Nous devons interroger des archéologues, des historiens et des ethnologues, mais nous ne devons pas rentrer dans des hypothèses et des a priori qui fausseraient notre perception des faits constatés.

    L’archéologie.

C’est dans les années 1920 qu’une mission anglo-américaine fit des découvertes intéressantes en creusant un puits dans la vallée de l’Euphrate ou était sensé avoir eu lieu le déluge. En creusant sous diverses couches laissées par les inondations successives, il était possible de trouver la présence de vestiges de l’activité humaine ayant vécu à différentes époques, puis les chercheurs tombent sur un couche d’argile vierge… seraient-ils au niveau primitif ? Pour plusieurs raisons les archéologues pensèrent que non. Ils creusèrent sur une épaisseur de trois mètres pour découvrir des nouveaux débris parmi lesquels se trouvaient des fragments d’objets en céramique.

Après cette couche de 3 mètres d’alluvion on retombait sur d’autres vestiges de l’activité humaine qui étaient d’ailleurs assez différents. Les premiers qui avaient été trouvés avaient été fabriqués avec un tour, là les objets sont fabriqués à la main et aucun objet métallique ne fut retrouvé. Puis des restes de petits animaux marins confirmèrent l’origine des alluvions. Ils creusèrent un peu plus loin, et à environ 5 mètres au-dessous d’un pavé en brique. Les archéologue ont estimé qu’ils pouvaient faire remonter cette couche d’origine à environ 2700 avant Jésus-Christ.

Les archéologues pensèrent se trouver sur les ruines de Ur d’avant le déluge…. Au pied de la vieille tour en gradins que l’on fait remonter à l’époque des Sumériens à Ur, sur le cours de l’Euphrate il était possible de descendre dans un puits et de contempler la couche d’alluvions laissée par une inondation énorme, (le déluge ?) et d’après l’ancienneté des couches constater que cela remontait bien à l’époque que la Bible indique.

D’autre part dans l’ancienne capitale de Ninive à l’époque d’Assourbanipal il y a une bibliothèque dans laquelle se trouvait des tablettes d’argile qui rapporte l’histoire de « Gilgamesh » un homme qui a vécu une histoire comparable à celle de Noé dans la Bible !!!

D’ailleurs dans les ruines de Babylone d’autres documents semblables seront retrouvés, il semblerait même que cela faisait partie de l’histoire et du patrimoine de toute cette contrée.

Il y avait sur ces tablettes ceci : « …..Homme de Shurupak, fils d’Abaratutu, abats ta maison, construis un bateau, abandonne la richesse, recherche la vie ! Néglige les biens, sauve ton existence ! Charge le bateau de toutes sortes de semences de vie ! Que le bateau que tu dois construire le soit selon des normes bien établies…» (Il faudrait en écrire plusieurs pages…..)

Il est vrai que l’archéologie a trouvé des signes extraordinaires, soit en creusant soit en découvrant de nombreuses tablettes d’argile qui racontent un évènement semblable….

   L’Ethnologie.

Le pasteur Franck Keller écrit dans le numéro 132 d’Expérience « … on a relevé 59 histoires de déluge chez les différents peuples d’Amérique du nord, 46 chez les indiens d’Amérique du Sud, 31 en Europe, 17 au moyen Orient, 23 en Asie….

D’après le dictionnaire des citations» Bossuet parle 12 fois du déluge en quoi il croit « et affirme que « la tradition du déluge universel se trouve sur toute la terre…

Dans la mythologie grecque, Zeus au vue de la méchanceté des hommes a décidé de les anéantir sous les flots d’un déluge. Mais Prométhée avertit Deucalion, son fils, et lui conseilla de construire une arche pour lui et sa femme Pyrrha. Donc ils flottèrent 9 jours et 9 nuits sur les flots déchaînés pour aborder sur la cime de Parnasse.

On trouve plusieurs versions hindouistes du déluge dans le Satapatha Brahmane, 6ième siècle avant Jésus-Christ. En voici une…. « Lorsque le déluge survint, un poisson que Manu avait attrapé, et dont il avait épargné la vie, se mit à grandir. Ce dernier lui dit de construire un bateau et de l’attacher…. C’est ainsi que le poisson conduisit le bateau au-dessus des vagues et le mena jusqu’à la montagne de Hismavat. C’est là que Manu attendit l’écoulement des eaux et à la suite d’un sacrifice offert aux dieux, il obtint une femme….. »

Chez les Aztèques c’est un homme du nom de Coxcoli et son épouse qui sont de la catastrophe en construisant une barque qui finira par s’échouer sur le mont Colhuacan et ils eurent par la suite un grand nombre d’enfants….

Il est intéressant de rechercher toutes ces légendes, car tous ces récits collectés par des ethnologues ont deux faits fondamentaux en commun, une destruction totale par les eaux, une famille humaine est sauvée, souvent par le moyen d’une embarcation… »

D’où vient cette connaissance universelle ? Comment des peuples apparemment sans relation peuvent avoir une histoire qui se ressemble dans ses fondamentaux ?


C’est vrai croire à l’universalité du déluge dérange profondément notre pensée et notre croyance…ou plutôt notre « non-croyance »

Pour ce petit article j’ai consulté le livre "La Bible arrachée aux sables" de Werner Keller, le document Expériences numéro 132 et mes notes amassées au cours des années.