"Pourquoi j’ai quitté le mouvement de la prospérité" : Le message de la véritable prospérité

par nicolas le 14 mai 2007 · 17 commentaires

dans la rubrique Evangile de la prospérité

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Liste Revival

Témoignage de Clay Sikes

Il y a bien des années, le Saint-Esprit m’a dit: « Renonce au système des récompenses selon le monde, pour apprendre à recevoir selon le Royaume. Si tu marches en accord avec le système de ce monde, tu deviendras dépendant de ses récompenses. »

Après avoir reçu cette parole, j’ai mis des années à comprendre le sens profond de ces deux systèmes, et l’incompatibilité qui existe entre eux. Avant tout, je conclus que ces deux systèmes sont en conflit permanent. L’un et l’autre recherchent des individus par l’intermédiaire desquels ils mettront en œuvre leurs principes. Sciemment ou non, chaque jour nous participons soit à l’un, soit à l’autre de ces systèmes. Celui du monde est conduit par Satan, le dieu de ce siècle, et il véhicule les traditions de ce monde. Mais notre Seigneur Jésus-Christ, Lui, conduit dans les voies du Royaume.

En ce qui concerne le « message de la prospérité », je compte surtout montrer les contradictions entre les deux systèmes, mais pour commencer, je crois utile de montrer leurs points communs. Premièrement, l’un et l’autre sont sous-tendus par des forces spirituelles impliquant des êtres angéliques. Deuxièmement, qu’on s’engage dans l’un ou dans l’autre, on récoltera une moisson. Enfin l’un et l’autre comptent de nombreux membres marchant tous dans « les voies » du système auquel ils se sont attachés. Ces « voies » deviennent des modes de vie, et les modes de vie deviennent des traditions. Dans notre existence quotidienne, les choix que nous avons constamment à faire vont nous relier soit à l’un, soit à l’autre de ces systèmes.

Je vais maintenant examiner les différences entre ces deux systèmes dans le domaine des finances et des bénédictions matérielles. Il faut remarquer que le système de ce monde a largement envahi bien des aspects de la vie de l’Eglise, et cela, pas seulement dans le domaine financier. Les traits typiques de ce monde, on les retrouve dans les ambitions égoïstes de nombreux dirigeants d’église: ils veulent des bâtiments plus grands, des ministères de plus grande envergure; ils veulent des voitures, des avions, des maisons plus grandes; ils aspirent à plus de médiatisation et à un plus gros budget. A la racine de ce problème spirituel qui envahit la maison même de Dieu se trouve l’orgueil, focalisé sur le MOI.

Depuis le milieu de la décennie 80 jusqu’au début des années 90, j’ai connu de graves difficultés financières. J’avais deux jeunes fils que j’élevais seul, et il me fallait gérer une dette de près de 5 000 000 dollars, suite à des transactions commerciales catastrophiques. Bref, ma situation n’était pas brillante. Pendant plusieurs années, nous nous sommes attendus à Dieu, littéralement sans pouvoir dire d’avance d’où nous viendrait le repas suivant, ou comment nous procurer les denrées les plus élémentaires. Le Saint-Esprit m’a empêché de me déclarer en faillite: tout au long de ces années difficiles, nous avons appris combien Dieu est fidèle. Nous avons toujours eu le nécessaire et jamais nous n’avons regretté d’avoir fait confiance à Dieu. L’acquis spirituel de ces années-là allait m’être d’un grand secours par la suite, car peu après, je me suis retrouvé face aux mêmes problèmes.

Vers le début de l’année 1991, j’ai commencé à écouter le message de la prospérité et à le mettre en pratique. D’après ce message, lorsqu’on donnait, on recevait des bénédictions en retour. Je me sentais stimulé, interpellé. Je me suis jeté sur cet enseignement et sur ses principes, et me suis mis à les mettre en pratique. Un jour j’ai été conduit vers un billet de 5 dollars dont j’ignorais l’existence; j’en ai fait don, selon ce que le Seigneur, me semblait-il, me mettait à cœur. En relativement peu de temps, c’est-à-dire en l’espace de trois ans, j’ai été surnaturellement mis en mesure de rembourser ma dette de 5 millions de dollars, et d’obtenir un gain net s’élevant également à 5 millions de dollars. J’ai donc obtenu 10 millions de dollars en 36 mois. Après toutes ces années de vaches maigres, personne n’aurait alors pu me convaincre que cela ne « marchait » pas.

A la consternation générale, et surtout à la mienne, dès la fin de l’année 1997 j’avais une fois encore perdu tout mon gain net, et j’avais à nouveau une dette de 5 millions de dollars. En ces temps de débâcle, nous avons donné tout ce qu’il y avait dans la maison en dehors de l’évier de la cuisine: quel effort pour essayer de faire bouger le bras de Dieu! Au cours de ces années-là, nous avons « semé » près de 750 000 dollars, en les offrant surtout à de « grands » ministères. Laissant de côté les pauvres, les orphelins, les missions, et les vrais besoins du Corps de Christ, nous avons enrichi ces géants. Je ne mentionne cet effort que pour montrer l’énormité de l’explication fournie par les géants en question: à leur avis, ce deuxième échec venait de ce que nous ne leur avions pas donné suffisamment.

Un dernier point au sujet de ces fluctuations financières qui se suivaient de près: je dois expliquer qu’au début, nous avions été diligents dans la prière pour connaître la pensée du Seigneur et ne donner que selon Ses directives. A cette époque-là, nous ne versions pas la dîme. Quelques-uns de plus grands miracles financiers que nous ayons jamais vus sont survenus dans ce contexte-là. Mais nos cœurs ont commencé à s’égarer: par la suite, nous avons fait du don une loi, donnant souvent sans avoir prié, et nous avons commencé à faire de la dîme un principe rigide. Nous ne donnions plus par la foi: cela relevait plutôt d’un calcul mathématique – nous prélevions dix pour cent – un peu comme s’il s’agissait de payer la facture d’électricité. En sus de la dîme nous donnions d’énormes offrandes. Bien des années plus tard, j’ai compris que tout ce qui ne procède pas de la foi est péché. Je ne rédigeais pas le chèque de ma dîme dans la foi, je ne faisais qu’obéir à la nouvelle loi qu’on m’avait enseignée. Ecoutez ce que j’ai découvert après avoir cherché la volonté de Dieu pendant près de quatre ans: cent pour cent de notre revenu appartient au Seigneur, et pas dix pour cent, ni vingt pour cent, ni quelque autre pourcentage. Aujourd’hui quand je reçois de l’argent, je recherche la volonté de Dieu pour la totalité de la somme.

Mais à cette époque-là, je continuais à mettre en pratique l’enseignement sur « la prospérité » qu’on m’avait inculqué au début; je continuais à marcher par ma foi, donnant de mon argent. Je ne comprenais pas pourquoi, mais cela ne marchait plus. Ayant depuis peu une épouse et un enfant nouveau-né, j’ai dû faire face à diverses épreuves sur le plan naturel. Pour la première fois depuis bien des années, je ressentais le besoin de recevoir de Dieu le véritable message de la prospérité. La méthode qui avait si bien marché au début n’avait plus le moindre effet sur ma situation financière. On m’avait enseigné que les lois de la prospérité fonctionnaient pour tous ceux qui les appliquaient: il suffisait, me disait-on, de donner des sommes importantes, et Dieu me les rendrait multipliées. Cela avait marché pendant quelque temps, pas seulement pour moi, mais aussi pour d’autres. Chose remarquable, nous nous sommes tous heurtés aux mêmes problèmes.

J’étais donc à nouveau dans les affres de la détresse financière, de nouveau dans le besoin pour des choses aussi élémentaires que la nourriture, le vêtement, les versements pour payer la maison, l’eau et l’électricité, par exemple. A nouveau j’ai crié à Dieu pour qu’Il m’exauce, Lui demandant: « Pourquoi? » Pour toute réponse, j’entendais: « A cause de ma miséricorde! » J’étais sur le point d’apprendre une leçon-clé, essentielle pour ma vie et pour mon avenir financier. Ce que je vais dire s’applique à tous ceux qui ont des besoins financiers, ou qui se sentent interpellés par le message de la « prospérité » qu’on entend prêcher actuellement

Le grand changement auquel Dieu m’a appelé contredit si radicalement l’enseignement que je recevais alors, qu’il m’a fallu apprendre à penser de manière toute nouvelle, en jetant aux orties bien des éléments qui étaient devenus pour moi une tradition. Ce changement est intervenu après que j’eus passé beaucoup de temps en présence du Seigneur, et prié dans l’Esprit pendant de longues heures. Une fois j’ai entendu le Seigneur me dire: « L’ignorance spirituelle prend souvent la forme de la tradition. » Il a commencé par me dire de cesser de me faire du souci au sujet de l’argent; je devais Lui faire davantage confiance, et me contenter de ce que j’avais. Il m’a montré aussi que je devais me confier en Dieu, et non dans ma propre foi ou dans le fait que je donnais.

Je dois reconnaître que sans argent, sans nourriture, et parfois sans médicaments pour mon enfant, il m’était difficile d’apprendre le contentement. Mais à un moment où j’étais dans le besoin extrême, j’ai reçu une révélation importante. Au beau milieu de cette tempête, Dieu me répétait sans cesse de demeurer dans le contentement. J’essayais bien, mais les soucis et l’inquiétude reprenaient constamment le dessus. Un dimanche après-midi en mai 1998, on aurait pu dire qu’humainement parlant, ma situation n’avait jamais été pire. Je me suis retrouvé privé de maison, de voiture, d’électricité, d’eau, et pratiquement de tous mes biens matériels. Seulement quand je me suis humilié et que j’ai crié au Seigneur, la grâce de Dieu m’a accordé le contentement malgré ces circonstances extrêmes. Dieu a agi surnaturellement, et bientôt, inexplicablement, j’ai été immergé dans Sa paix et j’ai su que tout irait bien. D’une manière incroyable, Dieu m’avait accordé ce contentement que je Lui avais demandé. Pendant un moment, je suis resté là, m’émerveillant de cet état dans lequel mon cœur était miraculeusement plongé. C’est alors que j’ai entendu klaxonner devant la maison. C’était un ancien employé que je n’avais pas revu depuis deux ans. Il n’habitait pas Hinesville, et nous ne nous étions pas vus depuis qu’il avait quitté son emploi deux ans auparavant. Alors qu’il était arrêté à un feu rouge, le Seigneur lui avait mis à cœur devenir me rendre visite.

Il ignorait tout de ma situation dramatique. Après un bref échange de salutations, il m’a dit: « Clay, ça m’ennuie énormément de te poser cette question, mais est-ce que tu as un besoin financier? » Sans même me laisser le temps de répondre, il a ajouté: « Je sens que Dieu veut que je te bénisse sur le plan financier. » Bien sûr, le don qu’il m’a fait ne réglait pas tous nos problèmes, mais il nous a permis de parer à bien des besoins pressants. Alors que j’étais dans le dénuement, il m’a secouru; mais Dieu m’a fait la grâce de saisir ce principe spirituel: « C’est en effet une grande source de gain que la piété avec le contentement » (1 Timothée 6:6). Le contentement divin libère en nous l’onction de Dieu, et alors nos besoins sont comblés non seulement sur le plan spirituel, mais aussi sur le plan matériel. Depuis cet événement, le premier en son genre, cette révélation-là a porté du fruit à maintes reprises dans notre vie. L’argent n’a pas de pouvoir sur moi, parce que c’est Dieu qui pourvoit à mes besoins, et je me confie en Lui. A présent, en ce qui concerne les questions financières, je ressens une paix qui dépasse tout ce qu’on peut comprendre, et qui ne dépend aucunement du montant de mon compte en banque.

En cherchant d’abord la volonté de Dieu, j’ai libéré la main du Seigneur; Il prend soin à présent de tous mes besoins. Quel contraste entre ce contentement-là et le message dit de « la prospérité »! Ce dernier nous dit: « Si vous n’êtes pas satisfaits de votre situation financière actuelle, vous pouvez faire mieux. Offrez donc à Dieu des dons qui vous coûtent vraiment (de préférence par l’intermédiaire de notre ministère) et Dieu sera obligé de vous bénir en retour. » Ce mouvement apprend à être insatisfait, exactement comme on l’est dans ce monde. On met l’accent sur vous, et sur ce que vous pouvez faire, au détriment d’une confiance totale en Dieu. Le système de ce monde se fonde exclusivement sur ce que nous pouvons faire pour nous-mêmes. Dans le Royaume de Dieu, on fait confiance à la bonté de Dieu pour nos besoins, quels qu’ils soient. Il ne s’agit pas de nous, mais de Lui!

Un mystère est une vérité cachée qui vient à la lumière. Je crois que ce qui suit est un message de Dieu: Si vous voulez entrer dans la bénédiction de Dieu, il vous faut absolument apprendre à être satisfait. Contentez-vous de ce que vous avez, et Dieu vous donnera de boire l’eau de puits que vous n’avez pas creusés, et d’habiter dans des maisons que vous n’avez pas bâties. Arrêtez de creuser et de bâtir indépendamment de Lui. Un chrétien qui désire être riche chutera à coup sûr, aussi sûrement que celui qui se sera cru assez fort pour défier les lois de la pesanteur. Fuyez les ambitions égoïstes (Philippiens 2:3) et l’amour de l’argent (1 Timothée 6:10). Reconnaissez que ces symptômes-là viennent de la vieille nature charnelle. Fuyez-les comme la peste: l’insatisfaction empêche les bénédictions de Dieu de se manifester librement. Si vous êtes dans le repos et le contentement, les épreuves ne vous abattront pas. Le contentement détruit l’inquiétude, le doute, la peur, et les ambitions impies.

Courir après l’argent, c’est se laisser happer par le système du monde, « car toutes ces choses, ce sont les païens du monde qui les recherchent » (Luc 12:30). Ce qui nous est demandé, c’est tout simplement de chercher d’abord le Royaume de Dieu, de prier, de rechercher la pensée du Seigneur, et d’obéir. Alors Dieu veillera à ce que « toutes ces choses » (tout ce dont nous avons besoin matériellement et financièrement) arrivent jusqu’à nous. Ce que Dieu m’a fait comprendre a complètement bouleversé mes conceptions religieuses: courir après la bénédiction bloque le flot de la bénédiction divine. Chercher la bénédiction au lieu de chercher Dieu, c’est fuir une bénédiction qui voudrait nous atteindre. Quand on est entièrement centré sur Dieu (et pas sur l’argent ni sur la bénédiction) non seulement nous recevrons ce qu’il nous faut, mais encore nous ferons l’expérience de la bonté et de l’abondance de Dieu.

Ensuite la voix douce du Seigneur m’a communiqué une autre révélation: un pauvre peut convoiter les biens terrestres tout autant qu’un riche, ou même davantage. Ceux d’entre nous qui avons eu à faire face à de graves dilemmes financiers avons certainement péché en convoitant des biens matériels; je sais que je suis dans ce cas. Le « message de la prospérité » est un enchantement pour l’oreille du chrétien qui subit une épreuve financière, mais de manière très subtile, il nous centre sur la recherche de la bénédiction pour elle-même. Aujourd’hui la pensée de bien des prédicateurs se focalise davantage sur les bénédictions que sur Dieu; ils nous abreuvent de formules et de procédés pour « obtenir la bénédiction ». Quelle ironie, ces formules consistent bien souvent à faire des offrandes pour leur ministère, pour eux-mêmes, et pour leurs programmes! Dans une large mesure cela explique l’état critique de l’Eglise actuelle. Nos yeux sont fixés dans la mauvaise direction, nous cherchons la bénédiction de Dieu et non Dieu Lui-même. Puisse le Seigneur nous pardonner!

Pour ceux d’entre nous qui regardons la télévision, il ne se passe guère de jour sans qu’une émission ne nous exhorte à « semer dans la bonne terre » de tel ou tel ministère. Ce genre d’appel arrive à la fin d’un message particulièrement émouvant, nous apprenant que tel « serviteur de Dieu » se lance dans la construction d’édifices, qu’il a besoin d’un nouvel avion à réaction, ou qu’il entreprend telle œuvre magistrale pour Dieu. Il se peut que certaines de ces exhortations viennent de Dieu, mais ce n’est pas souvent le cas. Il est bon de donner à certains ministères, mais ceux-là ne courent pas les rues. Dieu clame à l’adresse de Son peuple: « Toutes les fois que vous donnez, soyez conduits par mon Esprit agissant au-dedans de vous. Ne vous laissez pas berner par des messages qui viennent vous chatouiller les oreilles, par tout ce battage, par les divertissements, par ces messages qui manipulent vos émotions. Reconnaissez que tout cela vient de ce monde, et quittez ce système du monde qui a envahi Ma maison. »

Ayant siégé au comité de direction d’un des plus grands « ministères de la prospérité » de ce pays et même du monde, je suis bien placé pour savoir ce qu’est « le message ». C’est vrai, je ne veux pas jeter le bébé en même temps que sa couche souillée. Mais j’en suis convaincu, il est capital que l’Eglise en prenne conscience: ce « message » est largement faux. Je vous en prie, jugez-en vous-mêmes. Oui, je crois que Dieu désire bénir Son peuple. J’en suis persuadé, Dieu désire que Son peuple donne et soit béni en donnant. Mais il y a une limite à ne jamais franchir: il ne faut pas donner sans être conduit par l’Esprit de Dieu, et il ne faut pas donner dans le but de recevoir. Nos dons, s’ils sont faits dans l’Esprit, font partie du culte précieux que nous rendons à notre Père céleste.

Depuis longtemps, le mouvement « Parole de Foi » enseigne que les lois divines marcheront pour tous ceux qui les appliquent. Autrement dit, il suffirait de mettre en pratique la lettre de la loi, et Dieu serait « lié par sa Parole écrite », tenu d’agir dans votre existence. De la même manière, ce même mouvement a produit le « message de la prospérité » qui dit: « Si vous donnez, Dieu est tenu de vous bénir. » Mais cela n’est pas vrai, tout simplement. Comme je l’ai dit plus haut, c’est l’une des raisons essentielles pour lesquelles le Corps de Christ connaît des luttes financières, car « la lettre tue, et l’Esprit vivifie. » Eve a réussi à persuader Adam qu’il pouvait avoir les bienfaits de Dieu sans Dieu, d’où la chute terrible de l’homme. Satan a été chassé du ciel pour une raison tout à fait semblable.

Oui, Dieu bénit nos offrandes quand nous donnons joyeusement, pour L’honorer, pour obéir à Son Esprit. Mais si notre motif est « d’obtenir quelque chose de Lui », et c’est là pour l’essentiel le « message de la prospérité », nos motifs sont souillés, ils sont l’expression de notre propre justice. Et tout cela ne mène qu’à la religiosité, à l’orgueil, et à l’égoïsme.


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1 pasteur bah 14 novembre 2009 à 11 h 48 min

je me rejouis d’un tel message en ces temps dela fin.j’ai pris bonne note et je ferai de ce temoignage dans mes prédications pour édifier le corps de christ.
Notre Père peut il nous oublier si nous marchons selon ses voies, lui à qui appartient toutes choses; l’or et l’argent.votre temoignage nous exhorte à suivre pour ceque’il est non ce qu’il a.
que Dieu vous benisse!

2 patrick 7 avril 2008 à 18 h 38 min

bonjour a tous
excellent le message de clay…
je crois qu aujourdh ui plus que jamais nous approchons vraiment de la fin..(des temps)..de ce systeme et que comme jamais il va falloir se serrer les coudes(appel a l unite!)…je pense que l ennemi en ces temps pervertira tout ceux qu il
pourra entrainer dans sa chute
je suis moi aussi dans une situation financiere tres difficile
()surrendettement)…mais comme le disais l auteur le seigneur m apprend a ne dependre que de lui ce qui je l avoue n est pas toujours facile mais j experimente que DIEU EST FIDELE ET BON!!!
au dela de mes petits problemes quand je regarde autour de moi
je m
apercois qu en france comme partout
il y ades millions de pauvres avec ou sans emplois …l evangile est le message de la prosperite:
_prosperite spirituelle
-mentale
-physique
-financiere
Equilibre parfait que Dieu veut que nous jouissions sinon comment aider notre semblable?

un bel exemple de vie l abbe pierre
il avait tout mais il donnais tout
le bon samaritain aussi…et bien d autres
amitie

3 Témoin de Jésus 3 janvier 2008 à 22 h 47 min

Je croiyais que la parole de Dieu,étais spirituelle!il y’a n’as chez certains que leurs coeurs est remplis de jalousie et la jalousie celas ronge les coeurs.Celas n’ait pas notre affaire,c’est l’affaire du Seigneur Jésus.Il est vrai que l’homme veut remplençer le Seigneur,avec ses jugements selon la chair.

4 france 3 janvier 2008 à 15 h 18 min

bjr a tous …..le seigneur nous conduira dans toute sa veriter.prier et aller voir …sur le net ecriver dime sous la lois vous aller etre eclairer la dessus.levangile daujourdhuit a ete tout melanger. la dime es vraiment sous la lois comme la circonscision..le nouveau testament apres la mort de christ ne fais occunement allusion de la dime de lancient testament. il es parler des offrandes. ces tout et de donner avec joie..et ce qui consseerne les 10 commendements les chretient disent que ces detre sous la lois.mais jesus a bient siter les dix commendements.jesus dit que si ont obeit a ces commendement part amour.ces une grace.lamour de Dieu consiste a garder ces commendements et ils ne sont pas penible.nous de vont a voir lamour de DIEU non pas des richesses. comme le jeune homme riche.qui observais les commendements de Dieu depuis sa jeunesses et il a ABANDONNAI christ a cause de son avarice.la cupitditer.paul dit si ont a le manger et le boire sela nous suffiras.

5 sophie (France) 1 janvier 2008 à 17 h 18 min

Bonjour,
Sa vez vous pourquoi je n’ai pas envie de donner ma dîme?
Au temps de la Bible, l’argent était redistribué, et personne ne manquait de rien…mainteant, je vois que l’argent sert au Ministère, mais rien pour les pauvres…et des frères et soeurs qui manquent de tout, il y en a plein les Eglises.!
Dans ma première Eglise, je me suis faite rabrouée par le pasteru, parce que je donnais à une femme qui venait depuis quelques temps (une yougoslave…) et on me disia tqu’elle ne venait que pour cela…et qu’il fallait donner au Seigneur (sous entendu, au pasteur…)
Un jour, ma mère a donné à ma fille de l’argent, devant le pasteur…Qui m’a chuchoté, indigné : dites à votre mère de ne pas donner cet argent à vos enfants, car après les personnes agées n’ont plus rien à donner au culte…on ne parlait que des dùimes à tout bout de champs…à force de trop en parler et de dire "si vous ne donnez pas, vous serez toujours dans les dettes" m’ont conduite à ne plus avoir envie de donner!
et, depuis ce jour, j’ai eu plus de travail, plus d’argent…
Parce que je refusiat d’intégrer une mentalité de ‘donne et tu recevras dix fois plus mais si tu ne donnes pas, tu seras maudite…"
Où est le coeur désint"tessé là dedans ?
c’est l’amour qui doit nous conduire à donner, pour que notre prochain, notre pasteur, nos frères, ne manquent de rien…mais par ces procédés de la carotte et du baton, on amène les chrétiens à ne plus donner selon leur coeur, mais par peur ou par culpabilité…
Merci,
sophie

6 Aimé BAKULU 30 mai 2007 à 6 h 37 min

Ce témoignage est édifiant et par le passé j’ai connu une chute comme monsieur Clay mais pas dans les mêmes proportions.Cela arrive quand on obéit à la créature (loi de la prosp… par ex)et non au créateur.Dans III jean 2, le "comme prospère l’état de ton âme" est souvent oublié.
Depuis 2005, le Saint Esprit m’a instruit de chercher une salle pour faire les 4 missions de JC en Belgique(math 10:1 et math 28:19) mais les difficultés demeurent pour faire face aux dépenses personnelles et celles de l’oeuvre de Dieu.En 2006, par ex,avec mon salaire d’employé, j’ai pris en charge 30 % des frais de l’oeuvre.
Ceux qui prechent: "celui qui sème peu,moissonnera ……" ne disent souvent pas que les fidèles doivent donner "sans contraintes ni tristesse" donc le rôle du coeur et donc de la foi est prépondérant.
La prospérité n’est pas mauvaise mais il faut la vérité. Osée 4:6.
Ce qui est mauvais, c’est le qu’en faire l’ayant reçu parceque notre Dieu est un Dieu Jaloux.
S’enrichir de l’évangile pour sa gloire personnelle c’est de l’antechrist(Jérémie 23)mais chercher l’argent pour faire avancer l’oeuvre selon ses directives reste honorable.
Que Dieu nous bénisse
Aimé Désiré BAKULUBAKISA

7 Amosia 15 mai 2007 à 21 h 59 min

Alors je t’écoute..

8 Jean-Luc B 15 mai 2007 à 21 h 58 min

A propos de prospérité,

Ecoutons ces paroles pleines de sagesse tirées des Ecrits Inspirés :

« Je te demande deux choses: Ne me les refuse pas, avant que je meure! Eloigne de moi la fausseté et la parole mensongère; NE ME DONNE NI PAUVRETE, NI RICHESSE, accorde–moi le pain qui m’est nécessaire. De peur que, dans l’abondance, je ne te renie et ne dise: Qui est l’Eternel? Ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe, et n’offense le nom de mon Dieu. » (Prov. 30. 7 à 9.)

Ni pauvreté, ni richesse, mais demander simplement le pain de ce jour, comme le Seigneur nous l’a enseigné (Mat. 6. 11.)

Pourquoi vouloir toujours aller plus loin que ce que la Parole enseigne ?

Jean-Luc

9 APDF 15 mai 2007 à 21 h 23 min

non , çà veut dire:
Aimer Parler De Foi

10 Amosia 15 mai 2007 à 20 h 33 min

APDF c’est quoi? Association Parole De Foi?

11 APDF 15 mai 2007 à 20 h 27 min

Edité par la modération: « APDF », si tu souhaites débattre, débattons, mais ne viens pas avec l’arrogance à la bouche et l’orgueil pour te servir de « collier ». Toute provocation sera immédiatement effacée.

12 Phil 33 15 mai 2007 à 16 h 57 min

Témoignage ô combien juste etréconfortant. On peut s’égarer pour un temps, mais si l’on est attaché à la Vérité, les écailles peuvent tomber de nos yeux.
Et encore, l’auteur est "gentil" lorsqu’il dit du message qu’il est largement faux. Pour ma part, je le qualifierais d’inique, ce qui est beaucoup plus grave. Il est blasphématoire en faisant de Dieu ce qu’Il ne peut être. Comment pourrions-nous nous attacher à aimer de tout notre coeur, de toute notre âme et de toute notre force le Dieu révélé en et par le Messie s’Il était celui dont "ils" ont fait une horrible caricature
"Que celui qui se souille se souille encore".
Enfants du Royaume, ouvrons les yeux, oui, qu’ils soient décillés si l’amour de la Vérité demeure vraiment en nous et nous vivifie ! Si l’Esprit en nous sépare ce qui est précieux de ce qui est vil, alors nous connaissons la promesse hors norme qui y est attachée. Ayons bon courage.
Salutations.

13 marie-jo 15 mai 2007 à 11 h 12 min

Et il est dédié à un faux dieu, Mammon !
Leurs gourous n’ont aucun droit au titre de pasteur, ce ne sont que de faux bergers et faux prophètes.

Sur les pasteurs de néant et les prophètes de malheurs, lire Jérémie 23.

Un avion à réaction ? pour évangéliser ? J’en reste baba !

14 nicolas 15 mai 2007 à 10 h 46 min

puissant, ce message sur les 2 faces de l’Amérique. Le mensonge de l’évangile de la Prospérité a un nom: AVARICE.

15 Eric 14 mai 2007 à 19 h 45 min

Tout a fait, témoignage et expérience très très "enrichissant".

16 domi 14 mai 2007 à 19 h 37 min

quelle clarté!! A méditer dix fois.Que dis-je,à macher,macher et avaler.

17 YvesD 14 mai 2007 à 18 h 14 min

Je me reconnais totalement dans ce témoignage. Etant "free lance" dans un secteur sinistré depuis 2 ans maintenant, je "gère" aussi un paquet de créances qui s’élève à… 100 fois moins que celles de Clay, mais tout de même ! C’est tout suffisant pour bien te plomber le moral… Et tu vois les créanciers comme des hyènes ivres de sang, en embuscade, prètes à te sauter dessus dès la première occasion favorable.

Confronté au même quotidien que Clay, j’ai la certitude d’être au bénéfice de la pédagogie du Saint-Esprit. Très "curieusement", jamais je ne suis tombé dans l’angoisse là où bien d’autres auraient été saisis d’une panique dévastatrice (après tout bien compréhensible!). Moi aussi, j’ai été infesté des "enseignements" de la prospérité, ayant circulé dans des courants qui la portaient en bannière conquérante!

Le verset du 1er janvier du calendrier chrétien était Esaïe 41:10 :

"N’aie pas peur, car je suis avec toi; ne jette pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; je te rends fort, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite victorieuse."

Et il y a bien des moments où la peur cherche à me planter ses serres dans les mollets, où il m’arrive de redouter le passage du facteur ou d’un clerc d’huissier. Bien des recommandés AR me sont tombés dessus, mais ils semblent comme des traits enflammés qui se sont tous fichés et éteints dans le bouclier du Saint-Esprit…

Je suis donc dans l’œil du cyclone, et Dieu veille à ce que je demeure bien au milieu, là où c’est calme… On sait que les bourrasques en furie tournent autour mais par la grâce du Seigneur, aucune ne m’a emportée. Comme si le Seigneur me disait : reste calme, le cyclone se résorbera bientôt, j’ai tout en contrôle."

Ce genre de témoignage ne se passe pas qu’outre-Atlantique. Si je rajoute mon grain de sel, c’est afin d’encourager ceux qui traversent des épreuves similaires. Le Seigneur, par elles, veut nous parler et nous conduire vers Sa grâce, qui n’a rien à voir avec ce qu’en font les "prophètes" de la prospérité. Soyez bénis.

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