 10.).

Je précise cela, parce que certains lecteurs pourraient prendre appuis sur ce genre de témoignages pour instaurer de nouveaux procédés de « combat spi » et instituant -par exemple- qu’il faudrait chanter des cantiques afin d’établir le règne de Dieu dans un lieu précis… En réalité, si nous ouvrons les volets d’une pièce ténébreuse au soleil qui brille, il n’y a aucun besoin d’en chasser les ténèbres : elles s’en vont toutes seules, car elles ne peuvent pas rester là où les rayons pénètrent!

C’est pourquoi je me demande si HVM n’est pas encore un peu « pollué » par toute la littérature sur le « combat spi » moderne qu’il a diffusé à une période sur son site. Car il continue malheureusement à enseigner qu’il faudrait chasser les démons des maisons que nous voulons habiter. (Je le cite) En revanche, nous pouvons chasser des démons d’une maison où nous venons habiter, si le Saint-Esprit nous montre qu’il y a là des occupants indésirables!

A comparer avec l’enseignement de l’apôtre Jacques:

«  Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous. » (Jacques 4: 7.)

Si nous marchons véritablement dans la lumière de Dieu, les ténèbres s’enfuient sans qu’il soit nécessaire de les chasser. Ce qui peut expliquer pourquoi la Bible ne nous donne aucun enseignement qui nous indiquerait qu’il faille chasser les démons des chrétiens, ni de leurs maisons, ni de leurs voiture, ni de leurs armoires, ni de leurs étagères…

Jean-Luc B

Ce commentaire est-il pertinent? +1 3 -1 2

23 Patty 22 août 2010 à 13 h 00 min

Amen! Oui rien ne peux nous atteindre quand nous marchons à la Lumière des Saintes Écritures!!! :angel:

Ce commentaire est-il pertinent? +1 0 -1 1

24 Yapo 22 août 2010 à 14 h 03 min

JLB,

Ton propos affirmant que HVM a rédigé son article après avoir lu tes (je préfère employer cet adjectif possessif à « nos ») partages sur la délivrance n’engagent que toi.

Les maisons hantées, ce n’est malheureusement pas une fable.
Si le Saint Esprit montre à un chrétien qu’il y a une présence démoniaque dans l’habitation dans laquelle il vient d’aménager, je ne vois pas pourquoi il ne chasserait pas cet esprit mauvais.
Et agir ainsi, ce n’est commettre un acte contraire à ce verset de l’épître de Jacques que tu as cité, sans tenir compte de son contexte bien évidemment…

Ce commentaire est-il pertinent? +1 1 -1 0

25 Patty 22 août 2010 à 17 h 30 min

quand nous avons été sauvés, nous avons entendu la Parole de Dieu déclarer: « Car Dieu a tant aimé te monde, qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3:16)
Nous avons ressenti, dans notre coeur, le besoin d’être sauvés. C’est pourquoi, en nous plaçant devant Dieu, nous aurions pu prier ainsi: « Seigneur, Tu m’as aimé et Tu T’es donné Toi-même pour moi. Veux-Tu aussi me donner le salut? Tu es devenu mon Sauveur, me donnerais-Tu aussi le salut? » Nous serions bien insensés de réclamer le salut comme si le Sauveur Lui-même n’était pas suffisant. C’est pourtant ce que beaucoup font.
Quel Évangile prêchons-nous? Nous annonçons que Dieu nous a donné le Sauveur. Mais, lorsque nous nous repentons, nous disons dans la prière: « O Dieu, donne-moi le salut. » Permettez-moi de vous dire que Dieu n’a qu’un Fils, et ce Fils est notre salut. En recevant le Sauveur, nous avons le salut. Pourquoi s’attendre à recevoir autre chose? Seul un insensé pourrait prier de cette manière: « Puisque Tu es devenu mon Sauveur, maintenant donne-moi aussi le salut. » Watcham Nee

Ce commentaire est-il pertinent? +1 0 -1 1

26 Jean-Luc B 22 août 2010 à 17 h 47 min

Yapo,

Rapidement pour passer à autre chose.

Concernant le passage probable de HVM sur le site de Blogdei, tu devrais me relire, car contrairement à ce que tu écris, je n’ai rien affirmé.

Pour les maisons hantées, ça existe effectivement et il y a toujours une raison pour que des puissances spirituelles ténébreuses s’installent à un endroit précis. Mais là encore, il serait bien de ne pas se précipiter à exorciser avant d’avoir compris correctement la volonté de Dieu pour chaque cas précis.

Lorsque Jésus a discerné que Satan parlait par la bouche de Pierre, il ne s’est pas précipité pour autant à exorciser son disciple. On devrait tous en prendre de la graine et ne pas nous engager dans un combat qui ne serait pas celui du Seigneur.

Je re-précise donc que l’Écriture Sainte ne nous donne aucune instruction concernant les exorcismes sur les chrétiens, leurs maisons ou leurs biens.

Ce n’est pas parce que le Seigneur nous donnerait le discernement concernant une puissance spirituelle (qu’elle soit locale, régionale ou nationale), qu’il faudrait considérer forcément qu’Il nous indique aussi de la chasser. Discerner et agir sont deux choses différentes, et ce n’est pas parce qu’on a un discernement de Dieu, qu’il faille forcément agir à l’instant et avec nos schémas humains. Il serait beaucoup plus sage d’être attentif à savoir comment et à quel moment il faudra entrer dans l’action… et on apprendra beaucoup plus en demeurant dans cette écoute attentive de la Voix d’En Haut.

Maintenant, il est aussi bon de rappeler qu’il n’est nulle part interdit dans l’Écriture de chasser les démons. N’oublions pas cependant que ce n’est pas parce que des démons ont été chassés que celui qui l’a fait est connu du Seigneur (voir Mat. 7: 21-23.)… A mon avis, pour être un bon serviteur de Dieu il est toujours préférable de « ne pas aller au-delà de ce qui est écrit. » (1 Cor. 4: 6.).

« Si vous demeurez dans ma Parole, vous êtes vraiment mes disciples » (Jean 8: 31.)

Jean-Luc B

Ce commentaire est-il pertinent? +1 1 -1 1

27 Rebecca 23 août 2010 à 8 h 35 min

A vrai dire Jean Luc, j’avoue que moi j’ai beaucoup de mal à croire en l’existence de maisons hantées .. et je ne me souviens pas d’avoir vu, dans la Bible, des démons chassés, par Jésus ou quelqu’un d’autre, d’endroits comme des maisons ( de chrétiens ou non ) : les démons ne sont-ils pas à chaque fois chassés de personnes ? (non chrétiennes, parce que je ne vois pas non plus de démons chassés de chrétiens, là je te rejoins .. )

Ce commentaire est-il pertinent? +1 0 -1 1

Article précédent: « Tirez sur les keufs » : Un clip de rap irrite la police

Article suivant: Nul n’est comparable à toi Psaumes 40 : 6