• Les attributs de Dieu.

Les attributs de Dieu, ne sont pas son essence ou sa substance, mais sont ses qualités, qui lui sont inhérentes. Ces attributs sont une analyse plus poussée de ce que Dieu est.

Nous les diviserons en deux groupes, les attributs moraux, c'est-à-dire ceux qui ont relation avec les qualités morales, les non moraux ceux qui sont ses qualités essentielles de son essence ou substance divine qui n’impliquent pas les autres, ce sont l’omniscience, l’omnipotence, l’omniprésence, et l’immuabilité.

Quoique le mot «attribut» ne soit pas idéal, puisqu’il implique l’idée d’ajouter ou d’assigner quelque chose à quelqu’un et peut donc créer l’impression que quelque chose est ajouté à l’Etre divin.

Les attributs absolus ou immanents sont intransmissibles ils ne sortent pas et n’opèrent pas hors de l’essence divine, ils demeurent immanents. (Immanent = qui existe, agit de soi-même) nous pourrions nommer l’immensité, l’éternité etc...

Puis il y a les attributs relatifs ou transitifs qui produisent des effets extérieurs à Dieu tel que l’omnipotence, l’omniprésence, la bienveillance, la justice etc…

Mais il y a aussi deux sortes d’attributs, les attributs non moraux, et les attributs moraux, nous en regarderons quelques uns dans cette classification.

  • Les attributs non moraux :

L’omniprésence.
Cet attribut comme les deux suivants, utilise le préfixe «omni» qui signifie «tout». Ici cela signifie «présent partout en même temps.» Dieu est présent partout dans toute sa création sans être limité par quoi que se soit….Son omniprésence ne nous parle pas de son immensité, mais de sa présence permanente partout. Cela fait donc référence à sa présence dans l’univers, Jérémie 23.23-24 «…Et ne suis-je pas aussi un Dieu de loin ? Quelqu’un se cachera-t-il dans un lieu caché sans que je le voie ? Est-ce que je ne remplse pas moi, les cieux et la terre ?...»
Son omniprésence n’est pas une partie essentielle de son être, mais un acte libre de sa volonté. Le panthéisme lie Dieu à l’univers, plus d’univers plus de Dieu. Si Dieu détruit l’univers cela ne touchera pas à ses qualités.
Son Omniprésence sera une source de consolation pour le croyant, Matthieu 28.20 «…Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde…»

C’est une mise en garde voir une contrainte pour certains, mais aussi un bon garde fou. Cette connaissance arrête souvent le pécheur de partir sur une mauvaise voie.
En résumé c’est un avertissement mais aussi une consolation.

L’omniscience.
Dieu a une connaissance infinie. Il connaît tout et il se connaît aussi lui-même complètement et parfaitement. Il connaît toutes choses de façon complète, simultanée et vraie. L’omniprésence prouve aussi son omniscience, Psaume 139.1-10, un court extrait de ce texte «….Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, tu comprends de loin ma pensée…»

Et même les cheveux de notre tête son comptés, Matthieu 10.30. «…Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés....»
Il connaît toute la création, Psaume 147.4 «…Il compte le nombre des étoiles…»
Paume 33.13-15, «…L’Eternel regarde du haut des cieux, il voit tous les humains…»
Il sait tout, Matthieu 6.8, «…car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant…» Dieu connaît l’avenir, nous appelons cela de la prescience, mais cela n’en est pas du point de vue de Dieu, car il n’a pas besoin de deviner l’avenir ou de s’y projeter.

Car il connaît toute choses par sa connaissance simultanée. Il est d’avance au courant Daniel chapitre 2, Dieu explique les différents royaumes qui vont se succéder dans les temps futurs… et c’est exactement comme ça que l’histoire fut écrite ensuite…
Dieu sait, mais la connaissance d’une chose et le pouvoir qui en résulte est à nuancer, Dieu sait, ce n’est pas pourtant qu’il commande, On ne doit pas confondre omniscience et cause…. En d’autres mots nous pouvons dire que savoir les choses d’avance et les ordonner d’avance n’est pas pas nécessairement la même chose.

L’omnipotence.
La toute puissance de Dieu ne fait aucun doute, mais sa volonté est limitée par sa nature, il peut donc faire tout ce qu’il veut en accord avec ses perfections. Nous comprenons, par là que Dieu ne peut pas pécher, ou jeter un regard favorable sur le péché, Habacuc 1.13, «…Tes yeux sont trop purs pour voir le mal…» Dieu ne fera jamais une chose absurde en sorte que le mal devienne le bien.
Le fait d’avoir l’omnipotence ne l’oblige pas d’exercer son pouvoir. Cette puissance contient aussi l’idée qu’il peut se limiter lui-même. En fait Dieu s’est limité lui-même en donnant à ses créatures le libre arbitre.

C’est pourquoi il n’a pas jeté le péché en dehors de l’univers et qu’il ne sauve personne contre son gré. La Bible enseigne simplement l’omnipotence divine, il est appelé le « Tout-Puissant ». Rien n’est trop difficile pour lui, Jérémie 32.17. «…Voici tu as fait les cieux et la terre. Par ta grande puissance…/… rien n’est étonnant de ta part…»

Nous allons distinguer que Dieu a sa puissance ordinaire et sa puissance souveraine. La puissance souveraine de Dieu veut dire qu’il peut agir directement sans causes. Par exemple la création, les miracles, l’inspiration, la régénération sont des manifestations de sa puissance souveraine.
Puis nous dirons que les œuvres qui sont le fruit de sa providence ne sont que la manifestation de sa puissance en se servant d’une autre cause. Dans une situation comme dans l’autre Dieu exerce sa puissance.

Nous sommes donc encouragés à mettre notre confiance en Dieu. Toujours sur la base de sa puissance créatrice, providentielle, voir de soutien à sa création, Esaïe 45.11-13, Actes 4.24-31.
Pour nous chrétiens c’est une source de consolation.

L’immuabilité.
Tout changement de lui-même est impossible. Il ne peut pas changer pour du meilleur puisqu’il est absolument parfait, pour la même raison il ne peut pas changer pour du pire, car il reste parfait. Il ne peut pas être plus sage, ni plus saint, ni plus juste, ni plus vrai, ni moins d’ailleurs. Ses plans et ses projets ne peuvent pas changer non plus….

L’immuabilité divine est aussi due à son essence, il est Esprit. L’homme qui a un corps et une âme à déjà plusieurs substances, l’une matérielle l’autre pas, l’une et l’autre sont imparfaites et peuvent évoluer. Son immuabilité est aussi due à son existence indépendante, à sa perfection absolue, il ne dépend de personne. Ni amélioration ni détérioration ne sont possibles. Donc tout changement l’amoindrirait….
La Bible déclare qu’il n’y a en Dieu aucune variation, Jacques 1.17. «… Chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation…»
Il ne change pas de caractère, Hébreux 1.12, «…Mais toi tu restes le même…»

Néanmoins il ne faut pas confondre immuabilité et immobilité. Dieu est actif et il est en relation avec des hommes changeants. Nous rajouterons que Dieu fait toujours le bien et adapte sa manière de traiter les hommes aux changements de leur conduite.
Il est possible de rajouter l’immensité, l’éternité…

  • Les attributs moraux :

La sainteté :
La sainteté élève Dieu au-dessus de toutes ses créatures, car il est exempt de tout mal et de tout péché.
Elle nous parle de la perfection de Dieu dans tout ce qu’il est. En Dieu nous avons la pureté de l’être avant la pureté du vouloir et du faire…

Le théologien Thiessen écrit : Dieu ne veut pas le bien parce que c’est bien, et le bien n’est pas non plus bien par ce que Dieu le veut… si tel était le cas, il y aurait un bien qui serait au-dessus de Dieu. Qui pourrait alors être arbitraire et variable.
Nous plaçons la sainteté en premier car c’est de cette façon que Dieu se fait connaître aussi à l’époque de l’Ancien Testament. Lévitique 11.44, "…et vous serez saints, car je suis saint." Lévitique 19.2, "…vous serez saints, car je suis saint, moi…."
Une bonne compréhension de la sainteté de Dieu me conduit à une meilleure compréhension de moi-même un pécheur, et de la manière dont je vais me présenter devant lui.

Psaume 66.18, "...si j’avais eu de la fraude dans mon cœur. Le Seigneur ne m’aurait pas écouté..."
Esaïe 6.5, "...Malheur à moi je suis perdu car je suis un homme dont les lèvres sont impurs, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées..."
Luc 5.8, "…Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus et dit : Seigneur, éloigne toi de moi par ce que je suis un homme pécheur..."

  • La justice, ou l’équité.


Thiessen écrit, la justice divine, et « son équité » sont peut-être un aspect de sa sainteté. Ces qualités sont souvent mentionnées dans la Bible. Abraham interrogera en disant « Celui qui juge toute la terre n’agira-t-il pas selon le droit ?» Genèse 18.25. Le psalmiste lui annoncera «la justice et le droit sont la base de son trône,» Psaume 89.15.

Dieu a donné à l’homme des lois justes et leurs transgressions conduisent à des condamnations.
A cause de ses lois justes, il y a rémunération, (récompense) pour celui qui observe ses lois que nous appellerons «justice rémunératrice» Psaume 58.12, «…Et les hommes diront : Oui, il y a une récompense pour le juste ; Oui il y a un Dieu qui exerce le jugement…»

Dieu ne peut pas instituer une loi sans établir une condamnation, et ne pas l’appliquer. Quand la loi juste, qui émane d’un Dieu juste, est désobéie une punition doit être appliquée, soit directement ou indirectement.

Autrement dit la «justice» divine exige la condamnation du transgresseur «du pécheur.» Ézéchiel 18.4, «…L’âme qui pèche est celle qui mourra…»
Il est possible de dire que la punition a pour but le retour à Dieu, mais sans doute le but principal de la punition est le maintien de la justice divine.



Dieu révèle sa justice de cinq façons :
 Il punit les méchants, Psaume 73.17-20, «…j’ai compris le sort final du méchants, Oui tu le places sur des voies glissantes…»
 Il pardonne au pécheur repentant, 1 Jean 1.9, «…Si nous confessons nos péchés il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice…»
 Il accomplit ses promesses, Psaume 138.2 «…Ta renommée s’est accrue par l’accomplissement de tes promesses…»
 Il récompense ceux qui sont fidèles, Matthieu 25, «…Il dit c’est bien, bon et fidèle serviteur entre dans la joie de ton maître…»

La justice de Dieu est un encouragement pour les chrétiens, car il sait que :
 Dieu juge avec justice, Actes 17.31, «…parce qu’il a fixé un jour ou il va juger le monde…»
 Qu’il est en sécurité dans sa justice, 2 Corinthiens 5.21, «…Dieu l’a fait devenir péché pour nous (Jésus) afin que nous devenions justice en lui…»
 Que ses œuvres justes ne seront pas oubliées, Hébreux 6.10, «…Car Dieu n’est pas injuste pour oublier votre action…»

  • La Vérité.

Dieu est vérité. Dieu est un vrai Dieu, Il est un Dieu sincère et fidèle, il est la source de toute vérité. Cette assurance d’avoir un Dieu qui ne ment ni ne trompe pas nous assure une parfaite sécurité, Dieu est un Dieu fiable. Nous pourrions dire comme Thiessen que «la vérité ou la réalité fondamentale, c’est Dieu.»

Jésus a affirmé dans Jean 17.3, «…le seul vrai Dieu…»
Il est encore écrit 1 Jean 5.20. «…Nous sommes dans le véritable…»
Nous lisons dans Josué 21.45, «...De toutes les bonnes paroles que l’Éternel avait dites à la maison d’Israël, aucune ne resta sans effet ; toutes s’accomplirent...»

Comment peut-on concilier la vérité de Dieu avec la non réalisation de certaines de ses promesses ou menaces ? Les promesses ou les menaces divine s’accomplissent toujours littéralement si elles sont absolues. Si les promesses ou les menaces sont conditionnelles, leur accomplissement dépend de l’attitude de l’homme, soit qu’il désobéisse, soit qu’il se repente, soit qu’il obéisse….

Dieu, en sachant que beaucoup de pécheurs perdus ne répondront pas à son appel à la repentance et à la foi, les appels quand même. Est-il sincère et vrai lorsqu’il les appelle, oui sans aucun doute, Dieu ne peut pas ne pas être sincère et vrai, même s’il connaît déjà le résultat. Par exemple Dieu savait que son peuple refuserait de rentrer en Canaan, Deutéronome 1.19-33, il les y exhorta néanmoins.
La vérité divine est irréprochable !

  • L’amour.

Dieu est amour, une affirmation certaine et indiscutable, c’est une vérité de base, annoncée fréquemment dans la Bible,
1 Jean 4.8, «...Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour...»

L’amour de Dieu est la perfection de la nature divine. Son amour n’est pas une simple expression émotionnelle, mais une affection «rationnelle» une affection volontaire et qui s’exerce par libre choix.
Nous ne disons pas que le sentiment n’y à pas sa place, car le véritable amour exige nécessairement une part de sentiment. Si il n’y a pas de sentiment en Dieu, il n’y aurait pas d’amour non plus.
Par exemple lorsque nous voyons que Dieu est «affligé par les péchés de son peuple» cela nous montre qu’il aime ses enfants, Ésaïe 63.10, «…Ils ont attristé son Esprit Saint…»

Nous disons donc que : les écriture témoignent fréquemment de l’amour de Dieu, elles le présentent comme un Dieu d’amour, 2 Corinthiens 13.11, «…Et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous…»

Il est amour, 1 Jean 4.8 & 16. «...Car Dieu est amour…»
Il est donc dans sa nature d’aimer et d’initier l’amour chez ceux qui sont à lui en lui, 1 Jean 4.10. «…Et cet amour consiste non pas en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés…»
 Le Père aime le Fils, Matthieu 3.17, «…Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection…»
 Le Fils aime le Père, Jean 14.31, «…Que j’aime le père et que j’agis comme le Père me l’a demandé…»
 Dieu aime le monde, Jean 3.16, «…Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle…»
 Dieu aime ses enfants, Jean 14.23, «…Un de ses disciples, celui que Jésus aimait…»
 Il aime la justice et l’équité, Psaume 11.7, «…Car l’Eternel est juste, il aime les actes justes…»

Notre Dieu n’est pas comme les dieux païens qui haïssent et se mettent en colère, ni comme le dieu du philosophe qui est indifférent, froid et insensible.
L’amour de Dieu pour les siens est pour nous une grande consolation et un grand secours. Car un Dieu d’amour ne peut pas rester insensible à notre égard.

  • La bonté.

La bonté divine est extraordinaire. De sa bonté émane son amour, de son amour émane sa bonté ? La question reste posée. La bonté de Dieu est si souvent placée devant nous dans les écritures.

Exode 34.6, «... Et l'Éternel passa devant lui, et s'écria: L'Éternel, l'Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité...»
2 Samuel 9.3, «...Le roi dit: N'y a-t-il plus personne de la maison de Saül, pour que j'use envers lui de la bonté de Dieu ?...»
Néhémie 9.17, «…Mais toi, tu es un Dieu prêt à pardonner, compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et tu ne les abandonnas pas...»
Psaume 36.8, «...Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu! A l'ombre de tes ailes les fils de l'homme cherchent un refuge...»
Psaume 48.10, «...O Dieu, nous pensons à ta bonté. Au milieu de ton temple...»
Psaume 51.3, «...O Dieu! Aie pitié de moi dans ta bonté; Selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions...»
Psaume 52.1, «...La bonté de Dieu subsiste toujours...»
Psaume 145.8, «...L'Éternel est miséricordieux et compatissant. Lent à la colère et plein de bonté...»
Dans les Psaumes les références à la bonté (certaines traductions bienveillance) de Dieu sont nombreuses.
Joël 2.13, «...Déchirez vos coeurs et non vos vêtements, Et revenez à l'Éternel, votre Dieu; Car il est compatissant et miséricordieux. Lent à la colère et riche en bonté, et il se repent des maux qu'il envoie...»
Romains 2.4, «...Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance?...»
Romains 11.22, «...Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu envers toi, si tu demeures ferme dans cette bonté; autrement, tu seras aussi retranché...»
Tite 3.4, «...Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés,...»

  • La bienveillance.

La bienveillance est très proche de la bonté, tellement proche que selon les traductions dans les Psaumes en particulier vous trouvez soit «bonté» soit «bienveillance».
Une personne qui a de la bonté est une personne qui manifeste des aptitudes, des qualités d’esprit et des qualités morales.

La bienveillance est plutôt avoir envers l’autre une disposition favorable, voir lui manifester de l’indulgence.
Nous dirons que la bienveillance découle tout simplement de sa bonté, c’est sa bonté manifestée… Sa bienveillance est la compassion divine envers ses créatures.
Elle est une qualité éternelle et essentielle en Dieu, car il est parfait.
Mais cette qualité reste facultative, car si elle ne l’était pas elle ne serait plus bienveillance car elle serait un dû et alors cela ne serait plus de la bienveillance miséricordieuse….
A cause de cela Dieu agit envers ses créatures avec libéralité, tendresse amour…

Le Psaume 145.9 dit : «...L’Éternel est bon envers tous, et ses compassions s’étendent sur toutes ses œuvres…» Et au verset 15, «...Tous, avec espoir tournent les yeux vers toi, c’est toi qui leur donne la nourriture en son temps...»
Dieu ne repousse pas l’ouvrage de ses mains, Job 10.3.
Il en prend soin et les nourrit, Matthieu 6.26.

Sa bienveillance ne se limite pas aux croyants, mais s’étend sur toutes les créatures, «...quoiqu’il n’ait cessé de rendre témoignage de ce qu’il est par ses bienfaits, en vous donnant du ciel les pluies et les saisons fertiles, en vous comblant de nourriture et de bonheur dans le cœur...» Actes 14.17, lire aussi, Matthieu 5.45.
De sa bienveillance découlera sa miséricorde…
La miséricorde divine est grande, Romains 11.30 ; Éphésiens 2.4 ; Jacques 5.11 ; Jude 2 etc….

  • La grâce de Dieu.

C’est sa bonté manifestée à ceux qui ne le méritent pas ! La grâce concerne le pécheur ou le coupable, alors que la bienveillance et la miséricorde concernent le malheureux. (À savoir que nous sommes les deux !)
La grâce est une faveur immérité donnée gratuitement…
La Bible parle de l’infinie richesse de sa grâce, Éphésiens 2.7, «…Afin de montrer dans les siècles à venir la richesse surabondante de sa grâce et de sa bonté envers nous…»
L’exercice de sa grâce est pour Dieu comme sa bienveillance et sa miséricorde, facultative, il peut faire preuve de grâce ou non au pécheur coupable.

La grâce de Dieu se manifeste au travers de sa patience, voir au long délai avant une condamnation du péché, Exode 34.6, «…L’Éternel Dieu est compatissant et qui fait grâce, lent à la colère, riche en bienveillance…»
Ce terme est souvent utilisé dans les formules de salutations, 1 Corinthiens 1.3. «…Que la grâce et la paix vous soient données…»

  • La patience.

Sans doute sa patience est liée aussi à sa bonté, son amour, sa bienveillance et sa miséricorde. Dieu est un Dieu patient,

Romains 2.4, «…Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de son support et de sa patience…»
Romains 9.22, «...A supporté avec une grande patience...»
1 Pierre 3.20, «…Lorsque la patience de Dieu se prolongeait aux jours de Noé…»

Pour les théologiens en herbe une petite réflexion…

Distinction en être et attributs
Ce qui est fondamental quand nous parlons d’attributs est inhérent au terme lui-même.
Les attributs ne sont pas l’être, dans sa nature essentielle (quand même on les y trouve toujours), mais bien ce qui est attribué avec raison à l’être comme tel. Cette distinction qui n’est pas sans importance, en parlant de Dieu, est bien simple en elle-même.
Les attributs sont relatifs ; or Dieu étant absolu, on ne peut dire qu’il soit l’attribut lui-même. L’attribut n’est qu’un des caractères qui lui sont propres. Dieu est quelque chose en lui-même ; mais il est aussi quelque chose relativement à d’autres choses, quand elles existent ou sont supposées exister. Les attributs peuvent être une conséquence nécessaire de ce que Dieu est, — et qui, je suppose, en Dieu est toujours ; — mais ils ne sont pas ce qu’il est Lui-même. (J.N. Darby)


Si nous pouvons assimiler dans notre petite intelligence, un peu la grandeur Dieu, nous comprenons mieux la distance qui nous sépare de lui et qui nous aide à comprendre que nous ne pouvons guère juger de lui… Mais au contraire nous laisser juger par lui !


Qu'aimeriez vous rajouter que je n'ai pas écrit ?...